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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

jeudi 30 novembre 2023

VIDÉO. Infirmiers et patients psy retapent ensemble un canot des Hospitaliers sauveteurs bretons de 1963

Presse
Océan

Laurent HUOU

Publié le 

Des patients en psychiatrie entourés de bénévoles de différentes associations rénovent le « Jaguen », un canot de 1963 des Hospitaliers sauveteurs bretons qui pourrait être remis à l’eau à Saint-Nazaire courant 2025.

Dans les grands hangars de l’association des Vieux Gréements à Penhoët à Saint-Nazaire, trône Le Jaguen, un canot ayant appartenu aux Hospitaliers sauveteurs bretons de Saint-Jacut-de-la-Mer « l’ancêtre de la SNSM » précise Maëlwenn Le Toullec, infirmier psychiatrique, au cœur de ce projet mené également avec Vincent, un autre infirmier, ou Christine Couroussé, la présidente de l’association Vents portants 44. Autour du canot, une dizaine de personnes s'activent, des infirmiers psy et leurs patients, aidés d'un charpentier marine. 


Le CHOR et l'EPSMR certifiés "Haute Qualité des Soins" par la Haute Autorité de Santé

Publié le 28 novembre 2023

L’Etablissement public de santé mentale de La Réunion a été certifié pour sa très bonne prise en charge des patients  

Le Centre hospitalier Ouest Réunion et l’Etablissement public de santé mentale de La Réunion sont certifiés "Haute Qualité des soins" par la Haute autorité de santé. Cette certification garantit la meilleure prise en charge possible pour les patients.

Le Centre hospitalier Ouest Réunion (CHOR) et l’Etablissement public de santé mentale de La Réunion (EPSMR) ont été certifiés avec la mention "Haute Qualité des soins" par la Haute autorité de santé (HAS). Ils se retrouvent ainsi parmi les 20% d’établissements détenteurs de cette distinction.

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Vieillir musclé et lutter contre la sarcopénie


 




7 juin 2018

SUISSE








Vivre vieux, vieux et fort à la fois ! C’est le cas de Roger : il fait du sport tous les jours. Sa spécialité, c’est le décathlon et sa catégorie, les plus de 70 ans. Ce sportif motivé illustre bien notre capacité à booster notre musculature à tout âge. Bengt Kayser, professeur à l’Institut des Sciences du sport, UNIL, relève : "Même une personne de 80 ans qui commence à faire un petit programme adapté de musculation va pouvoir renforcer son muscle et le faire augmenter en volume."  

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Singularités et pluralités au Musée Paul-Dini






Par Fabrizio Migliorati   Publié Mardi 28 novembre 2023


Art singulier / Le musée Paul-Dini de Villefranche-sur-Saône invite à découvrir douze artistes dont l’œuvre fascine et résiste à toute tentative de classification. En dépit de l’Histoire de l’art.

« Être singulier, naturellement et malgré tout ». Ce postulat pourrait définir le parcours de l’exposition Singuliers théâtres - Douze artistes libres et insolites, qui occupe le rez-de-chaussée de l’Espace Grenette jusqu’au 11 février : résister jusqu’au bout à tout geste d’appropriation, qu’il soit verbal, collectif ou culturel. C’est cette volonté silencieuse que l’on semble percevoir en regardant les œuvres des artistes choisis par Sylvie Carlier et Marion Ménard, respectivement ancienne et nouvelle directrice du musée Paul-Dini.



mercredi 29 novembre 2023

Pourquoi parler d'amour et de sexualité dans la littérature jeunesse ?

Lundi 27 novembre 2023

Provenant du podcast

Être et savoir

C'est quoi l'amour dans la littérature jeunesse ? ©Getty - Malte Mueller

Après la censure du livre de Manu Causse "Bien trop petit" en juillet 2023, et à l'occasion du Salon du livre et de la presse jeunesse en Seine-Saint-Denis, "Être et savoir" s'intéresse à la place de la sexualité dans les livres à destination des enfants et des adolescents.

Avec

Nelly Chabrol Gagne Maîtresse de conférences en littérature française du XXe siècle à l'Université Clermont Auvergne

Elise Thiébaut Journaliste et autrice

Nicolas Mathieu Ecrivain

Lolita Rivé Professeure des écoles, réalisatrice de documentaire et créatrice du podcast "C’est quoi l’amour, maitresse ?"

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Human Brain Project : la fuite du cerveau

Mardi 28 novembre 2023

Provenant du podcast

La Science, CQFD

Faire "vivre" un cerveau humain virtuel complet, telle était la promesse du très ambitieux Human Brain Project (HBP). ©Getty - PM Images

Lancé en 2013, le projet européen du Human Brain Project a pris fin en octobre 2023. Il avait pour but de cartographier intégralement le cerveau humain en ligne. Son héritage réside désormais dans la plateforme eBrains. À quoi cette initiative a-t-elle donné accès ?

Avec

Hugo Jalinière Journaliste auprès de Sciences et Avenir.

Yves Frégnac Directeur de recherche émérite au CNRS, professeur émérite en sciences cognitives à l’École Polytechnique et chercheur au laboratoire NeuroPsy.

Bertrand Thirion Chercheur dans l’équipe MIND, commune à l’INRIA et au CEA.

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La FHP lance une campagne d'information pour les victimes de violences sexistes et sexuelles

PUBLIÉ LE 27/11/2023

Afin de lutter contre les violences sexistes et sexuelles, la Fédération de l'hospitalisation privée lance une campagne d'information dans certains de ses établissements. L'objectif : faire connaitre les dispositifs d'aide qui existent.

En association avec le Service d’information du gouvernement, la Fédération de l’hospitalisation privée (FHP) a déployé au sein de 1030 hôpitaux et cliniques privés une campagne d’affichage promouvant les numéros d’urgence à destination des victimes et témoins de violences sexistes et sexuelles. Ces affiches ont été installées « dans des lieux confidentiels soustraits à la surveillance (toilettes, vestiaires) et certains services (urgences, maternités) », précise la Fédération dans un communiqué.

« Ceux qui vont sauver le système de santé, ce sont les soignants »

 

Comment et par qui le principe qui prévalait lors de la fondation de la Sécurité sociale en 1945 – assurer l’égalité de toutes et tous face à la maladie et à la mort – a-t-il été dévoyé ? Gilles Perez et Claire Feinstein, les réalisateurs du film « Nous soignants », diffusé ce mercredi sur France 3, frappent fort. En donnant la parole aux soignants, dont quatre infirmiers, ils invitent à réfléchir à l’avenir de notre système de santé.

Réquisitoire contre « l’hôpital entreprise » et les dérives liées à la tarification à l’activité, le film « Nous soignants » est un immense hommage à ceux qui prennent en charge les patients.

Sages-femmes, aides-soignants, infirmiers ou médecins, en milieu rural ou en centre-ville d’une métropole, en exercice libéral ou à l’hôpital, ils sont plus d’une vingtaine à témoigner. Tous dénoncent les difficultés d’accès aux soins, le manque de moyens et les fermetures de lits. Tous continuent pourtant de vibrer en évoquant leur métier. Convaincus que la santé est un bien supérieur qui doit échapper aux lois du marché, Claire Feinstein et Gilles Perez reviennent sur cette aventure humaine intense.

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Des arbres au sommet des montagnes

Mardi 28 novembre 2023

Série « Jeanne et Paul Martin »


Jeanne et Paul Martin, des enfants et des arbres - Valérie Borst

Poursuivant inlassablement notre patchwork de vies anonymes qui n’ont en commun qu’un nom : Jeanne ou Paul Martin, nous en ajoutons ici deux pièces qui nous ramènent à l’essentiel, à la racine, dans tous les sens du terme. Par Valérie Borst.

Petite, elle voulait sauver le monde. À 38 ans, Jeanne Martin est aujourd'hui infirmière au pied du Mont Blanc. Mariée à un gendarme-secouriste, elle raconte la vie de caserne avec ses trois enfants.

Fils d'agriculteur, Paul Martin a 79 ans, deux filles, et habite seul dans l'ancien corps de ferme familial à Villard-sur-Doron, en Savoie. Ancien formateur pour adultes, il occupe sa retraite à lire et prendre soin des arbres.

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TRIBUNE Loi fin de vie : encadrer la mort avec l’euthanasie plutôt que la privatiser avec le suicide assisté

par Denis BERTHIAU, Membre de l’Institut Droit et Santé   publié le 26 novembre 2023

Alors que le gouvernement doit déposer un projet de loi sur la fin de vie et que l’ancien maire de Lyon Gérard Collomb vient de mourir après avoir bénéficié à sa demande «d’une sédation profonde» prévue par la loi de 2016, le juriste Denis Berthiau se prononce en faveur d’une prise en charge collective de l’aide à mourir dans un cadre médical.

Le gouvernement devrait déposer prochainement un projet de loi en faveur d’une aide active à mourir. La question de principe qui consiste à savoir si l’on doit entrer ou ne pas entrer dans une telle démarche en France n’est presque plus débattue. La problématique est ailleurs, elle réside dans celle du «comment», confrontant le suicide assisté à l’euthanasie. Comme juriste mais non moins impliqué dans la connaissance des situations concrètes, quels sont les arguments qui pourraient militer dans un sens ou dans un autre ? Donner la possibilité à l’individu de se faire aider dans sa volonté de mourir est en tout état de cause une exception au droit pénal qui sanctionne sévèrement tout acte qui conduit à provoquer ou accompagner la mort. Pourtant il existe des exceptions que sont les causes d’irresponsabilité, à l’instar de la légitime défense ou de l’état de nécessité. Celles-ci permettent dans certaines circonstances précises d’écarter la responsabilité pénale et donc d’exclure la peine. C’est ainsi qu’aujourd’hui, dans la matière qui nous occupe, les lois Leonetti ont déjà posé une irresponsabilité médicale face à la non-assistance à personne en danger lorsqu’elles permettent aux médecins de retirer les traitements qui maintiennent en vie, à la demande du patient ou dans le cadre d’une obstination déraisonnable reconnue. Préciser cette évolution de la loi aujourd’hui bien installée montre que le droit, dans une situation médicale particulière, a déjà admis la possibilité à la mort de survenir dans la transgression d’une des obligations les plus fortes qui pèsent sur le soignant, l’obligation d’assistance d’une personne en danger.

Kétamine : attention aux complications potentiellement graves !

Fanny Le Brun   7 sept. 2023

La kétamine est un médicament stupéfiant indiqué en anesthésie, mais depuis plusieurs années elle est utilisée pour le traitement de douleurs rebelles en soins palliatifs, voire de douleurs chroniques (usage hors autorisation de mise sur le marché, validé par des recommandations). De plus, ses propriétés psychotropes sont à l’origine d’un usage détourné non médical illégal (usage festif ou sexuel – pratique chemsex). Face à l’augmentation globale du recours aux médicaments à base de kétamine, notamment en utilisation prolongée, l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) souhaite rappeler les risques de cette molécule et les précautions à prendre.

De graves complications

D’importantes complications liées à l’administration de kétamine, dans un cadre médical ou non, sont régulièrement signalées : atteintes graves du foie et des voies biliaires (hépatite, cholestase ou cholangite) ou des voies urinaires (cystite interstitielle non infectieuse) avec un retentissement possible sur le rein (insuffisance rénale aiguë, hydronéphrose...). Elles résultent le plus souvent d’une utilisation prolongée et/ou répétée, qui peut également provoquer une dépendance à la kétamine.

De plus, des erreurs médicamenteuses sont régulièrement signalées (confusion entre les différents dosages des médicaments à base de kétamine).

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mardi 28 novembre 2023

Aide à domicile : le modèle Buurtzorg inspire les employeurs

Le Media Social Emploi

Clémence Dellangnol

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L'autonomie des équipes est la clé du modèle Buurtzog dans l'aide à domicile. © Adobe Stock

Comment donner envie de travailler dans les métiers de l'aide à domicile ? En améliorant les conditions de travail, plaident les promoteurs du modèle Buurtzorg.

 

Le modèle Buurtzorg, c'est quoi ?

 

La promotion d'un environnement de travail de qualité passe par l'expérimentation d'organisations innovantes, affirme le rapport El Khomri sur les métiers du grand âge. C'est le cas de la méthode Buurtzorg, qui a le vent en poupe dans le secteur social et médico-social.

 

Développé aux Pays-Bas depuis 2007 par l'entrepreneur Jos de Blok, le modèle Buurtzorg – littéralement "soin de proximité" – repose sur la mise en place d'équipes autonomes d'infirmiers ou d'auxiliaires de vie intervenant sur une zone géographique délimitée, proche de leur domicile.

 

Proximité et autonomie

 

Planification des interventions, organisation des congés, recrutement... Chaque pool travaille en totale autonomie. Les fonctions support, gérées par le siège, sont réduites au minimum.

 

En France, plusieurs structures ont déjà opté pour le Buurtzorg, par transformation (Vivat à Marcq-en-Barœul, le réseau APA à Colmar...) ou dès leur création (comme Alenvi à Paris).

 

"Toutes les décisions sont alignées sur cette préoccupation centrale : être le meilleur intervenant possible pour son patient", explique Guillaume Alsac, président de l'association Soignons humain. "A partir de là, on déploie des qualités techniques et relationnelles, centrées sur les besoins de l'usager".


Pénibilité : 76% des infirmiers libéraux sont fatigués, déprimés ou en burn-out

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PUBLIÉ LE 27/11/2023

Problématiques de circulation et de stationnement, violences verbales, physiques et même sexuelles : les infirmiers libéraux exercent indéniablement une profession physique, avec de nombreux facteurs de pénibilité. C'est ce que confirme une grande enquête réalisée par le syndicat Convergence Infirmière.

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Près de 5 500 IDEL (sur environ 120 000 infirmiers libéraux en France) ont répondu à la grande enquête en 37 questions sur la  «La pénibilité du métier d'infirmière libérale», lancée par Convergence Infirmière et dont les résultats sont parus ce mois de novembre.

Un métier particulièrement physique

Côté chiffres : 73% des répondants considèrent les conditions de circulation comme un facteur de pénibilité et près de 68% des répondants considèrent de même le stationnement comme un facteur de pénibilité. Nombreux kilomètres en voitures ou à pied : dans le détail, près de la moitié des répondants, 45%, disent parcourir entre 50 et 100km chaque jour pour aller travailler, et près de 39% entre 100 et 200km quotidiens ; montée et descente du véhicule : ils sont plus de 50% des répondants à confier qu'ils montent et descendent de voiture de 50 à 100 fois par jour ; montée des marches : 43% des IDEL disent monter de 100 à 500 marches chaque jour ; températures extrêmes ; nombre de patients et donc de passages au domicile conséquents : plus de 66% soignent entre 20 et 40 patients par jour et 22% entre 40 et 60 patients...

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« Infirmières, notre histoire »

Elles (et ils) sont dévoué(e)s, empathiques, présent(e)s dans n’importe quelle circonstance..., ce documentaire rend hommage aux femmes et aux hommes qui exercent l’un des plus beaux métiers au monde. Il retrace leur histoire à travers les époques et met aussi en lumière leurs revendications. Un 90-minutes à découvrir, mercredi 29 novembre, à partir de 21.10 sur France 3.

Infirmières, notre histoire

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Épilepsie : comment vivre avec la maladie ?

De Géraldine Mayr , Anne Orenstein  Diffusion du 20 novembre 2023

L'épilepsie est une maladie neurologique qui touche 1 à 2 % de la population française. Pourquoi est-elle encore considérée (à tort) comme une maladie mentale ? Comment savoir si on est épileptique ? Peut-on vivre une vie normale avec la maladie ?

Contrairement aux idées reçues, l'épilepsie n'est pas une maladie mentale, mais une maladie neurologique chronique, qui se déclare par des crises. En France, 600 000 personnes souffriraient d'épilepsie, dont la moitié âgée de moins de 20 ans comme l'indique l'Institut national de la santé et de la recherche médicale (INSERM).


Le professeur Fabrice Bartolomei, Chef du service d'Épileptologie et Rythmologie de l'Hôpital de la Timone à Marseille et l'un des plus grands spécialistes de l'épilepsie répond aux questions de Géraldine Mayr et Anne Orenstein, ainsi qu'à celles des auditeurs.


La parole est aussi donnée à Amélie, qui est épileptique depuis presque vingt ans. Elle témoigne des crises, mais aussi de sa gestion de la maladie au quotidien. Elle est est en charge de la délégation de la Vienne pour l'association Épilepsie France.


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