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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

vendredi 19 avril 2024

A l’AHBFC, huit professionnels valident leur « certificat aide-soignant en psychiatrie »

Publié le 

C’est en partant des besoins des équipes de terrain que le Pôle Formation de l’Association Hospitalière de Bourgogne Franche-Comté (AHBFC) , en partenariat avec un organisme de formation1, a établi un programme de formation visant une « certification professionnelle aide-soignant en psychiatrie ».

Mise à jour - Le 30 avril 2024, une remise de diplômes « officielle » est organisée au CHS de Saint-Rémy et Nord-Franche-Comté, pour féliciter la deuxième promotion de cette formation. Huit aides-soignants exerçant à l'AHBFC ont obtenu leur certificat AS en psychiatrie, avec mention. Une nouvelle session a démarré en mars 2024.  

Cette formation est destinée aux aides-soignants en poste et aux nouveaux diplômés qui rejoignent l’institution. Il faut en effet veiller au partage des savoirs et à l’acquisition et l’actualisation des connaissances nécessaires à un accompagnement de qualité des patients en psychiatrie. Cette formation collective permet cet approfondissement tout en créant du lien. 


Polar «Peines perdues» : en prison, une jungle avec ses lois




par Didier Arnaud   publié le 2 avril 2024

Pour écrire son nouveau roman, Nicolas Lebel a sollicité d’anciens détenus et matons afin qu’ils lui racontent les conditions d’incarcération en France, cela donne un polar au plus près du réel.

Tout commence par un accident. Théo Pereira a renversé une femme en voiture, un soir de pluie. Il a percuté un abribus où elle s’était abritée. Elle meurt dans ses bras. Cette femme avait un mari, qui ne s’en est toujours pas remis. Pierre Moulins, tous les mois, rend visite à Théo, le «meurtrier» de sa femme, afin qu’il lui raconte, encore et encore, les circonstances de ce drame. En échange, il lui promet de faire tout son possible pour appuyer un témoignage en faveur de sa libération. Mais le deal s’avère être un marché de dupes, car le veuf paie un prisonnier, brute épaisse, pour tabasser «le meurtrier» de sa femme et lui faire vivre un enfer.

Nicolas Lebel, avec Peines Perdues, nous embarque dans l’univers du pénitencier de Brueghel. «Il y a un règlement dans cette cage, un ordre des choses qui s’apprend sur le tas, le plus souvent dans la douleur […] La loi de la jungle reste une loi, avec des articles très clairs. D’abord, ce qui lie le détenu à l’extérieur est effacé, nié. Plutôt, les cartes sont rebattues. Ton passé, ta famille, ta classe sociale, ton boulot n’intéressent personne. Que tu aies été trader ou cordonnier, tu ne vaux pas mieux que le type de la cellule voisine, alors évite de te la jouer seigneur visitant les gueux […].» Lebel excelle à décrire les stratégies d’évitement, les tactiques de survie quotidienne, les alliances qui se nouent. Il parle aussi bien des matons et de leur difficulté à évoluer dans cet enfer. Et voilà la brute, Marco. «On remarque chez lui son nez d’aigle, ses joues creusées, son menton saillant, un visage tout en angles comme un Picasso peint sous crack, dur et froid, qui force les spéculations les plus sordides quant à son enfance, son expérience, son pedigree. Il est notoire que Marco a monté plusieurs braquos à Marseille, des petits d’abord […] puis de plus gros. Sans un seul blessé. Il s’est fait gauler au cours de ce qui devait être son dernier et plus beau coup. Sur radio-prison, le bouche à oreille local, on dit qu’il a été balancé. On dit aussi qu’il a planqué le fric. Beaucoup […].»

jeudi 18 avril 2024

La psychiatrie peut-elle répondre au mal-être des enfants et des adolescents ?

Jeudi 18 avril 2024

Neurosciences, psychanalyse, sciences sociales, toutes les disciplines sont mobilisées en fonction des situations ©Getty - Marco BULGARELLI/Gamma-Rapho

Alors que la santé mentale des jeunes se dégrade nettement, les soignants en pédopsychiatrie ont du mal à faire face aux besoins des enfants et des adolescents. L'heure est venue de repenser en profondeur la discipline et la façon d'organiser le parcours de soin.

Avec

Bruno Falissard Psychiatre, professeur de santé publique à l'université Paris-Sud, directeur du CESP (centre de recherche en épidémiologie et santé des populations)

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Au cinéma – État limite, une immersion au coeur des failles de la psychiatrie

Publié le 

Hôpital public Beaujon, Clichy. Le service de psychiatrie ne compte plus qu’un seul psychiatre. Le Dr Jamal Abdel Kader s’efforce, au mépris des impératifs de rendement et du manque de moyens, de prendre le temps et de rendre leur voix à ses patients. Mais comment soigner dans une institution malade ? Le film documentaire « État limite » du réalisateur Nicolas Peduzzi, en alignant son point de vue sur celui d’un psychiatre, fait des troubles psychiatriques un traitement plus distancié mais dont la charge sociale et politique résonne douloureusement avec l’actualité. En salle le 1er mai prochain.

« Il y a quatre ans, explique Nicolas Peduzzi, la crise sanitaire a révélé l’ampleur du mal-être de l’institution, mais les causes de la gangrène étaient évidemment plus profondes. J’ai voulu les interroger, comprendre où et comment s’était ouvert la brèche, et je me suis mis à filmer le quotidien des soignants de l’hôpital Beaujon. Là, j’ai rapidement rencontré Jamal, figure indispensable et controversée. Indispensable : c’était le seul médecin psychiatre de l’établissement ; controversé ; malgré sa jeunesse, malgré tout son amour pour l’hôpital, il travaille vent debout contre les évolutions drastiques de l’institution, qui contredisent frontalement ses valeurs humanistes. Chaque jour, baskets aux pieds, il gravit et dévale à l’infini les escaliers de fer, courant d’un service à un autre et d’un chevet à un autre. Jamal, c’est Sisyphe, et Beaujon sa montagne« .

« Je me suis efforcé de filmer l’hôpital public tel qu’il est vécu par ceux qui le peuplent, médecins et patients confondus, et tel que je l’ai moi-même perçu au fil de mes mois d’immersion : comme une institution crépusculaire. »

[...] • Etat limite, le documentaire de Nicolas Peduzzi, 2023 – 102 minen salle le 1er mai 2024. 

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Vivants

Disponibilité  Jusqu'au 23/12/2024










A la fin de l'été, le Docteur Grange fêtera son 3e pot de départ à la retraite. Il a du mal à quitter cette unité de soins palliatifs qu'il a fondée il y a 25 ans dans un petit hôpital de campagne. A l'origine de cet engagement : un drame personnel. 


Le docteur

Mardi 16 avril 2024

Le Docteur Tribillac dans son cabinet à Dieppe - Leila Djitli

Installé depuis trente ans dans un quartier populaire de Dieppe, le docteur Dominique Tribillac est dans le collimateur de la Sécurité sociale. On lui reproche de délivrer trop d’arrêts de travail. Leila Djitli est allée à sa rencontre.

Dominique Tribillac est médecin généraliste, installé dans le quartier du Val Druel à Dieppe, depuis près de 30 ans, "c’est un quartier défavorisé, mais je n’aime pas trop ce terme". Il se rappelle très bien pourquoi il a décidé de devenir médecin, "enfant, j'ai été très malade", "quand mon docteur arrivait tôt le matin, rien qu’en entendant son pas et la façon dont il ouvrait la porte, j’étais déjà mieux". À la sortie du lycée, Dominique se lance donc dans des études de médecine. Mais son arrivée à l’hôpital est très décevante, "moi, je m’attendais à rentrer en contact avec les gens, mais là, on déroulait juste des listes de questions, sans dire un mot de plus".

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Incompatibilité d'humeur au CHS, entre le chef du service de psychiatrie et des soignants

 

Les banderoles ont été rangées en attendant une rencontre prévue lundi entre syndicat et direction.  

Une partie du personnel du centre hospitalier spécialisé Albert Bousquet était en grève ce mercredi 17 avril. Un mouvement initié par la Fédé afin de dénoncer un climat social qui continue de se dégrader, selon le syndicat.

Dans son préavis de grève déposé le 14 mars dernier, la Fédé décrit "la souffrance des agents et leurs difficultés relationnelles avec le médecin chef de service". Les soignants du CHS dénoncent la gestion du responsable du service de psychiatrie, en poste à Nouville depuis août 2023, et le départ à la retraite de Jean-Luc Lehericy.

Dégradation des conditions de travail

"La direction en sourdine" pouvait-on lire sur l'une des banderoles accrochées aux grilles de l'établissement. Ou "ton avis, tu sors !" inscrit quelques mètres plus loin, à même la route. "On est sur un fonctionnement autoritaire, où on est là pour écouter et exécuter, pour Philippe Véronique, infirmier au CHS. D'ailleurs il le dit lui-même : "ses ordonnances sont des ordres". Fonctionner dans ce climat là, c'est assez difficile, étant donné que dans la psychiatrie on a besoin d'avoir une équipe soudée."

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VIDÉO. Psychiatrie dans la Calvados : des salariés de l’EPSM manifestent devant la mairie à Caen

Louise DELEPINE   Publié le 

Des soignants et soignantes de l’Établissement public de santé mentale (EPSM) de Caen (Calvados) manifestent ce mercredi 17 avril 2024 devant l'hôtel de ville. Ils alertent sur la fermeture de deux services d’admissions et de lits.

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Santé : le centre de soins du Gravier à Agen ouvrira ses portes début mai

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L’ouverture du centre de soins du Gravier sera progressive à compter du 2 mai et rassemblera sur un même site les unités ambulatoires de psychiatrie pour adulte déjà présentes sur l’agglomération d’Agen.

Les patients accueillis dans le futur centre de soins du Gravier, à compter du 2 mai, relèveront principalement de l’agglomération d’Agen et des communes de Nérac, Lavardac, Port Sainte-Marie, Houeilles, Francescas et Mézin. Pendant la période de déménagement, l’ensemble des structures maintiennent leur activité (réponse téléphonique, entretien, visite à domicile) sans toutefois pouvoir accueillir physiquement au sein des locaux les 28 et 29 avril.

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Électroconvulsivothérapie : la quête d’un indicateur optimal

Dr Alain Cohen


Malgré des controverses parfois très importantes (par exemple dans le sillage du célèbre film de Miloš Forman Vol au-dessus d’un nid de coucou, qui présentait la sismothérapie avec une dimension davantage « punitive » que réellement thérapeutique), l’électroconvulsivothérapie (ECT) demeure un traitement efficace dans certaines indications comme les dépressions sévères résistantes aux médicaments antidépresseurs. 

Evaluer l’efficacité et la sécurité de l’ECT

Une équipe du Canada s’interroge : si l’estimation de la durée des crises motrices sous sismothérapie est retenue pour déterminer si la stimulation électrique a entraîné « une réponse adéquate », quel est le meilleur critère pour apprécier l’efficacité et la sécurité d’une intervention par électrochocs ? Précisant que les deux paramètres essentiels sont en la matière l’interprétation de l’électroencéphalogramme (EEG) et/ou de la réponse motrice observée (RMO), et analysant 102 ECT pratiquées chez des patients adultes, hospitalisés en psychiatrie au Canada, les auteurs ont étudié l’association entre l’EEG et la RMO, avec l’hypothèse initiale que leurs données respectives se montreraient significativement et positivement corrélées. 

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Miser sur les infirmières en santé mentale en soins primaires ?

Geneviève Perennou


Au Royaume-Uni, le NHS a intégré des infirmières spécialisées dans des centres de soins primaires pour améliorer l'accès aux traitements en santé mentale. Cependant, peu de preuves d’efficacité existent en raison de la diversité des interventions. Les résultats d’une étude montrent une amélioration significative de l'état de santé mentale des patients et une réduction de la pression sur les services d'hospitalisation et les psychiatres. 

L’organisation des soins de santé mentale au Royaume-Uni

Dans le cadre de la prise en charge des troubles de santé mentale au Royaume-Uni, une gamme de dispositifs et d'intervenants est déployée, notamment au sein des cabinets de médecins généralistes (MG). Ceux-ci intègrent des infirmières en santé mentale qui prodiguent des soins aux patients présentant des troubles mentaux légers à modérés, et ont un rôle de liaison. Parallèlement, les psychologues cliniciens interviennent via le programme gouvernemental « Améliorer l'accès aux thérapies psychologiques » (IAPT), pour traiter les troubles anxieux et dépressifs. Les hôpitaux du NHS offrent également des services de santé mentale, avec des infirmières spécialisées collaborant avec les cabinets de MG.

L’organisation des soins psychiatriques utilise un modèle de traitement par étapes, offrant différents niveaux de soins en fonction de la complexité des besoins du malade. Ces niveaux vont de l'observation vigilante du MG à l’orientation vers une équipe de santé mentale dirigée par un psychiatre pour les cas les plus complexes.

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« Le Gouvernement déconsidère la psychiatrie privée ! »

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Alors qu’une réunion sur l’atterrissage de la campagne tarifaire devait se tenir entre le ministère de la Santé et les fédérations, le 10 avril dernier, l’État a annulé cette rencontre sine die. La psychiatrie est ainsi le seul secteur à ne pas connaître son financement pour l’année 2024. La Fédération de l’Hospitalisation Privée – Psychiatrie (FHP-Psy) constate les contradictions du gouvernement qui envisage de faire de la santé mentale la grande cause 2025 et refuse dans le même temps de dévoiler les moyens consacrés à cette ambition. Communiqué de la FHP-Psy..

À l’heure où le Premier ministre, Gabriel Attal, a souhaité faire de la santé mentale des Français la grande cause 2025, ce rendez-vous annulé à la dernière minute, uniquement pour le secteur de la psychiatrie, est en contradiction totale avec les ambitions gouvernementales. En refusant d’honorer ce rendez-vous, le ministère de la Santé fait la démonstration de son absence totale de considération pour le secteur de la psychiatrie privée et de l’ensemble de ses acteurs, alors que toutes les études illustrent l’accélération de la dégradation de la santé mentale des Français.

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Psychiatrie : l’isolement et la contention ont encore la vie dure

16 avril 2024

Les résultats d'une étude sur l'emploi de la contention et de l'isolement dans les services de psychiatrie publiée récemment révèlent qu'il reste élevé en France. Les surprenantes très fortes variations de leur usage entre établissements interrogent mais montrent aussi que faire autrement est possible.

Alors qu'ils devraient être employés de manière exceptionnelle, en dernier recours dans des situations de crise, et que la réduction de leur usage est promue aux niveaux national et international, la contention et l'isolement sont toujours mis en œuvre auprès d'une part non négligeable des patients hospitalisés sans leur consentement en psychiatrie, révèle une récente étude de l'Institut de recherche et documentation en économie de la santé (IRDES).

« L'ampleur (de cet usage, NDLR) n'est pas marginale,souligne Coralie Gandré, maîtresse de recherche en santé publique à l'IRDES et co-autrice de l'étude. Cela concerne un nombre relativement élevé de personnes, quelque 8 000 pour la contention et près de 30 000 pour l'isolement » sur l'année 2022. Sur les 76 000 personnes hospitalisées sans leur consentement cette année-là, 37% ont été concernées par un recours à l'isolement et 11% par une contention mécanique.

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SFD 2024 – Chirurgie bariatrique : recommandations 2024 de la HAS

  • Caroline Guignot   
  • 10 avr. 2024

    En février 2024, la HAS a publié ses recommandations de bonnes pratiques sur la chirurgie bariatrique dans le cadre de la prise en charge de 2e et 3niveaux de l’adulte ayant une obésité. De nombreuses nouveautés sont venues compléter ce texte dont l’ancienne version datait de 2009. Elles ont été présentées au cours du congrès 2024 de la Société francophone du diabète (SFD, 19 au 22 mars 2024, Toulouse) par la Pre Judith Aron-Wisnewsky (diabétologue, endocrinologue, nutritionniste, hôpital Pitié Salpêtrière, Paris), chargée de projet sur la rédaction du texte. « C’est un traitement qui permet d’atteindre des objectifs pondéraux intéressants et d’obtenir une amélioration de la qualité de vie, de la survie et des comorbidités », a-t-elle résumé. Le texte décrit le suivi, l’accompagnement et l’éducation thérapeutique dont les patients opérés doivent bénéficier. « Après l’intervention, il est primordial de rechercher précocement les reprises de poids pour mieux les gérer et prévenir les échecs. »

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    Une activité physique contre la dépression : oui, mais laquelle ?

    Caroline Guignot    12 avr. 2024

    À retenir

    • Selon un revue systématique et méta-analyse en réseau, l'exercice physique seul ou en combinaison avec d'autres traitements comme la thérapie cognitivo-comportementale (TCC est efficace dans la prise en charge de la dépression). 
    • La marche ou le jogging, le yoga et la musculation étaient parmi les types d’exercices les plus efficaces contre la dépression. Les données sur la danse étaient encourageantes mais plus incertaines. L’intérêt de certains types d’activité différait selon l’âge ou le sexe des participants. L'intensité et la fréquence de l’exercice semblaient influencer l’efficacité de l’activité.
    • Les auteurs suggèrent que les recommandations relatives à la prise en charge de la dépression proposent plus spécifiquement les exercices à envisager en en précisant les modalités selon le profil des patients.



    Aux Pays-Bas, la maire d'Amsterdam est favorable à la régulation de certaines drogues dures

    Julien Morceli  Publié 

    Plusieurs pays tentent de réguler le marché des drogues pour combattre le narcotrafic. Au Canada, la Colombie britannique a assoupli sa réglementation en 2023. Aux Pays-Bas, la maire d'Amsterdam souhaite autoriser la délivrance de certaines substances en pharmacie.

    De la cocaïne. Image d'illustration. (JONATHAN RAA / NURPHOTO)

    Une proposition choc. Le cannabis est déjà autorisé aux Pays-Bas depuis 2019, mais la maire d’Amsterdam veut aller encore plus loin. Dans un entretien accordé mardi 16 avril à l'AFP, Femke Halsema suggère d’autoriser la délivrance de certaines drogues dures comme la cocaïne ou la MDMA auprès de pharmaciens ou de médecins. "On pourrait imaginer que la cocaïne puisse être obtenue auprès de pharmaciens ou via un modèle médical", avance ainsi Femke Halsema, qui tient depuis 2018 les rênes de la ville connue mondialement pour ses coffeeshops et son effervescence commerciale et touristique.

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    La situation serait «très grave» au Centre neuchâtelois de psychiatrie

    watcon

    17.04.2024

    SUISSE

    21 médecins et psychologues, actifs ou démissionnaires, alertent les autorités sur les lacunes des soins dans l'institution.

    Un collectif de 21 médecins et psychologues, employés ou démissionnaires, très inquiets, alerte les autorités de carences en matière de soins au sein du Centre neuchâtelois de psychiatrie (CNP). Ce dernier dément en affirmant que l'hôpital est «fonctionnel».

    Le collectif estime, dans un article, paru mercredi dans Arcinfo, que «les patients séjournant au CNP ne sont plus correctement soignés, voire qu’ils sont en danger». Les unités hospitalières adultes du site de Préfargier sont les principales concernées, précise l'enquête du quotidien neuchâtelois. 

    Le site principal du Centre neuchâtelois de psychiatrie à Préfargier.
    Le site principal du Centre neuchâtelois de psychiatrie à Préfargier.image: cnp

     

    Prévention du suicide : le 3114, un numéro pour sauver des vies 7 jours sur 7

    Écrit par Claire Chevalier    Publié le 

    Vingt ans que les professionnels le réclamaient. Il existe enfin. Un service de prévention du suicide national par téléphone, ouvert en permanence. Au bout du fil des infirmiers, psychologues formés et supervisés par un médecin psychiatre. Car face à une personne qui a des idées suicidaires, il est possible d'agir.

    Pour les professionnels, c'est l'aboutissement d'une demande et d'une évidence scientifique ancienne. Empêcher les passages à l'acte par une présence téléphonique compétente et formée.

    Le 3114, c'est 24 heures sur 24, 7 jours sur 7

    "Quelle que soit la souffrance ressentie, le 3114 est ouvert tout le temps. Il n'y a pas de question idiote, la prévention du suicide, c'est l'affaire de tous, on peut faire quelque chose".

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