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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

mercredi 27 mars 2024

Tiré par les cheveux




Mercredi 27 mars 2024

LSD, la série documentaire
 

Personne n'est jamais content de ses cheveux : on en a trop, ou plus assez ; on les a bouclés, on les voudrait raides ; on les montre, on les cache, on les coupe, on change leur couleur… Mais il ne s'agit pas que d'une question d'apparence. L'histoire de la coiffure et de la pilosité soulève des enjeux politiques, religieux, identitaires, de domination et d'émancipation. Central dans la vie quotidienne, dans la séduction, dans la maladie, le cheveu compte aussi de grands créateurs dans l'univers de la mode et du cinéma. Cette semaine, La Série documentaire interroge "ce poil humain que nous avons sur la tête". Une bonne raison de tirer le fil.

Les cheveux en quatre 

mardi 26 mars 2024

Fécondité : un déclin mondial prévu à la fin du siècle


 




Mardi 26 mars 2024
Provenant du podcast
Avec sciences

En France, l'indice de fécondité se situait à 1.83 enfant par femme en 2020. ©Getty - d3sign

Selon une analyse prospective parue dans The Lancet, le nombre d'enfants par femme va diminuer pour atteindre près d'1,6 à l'horizon 2100 dans 204 pays et territoires. Cette étude, l'une des plus complètes sur la fécondité, révèle une projection un peu plus pessimiste qu'attendue.

Fécondité et fertilité sont des termes souvent confondus pourtant, ils renvoient à deux notions bien différentes : la fertilité se rapporte à la possibilité d’avoir un enfant alors que la fécondité fait référence à une réalité, celle d’avoir un enfant. Elle s'exprime généralement en nombre d’enfant par femme. En 2020, cet indicateur s'élevait en France à 1,83. Un chiffre plus imposant que dans le reste de l’Union Européenne, mais en baisse comme un peu partout dans le monde, notamment dans les pays à plus fort revenus.


Prix des équipes soignantes en psychiatrie : à vos candidatures !

PUBLIÉ LE 26/03/2024

Pour la neuvième année consécutive, la revue Santé Mentale récompensera trois équipes soignantes portant des projets autour de la mise en place d’actions et d’initiatives dans le domaine des soins techniques, relationnels ou éducatifs proposés aux personnes souffrant de psychose.

affiche prix équipes soignantes en psy 2024

La revue Santé Mentale, avec le soutien de la Fondation de France, ouvre les candidatures de son "Prix équipes soignantes en psychiatrie". Initié en 2016, celui-ci récompense chaque année des démarches qui « améliorent les prises en soin des personnes souffrant de troubles psychotiques. » Trois prix sont décernés, avec à la clé, trois enveloppes de respectivement 3000, 2000 et 1000 euros. Les équipes désirant participer sont invitées à déposer leur dossier sur le site dédié : nom et type de la structure qui porte le projet, intitulé et objectif de ce dernier… Les projets devront notamment répondre à un certain nombre de critères (intérêt clinique, nombre de bénéficiaires, réalisme financier, dispositif d'évaluation...). Les candidatures sont ouvertes jusqu’au 30 juin 2024. « Après vérification de la conformité du dossier de candidature, un accusé de réception » sera envoyé par mail, est-il précisé.  Le jury est composé de cinq cliniciens en psychiatrie et d’un usager désignés par la revue.

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Il est désormais légal de poser des actes infirmiers, sans être professionnel de la santé

 LE SOIR

Publié le 26/03/2024 

BELGIQUE

Il est désormais légal de poser certains actes infirmiers plus simples, comme prendre la température ou administrer un paracétamol, dans le contexte de la vie quotidienne (à l’école, à la crèche, en camps de mouvement de jeunesse), sans être un professionnel de la santé, a annoncé mardi le ministre fédéral de la Santé Publique, Frank Vandenbroucke.

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Fumées chirurgicales : une action en justice pour protéger les infirmiers de bloc

Delphine Bauer   

Les fumées chirurgicales inquiètent les soignants. Le Collectif inter blocs (CIB), association professionnelle des Ibode et IDE de bloc opératoire, a lancé une action collective en justice pour pousser les établissements à installer des systèmes d'évacuation.

« Pour moi c'est un scandale sanitaire à venir, au même titre que celui de l'amiante qui a été nié à ses débuts ». Pour maître Haïba Ouaissi, la situation est claire.

Mais qu'est-ce qui inquiète tant cet avocat, dont le cabinet Cassius représente les intérêts des soignants et du Collectif inter blocs ? Les fumées chirurgicales. Ces substances émises au bloc opératoire lors d'une intervention chirurgicale, suite à la combustion des tissus par les outils électrochirurgicaux (bistouris électriques, lasers, instruments de cautérisation), entraîneraient des pathologies plus ou moins graves chez les personnels intervenant au bloc, infirmiers de bloc et Ibode en première ligne. « Je ne vois pas comment ces fumées pourraient ne pas être dangereuses », lâche Grégory Fakir, porte-parole du collectif, qui a lancé en décembre dernier une action en justice pour une reconnaissance de ces risques et une meilleure protection des établissements hospitaliers.

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lundi 25 mars 2024

Association non médicalisée spécialisée pour les jeunes adultes vivants avec un trouble psychique et basée sur la pair-aidance.

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«Les cobayes oubliés»: dérives éthiques et personnelles

Florence Morin-Martel  25 mars 2024
QUEBEC

La journaliste et autrice Sophie-Andrée Blondin raconte avoir été guidée par son désir de comprendre ce qui mène des scientifiques à commettre des dérives éthiques.

L’essai Les cobayes oubliés, de Sophie-Andrée Blondin et Lisa Ellenwood, explore les conséquences d’expériences menées autour des années 1950 par le psychiatre Ewen Cameron, à Montréal. Doses massives de LSD, sommeil forcé et cocktail de barbituriques : les traitements qu’il administrait à ses patients visaient à déstructurer leur cerveau pour le rendre semblable à celui d’un poupon, afin de pouvoir ensuite le « reprogrammer ». Ils ont plutôt causé de lourdes séquelles à ces gens.

En entrevue au sujet de son livre paru récemment, Mme Blondin raconte avoir été guidée par son désir de comprendre ce qui mène des scientifiques à commettre des dérives éthiques. Le réputé Dr Cameron rêvait de guérir des maladies mentales, souligne celle qui anime aussi l’émission de science Les années-lumière, à la radio de Radio-Canada.

Pour tenter d’atteindre rapidement ce but, ce « monstre d’ambition et d’insensibilité » en est toutefois venu à administrer des traitements extrêmes à des gens qui n’y avaient pas consenti, explique la journaliste. Ses patients admis en psychiatrie à l’Institut Allan Memorial, sur le flanc sud du mont Royal, ont donc eu droit entre autres à des cures de sommeil forcé et à des séances d’écoute de messages répétitifs.

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« Zone interdite » sur le secteur du handicap : Fadila Khattabi, « choquée », annonce des contrôles

Par Le HuffPost avec AFP   25/03/2024

M6 a diffusé dimanche soir une enquête de « Zone Interdite » sur les défaillances de l’État dans le secteur du handicap.

HANDICAP - C’est un reportage choc qui a suscité de nombreuses réactions. Ce dimanche 24 mars dans la soirée soir, M6 a diffusé une longue enquête de Zone Interdite sur les défaillances de l’État dans le secteur du handicap. L’émission montre notamment un IME (institut médico-éducatif) délabré, qui refuse de laisser entrer des parents, alertés par un éducateur sur les conditions déplorables d’hébergement de leurs enfants.

L’enquête donne aussi la parole à des parents qui indiquent avoir porté plainte après avoir constaté des signes de maltraitance sur leur fils autiste majeur.

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dimanche 24 mars 2024

Neurobiologie. Le cerveau des ados leur permet d’explorer la nouveauté


Tom Leslie

Le processus de maturation du cerveau donne aux adolescents le goût pour les expériences nouvelles et les lieux inconnus. Il leur permet aussi d’avoir envie de tisser des liens, d’après des recherches récentes en neurobiologie.

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Qui sont vraiment les ados ? Ils ont la réputation d’être pénibles, égoïstes et irresponsables, mais ces stéréotypes sont forcément réducteurs. La plupart des autres animaux, y compris les primates les plus proches de nous, quittent le nid dès la fin de la puberté et ne connaissent pas l’adolescence prolongée propre à notre espèce. Pourquoi les humains ont-ils évolué ainsi ? Si l’on regarde de plus près le cerveau des ados, on peut en déduire que l’adolescence présente probablement un avantage sélectif caché.

Festival «Le Printemps des Humanités», trois jours pour redoubler de soin

par Benjamin Leclercq   publié le 20 mars 2024

Organisé par le Campus Condorcet à Aubervilliers, le festival «le Printemps des Humanités» propose d’utiliser les sciences humaines et sociales pour repenser, ensemble, les formes du «prendre soin».
Scandales sanitaires, crises climatiques, politiques de santé… Le Campus Condorcet organise le 21, 22 et 23 mars 2024 trois jours de débats et de rencontres sur le thème du «prendre soin». En attendant l’événement, dont «Libération» est partenaire, nous publierons sur ce site interviews, reportages et enquêtes sur les thématiques du forum. A suivre le 23 mars la conférence «le chant du chardonneret : quand la passion conduit à la menace d’extinction».

C’est une question ample et vitale, tout à la fois individuelle et collective, sociale et politique, qu’a retenue pour sa première édition le Printemps des Humanités : comment une société, la nôtre, peut et doit s’organiser pour bien soigner ses membres. «Politiques publiques, inégalités de genre, santé des femmes, vulnérabilités psychosociales, âges de la vie, vieillesse et mort…, la thématique du prendre soin rencontre une actualité extrêmement vive car elle est à l’agenda de multiples réflexions en France, à un moment où la santé est un secteur en plein trouble», témoigne le sociologue Pierre-Paul Zalio, président du Campus Condorcet, pôle de recherche dédié aux sciences humaines et sociales, à l’origine de l’événement.

Psychiatrie : l’hôpital Saint-Jean-de-Dieu célèbre son bicentenaire

Par


Le doyen des établissements de soins lyonnais organise une série d’activités culturelles pour fêter ses 200 ans d’existence et placer le sujet de la santé mentale dans le débat public.

Une exposition retraçant 200 ans d’histoire sera visible du 15 mai au 31 octobre 2024 dans la chapelle historique du site.

Certainement moins connu que son voisin du Vinatier (Bron), le Centre hospitalier Saint-Jean-de-Dieu est pourtant le plus vieil établissement de soins en activité dans l’agglomération lyonnaise. L’hôpital du quartier du Moulin-à-Vent (Lyon 8e) obtiendra-t-il plus de visibilité au terme de l’année de son bicentenaire ? Pour marquer le coup, la Fondation ARHM (Action et recherche handicap et santé mentale), gestionnaire de l’hôpital, ouvre en mai un cycle d’événements culturels ouverts au grand public (voir par ailleurs). Cette série de rencontres commence avec une exposition intitulée « Un long fleuve intranquille », visible dans la chapelle historique de l’hôpital jusqu’au 31 octobre.


Espalion. L’extension du centre médico-psychologique inaugurée

Publié le 

L’inauguration s’est effectuée en présence des élus et partenaires.

L’inauguration s’est effectuée en présence des élus et partenaires.

L’inauguration de l’extension des locaux du centre médico-psychologique (CMP), 16 avenue de Saint-Pierre a eu lieu récemment.

Le Centre médico-psychologique (CMP) est une structure de soins du secteur de psychiatrie générale qui propose des prises en charge individualisées et s’adresse aux personnes adultes ou jeunes de plus de seize ans présentant une souffrance psychique.

Installé depuis 2010, le CMP, compte-tenu de son évolution et de son organisation, avait besoin de s’agrandir. Depuis la mi-janvier, il dispose de 55 m2 supplémentaires, avec deux bureaux dont un offrant discrétion et confort pour les séances de relaxation et d’hypnose, et une grande salle de réunion.

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samedi 23 mars 2024

Vers une thérapie cellulaire neuronale pour guérir l'épilepsie focale

Mardi, 19/03/2024

Vers une thérapie cellulaire neuronale pour guérir l'épilepsie focale

Des résultats très encourageants ont été annoncés pour une thérapie expérimentale à base de cellules neurales dans l’épilepsie lors du congrès annuel 2023 de l'American Academy of Neurology (AAN) et confirmées par la suite. Cette nouvelle piste thérapeutique a entraîné une réduction de plus de 90 % des crises chez deux patients atteints d'épilepsie du lobe temporal mésial résistante aux médicaments, lors du premier test chez l'homme. « Il est remarquable que la réduction significative et précoce des crises observée dans cette étude semble être durable chez ces deux premiers patients traités avec une seule administration de NRTX-1001 », a déclaré l’auteur principal, le Docteur Robert Beach, dans un communiqué de presse.

« Il est également encourageant de constater que le premier patient n'a plus eu de crises invalidantes à partir du deuxième mois et qu'il a amélioré ses performances de mémoire lors de plusieurs tests cognitifs, car les difficultés mémorielles peuvent être un problème pour les personnes atteintes d'épilepsie du lobe temporal mésial résistante aux médicaments », a déclaré le Docteur Beach, chef du service d'épilepsie et professeur de neurologie à l'Université médicale SUNY Upstate de Syracuse, dans l'État de New York. La thérapie NRTX-1001 (Neurona Therapeutics) consiste en une dose unique d'une suspension injectable d'interneurones inhibiteurs de haute pureté qui sécrètent le neurotransmetteur inhibiteur acide gamma-aminobutyrique (GABA).

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Chronique «Aux petits soins» Fin de vie : ces histoires où la nouvelle loi ne serait d’aucune aide à mourir

par Eric Favereau   publié le 19 mars 2024 

Depuis qu’Emmanuel Macron a révélé son projet de loi sur la fin de vie dans les pages de «Libération» et de «la Croix», des histoires remontent. Montrant que bien souvent, des situations resteront sans réponse.

On adore parfois les grands mots dans les débats sur la fin de vie. «C’est une loi de fraternité», a expliqué, le 11 mars dans Libération, Emmanuel Macron en présentant son projet de loi. «L’aide à mourir est le contraire d’un projet de fraternité», a rétorqué, vendredi 15 mars, Jean Leonetti, auteur de la loi précédente. «Accompagner quelqu’un à mourir peut être un acte de soin», a expliqué l’ancienne présidente du Centre national des soins palliatifs et de la fin de la vie Véronique Fournier. «Donner la mort est tout sauf un soin», a répété la présidente de la Société française d’accompagnement et de soins palliatifs (Sfap).