ParLaure Murat, professeure au département d'études françaises et francophones et directrice du Centre d’études européennes et russes à UCLA —
On dit jusqu'à plus soif que Stephen Craig Paddock est un «monstre» hors norme, un «fou» ou un «malade», alors que l'homme qui a ouvert le feu tuant au moins 58 personnes, retraité blanc aisé, est a priori tellement dans la norme.
Et voilà qu’on nous ressert le couvert. Pour la énième fois. Mais quand cela va-t-il cesser ? Le geste de Stephen Paddock, qui a supprimé au moins 58 vies au hasard à Las Vegas et blessé pour toujours des centaines, est celle d’un «fou», d’un «malade», bien que l’homme fût a priori «normal» et sans aucuns signes extérieurs alarmants. Ce qui est le cas de millions d’Américains en possession d’armes à feu.
La première initiative qu'a choisie l'Association pour la Psychanalyse a été la défense de l'enfance. Le diagnostic TDA/H accrédite l'idée que les enfants qui ont des problèmes ont un "déficit" et souffrent d'un trouble neurodéveloppemental. Il n'en existe aucune preuve.
Les enfants demandent d'abord à être entendus et lorsque ce faux diagnostic est posé, la solution la plus facile est de les médicamenter avec par exemple de la Ritaline, qui contient des substances classées comme des drogues. Nous avons voulu nous faire entendre le 29 septembre au colloque organisé à Paris par l'association Hypersupers TDA/H France. Plusieurs d'entre nous se sont inscrits pour participer au débat.
Cette journée du 29 septembre aura été la première initiative publique de psychanalystes.
Les huit derniers jours avant le colloque ont été riches en rebondissements - presque heure par heure. D'abord, l'annonce du colloque a été modifiée le 18 septembre, afin de masquer les données antérieures. Et puis - la veille du colloque – trois d'entre nous ont reçu une annulation et un remboursement de leurs inscriptions (il y a eu aussi des annulations d'inscrits du Collectif des 39). L'annulation de notre présence nous a été signifiée la veille au nom du « maintien de l'ordre ». Nous voulions discuter, nous avons été traités comme des voyous. Le jour même, une dizaine de vigiles nous a interdit l'entrée du bâtiment.
En dépit de ces circonstances, une centaine de personnes sont venues et elles ont écouté nos prises de paroles. Nous avons vu aussi quelques sketchs divertissants de membres du Collectif des 39. Françoise Josselin est également intervenue. Cela s'est passé au soleil et sous un ciel bleu, et - surtout – ces événements ont été immédiatement relayés par vidéos sur les réseaux sociaux. Dimanche - deux jours après - plus de 4500 personnes avaient vu cette vidéo entre le moment d'interdiction d'entrer par les vigiles, jusqu'à nos conclusions 1h30 plus tard.
« Votre enfant est sujet à des vomissements ou n’aime pas ses jouets ? Donnez-lui donc un antipsychotique », prônait une publicité des années 1960.
Récemment, Sandrine Cabut, journaliste au Monde, a exhumé sur Twitter une publicité pharmaceutique (1) assez sidérante, datant de 1960. Une sorte d’affiche sans doute destinée à être accrochée dans la salle d’attente des médecins. Pour vanter les mérites du Melleril, un antipsychotique (ou neuroleptique), médicament destiné à traiter notamment la schizophrénie. Et dont la commercialisation a été arrêtée en 2005.
Dans cette publicité, on voit un dessin d’enfant au-dessus duquel est écrit : « Ooooh, je déteste ma poupée… » Et le message adressé aux parents laisse pantois. « Votre enfant est sujet à des vomissements ou n’aime pas ses jouets ? Donnez-lui un antipsychotique. » Un message que décrypte Jean-Louis Senon (2), professeur de psychiatrie au CHU de Poitiers. « Le Melleril était un médicament qui, en dehors de son action sur les psychoses, avait un effet antiémétique (médicament anti-nausée, NDLR) à faible dose, explique-t-il. Dans ces années 1960, il pouvait ainsi être donné à des enfants qui vomissaient. Toujours à faible dose, il avait aussi un effet sédatif et pouvait être prescrit à un enfant avec des angoisses ou des troubles du comportement. »
Mais comment en arriver à conseiller un médicament traitant la schizophrénie pour des enfants n’aimant pas leurs jouets ? « Le lien est déplorable, c’est vrai. Cela vient du fait qu’à une certaine époque on estimait qu’un enfant n’aimant pas ses jouets ou replié, cela pouvait être un signe de psychose. Il s’agissait là d’un diagnostic inacceptable », souligne le professeur Senon.
Par Eric Favereau— Images tirées du documentaire «Dans le ventre de l’hôpital», filmé à l’hôpital Saint-Louis (Paris, Xe) en 2015 et 2016. Photo JÉRÔME LE MAIRE. AT DOC
Invectives, désarroi… Le documentaire «Dans le ventre de l'hôpital», fruit d’une longue immersion à l’hôpital Saint-Louis, à Paris, est diffusé mardi sur Arte et en avant-première dès lundi sur Libé.fr.
Pour ses 150 ans, l’hôpital Sainte-Anne présente 120 œuvres qui témoignent de la vie asilaire et des productions des malades. Bouleversant.
C’est le troisième accrochage dont nous profitons dans ce petit espace et, à chaque reprise, nous sommes agités de « waouh ! » et pris par l’émotion. Cette fois, les deux salles du musée d’Art et d’Histoire de l’hôpital Sainte-Anne rendent compte de la constitution de la collection de Sainte-Anne, au moment où le centre hospitalier fête ses 150 ans. Les œuvres présentées dans le premier acte (l’exposition se fera en deux temps) sont les plus anciennes.
Art des fous ou art brut ?
Elles furent réalisées entre 1858 et 1949. Comme le titre le catalogue de l’exposition, nous nous situons entre « art des fous et art brut ». Aussi y découvre-t-on cent vingt œuvres, qui témoignent à la fois de la vie asilaire et des productions de malades réalisées de façon spontanée ou avec l’encouragement de psychiatres.
La Fondation Maison des sciences de l'homme propose jusqu'au 18 octobre une exposition consacrée à l'insulte au féminin. Une éducation au sexisme plus que bienvenue.
Quel rapport entre Marie-Antoinette, Christiane Taubira et Nabilla Benattia ? George Sand, Simone Veil et Margaret Thatcher ? Réunies dans l’exposition «Salope ! et autres noms d’oiselles», ces six figures publiques ont en commun d’avoir attiré chacune à leur époque des torrents d’insultes sexistes. Salopes, matrones, mauvaises mères, prédatrices sociales ou sexuelles, ces «grandes insultées» sont valorisées pendant quinze jours à la Fondation maison des sciences de l’homme, via des œuvres de huit artistes contemporains.
Le patient censé être sorti du coma après avoir été stimulé cérébralement était en fait décédé lorsque l'annonce de cette «prouesse» a été faite.
«C’est à notre demande que le décès de Guillaume n’a pas été révélé, pour des raisons privées». Ce sont les propos que tient ce mardi après-midi la mère de Guillaume T. dans le journal le Monde.
La semaine dernière pourtant, à grands renforts de médias, on apprenait via la revue américaine Current Biologyla réussite d’une stimulation cérébrale sur un patient de 35 ans qui se trouvait plongé depuis quinze ans dans un état végétatif à la suite d’un accident de la route. Ce patient avait bénéficié d’une technique de stimulation du nerf vague, qui lui avait permis de récupérer un peu de conscience, au point donc que l’on disait qu’il était sorti du coma pour entrer dans un état dit «paucirelationnel».
Atteinte d’une SLA, Anne Bert a été euthanasiée ce lundi matin, 2 octobre. La romancière, qui explique son combat pour un « droit à mourir dans la dignité » dans un livre* à paraître ce mercredi, s’est rendue en Belgique pour mettre fin à ses jours. Elle n’est pas la seule à adopter cette démarche.
Dans une interview accordée au « Parisien », un médecin belge confie que de plus en plus de demandes émanent des Français. « J’ai euthanasié quatre Français cette année », précise le Dr Yves de Locht, 72 ans, installé à Bruxelles.
Dans une vidéo de quelques minutes, le généraliste explique pourquoi il accepte de pratiquer l’euthanasie sur des malades atteints d'une affection incurable, dans le cadre de la loi belge. « Ma motivation principale est de soulager la douleur de mes patients, confesse le médecin. Nous n’y arrivons pas toujours avec les moyens thérapeutiques actuels. Les douleurs physiques, on arrive à les calmer, mais les douleurs psychiques, c’est beaucoup plus compliqué. »
Une euthanasie par mois, « au maximum »
Le Dr de Locht énumère les conditions très strictes imposées par la loi belge pour autoriser cette pratique. Le médecin est tout particulièrement attentif à la manière dont les malades expriment leur volonté.
Ce matin paraît le livre posthume d'Anne Bert, "Le tout dernier été". Atteinte de la maladie de Charcot, la romancière s'est éteinte à 59 ans, avant-hier, en Belgique, après avoir choisi l'euthanasie. Tara Schlegel s'est rendue dans un hôpital de Liège où cette pratique est très encadrée.
[...] Tara Schlegel s'est rendueau CHR de la Citadelle, à Liège. Là bas, le Dr François Damas a ouvert depuis trois ans une consultation, le mardi, où il accueille les patients qui souhaitent en finir avec leurs souffrances.
blog de réinformation proposé par des laïcs catholiques belges
Euthanasie : les Frères de la Charité en Belgique désobéissent à Rome (source)
L’organisation des Frères de la Charité en Belgique ne reviendra pas sur sa décision, prise en mars dernier, d’autoriser la pratique de l’euthanasie au sein de la quinzaine d’établissements psychiatriques placés sous sa responsabilité, a-t-elle déclaré le 12 septembre à l’issue d’une conférence de presse. Cette prise de position a été prise la veille lors d’une réunion exceptionnelle du conseil d’administration.
L’organisation belge a donc choisi de ne pas suivre les recommandations de Rome et du supérieur général de l’ordre lui demandant de revenir sur sa décision, jugée contraire à l’enseignement de l’Église catholique. Elle estime au contraire que leur texte « est conforme à la doctrine de l'Église catholique » et affirme prendre « en compte le changement et les évolutions au sein de la société ». L’organisation risque l’exclusion de l’ordre selon le frère Stockman, son supérieur.
C’est avec la complicité d’amis philosophes que Jacques Serrano a réactivé, voilà une douzaine d’années, le concept de Pop Philosophie proposé par Gilles Deleuze à la fin des années 70. En 2009 Jacques Serrano présente à Marseille la première édition de la Semaine de la Pop Philosophie.
Pour sa neuvième édition, la Semaine de la Pop Philosophie présente « Croyances » autour de trois axes : « Croyance et philosophie », « Croyance et politique » et « Croyance et neuroscience », sans oublier un des moments forts de cette semaine consacré aux « Miracles ». À cette occasion seront réunis de grandes figures de la pensée contemporaine et de jeunes essayistes.
Comment poser aujourd’hui le problème de la croyance ?
Face aux « kalachnikovs des âmes tourmentées »* le problème de la croyance requiert plus que jamais le regard du philosophe et le secours du concept pour tenter de saisir, dans la pluralité de ses expressions, un phénomène qui par nature excède la rationalité. Apanage traditionnel du domaine religieux, la croyance produit des effets qui débordent de plus en plus sur l’ensemble du corps social, jusqu’au politique qui fait lui-même objet de croyances.
Moins d'une journée après l'attribution du prix Nobel de médecine 2017 à trois pionniers des mécanismes du rythme circadien, le neurobiologiste Michel Jouvet, père de la médecine du sommeil et découvreur du sommeil paradoxal, est décédé dans la nuit de lundi à mardi à l'âge de 91 ans, à Villeurbanne (Rhône).
Ancien résistant, on lui doit la découverte en 1959 du sommeil paradoxal. Cet état, différent du sommeil profond et de l'éveil malgré la présence de mouvements oculaires, correspond aux moments où l'on rêve. Interne en neurologie à Lyon dans les années 1950, il séjourne aux États-Unis pour se former et débute ses recherches sur le sommeil. Il étudie l'activité cérébrale d'animaux durant l'éveil et le sommeil.
Les implants high-tech sous-cutanés, utilisés depuis des années pour les animaux, commencent à se répandre chez les hommes.
LE MONDE| |Par Yves Eudes
Un après-midi d’automne, à la gare centrale de Stockholm. Pour vérifier les billets électroniques sur les téléphones des passagers, la contrôleuse du train de 14 h 20 pour Linköping utilise son smartphone, fourni par SJ, la compagnie de chemin de fer. Quand elle arrive devant Jens Tangefjord, un quadragénaire élégant, celui-ci lève la main droite et lui explique que son billet se trouve dans une puce électronique implantée sous la peau, entre le pouce et l’index. Il suffit à la contrôleuse de poser son appareil sur la main tendue : le transmetteur NFC (Near Field Communication), qui équipe les nouveaux téléphones, lira la puce, et le billet s’affichera sur l’écran.
La contrôleuse n’est pas surprise : « C’est la deuxième fois que je vois ça. La fois précédente, ça n’avait pas marché, mais le passager avait l’air sincère, je l’ai cru. » Après plusieurs essais, ça fonctionne : elle voit apparaître le nom du voyageur, sa destination, son code de réservation, son numéro de siège. Jens Tangefjord, analyste dans un bureau d’études dans l’industrie, prend ce train presque tous les jours. « Je me sers de la puce depuis quatre mois, explique-t-il. Aujourd’hui, les contrôleurs sont habitués, mais, très souvent, les passagers autour de moi me demandent ce qui vient de se passer. »
Les puces électroniques sous-cutanées, utilisées dans le monde entier pour le bétail et les animaux domestiques, commencent à se répandre chez les humains. En Suède, elles se sont diffusées au-delà du milieu pionnier des adeptes du piercing pour toucher les « start-upeurs » de la high-tech et les cadres des grandes entreprises. L’implantation, qui se fait grâce à une seringue spéciale dotée d’une grosse aiguille creuse, est presque indolore et dure à peine trois secondes. Officiellement, en Suède, seuls les professionnels certifiés ont le droit de poser un tel implant, pour un prix de 1 000 à 1 500 couronnes (environ de 110 à 160 euros).
L’utilisation à visée médicale du cannabis est, aux USA, en constante augmentation. Vingt-huit états US et le District de Columbia ont légalisé son emploi dans un but thérapeutique. Quarante-cinq à 80 % des utilisateurs de cannabis médicinal le font dans l’optique de combattre des douleurs et jusqu’à 39 % des patients sous opiacés ont recours parallèlement au cannabis. Or, à ce jour il n’existe que peu de données précises, aisément compréhensibles sur les bénéfices à traiter des douleurs chroniques par cannabis.
Questions à Delphine Peiretti-Courtis, enseignante à l’Université d’Aix-Marseille, membre du laboratoire TELEMME et spécialiste de l’histoire de la race, du genre et de la médecine coloniale.
Votre recherche analyse l’importance des corps noirs dans l’imaginaire médical français. Pouvez-vous décrire comment cette image a évolué au fil des années ?
Au sein de la mouvance taxinomiste initiée par les naturalistes Linné, Buffon ou encore Blumenbach et d’un ordonnancement de l’humanité en races dans la deuxième moitié du XVIIIe siècle se façonne un imaginaire dense et fantasmagorique autour des peuples de race noire jusqu’au milieu du XXesiècle. De la pigmentation de l’épiderme et de la morphologie crânienne aux dimensions de leurs muscles ou à la forme de leurs attributs sexuels, le corps des hommes et des femmes noirs d’Afrique subsaharienne fascine les savants français. A l’aide d’un arsenal méthodologique qui se met en place et se perfectionne tout au long du XIXe siècle, la race noire est étudiée comme une catégorie monolithique aux caractères physiques et moraux essentialisés et immuables. Toutefois, le regard sur les populations noires évolue à partir des années 1870-1880. En se rapprochant de son objet d’étude, le médecin de brousse fournit une multitude d’écrits, de descriptions, de mensurations et de photographies des peuples africains, qui nourrissent les analyses raciologiques des médecins de cabinet et font émerger la conscience de l’existence d’une diversité intrapopulationnelle en Afrique. L’ethnie apparaît et fragilise peu à peu les divisions raciales existantes. Si la race noire disparait progressivement au profit des ethnies dans la littérature médicale, les hiérarchies et les stéréotypes perdurent, ils changent juste d’échelle[1].
Les médecins hospitaliers se joignent à la grève du 10 octobre -AFP/Archives/JEFF PACHOUD
Les praticiens hospitaliers sont appelés à faire grève le 10 octobre aux côtés des fonctionnaires par une dizaine de leurs syndicats, dans une démarche exceptionnelle visant à dénoncer "l'étranglement financier" de l'hôpital public et la baisse de leur pouvoir d'achat.
Un préavis de grève "concernant l'ensemble" des médecins, pharmaciens et dentistes "des établissements publics de santé" a été adressé mercredi à la ministre de la Santé Agnès Buzyn par deux intersyndicales (Avenir Hospitalier et la CPH, réunies au sein d'APH) qui réclament "l'ouverture de négociations".
Keynes l'avait prédit : nous allons vers un âge de « béatitude économique » où l'on ne travaillera plus que 15 heures par semaine. L'avenir ne lui a pas (encore) donné raison – mais le passé, si. Avant la « révolution néolithique » d’il y a 10 000 ans et l'apparition de l'agriculture et de l'élevage, les chasseurs-cueilleurs parvenaient à se nourrir très convenablement moyennant 10 à 15 heures de labeur hebdomadaire. On le sait grâce à l'observation de leurs derniers descendants, les Bushmen de Namibie, les Sans, que James Suzman a étudié de très près.
Ces ancêtres de l'humanité, dont la présence en Afrique est attestée depuis plus de 150 000 ans, ne sont plus que quelques milliers, relégués au plus bas de l'échelle sociale dans les déserts du Kalahari et d’Omaheke. Pourtant, leur style de vie porte encore témoignage d'une époque où l'on se contente de pourvoir à ce que Keynes appelait les « besoins absolus », en ignorant « les besoins relatifs » et leurs cortège de conséquences funestes : compétition, jalousie, conflits.
L'hospitalisation d'un parent en psychiatrie a souvent des répercussions importantes dans une famille. Lors de ce colloque, différents sujets seront abordés tels que les dispositifs d'accueil des enfants à l'hôpital, le soutien à la parentalité, le travail thérapeutique et la collaboration entre professionnels.
Un homme de 36 ans a été placé en garde à vue, puis à l’hôpital psychiatrique, après avoir crié « Allah akbar » et « je suis de Daech », vendredi après-midi, autour de l’école Fernand Balès, située dans la rue Bêche ( entre les rues Ingres et Léon Cladel), dans le centre-ville de Montauban. L’individu ne portait pas d’armes, selon les la police.