blogspot counter

Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

vendredi 9 février 2024

Cosmétiques : au secours, ma petite fille met de l’anti-rides

par Sabrina Champenois   publié le 6 février 2024 

Plébiscité sur TikTok, le recours à des produits anti-âges par des ados ou préados inquiète les dermatologues et confirme que l’obsession de la jeunesse ne fait que se renforcer.

Le phénomène prend une telle ampleur qu’un nombre croissant de dermatologues tirent publiquement la sonnette d’alarme : les ados voire les préados, notamment les filles, deviennent clients des cosmétiques anti-âge. C’est non seulement absurde mais potentiellement dangereux. Carol Cheng, de l’UCLA Health qui regroupe des services de santé de la région de Los Angeles, pointe par exemple que «de nombreux produits contiennent ce que nous appelons des ingrédients “actifs”, tels que l’acide salicylique, les rétinols et les peptides. Ils conviennent mieux aux peaux matures pour cibler les rides ou les peaux présentant des problèmes spécifiques tels que l’acné. Mais pour les préadolescents et les adolescents, ces ingrédients peuvent causer des dommages, irriter la peau et provoquer les effets inverses de ceux qu’ils espèrent obtenir». Son communiqué est cité par un article de Newsweek. De l’autre côté de l’Atlantique, c’est notamment le Guardian qui alerte : «Influencés par les réseaux sociaux, les enfants utilisent des crèmes, des gouttes et des sérums coûteux qui pourraient faire plus de mal que de bien.»

Québec investit dans le soutien psychologique du personnel de la sécurité publique

Katrine Desautels  8 février 2024

MONTRÉAL — Dans le contexte où la santé mentale du personnel de la sécurité publique est fragile, le gouvernement du Québec annonce une enveloppe de 750 000 $ pour assurer le maintien des services de psychothérapie en ligne de PSPNET. 

PSPNET est un organisme pancanadien et l’un des seuls au Québec à déployer des services cliniques répondant aux besoins des pompiers, des policiers, des agents de services correctionnels, des ambulanciers et des télécommunicateurs d’urgence. 

Ses services sont offerts via diverses organisations québécoises telles que la Fédération des policiers et policières municipaux du Québec et Urgences-santé. Depuis 2020, plus de 400 personnes ont été aidées à travers la province par les programmes de PSPNET. 

Lire la suite ...


Pseudo-médecines et pseudo-sciences : le phénomène éludé de l’entrisme

Aurélie Haroche


La diffusion des pseudosciences et des pseudo-médecines est un sujet (très et même trop penseront certains) régulièrement évoquée dans ces colonnes. Souvent, nous avons ainsi nourri l’hypothèse que la méconnaissance de la démarche scientifique favorisait le développement de certaines « croyances » en des informations erronées, voire en des théories fantaisistes potentiellement dangereuses.

Ce défaut de culture scientifique est hélas (et nous l’avons également souvent dit) largement partagé, puisqu’il peut concerner les journalistes (y compris au sein des médias du service public), les responsables politiques et les professionnels de santé eux-mêmes. Que cette situation facilite la circulation de fausses informations sur les réseaux sociaux et dans les médias est fréquemment commentée. Mais elle fait également le lit de l’entrisme dans les institutions publiques, des hôpitaux aux centres de recherche en passant par les ministères.

Lire la suite ...


« Paire-aidante », elle aide les personnes souffrant de troubles psychiques

Par Dominique Fonlupt   Publié le 09/02/2024

Rétablie d’un trouble bipolaire, Juliette Vaillant accompagne ceux qui traversent une maladie mentale. La France est parmi les premiers pays à professionnaliser les « pairs-aidants » dans le parcours de soins.

Juliette Vaillant a travaillé pendant six ans à l’hôpital comme « médiatrice de santé-pair » avant d’exercer ce métier de manière indépendante.

Juliette Vaillant a travaillé pendant six ans à l’hôpital comme « médiatrice de santé-pair » avant d’exercer ce métier de manière indépendante.  • THOMAS CECCHELANI/STUDIO ACIDE POUR LA VIE

Dans le langage courant, ceux qui partagent le même type d’expérience sont appelés des pairs. En santé mentale, les « pairs-aidants » sont des personnes qui ont traversé la maladie psychique. Ils ont trouvé une forme d’équilibre qui leur permet d’accompagner d’autres personnes avec des troubles vers une amélioration de leur qualité de vie.

Leur rôle dans l’écosystème de soins en santé mentale est de plus en plus valorisé. D’abord spontanée et bénévole au sein d’associations d’entraide, la « pair-aidance » est devenue un métier à part entière depuis une dizaine d’années.

Lire la suite ...


"La souffrance est telle, je voulais juste m'en libérer" : ils se racontent pour la prévention du suicide

Écrit par Aude Henry    Publié le 

Laura, Loïs et Thomas ont témoigné lors de la 28ᵉ journée nationale de prévention du suicide organisée en région Occitanie.

Laura, Loïs et Thomas ont témoigné lors de la 28ᵉ journée nationale de prévention du suicide organisée en région Occitanie. • © FTV

685. C'est le nombre de tentatives de suicide comptabilisées chaque jour en France. Et depuis 1990, c'est une problématique majeure de santé publique. Une journée d'échanges était organisée ce 8 février 2024 par la Région Occitanie sur le thème du lien social et de la prévention partagée. Témoignages.

Thomas et Loïs ont fait une, voire plusieurs tentatives de suicide. "Délivrance", "Libération", voilà le mot qu'ils ont choisi pour évoquer leur passage à l'acte. Ce jeudi 8 février, les deux jeunes hommes sont venus témoigner de ce qu'ils ont vécu, de comment ils s'en sont sortis. Laura, elle, a "subi" le suicide de son père quand elle avait 10 ans. Puis, celui de sa mère, 22 ans plus tard. 

Lire la suite ...


Suicide : comment trouver les mots ?

Vendredi 9 février 2024

Anne Orenstein et Géraldine Mayr vous donnent rendez-vous chaque jour sur France Bleu dès 15h pour une heure dédiée à votre santé !

Faire face à des pensées suicidaires, ou à un proche qui en a, est un sujet difficile et tabou à aborder. Pour en parler, Géraldine Mayr et Anne Orenstein reçoivent le docteur Jean-Jacques Chavagnat, psychiatre.


Les petits effectifs en classe ont-ils un effet négatif pour les élèves, comme l'a affirmé Amélie Oudéa-Castera ?

Linh-Lan Dao.  Publié 

Contrairement à ce que l'ex-ministre de l'Education a déclaré à l'Assemblée nationale, des études menées dans le monde entier documentent les bénéfices d'effectifs réduits. C'est particulièrement vrai à l'école élémentaire et chez les écoliers défavorisés.

C'était la dernière d'une longue série de polémiques touchant Amélie Oudéa-Castera. "Les écoles peuvent être performantes, mais si le nombre d'enfants est trop réduit pour une classe donnée, c'est toute l'émulation qui est remise en cause", avait plaidé l'ancienne ministre de l'Education nationale, mardi 6 février, lors de la séance de questions au gouvernement, après avoir évoqué l'obligation pour l'exécutif de fermer des classes. "Ça m'a fait bondir", réagit Guislaine David, porte-parole du syndicat SNUipp-FSU, un syndicat du premier degré. "Il faudrait plutôt profiter de la baisse démographique pour réduire le nombre d'élèves partout."

Amélie Oudéa-Castera répondait au député indépendant Guy Bricout, élu de la 18e circonscription du Nord, qui protestait contre des fermetures de classes "drastiques" en 2022 et invitait l'exécutif à "diminuer le nombre d'élèves par classe". Alors, quel est l'impact de la taille des classes sur la scolarité des élèves ? Un effectif réduit est-il vraiment un problème pour "l'émulation", à savoir un sentiment poussant à égaler voire à surpasser l'autre, comme l'affirme Amélie Oudéa-Castera ? Franceinfo s'est penché sur la question.

Lire la suite ...


"Vent debout" un podcast pour penser le sport autrement que par les records et les médailles


 




Samedi 3 février 2024

"Vent debout" un podcast qui pense le sport autrement que par le seul prisme de l'exploit et des records - Vent debout

A l'approche des Jeux Olympiques, si on parlait de sport autrement que par le seul prisme des records, des médailles et des exploits ? Le podcast "vent debout" donne la parole aux athlètes qui réfléchissent au sport de demain.

Du sport, on en va avoir à toutes les sauces pendant des mois. De l’exploit à foison, du record à la pelle, des chronos, des scores et des médailles du matin au soir. Mais avant de plonger dans cette folie des Jeux Olympiques, voici un podcast qui parle de sport autrement. Un podcast dans lequel des athlètes s’interrogent sur le sport et son impact sur l’environnement.

Lire la suite et écouter le podcast ...


« Quand on vit un deuil par suicide, c’est important d’en parler, sinon ça nous ronge »

Merci d’être venus est une pièce de théâtre documentaire qui vise à prévenir le suicide et à inciter les personnes endeuillées par suicide à parler de leur souffrance.

Un jeune homme se tient debout au milieu d'une rue enneigée à Montréal.

Diplômé du Conservatoire d'art dramatique de Montréal depuis 2015, Gabriel Morin a créé une pièce de théâtre documentaire sur le thème du suicide. Dans un but de prévention, l'auteur et comédien veut « normaliser la conversation et le fait de parler de ces sujets-là ».

PHOTO : RADIO-CANADA / IVANOH DEMERS

« Mieux vaut prévenir que mourir » est le thème de la 34e Semaine de prévention du suicide, qui s'ouvre dimanche. Parler du suicide peut sauver des vies, mais permet aussi d'aller mieux quand on a perdu quelqu'un de cette façon. Avec sa pièce Merci d'être venus, l'auteur et interprète Gabriel Morin l'illustre avec humour et doigté.

Quand Gabriel Morin a perdu Frédéric, son frère aîné, par suicide, il était tellement submergé par le stress, la colère, l'incompréhension, la tristesse et l'anxiété qu'il a mis le couvercle sur ses émotions.

Il a eu peur de tomber malade comme son frère, qui avait fait une dépression. Être dépressif ne signifie pas qu'on va s'enlever la vie, mais Gabriel Morin, alors adolescent, pensait que oui.

En clair, il n'allait pas bien.

Lire la suite ...


jeudi 8 février 2024

Supprimons le mot « schizophrénie », un terme stigmatisant et un diagnostic discuté

Publié le 06 février 2024

TRIBUNE

Un collectif alerte, dans une tribune au « Monde », sur les stéréotypes et les idées fausses associés à la schizophrénie et aux conséquences néfastes pour les personnes concernées. Et appelle à un débat national inclusif pour changer cette terminologie.

Introduit pour la première fois en 1911 par le psychiatre suisse Eugen Bleuler, le terme « schizophrénie » vient du grec schizo (qui signifie « fendre ») et phren (qui fait référence à l’esprit). Le terme est aujourd’hui employé en psychiatrie pour désigner des troubles psychiques sévères et persistants dont les causes sont encore mal comprises. Les représentations sociales négatives et les conséquences de stigmatisation qui y sont attachées sont bien connues et néfastes, à tel point que les personnes concernées sont susceptibles d’en souffrir davantage que du trouble lui-même.

Les stéréotypes et idées fausses qui circulent sur la schizophrénie sont encore trop souvent relayés par les médias, qui associent schizophrénie et dédoublement de personnalité ou duplicité, schizophrénie et violence/criminalité, ou schizophrénie et extrême dangerosité. La société s’est donc construit une représentation sociale des personnes atteintes de ces troubles particulièrement péjorative, éloignée de la réalité et de leur vécu.

Sur la forme, Jim Van Os – professeur de psychiatrie à l’université de Maastricht, aux Pays-Bas – estime qu’il est nécessaire de changer de vocabulaire pour changer la façon de penser la schizophrénie, et nous a invités, dès 2009, à nousdébarrasser de ce terme pour la qualifier. En France, au regard du mésusage outrancier du mot, de l’ignorance de sa définition et de ses conséquences néfastes pour les personnes concernées, une évolution de la terminologie s’impose.

Services publics en crise : notre système de santé est-il mal géré ?

Mardi 6 février 2024

Aux urgences de l'hôpital Emile Muller de Mulhouse, le 16 janvier 2023. ©AFP - SEBASTIEN BOZON

En janvier, Emmanuel Macron et Gabriel Attal ont chacun tenu un discours mettant en avant leur engagement pour les services publics. Les efforts promis seront-ils toutefois suffisants ? Face aux besoins de la société française, comment transformer notre éducation, notre santé ou notre justice ?

Avec

Lucie Castets Co-porte-parole du collectif "Nos services publics" et fonctionnaire

Jérôme Wittwer Professeur d'économie à l'Université de Bordeaux et responsable de l'équipe émergente EMOS "Économie et gestion des organisations de la santé" du centre Bordeaux Population Health

Lire la suite et écouter le podcast ...


Gérard Pirlot présente "Je rêve donc je suis"

Publié le 

Dans son dernier ouvrage, l’écrivain psychanalyste revient sur les trois songes de Descartes, qui sont la base de sa philosophie.

Gérard Pirlot, médecin psychiatre, psychanalyste, professeur de psychopathologie, auteur, organise une conférence à l’occasion de la parution de son ouvrage "Je rêve donc je suis, les trois songes de Descartes" le mercredi 14 février à 20 h 30 à la Halle aux Grains. Dans la nuit du 10 au 11 novembre 1619, soldat sous la bannière du duc de Bavière, le jeune René Descartes, âgé de vingt-trois ans, profita d’une trêve pour s’enfermer dans un "poêle". Il fit alors trois rêves qui, de son propre aveu, le marquèrent durablement et confirmèrent sa vocation de philosophe. Cette expérience irrationnelle, déterminante pour ce penseur de la raison, n’a cessé de susciter maintes interprétations, auxquelles ne manque pas même celle de Freud. Gérard Pirlot, en psychanalyste, reprend à son tour le dossier de ces célèbres songes. Il souligne avec force les liens entre ces messages de la nuit, la biographie du grand homme, et certaines figures de son œuvre, tels le "Malin génie" ou le "Dieu trompeur". 


Archéologie «Les femmes reprennent peu à peu leur place dans notre Préhistoire»

par Yoanna Herrera Santos  publié le 31 janvier 2024

Depuis quarante ans, plusieurs générations de préhistoriennes s’intéressent au rôle joué par les femmes dans les sociétés du Paléolithique. Il est désormais acquis qu’elles participaient à la chasse et taillaient le silex. Pour autant, rien ne permet de conclure à une égalité de genre, nuancent les chercheuses.

«Basanées» et «très bien habillées». Il y a 14 000 ans, les femmes magdaléniennes travaillaient les peaux et maîtrisaient la couture. Mères et compagnes, leur rôle n’était cependant pas cantonné à la reproduction : «La femme magdalénienne était sans doute très active et participait à l’établissement du campement et à l’installation des foyers. Elle devait beaucoup bouger, rapportant des plaques et des galets de pierre nécessaires à ses travaux, collectant le combustible et des baies ou piégeant au passage quelques petits animaux», explique Michèle Julien, directrice de recherches émérite en archéologie de la Préhistoire au CNRS.

Bonjour,


En me rendant en métro chez des amis, à Paris, dimanche dernier, j’ai eu une petite révélation. Dans les transports publics, un nombre grandissant d’usagers ne croient plus nécessaire pour mener une conversation téléphonique – que ce soit de manière traditionnelle, surWhatsApp, par FaceTime… – ou pour voir défiler leurs vidéos sur TikTok et autres réseaux, de se munir d’écouteurs ou d’oreillettes. À chaque fois, ce comportement me hérisse : j’ai l’impression qu’on me manque de respect. Eh bien, ce dimanche j’ai changé de perspective en me mettant dans les pas de l’éthologue Adolf Portmann.


Lire la suite ...


Entretien avec le psychiatre Raphaël Gaillard : Quel futur pour nos cerveaux augmentés ?

Vendredi 2 février 2024

Progrès de la science et hybridation homme-machine. ©Getty - Yuichiro Chino

Avec le psychiatre et essayiste Raphaël Gaillard, Le Meilleur des mondes se penche sur les dispositifs technologiques visant à réparer et/ou augmenter notre cerveau. Derrière les fantasmes entretenus par les entrepreneurs de la tech, où en est la recherche ? L'hybridation, mais à quel prix ?

Avec

Raphaël Gaillard Professeur de psychiatrie à l'Université Paris-Descartes et responsable du pôle psychiatrie de l'hôpital Saint-Anne

Lire la suite et écouter le podcast ...


Promouvoir et diffuser la musique vivante dans les milieux hospitaliers et du handicap

Notre philosophie

Les établissements de soins, medico-sociaux, éducatifs, à travers l'intervention d'artistes, deviennent lieux de culture et peuvent être l'occasion de rencontres privilégiées avec la création artistique. Ces instants partagés avec le patient, l'enfant, sa famille, les professionnel·les et les musicien·nes sont des fenêtres ouvertes sur l'extérieur, créant de nouveaux espaces d'expression et de communication.

Ouvert aux musicien·nes, l'hôpital n’est plus synonyme de silence. Il accueille la musique vivante, la "musique en vrai " comme le dira un enfant. Pour mener à bien cette présence musicale à l'hôpital et en toute autre structure, Musique & Santé bâtit ses projets autour d’un même fil conducteur : partenariatprofessionnalisme et plaisir partagé.

Lire la suite et voir la vidéo ...