Andy Barréjot Publié le
La plateforme recense l'ensemble des professionnels du secteur et vous indique vers qui vous tourner en fonction de votre situation.
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C'est un outil qui pourrait simplifier l'accès au domaine souvent complexe de la santé mentale. Développé par Ferrepsy (la Fédération régionale de recherche en psychiatrie et santé mentale), avec le soutien financier de l'ARS Occitanie, le portail ViaPsy est pleinement opérationnel dans les Hautes-Pyrénées comme dans les autres départements de la région. "Tout est parti d'un constat régional simple, la complexité pour un particulier de s'y retrouver dans le foisonnement de l'offre en santé mentale, détaille Sarah Causero, coordinatrice du Projet territorial de santé mentale des Hautes-Pyrénées. L'idée première était de construire un répertoire en ligne des professionnels qui ont été tous vérifiés par la Ferrepsy."
La psychiatrie est le parent pauvre de la médecine en France. Un plan du gouvernement est en cours à ce sujet. Il faut réinvestir, il faut former. Il n’y a plus assez de psychiatres dans le public », campe Magali Roux, conseillère municipale à Aubagne, déléguée à la santé et organisatrice, avec son équipe et un comité scientifique, de ces Assises.
Ce manque se fait aussi sentir sur le territoire, indique-t-elle, notamment en matière de pédopsychiatres. C’est pourquoi les 9e Assises organisées mardi 6 février* par la Ville débuteront, après une ouverture assurée à 19h par le maire d’Aubagne Gérard Gazay (LR), par une table ronde, à 19h15, sur la santé mentale. Aux côtés de Corinne Grenier, grand témoin, professeur senior en stratégie et innovation ; six professionnels, notamment des psychiatres présenteront le dispositif de soins existants, et « l’actualité de la pédopsychiatrie publique du territoire ».
TIRANA, ALBANIE 01/02/2024
© Conseil de l'Europe
Les entretiens ont porté sur les préoccupations de longue date du Comité concernant le traitement des patients en psychiatrie légale, actuellement détenus à la prison de Shënkoll à Lezha et à l'hôpital pénitentiaire de Tirana. La délégation était particulièrement attentive aux mesures prises pour mettre en œuvre les recommandations du CPT à cet égard, telles qu’elles figurent dans son rapport relatif à la visite effectuée en 2023. Au cours des entretiens, d’autres sujets de préoccupation, tels que les conditions de détention dans certaines prisons et les conditions de vie dans les foyers sociaux, ont également été soulevés par la délégation.
Le documentaire « Changer ( l’eau du bain ) » proposé par Fred Roumagne, veut montrer « le soin psychiatrique par d’autres moyens que la médication. Au travers de témoignages de patients et soignants de l’Association Phoenix Soins en Santé Mentale , il présente une approche singulière du soin psychique par le biais d’ateliers thérapeutiques collaboratifs dans le but de sensibiliser les professionnels de santé et le grand public à la santé mentale.«
Le Mardi 13 Février 2024 à 20h au Cinéma Studio 53 de Boulazac, l’Association Phoenix Soins en Santé Mentale en partenariat avec le Centre Hospitalier de Périgueux et l’Association Ciné-Passion en Périgord, présente ce documentaire réalisé par Fred Roumagne en avant-première. Sa diffusion sera suivie d’un débat.
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Dans un courrier adressé à la ministre de la Santé, Hervé Guihard, maire de Saint-Brieuc s’inquiète de la situation de la psychiatrie dans les Côtes d’Armor. À l’automne, par manque de personnel médical, 33 lits d’hospitalisation ont été fermés. L’élu interpelle Catherine Vautrin.
"Comment ça va depuis dimanche ?" interroge doucement Alan Maitrallain en s'asseyant à la table de la salle à manger de sa petiente. Depuis quelques semaines, l’infirmier psychiatrique se rend au domicile de ses malades.
Faute de médecins, l’unité Pen Duick du Centre Benoît Menni de Saint-Brieuc, dans laquelle il travaille a fermé à l’automne. Pour prendre soin des malades, il a fallu imaginer de nouvelles solutions.
"Ça va un peu mieux", répond tout aussi doucement sa patiente en manipulant son pilulier posé sur la table. Elle souffre d’une dépression sévère. "Ça me rassure de savoir que vous allez venir ", reconnaît-elle.
"Nos visites servent aussi de repères aux malades, constate l’infirmier, d’une certaine façon, nos passages les obligent à prendre soin d’eux et à entretenir leur logement. Et pour nous, c’est intéressant d’aller les voir chez eux, cela nous permet d’avoir un autre regard, confie Alan Maitrallain, faisant un peu contre mauvaise fortune bon cœur. Car la fermeture du service inquiète le personnel de l’établissement et le personnel politique de la ville.
Agnès Vernet 1er février 2024
La santé sexuelle reste un champ difficile à aborder avec les patients suivis en psychiatrie. Pourtant, ils sont concernés au premier chef. Explications de la Pre Coraline Hingray, responsable médical Centre Universitaire support de Remédiation cognitive et rétablissement (CURe) Grand Est Lorraine, lors de la session dédiée à la sexualité des patients suivis en psychiatrie à l’occasion du congrès de l’Encéphale 2024[1].
« Abordez-vous systématiquement la sexualité avec des patients qui souffrent de troubles dépressifs ? Et avec ceux qui souffrent de troubles schizophréniques ? », s’est enquis la psychiatre. A la première question, un petit quart de la salle lève la main, un peu moins à la deuxième…
Pourtant la prévalence des dysfonctionnements sexuels est mesurée par les médecins chez 43 à 93 % des patients atteints de troubles de dépressifs, de 33 à 75 % des patients consultant pour troubles anxieux et environ 25 % des patients avec une schizophrénie d’après une revue récente de la littérature [2]. Et les dysfonctionnements sexuels ont des retentissements importants dans la vie des patients. Ils participent à la diminution de l’estime et de la confiance en soi. Ils nourrissent les problèmes relationnels et la tendance à l’isolement. Ils constituent une des premières causes de non-adhésion au traitement, donc de l’exacerbation des symptômes, et produisent une perte de la qualité de vie.
Une étude de 2020 portant sur 100 psychiatres australiens montre que moins d’un tiers de ces médecins interroge régulièrement la santé sexuelle de la majorité (plus de 80 %) de leurs patients [3]. « La différence entre ce que le médecin pense faire, estime nécessaire de faire et la réalité de ce qu’il fait révèle des difficultés et un déni très important de la part des psychiatres », remarque Coraline Hingray.
Publié le
A l’occasion des 30 ans du Programme hospitalier de recherche clinique (PHRC), le ministère du Travail, de la Santé et des Solidarités a présenté, le 18 janvier 2024, un bilan des résultats scientifiques et d’impact et abordé les enjeux à venir.
Caroline Guignot 31 janv. 2024
À retenir
Écrit par Marie du Mesnil-Adelée
La Normandie est une région particulièrement touchée par le suicide. Difficile d'expliquer pourquoi, même si certaines données sont avancées : une population assez rurale, isolée, la désertification médicale, la consommation d'alcool ou le taux de chômage. Mais une chose est sûre : des initiatives de prévention ont été mises en place, comme le 31 14.
Le 31 14, c'est un numéro national, gratuit, accessible 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7. Ce service propose une écoute professionnelle et confidentielle, par des infirmiers et psychologues spécifiquement formés.
Ces cellules d'écoute sont réparties un peu partout en France. L'une d'elles est au CHU de Rouen.
Publié le 31/01/2024
Le problème est lié à la conception même des molécules, faites pour traiter l’apathie de la dépression comme forcément pathologique.
par Nathalie Raulin publié le 30 janvier 2024
Question santé, Gabriel Attal opte pour le pragmatisme à peu de frais. Oubliant la promesse du chef de l’Etat de «refonte en profondeur du système de santé», son discours de politique générale fait l’impasse totale sur l’hôpital, trop gourmand en denier public pour celui qui se dit soucieux de «responsabilité budgétaire». Le Premier ministre préfère se concentrer sur le premier motif d’inquiétude des Français : les difficultés grandissantes d’accès aux soins, pour cause de démographie médicale déclinante. Non sans promouvoir quelques solutions iconoclastes. Actant que la suppression du numerus claususdans les facultés de médecine ne produira pas d’effet avant plusieurs années, Gabriel Attal fait feu de tout bois pour doper ce «temps médical qui manque». Et d’abord en agissant sur l’effectif. Comme Emmanuel Macron l’avait annoncé le 16 janvier, il confirme son intention de régulariser les médecins étrangers en poste sur le territoire, ce que réclamaient nombre d’établissements de santé, incapables de fonctionner normalement sans cette main-d’œuvre médicale. Mais le Premier ministre pousse le bouchon plus loin : un «émissaire» devrait être chargé d’aller en chercher hors des frontières. De quoi susciter des débats au sein de la droite parlementaire, très à cheval ces derniers temps sur le statut migratoire.
Aude Lecrubier 15 janvier 2024
La Haute Autorité de Santé a récemment publié des messages clés pour améliorer le diagnostic, la prise en charge et le suivi de l’épilepsie chez l’adulte et chez l’enfant. Ces messages courts élaborés avec des professionnels de santé et des usagers sont fondés sur les recommandations existantes.
Le diagnostic d’épilepsie est posé par un neurologue, par un médecin formé à l’épileptologie (ou aussi par un neuropédiatre chez l’enfant) car le diagnostic d’épilepsie est difficile et expose au risque de faux positifs, mais également à des retards diagnostiques considérables, notamment dans les épilepsies avec crises focales. Or, « les erreurs diagnostiques sont source de traitements inappropriés conduisant à des effets secondaires, des coûts directs et indirects inutiles, et enfin des préjudices parfois importants sur le plan socio-professionnel » (perte du permis de conduire, de l’emploi…).
Le diagnostic positif de crise d’épilepsie ne nécessite aucun examen biologique. Dans le cas d’une première crise évocatrice d’épilepsie chez l’adulte, prescrire systématiquement à titre étiologique une glycémie (capillaire), un ionogramme sanguin et une calcémie. « Le diagnostic clinique repose sur le recueil des antécédents, des circonstances, de la description de l’épisode ou de la vidéo réalisée par un témoin) ».
Chez l’enfant, à noter qu’après l’âge de 1 an, « devant une première crise d’épilepsie sans critère de gravité (durée inférieure à 20 minutes, récupération rapide de la conscience, examen neurologique normal au décours), aucun examen complémentaire n’est indispensable en urgence. Une réévaluation par un spécialiste est nécessaire en cas de crises épileptiques répétées (passages multiples aux urgences) ».
Marine Cygler 20 juillet 2023
« Chaque année, je reçois deux à cinq patients pour lesquels il y a eu une confusion diagnostique entre crise de panique et crise [épileptique] focale dans une sens ou un autre », indique la Dr Coraline Hingray (psychiatre, CHRU, Nancy).
Cela signifie qu'une crise focale peut être diagnostiquée à tort comme une attaque de panique et qu'à l'inverse il arrive que des attaques de panique soient diagnostiquées à tort comme des crises d'épilepsie focales. La distinction du trouble neurologique au trouble psychiatrique a fait l'objet d'une présentation orale [1] lors des Journées Neurosciences Psychiatrie Neurologie ( JNPN 2023 ) qui se sont déroulées les 29 et 30 juin derniers au Palais des Congrès à Paris.
Il existe des liens bidirectionnels entre épilepsie et psychiatrie. Les personnes souffrant d'une épilepsie sont en effet plus anxieuses, sont plus sujettes aux troubles paniques et à l'agoraphobie que la moyenne. « Il y a trois fois plus de risque de développer un trouble panique quand on souffre d'une épilepsie. Et l'inverse est vrai : si on regarde les comorbidités dans une population de paniqueurs, l'épilepsie ressort avec un odd ratio de 3,07 », détaille Coraline Hingray au début de la présentation.
Pauline Anderson 6 décembre 2023
Orlando, États-Unis – Les résultats d’une nouvelle étude indiquent que le régime Atkins modifié (MAD) permet de réduire considérablement les crises chez les adultes atteints d’épilepsie résistante aux médicaments.
Les résultats de cette petite nouvelle revue et de la méta-analyse suggèrent que « le MAD peut être un traitement adjuvant efficace pour les patients âgés qui ont échoué aux médicaments antiépileptiques », a déclaré à Medscape Medical Newsla chercheuse de l’étude, la Dre Aiswarya Raj, de l’Aster Malabar Institute of Medical Sciences (Kerala, Inde).
Les résultats (abstract #3332) ont été présentés le 4 décembre lors du congrès annuel de l’American Epilepsy Society (AES).
Le MAD est une approche nutritionnelle alternative "plus appétissante" qui combine le régime cétogène qui limite les glucides et le régime Atkins, favorisant lipides et protéines.
Le régime comprend moins de glucides que le régime Atkins traditionnel et met davantage l’accent sur la consommation de graisses. La Dre Raj a déclaré que la recherche suggère que le MAD « est une thérapie prometteuse dans les populations pédiatriques, mais il n’y a pas beaucoup de données chez les adultes ».
La Dre Raj note que ce type de régime n’a pas été très populaire chez les patients qui, selon les cliniciens, pourraient être soignés par un traitement médicamenteux, peut-être en raison des inquiétudes concernant l’impact cardiaque de la consommation d’aliments riches en graisses.
Betty Mamane PUBLIÉ LE 31/01/2024
Pénurie de personnel, travail en tension, manque de valorisation : au-delà des frontières de l'Hexagone, les infirmiers affrontent aussi des difficultés d'exercice et les couacs de leur système de santé. Et ils témoignent aussi de leur implication, de leur agilité et de leur capacité d'innovation pour tenir le cap et porter haut l'ambition de leur métier. Initiatives locales ou engagement global, outils ou recherches ciblées, petit tour d'horizon d'idées et pratiques d'ailleurs dans le monde.
Passerelles vers les études de médecine, revalorisations des infirmières scolaires... Lors de son discours du 30 janvier, le Premier ministre a énoncé les grandes lignes de son volet santé, guidé par un enjeu: favoriser l'accès aux soins dans un contexte de pénurie de professionnels.
« Le temps médical manque. » C’est avec ce constat que Gabriel Attal, le nouveau Premier ministre, a ouvert le volet santé de son discours de politique générale devant les députés, mardi 30 janvier. Pour répondre à cet enjeu au cœur des difficultés d’accès aux soins et qui se répercute sur des services d’urgence toujours plus en tension, plusieurs solutions sont sur la table.
À commencer par l’augmentation des effectifs des médecins par la reconnaissance de l’expérience de certaines catégories de soignants, facilitant les passerelles vers la formation médicale. « Nous devons mieux reconnaitre l’expertise et la volonté des soignants. Une infirmière anesthésiste qui a un bac +5 et plusieurs années d’expérience doit pouvoir rentrer directement au moins en 3ème année de médecine, si elle le souhaite », a-t-il ainsi déclaré. La mesure, a-t-il rappelé, est présente dans la proposition de loi visant à améliorer l'accès aux soins par la territorialisation et la formation, portée par le député Yannick Neuder, qui doit être examinée par la Commission des affaires sociales. Elle vise notamment à pallier les impacts de décennies de numerus clausus ; malgré sa suppression à la rentrée 2021, le nombre de places dans les facultés demeurent encore limitées.
31/01/2024
Dans ce mémoire de fin d’étude, Margalith Benayoun, ergothérapeute, étudie comment les jeux peuvent favoriser l’alliance thérapeutique avec les patients adultes sous contrainte de soins psychiques. Merci à Margalith de partager ce travail avec nos lecteurs.
Tisser l’alliance thérapeutique est une étape délicate et incontournable de la prise en charge ergothérapique en psychiatrie adulte. Elle est encore plus complexe lorsque le patient est contraint au soin. La médiation jeu peut parfois favoriser la mise en place de cette alliance. En effet, l’utilisation des jeux en psychiatrie adulte est une pratique très courante. Cette méthode est ici étudiée au regard de son utilité en ergothérapie et particulièrement dans l’instauration d’une alliance thérapeutique entre l’ergothérapeute et son patient, étape délicate et incontournable de la prise en charge.
Laure Beaudonnet Publié le 31/01/2024
« Le Cri » de Edvard Munch en Lego. - D. DILKOFF / AFP / AFP
Comme les humains, les intelligences artificielles génératives du genre ChatGPT peuvent parfois taper des grosses phases d’hallucinations. La différence, c’est qu’on y voit que du feu. « Quand la première version de ChatGPT est sortie, il y avait beaucoup d’hallucinations », rappelait le Général Patrick Perrot, coordinateur pour l’IA de la Gendarmerie nationale, lors d’un échange à l’issue de la quatrième édition du Forum Intelligence artificielle en décembre dernier.
Sur une demande du psychiatre Raphaël Gaillard, ChatGPT tente de générer l'image d'un psychiatre avec une seringue sur son bureau. A la place de la seringue, ChatGPT a proposé un étrange objet phallique. - CHATGPT
09 Février 2024 - Metz
4ème colloque national de l’ASPIAD (Association des Services de soins Psychiatriques Intensifs A Domicile )