14 nov. 2023
La psilocybine, l’ingrédient actif des champignons magiques, a le potentiel de dénouer un grand nombre de problèmes de santé mentale, lorsqu’elle est utilisée en psychothérapie.
Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.
14 nov. 2023
La psilocybine, l’ingrédient actif des champignons magiques, a le potentiel de dénouer un grand nombre de problèmes de santé mentale, lorsqu’elle est utilisée en psychothérapie.
Jeudi 16 novembre 2023
Provenant du podcast
Et c’est une découverte tardive, car son “opposé”, le gène responsable du développement des testicules, est lui connu depuis presque 40 ans. C’est le gène SRY dont on a déjà parlé plusieurs fois ici.
Publié le 15/11/2023
On peut parler d’art brut, d’art naïf. Peinture, sculpture, arts plastiques… Les créations que présentent les résidents du foyer occupationnel résidence Les Albizias, de la Fondation Chirac, à La Courtine, sont en tout cas de véritables œuvres d’art, fruits d’une sensibilité à fleur de peau, d’un regard singulier sur le monde qui les entoure et d’un talent certain dans le maniement des formes et des couleurs.
Les couleurs justement - thème de la saison culturelle d’Ussel cette année - sont au cœur de cette exposition, « Regards colorés », organisée par la médiathèque intercommunale d’Ussel. Prévue au printemps dernier, repoussée pour cause de fermeture inopinée de la médiathèque, elle est la première occasion de découvrir les créations de ces résidents, réalisées dans le cadre des ateliers bois et arts plastiques.
L'exposition "Regards colorés" mêlent sculptures et peintures.
Jeudi 16 novembre 2023
Provenant du podcast
Série « Huile, pain, pâtes et pommes de terre, une histoire populaire »
Lire la suite et écouter le podcast ...
Nathalie BARRÈS 16 nov. 2023
À retenir
Une méta-analyse de 72 études réalisées à travers le monde (4 décennies de recul, 6 continents, 33 pays, plus de 21.000 sujets schizophrènes, 42% des études de bonne qualité méthodologique) a établi que presque 6 sujets schizophrènes sur 10 (56,4% [50,5-62,2]) souffrent également de troubles sexuels. Les auteurs émettent l’hypothèse que l’un des principaux mécanismes physiopathologiques de l’atteinte de la fonction sexuelle chez les sujets traités par antipsychotiques pour schizophrénie, pourrait être l’inhibition de l’activité dopaminergique.
Les hommes sont quasiment autant concernés que les femmes (55,7% versus60,0% respectivement). Ils se plaignent surtout de dysfonction érectile (44%), de perte de libido (41%), de trouble de l’éjaculation (39%), alors que les symptômes sexuels et gynécologiques évoqués chez les femmes sont en premier lieu des troubles de l’orgasme (28%), suivis des aménorrhées (25%).
par LIBERATION et AFP publié le 17 novembre 2023
L’entreprise ferroviaire annonce vendredi 17 novembre avoir noué un partenariat pour proposer des téléconsultations, d’abord dans des boxes sur les parvis puis à l’intérieur des gares. Objectif : 300 installations d’ici à 2028, dans des zones où l’offre de soin est difficile d’accès.
A la gare de Lyon Part-Dieu. (Nicolas Guyonnet/Hans Lucas)
Une initiative pour le moins surprenante et qui risque de tourner au gadget. Afin de lutter contre les déserts médicaux, la SNCF va déployer des espaces de télémédecine dans environ 300 gares d’ici à 2028, a annoncé ce vendredi 17 novembre SNCF Gares et Connexions, filiale du groupe ferroviaire.
Dans un premier temps, les espaces de télémédecine seront installés dans «des boxes de 15 m² sur les parvis des gares, le temps des travaux dans les gares», a précisé Arnaud Molinié, président de Loxamed, la société retenue pour ce marché, tout en promettant «des endroits confortables, accueillants, pour bien prendre en main les patients en téléconsultation». Un infirmier diplômé d’Etat sera toujours présent sur place et le patient sera «examiné à distance par un médecin exerçant sur le territoire français», selon SNCF Gares et Connexions.
Déjà testée dans le 20e arrondissement, le Conseil de Paris vient d'adopter la généralisation de l'expérimentation de la "sécurité sociale alimentaire". Le projet débutera en septembre 2024.
Après Montpellier, Lyon ou encore Grenoble, la "sécurité sociale alimentaire" va prendre de l'ampleur dans la capitale. Le Conseil de Paris vient d'adopter une expérimentation plus grande afin d'aller vers un dispositif plus pérenne alors que cette sécurité sociale alimentaire est déjà mise en place dans le 20e arrondissement.
Le principe de cette mesure: les bénéficiaires versent une cotisation, en fonction de leurs revenus. Le dispositif permet ensuite d'acheter un panier de course d'un coût d'une centaine d'euros à un prix progressif. Dans ce panier se trouveront notamment des produits bio et frais à cuisiner.
Lire la suite et voir la vidéo ...
Par Clara Georges
Journaliste au Monde
Avant les vacances, j’ai fait un tour à la médiathèque du journal pour ravitailler mes enfants en tomes de La Dynastie Donald Duck, de Carl Barks, et autres lectures (parfois me vient l’image des chauffeurs de locomotives à vapeur, nourrissant constamment la bête en charbon et en eau sans qu’elle soit jamais rassasiée). Sur place, je suis tombée sur le magazine Society, dont le titre m’a accroché le regard : « Faut-il être fous pour faire des enfants ? ».
Si je le pique éhontément pour cette chronique, c’est parce qu’il a résonné en moi pendant des jours. Je passe beaucoup de temps à lutter contre mes tendances pessimistes, voire déclinistes. Je me force à penser que non, ce n’était pas plus facile avant, et oui, nos parents étaient tout aussi inquiets pour l’avenir que nous aujourd’hui. Et quand je n’y arrive pas, mon compagnon s’en charge – il incarne le pôle optimiste du foyer, simple question d’équilibre. Alors, quand un soir il s’est mis à me parler de son désespoir devant l’actualité, j’ai un peu perdu pied. Il avait lu un compte rendu de la journée du 7 octobre en Israël, et me parlait les larmes aux yeux des massacres. Nos trois bambins étaient déjà couchés, mais pas endormis, et nous chuchotions pour évoquer des tortures et des meurtres ignobles d’enfants.
Repéré par Bénédicte Le Gall —
Ils sont même moins susceptibles de souffrir d'impulsivité que la population générale, d'après une étude de psychologie.
Ce n'est un secret pour personne: à l'instar de Van Gogh ou de Kanye West, bon nombre d'artistes souffrent de troubles mentaux. Parmi eux, un corps de métier semble pourtant épargné: celui des magiciens. C'est ce qu'affirme une étude parue le 15 novembre, menée par l'Université d'Aberystwyth au Royaume-Uni.
Avec ses collègues, Gil Greengross, docteur en psychologie et directeur de l'étude, a examiné à la loupe la santé mentale, la créativité et l'originalité de 195 magiciens, avant de comparer leurs résultats à ceux de 233 personnes de la population générale ainsi qu'à des données antérieures issues d'autres groupes artistiques.
Année d'édition : 2023
LÉVY Marc (sous la dir.)
Par Béatrice Jérôme et Mattea Battaglia Publié le 14 novembre 2023
Alors que le gouvernement peaufine son projet d’évolution de la loi, des praticiens racontent comment leur pratique auprès des malades, leurs dilemmes et des histoires intimes leur ont permis de se forger une opinion. Certains estiment que leur rôle est d’accompagner leurs patients jusqu’à répondre à leur demande de mourir, d’autres s’y opposent.
Donner la mort à un malade : la question divise les soignants. Alors qu’un projet de loi sur la fin de vie promis par Emmanuel Macron se fait attendre, Le Monde a sondé une dizaine de médecins, une psychologue, une infirmière. Chacun d’eux livre, à travers sa pratique, ses relations avec les malades, les épreuves personnelles traversées, les raisons qui font qu’il accomplirait – ou non – un geste létal. Certains confient l’avoir déjà fait.
Ces soignants se positionnent à un moment particulier : actuellement sur le bureau du chef de l’Etat, la copie du projet de loi que Le Monde a pu consulter dans une version remontant à début octobre prévoyait un accès à une « aide à mourir », l’acte étant « par principe réalisé par la personne elle-même ». Elle mentionnait aussi, si la personne est en incapacité physique de « s’autoadministrer la substance », l’intervention d’un médecin, d’un infirmier, voire d’un proche.
Par AFP Publié: 14 Novembre 2023
Ce dépistage se fera lors des visites médicales obligatoires chez les médecins généralistes ou pédiatres, ainsi qu’à l’école maternelle. Le carnet de santé devrait intégrer des indicateurs pour les repérer.
Mardi 14 novembre 2023
PUBLIÉ LE 16/11/2023
Christine Paillard, documentaliste et lexicographe en sciences infirmières, propose d'analyser un concept et son application dans le champ infirmier, à partir de son Dictionnaire des concepts en sciences infirmières, utile pour les Analyses de pratiques professionnelles, pour le Mémoire de fin d’études et l’exercice de la profession soignante.
Il existe un mal socio-professionnel que l’on ose maintenant nommer : celui du harcèlement. Pas celui du pugnace qui ne ferait de tort qu'à lui-même dans la poursuite effrénée de son but. Non… Celui qui tourmente, malmène et broie avec violence les individus qui en sont l'objet ; celui qui grignote le monde professionnel, celui qui infeste la société et s'invite insidieusement, avec toujours plus de véhémence, sur les réseaux sociaux. Qu'il soit d'ordre sexuel ou d'ordre moral, appuyé ou pas sur l'exercice hiérarchique au travail, il soumet les individus, dégrade les conditions de travail et engendre de la souffrance. Un “fléau" qui n'épargne pas le monde soignant.
Dans le dictionnaire de l’Académie Française, le verbe harceler par des synonymes comme "agacer, provoquer, exciter jusqu'à importuner, tourmenter". Le tourment est LE synonyme du harcèlement par excellence. Le verbe harceler comporte deux fondements : harce (diminutif de hart). Pour le dictionnaire du Moyen français, il s’agit d'une corde pour pendre un condamné (ou pour le lier au supplice). Littré y voit un dérivé du verbe herser, signifiant au figuré tourmenter comme la herse tourmente la terre. Il cite l'anglais to harrow, qui signifie herser. Par extension, le harcèlement malmène les individus. Dès le 17e siècle, le terme harceler, implique un comportement agressif.
Aujourd’hui, on peut constater qu’il existe plusieurs niveaux de harcèlement. Il y a celui qui peut révéler le caractère pugnace d’un individu déterminé à mener à bien son objectif. Celui-là ne fait pas de mal. Il y a l’acceptable et l'inacceptable. Il y a le harcèlement associé à la violence ordinaire. Ce type de harcèlement s’installe sournoisement et demande des efforts pour ne pas le banaliser. Il y a le harcèlement du prédateur ou du manipulateur, qui se régale de la relation dominant-dominé. Les harceleurs sont ceux qui génèrent abusivement du stress, ceux qui veulent asseoir une position sociale au détriment des autres, ceux qui veulent montrer leur virilité. Il y a le pervers narcissique, celui aime persécuter - tout simplement. A la maison comme au travail, le harcèlement fait rage.