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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

vendredi 9 février 2024

Les petits effectifs en classe ont-ils un effet négatif pour les élèves, comme l'a affirmé Amélie Oudéa-Castera ?

Linh-Lan Dao.  Publié 

Contrairement à ce que l'ex-ministre de l'Education a déclaré à l'Assemblée nationale, des études menées dans le monde entier documentent les bénéfices d'effectifs réduits. C'est particulièrement vrai à l'école élémentaire et chez les écoliers défavorisés.

C'était la dernière d'une longue série de polémiques touchant Amélie Oudéa-Castera. "Les écoles peuvent être performantes, mais si le nombre d'enfants est trop réduit pour une classe donnée, c'est toute l'émulation qui est remise en cause", avait plaidé l'ancienne ministre de l'Education nationale, mardi 6 février, lors de la séance de questions au gouvernement, après avoir évoqué l'obligation pour l'exécutif de fermer des classes. "Ça m'a fait bondir", réagit Guislaine David, porte-parole du syndicat SNUipp-FSU, un syndicat du premier degré. "Il faudrait plutôt profiter de la baisse démographique pour réduire le nombre d'élèves partout."

Amélie Oudéa-Castera répondait au député indépendant Guy Bricout, élu de la 18e circonscription du Nord, qui protestait contre des fermetures de classes "drastiques" en 2022 et invitait l'exécutif à "diminuer le nombre d'élèves par classe". Alors, quel est l'impact de la taille des classes sur la scolarité des élèves ? Un effectif réduit est-il vraiment un problème pour "l'émulation", à savoir un sentiment poussant à égaler voire à surpasser l'autre, comme l'affirme Amélie Oudéa-Castera ? Franceinfo s'est penché sur la question.

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"Vent debout" un podcast pour penser le sport autrement que par les records et les médailles


 




Samedi 3 février 2024

"Vent debout" un podcast qui pense le sport autrement que par le seul prisme de l'exploit et des records - Vent debout

A l'approche des Jeux Olympiques, si on parlait de sport autrement que par le seul prisme des records, des médailles et des exploits ? Le podcast "vent debout" donne la parole aux athlètes qui réfléchissent au sport de demain.

Du sport, on en va avoir à toutes les sauces pendant des mois. De l’exploit à foison, du record à la pelle, des chronos, des scores et des médailles du matin au soir. Mais avant de plonger dans cette folie des Jeux Olympiques, voici un podcast qui parle de sport autrement. Un podcast dans lequel des athlètes s’interrogent sur le sport et son impact sur l’environnement.

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« Quand on vit un deuil par suicide, c’est important d’en parler, sinon ça nous ronge »

Merci d’être venus est une pièce de théâtre documentaire qui vise à prévenir le suicide et à inciter les personnes endeuillées par suicide à parler de leur souffrance.

Un jeune homme se tient debout au milieu d'une rue enneigée à Montréal.

Diplômé du Conservatoire d'art dramatique de Montréal depuis 2015, Gabriel Morin a créé une pièce de théâtre documentaire sur le thème du suicide. Dans un but de prévention, l'auteur et comédien veut « normaliser la conversation et le fait de parler de ces sujets-là ».

PHOTO : RADIO-CANADA / IVANOH DEMERS

« Mieux vaut prévenir que mourir » est le thème de la 34e Semaine de prévention du suicide, qui s'ouvre dimanche. Parler du suicide peut sauver des vies, mais permet aussi d'aller mieux quand on a perdu quelqu'un de cette façon. Avec sa pièce Merci d'être venus, l'auteur et interprète Gabriel Morin l'illustre avec humour et doigté.

Quand Gabriel Morin a perdu Frédéric, son frère aîné, par suicide, il était tellement submergé par le stress, la colère, l'incompréhension, la tristesse et l'anxiété qu'il a mis le couvercle sur ses émotions.

Il a eu peur de tomber malade comme son frère, qui avait fait une dépression. Être dépressif ne signifie pas qu'on va s'enlever la vie, mais Gabriel Morin, alors adolescent, pensait que oui.

En clair, il n'allait pas bien.

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jeudi 8 février 2024

Supprimons le mot « schizophrénie », un terme stigmatisant et un diagnostic discuté

Publié le 06 février 2024

TRIBUNE

Un collectif alerte, dans une tribune au « Monde », sur les stéréotypes et les idées fausses associés à la schizophrénie et aux conséquences néfastes pour les personnes concernées. Et appelle à un débat national inclusif pour changer cette terminologie.

Introduit pour la première fois en 1911 par le psychiatre suisse Eugen Bleuler, le terme « schizophrénie » vient du grec schizo (qui signifie « fendre ») et phren (qui fait référence à l’esprit). Le terme est aujourd’hui employé en psychiatrie pour désigner des troubles psychiques sévères et persistants dont les causes sont encore mal comprises. Les représentations sociales négatives et les conséquences de stigmatisation qui y sont attachées sont bien connues et néfastes, à tel point que les personnes concernées sont susceptibles d’en souffrir davantage que du trouble lui-même.

Les stéréotypes et idées fausses qui circulent sur la schizophrénie sont encore trop souvent relayés par les médias, qui associent schizophrénie et dédoublement de personnalité ou duplicité, schizophrénie et violence/criminalité, ou schizophrénie et extrême dangerosité. La société s’est donc construit une représentation sociale des personnes atteintes de ces troubles particulièrement péjorative, éloignée de la réalité et de leur vécu.

Sur la forme, Jim Van Os – professeur de psychiatrie à l’université de Maastricht, aux Pays-Bas – estime qu’il est nécessaire de changer de vocabulaire pour changer la façon de penser la schizophrénie, et nous a invités, dès 2009, à nousdébarrasser de ce terme pour la qualifier. En France, au regard du mésusage outrancier du mot, de l’ignorance de sa définition et de ses conséquences néfastes pour les personnes concernées, une évolution de la terminologie s’impose.

Services publics en crise : notre système de santé est-il mal géré ?

Mardi 6 février 2024

Aux urgences de l'hôpital Emile Muller de Mulhouse, le 16 janvier 2023. ©AFP - SEBASTIEN BOZON

En janvier, Emmanuel Macron et Gabriel Attal ont chacun tenu un discours mettant en avant leur engagement pour les services publics. Les efforts promis seront-ils toutefois suffisants ? Face aux besoins de la société française, comment transformer notre éducation, notre santé ou notre justice ?

Avec

Lucie Castets Co-porte-parole du collectif "Nos services publics" et fonctionnaire

Jérôme Wittwer Professeur d'économie à l'Université de Bordeaux et responsable de l'équipe émergente EMOS "Économie et gestion des organisations de la santé" du centre Bordeaux Population Health

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Gérard Pirlot présente "Je rêve donc je suis"

Publié le 

Dans son dernier ouvrage, l’écrivain psychanalyste revient sur les trois songes de Descartes, qui sont la base de sa philosophie.

Gérard Pirlot, médecin psychiatre, psychanalyste, professeur de psychopathologie, auteur, organise une conférence à l’occasion de la parution de son ouvrage "Je rêve donc je suis, les trois songes de Descartes" le mercredi 14 février à 20 h 30 à la Halle aux Grains. Dans la nuit du 10 au 11 novembre 1619, soldat sous la bannière du duc de Bavière, le jeune René Descartes, âgé de vingt-trois ans, profita d’une trêve pour s’enfermer dans un "poêle". Il fit alors trois rêves qui, de son propre aveu, le marquèrent durablement et confirmèrent sa vocation de philosophe. Cette expérience irrationnelle, déterminante pour ce penseur de la raison, n’a cessé de susciter maintes interprétations, auxquelles ne manque pas même celle de Freud. Gérard Pirlot, en psychanalyste, reprend à son tour le dossier de ces célèbres songes. Il souligne avec force les liens entre ces messages de la nuit, la biographie du grand homme, et certaines figures de son œuvre, tels le "Malin génie" ou le "Dieu trompeur". 


Archéologie «Les femmes reprennent peu à peu leur place dans notre Préhistoire»

par Yoanna Herrera Santos  publié le 31 janvier 2024

Depuis quarante ans, plusieurs générations de préhistoriennes s’intéressent au rôle joué par les femmes dans les sociétés du Paléolithique. Il est désormais acquis qu’elles participaient à la chasse et taillaient le silex. Pour autant, rien ne permet de conclure à une égalité de genre, nuancent les chercheuses.

«Basanées» et «très bien habillées». Il y a 14 000 ans, les femmes magdaléniennes travaillaient les peaux et maîtrisaient la couture. Mères et compagnes, leur rôle n’était cependant pas cantonné à la reproduction : «La femme magdalénienne était sans doute très active et participait à l’établissement du campement et à l’installation des foyers. Elle devait beaucoup bouger, rapportant des plaques et des galets de pierre nécessaires à ses travaux, collectant le combustible et des baies ou piégeant au passage quelques petits animaux», explique Michèle Julien, directrice de recherches émérite en archéologie de la Préhistoire au CNRS.

Bonjour,


En me rendant en métro chez des amis, à Paris, dimanche dernier, j’ai eu une petite révélation. Dans les transports publics, un nombre grandissant d’usagers ne croient plus nécessaire pour mener une conversation téléphonique – que ce soit de manière traditionnelle, surWhatsApp, par FaceTime… – ou pour voir défiler leurs vidéos sur TikTok et autres réseaux, de se munir d’écouteurs ou d’oreillettes. À chaque fois, ce comportement me hérisse : j’ai l’impression qu’on me manque de respect. Eh bien, ce dimanche j’ai changé de perspective en me mettant dans les pas de l’éthologue Adolf Portmann.


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Entretien avec le psychiatre Raphaël Gaillard : Quel futur pour nos cerveaux augmentés ?

Vendredi 2 février 2024

Progrès de la science et hybridation homme-machine. ©Getty - Yuichiro Chino

Avec le psychiatre et essayiste Raphaël Gaillard, Le Meilleur des mondes se penche sur les dispositifs technologiques visant à réparer et/ou augmenter notre cerveau. Derrière les fantasmes entretenus par les entrepreneurs de la tech, où en est la recherche ? L'hybridation, mais à quel prix ?

Avec

Raphaël Gaillard Professeur de psychiatrie à l'Université Paris-Descartes et responsable du pôle psychiatrie de l'hôpital Saint-Anne

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Promouvoir et diffuser la musique vivante dans les milieux hospitaliers et du handicap

Notre philosophie

Les établissements de soins, medico-sociaux, éducatifs, à travers l'intervention d'artistes, deviennent lieux de culture et peuvent être l'occasion de rencontres privilégiées avec la création artistique. Ces instants partagés avec le patient, l'enfant, sa famille, les professionnel·les et les musicien·nes sont des fenêtres ouvertes sur l'extérieur, créant de nouveaux espaces d'expression et de communication.

Ouvert aux musicien·nes, l'hôpital n’est plus synonyme de silence. Il accueille la musique vivante, la "musique en vrai " comme le dira un enfant. Pour mener à bien cette présence musicale à l'hôpital et en toute autre structure, Musique & Santé bâtit ses projets autour d’un même fil conducteur : partenariatprofessionnalisme et plaisir partagé.

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L’école inclusive, un système qui craque

Par    Publié le 06 février 2024

De 134 000 enfants handicapés scolarisés en milieu dit « ordinaire » en 2004, ils étaient plus de 436 000 en 2022. Faute de formation et d’accompagnement, les professeurs se disent démunis et en souffrance, dans des classes déjà surchargées.

Un enfant autiste avec un AESH (accompagnant des élèves en situation de handicap) dans une école dotée d’un Pôle inclusif d’accompagnement localisé (PIAL), à Cenon (Gironde), le 2 septembre 2022.

A la tête du ministère de l’éducation nationale, on a coutume d’évoquer la scolarisation des enfants en situation de handicap en saluant un « saut quantitatif ». Les courbes d’effectifs attestent en effet de progrès considérables depuis la loi de 2005 pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées, d’où est né le principe de l’« école inclusive ». Un peu moins de 134 000 enfants handicapés étaient accueillis en milieu dit « ordinaire » en 2004 ; ils étaient plus de 436 000 en 2022. Depuis 2017, et la première élection d’Emmanuel Macron, leur nombre a crû de 35 %.

« Un épuisement professionnel global » : le streamer politique Jean Massiet évoque son hospitalisation en psychiatrie

Le 5 février 2024

Le trentenaire, qui a passé un mois et demi en hôpital psychiatrique en raison d’un épisode dépressif lié à sa bipolarité, a tenu à faire de la prévention auprès de son public.

Cela fait 8 ans qu’il apparaît toutes les semaines sur Twitch, jusqu’à cinq jours sur sept, pour décrypter en direct l’actualité liée au monde politique. Mais depuis un mois, le streamer Jean Massiet, âgé de 35 ans, n’avait plus donné de nouvelles à ceux qui le suivent, indiquant seulement et sobrement sur les réseaux sociaux être « hospitalisé pour plusieurs semaines ».

Il est réapparu samedi dans son émission « Backseat », et a tenu à évoquer devant la caméra, puis auprès de Libération dimanche, son état mental et la maladie dont il souffre, la bipolarité.

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Accompagner les crises en psychiatrie

janvier 2024

Quelles postures infirmières et d’équipes pour prévenir et soigner ?

Une crise constitue une épreuve pour la personne qui la traverse, qu’elle se développe insidieusement ou qu’elle éclate au grand jour. En psychiatrie, elle peut générer de l’angoisse autant chez le patient que chez le soignant amené à appréhender ce phénomène complexe, au déroulement et à l’issue incertains. Si les crises sont fréquentes en psychiatrie, et peuvent déstabiliser un quotidien fragile, leur survenue n’est pas une fatalité. Comment les prévenir ? Comment accompagner au mieux les patients qui les vivent ?

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Témoignage Parents stupéfiants : «Parfois ma fille me demande : “Est-ce que tu te droguais quand j’étais petite ?”»

par Marie-Eve Lacasse  publié le 8 février 2024

Le jour, c’est biberons, devoirs et foot au square. La nuit, c’est spliff, coke et compagnie. «Libé» donne la parole à ceux qui essaient de jongler entre parentalité et vices plus ou moins assumés. Dans le premier épisode de notre série, le témoignage d’Helena, 45 ans, mère d’une fille de 22 ans et longtemps adepte du pétard en cachette.

«A 16 ans, mon premier petit copain était dealer et consommateur d’héroïne, mais je n’en ai jamais pris. Au contraire cette amourette d’été m’a fait l’effet d’un garde-fou, ça m’a vaccinée à vie. Même si c’est aussi à cet âge que j’ai commencé à fumer la cigarette. A 18 ans, je sortais pas mal et j’avais un copain qui dealait de la coke. J’en ai pris quelquefois dans les soirées. Dans les boîtes de nuit de la ville où j’ai grandi, il y a toujours eu beaucoup de drogue, et les riches en prenaient autant que les pauvres. Donc je commence ma vie d’amoureuse et de jeune fille sorteuse» avec des copains un peu plus âgés qui ont tous un penchant pour les drogues. A cette époque, je fais des expériences de shits hallucinogènes, de l’afghan, des produits qu’on ne trouve pas facilement… Mais ça reste festif, occasionnel. Je ne me drogue pas chez mes parents, mais je fume. Il faut dire que je viens d’une famille de fumeurs, mes parents fumaient à la maison et dans la voiture. J’ai aussi connu les cigarettes dans les cafés, je me souviens avoir vu des femmes enceintes fumer… C’était normal, ça faisait partie du paysage. J’ai fumé un paquet par jour pendant plus de vingt ans ; ma tante qui a plus de 80 ans (en pleine forme) fume encore 3 à 5 cigarettes par jour.

« Le système éducatif mérite de profondes transformations, mais pas en regardant dans le rétroviseur »

Publié le 06 février 2024

TRIBUNE

Un collectif de chercheurs et d’experts du monde scolaire, comme François Dubet, Pierre Kahn ou Bruno Robbes, et le collectif Osons les territoires invitent, dans une tribune au « Monde », à refonder l’école à partir des réalités locales plutôt que de chercher un consensus uniforme et vain.

Un consensus unit la société : le système éducatif hérité de la IIIe République, du collège unique, de la scolarisation obligatoire de 3 à 16 ans, doit être profondément réformé. Mais le consensus s’arrête là. Les discours de Gabriel Attal et d’Emmanuel Macron [le 16 janvier] fixent un cap : en arrière toute, pour retrouver l’école fantasmée d’hier, au service de la République une et indivisible, laïque, forgeant les citoyens d’une France éternelle de l’ordre et du progrès. Le tout par des mesures improvisées, décrétées par une micro-élite formée dans des écoles privées haut de gamme, devant être immédiatement appliquées par tous les enseignants, dans la plus parfaite ignorance de leurs contraintes. Mesures supposées régénérer une école publique qui aurait failli à fabriquer des vrais petits Français exaltés à l’idée qu’un sang impur abreuve nos sillons.

Tribune : « Il est temps de choisir le camp de la santé contre toute forme d’obscurantisme »


 


Aude Lecrubier   2 février 2024

 « Il est temps de choisir le camp de la santé contre toute forme d’obscurantisme ». Le ton est donné. Dans une tribune publiée dans l’Express et signée par des sociétés savantes et syndicats représentant plusieurs milliers de médecins, des médecins alertent sur les dérives constatées sur les réseaux sociaux et dans certains médias à grande audience, qui partagent et diffusent de fausses informations scientifiques et médicales au détriment de la santé publique. Les signataires* appellent les autorités à prendre des mesures pour contrer ces tendances et se font force de propositions.

Exemples à l’appui

Parmi les fausses informations dénoncées dans la tribune, l’inefficacité présumée des vaccins anti-Covid ou leur implication dans la survenue de cancers, de maladies de Creutzfeldt-Jakob, d’accidents vasculaires cérébraux ou d’infarctus du myocarde, « alors qu’aucune donnée épidémiologique ne rapporte une quelconque augmentation de ces maladies en lien avec la vaccination ». Autre fake news, l’idée d’une intégration de brins d’ADN vaccinaux dans le génome humain à partir de vaccins à ARN messager, ce qu’aucune « donnée crédible de biologie moléculaire ne corrobore ».

Les signataires de la tribune insistent également sur le fait que les données concernant les effets indésirables des vaccins n’ont pas été dissimulées, mais au contraire divulguées en toute transparence. « Suite au constat de thromboses graves chez des sujets jeunes avec l’un des vaccins anti-Covid utilisant un vecteur viral, son utilisation a été suspendue, sans que jamais rien ne soit caché au public. Ces cas sont néanmoins demeurés très rares, et illustrent le fait que le système national et international de pharmacovigilance a parfaitement fonctionné ».

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Solidarités Remboursement intégral du fauteuil roulant : la fausse promesse de Macron et la grande angoisse des personnes handicapées

par Mina Peltier   publié le 4 février 2024

En avril, Emmanuel Macron promettait la prise en charge intégrale des fauteuils manuels et électriques. Mais les nouvelles conditions risquent de contraindre les 150 000 Français concernés à se tourner vers des modèles bas de gamme.

«Dès 2024, les fauteuils roulants manuels et électriques seront intégralement remboursés», annonçait Emmanuel Macron en avril. Comme tous ceux qui assistaient alors au discours du Président en clôture de la Conférence nationale du ­handicap, le député Sébastien Peytavie (EE-LV), lui-même en fauteuil, a halluciné : «Cette belle surprise a tout de suite fait naître des attentes chez ­beaucoup de personnes.» Une promesse reprise telle quelle mardi par le Premier ministre, Gabriel Attal, lors de son discours de politique générale, réaffirmant devant les députés que son gouvernement «accompagner [a] nos concitoyens en situation de handicap en toutes circonstances. Nous leur simplifierons la vie. Nous prendrons intégralement en charge le remboursement des fauteuils roulants de ceux qui en ont besoin». Depuis le discours d’Emmanuel Macron, les conditions de prises en charge des fauteuils roulants ont été revues et discutées avec les associations. Puis la nouvelle nomenclature a été envoyée par courrier à certaines personnes handicapées, présentée à d’autres, avant son entrée en vigueur prévue au printemps.

Dépressions, suicides : qu’est-ce qui angoisse la jeunesse ?

Mardi 6 février 2024

Chez les 18-24 ans, les tentatives de suicide déclarées au cours de la vie ont augmenté de 50 % par rapport à 2017 ©Getty - Kaveh Kazemi

En 2021, les pensées suicidaires des 18-24 ans ont été multipliées par deux et plus de 9% d'entre eux ont déclaré une tentative de suicide. Un chiffre bien au-dessus de la moyenne nationale, qui s'élève elle à 6,8%. Comment comprendre les raisons de ce mal-être ?

Avec

Marie Rose Moro Pédopsychiatre, directrice de la maison de Solenn, et professeure à l'université Paris-Descartes.

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Bienvenue sur le site de l’APSEP Association de Professionnels de Santé Exerçant en Prison


L’année 2024 commence et elle s’est ouverte par un colloque rassemblant pour la première fois les 2 associations, l’APSEP et l’ASPMP en partenariat avec l’association TransFaire.

Si le colloque a été un moment chaleureux, convivial permettant de faire un travail de mémoire, il a aussi été l’occasion de prendre du recul et de questionner nos pratiques de soin en prison. Et quoi de plus important que ce questionnement pour tenter d’améliorer nos activités quotidiennes tout en tenant compte de nos réalités locales hétérogènes ?

Le colloque a également été l’occasion de mesurer toute la créativité dont les soignants savent faire preuve, à l’image de la population en milieu pénitentiaire. Les difficultés n’ont pas été éludées : surpopulation carcérale, prise en charge de vulnérabilités particulières, dilemmes éthiques. Des solutions évoquées : décarcération, amélioration de l’attractivité, poursuites encore et toujours de nos réflexions éthiques tout en y incluant davantage les personnes détenues.

Le Dr Catherine Paulet nous a rappelé lors de la conclusion du colloque une phrase dite par un de nos patients interrogé dans un des témoignages : « attention, il ne faut pas lâcher l’affaire ».

Alors, c’est promis, nous ne lâcherons rien car nous sommes fiers de défendre tous ensemble une approche inconditionnelle du soin.

Pour continuer à échanger et à réfléchir ensemble, nous vous donnons RDV les 3 et 4 octobre prochain aux journées de Psychiatrie à Marseille et les 27 et 28 Mars 2025 au congrès de l’APSEP à Paris.

A vos agendas !

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