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vendredi 3 novembre 2023

La France n'a rien compris à l'éducation à la nordique


Les «méthodes éducatives nordiques» fascinent de nombreux parents français, qui ignorent qu'elles n'ont jamais eu vocation à faire des enfants des exemples d'épanouissement, d'intelligence ou de maturité.

Chloé Genovesi Fluitman — Édité par Thomas Messias — 

La société française attend des solutions toutes faites, qui témoignent de son habitude d'appliquer des consignes plutôt que d'inventer les siennes. | Ben Wicks via Unsplash

La société française attend des solutions toutes faites, qui témoignent de son habitude d'appliquer des consignes plutôt que d'inventer les siennes. | Ben Wicks via Unsplash

France, 2023. Le monde de la parentalité est ravagé par un conflit idéologique, qui résume le débat éducatif à la question du «time out» et à quelques autres préceptes qu'il convient, selon son camp, d'appliquer ou de contester. Pris entre deux feux, les parents sont condamnés à assister avec impuissance à ce simulacre de débat.

On ne croirait pas qu'à seulement quelques centaines de kilomètres de là, il existe une terre aux frontières floues, peuplée d'individus qui élèvent leurs enfants sans se poser (trop) de questions. C'est déjà une prouesse. Mais en ajoutant à cela le fait que ces habitants ont également aboli la violence au nom de l'éducation, il est permis de parler de miracle.

Sur place, ces modèles fonctionnent, et tout le monde en profite. D'après le rapport le plus récent de l'Unicef, les petits nordiques –scandinaves, mais pas seulement– seraient les plus heureux et les plus épanouis au monde.

Cette perspective fait rêver les parents français (et européens), pour qui les châtiments corporels et les brimades sont désormais inacceptables, et qui aspirent à entretenir une relation d'égal à égal avec leurs enfants. Suffirait-il alors de copier nos voisins du Nord? Pourquoi pas, à condition de savoir en quoi consiste exactement cette éducation.

Les pays du Nord et la vision de l'enfant

La Suède a aboli les châtiments corporels en 1979, suivie par la Finlande en 1983, la Norvège en 1987, puis le Danemark en 1997. Aux Pays-Bas, l'interdiction date de 2007. Ce petit pays est rarement cité lorsque l'on parle d'éducation nordique. Sa position vis-à-vis de l'enfance est pourtant similaire à celle de ses voisins du dessus.

Dans ces pays, les enfants représentent des citoyens à part entière et font partie intégrante de la société: les infrastructures sont adaptées à eux, ils participent aux décisions collectives, et ils s'expriment librement.

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Humanité «Tous les soirs, on les laisse dehors» : à Paris, une «sage-femme volante» au secours des femmes enceintes sans abri


 


par Marie Piquemal   publié le 3 novembre 2023

De plus en plus de mères ou futures mères dorment dehors, parfois avec des nouveaux-nés. Véronique Boulinguez sillonne sans relâche la capitale pour les aider.
publié aujourd'hui à 6h28

«Sage-femme volante» : la fiche de poste intrigue. Elle n’a pas de cape pour s’envoler, mais une valise à roulettes (avec utérus tricoté, tests de grossesse et appareil à tension). Depuis sept ans, elle arpente les talus des bords du périphérique, les parcs, les recoins des parkings, les caves à la recherche de familles sans abri et de ventres qui s’arrondissent. Véronique Boulinguez, 63 ans, a l’œil et une humanité rare.

Son poste a été inventé sur-mesure en 2016 par la mairie de Paris, dans le cadre d’un plan de lutte contre la précarité. «Quand j’ai commencé, les rares fois où je croisais une femme enceinte qui dormait dans la rue, j’alertais ma direction. Nous étions tous affolés et on lui trouvait une place tout de suite. Maintenant, c’est tous les soirs. On les laisse dehors. C’est presque devenu une routine.» L’agence régionale de santé d’Ile-de-France vient de dupliquer son poste tant le nombre de femmes à la rue explose.

Un parcours de marche intérieur pour les patients en soins médicaux et de réadaptation gériatrique à l'hôpital Corentin-Celton AP-HP

le 

parcours de marche intérieur pour les patients en soins médicaux et de réadaptation gériatrique
Parcours de marche intérieur pour les patients en soins médicaux et de réadaptation gériatrique - 
AP-HP

Dans un service de soin médicaux et réadaptation gériatrique (SMR) , il est important que, au-delà des séances de rééducation qui n’ont lieu que 5 jours sur 7 et généralement une seule fois par jour, le patient puisse se mobiliser, marcher seul dans le service. Il est souvent difficile pour un patient, encore plus s’il est isolé, de trouver l’intérêt, la motivation pour se déplacer.

Dans l’unité de soins médicaux et de réadaptation gériatrique de l'hôpital Corentin-Celton AP-HP, des panneaux photos et anecdotes illustrant des lieux emblématiques des quatre coins du monde : le Machu Picchu, les chutes du Niagara, en passant par le Taj Mahal, le désert australien…ont pris place sur les murs. 

Ces photos ne sont pas là seulement pour la décoration. Elles illustrent un parcours de marche psychomoteur en intérieur pour les patients.

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Étude des meilleures pratiques d’intervention par texto en prévention du suicide

Publié le 

Cette thèse de psychologie contribue à améliorer l’état des connaissances sur l’intervention par texto en prévention du suicide. Elle constitue également un plaidoyer en faveur de la reconnaissance du rôle des lignes jeunesses dans la prévention du suicide des jeunes, à leur plus grande intégration au milieu de la prévention du suicide, et à leur accès aux ressources nécessaires à la réalisation de leur mission auprès des jeunes présentant un risque suicidaire.

L’auteur tente ici de décrire le profil des utilisateurs à risque suicidaire de services d’intervention par texto, les pratiques de repérage et d’évaluation du risque suicidaire des intervenants de ces services, d’estimer l’impact de ces services pour leurs utilisateurs, d’évaluer la transférabilité des pratiques d’intervention actuellement utilisées dans les centres de prévention du suicide à l’intervention par texto, et d’identifier des pratiques prometteuses d’intervention par texto en prévention du suicide.

Résumé

Contexte. Au cours des 20 dernières années, plusieurs lignes d’intervention téléphonique en prévention du suicide se sont dotées de services d’intervention par texto. Or, ces services ont été lancés en l’absence d’une littérature scientifique sur les bonnes pratiques d’intervention par texto. C’est dans ce contexte que le Centre de Recherche, Enjeux éthiques et pratiques de fin de vie (CRISE) a lancé un projet de recherche dont l’objectif était de produire des connaissances pouvant guider le développement de guides de bonnes pratiques d’intervention par texto en prévention du suicide. Pour répondre à cet objectif général, deux projets de recherche complémentaires ont été menés avec le Service Canadien de Prévention du Suicide (SCPS), qui intervient auprès de la population générale anglophone au Canada, et avec la ligne jeunesse Tel-jeune, qui intervient auprès d’adolescents francophones au Québec. 


Le laboratoire Pfizer vient-il de révéler de graves effets secondaires du vaccin contre le Covid-19 ?

Publié 

Alors que la campagne annuelle de vaccination contre la Covid-19 a débuté, un internaute affirme que Pfizer viendrait d’avouer que le vaccin anti-Covid provoque des myocardites. Qu’en est-il ? La cellule vrai ou faux a enquêté.

Sur les réseaux sociaux, un ancien Gilet Jaune assure avoir découvert une information capitale. D’après lui, le laboratoire pharmaceutique Pfizer viendrait tout juste d’avouer que le vaccin anti-Covid provoque des myocardites. Il s'agit d'une inflammation du muscle cardiaque pouvant mener à une hospitalisation. 

Ces propos également relayés par le politique Florian Philippot sur twitter, qui écrit que "Pfizer crache le morceau sur le risque accru de myocardites". 

Alors vrai ou faux ? C’est faux, il n'y a aucune "révélation" de Pfizer.

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Loi Valletoux : les médecins, infirmiers, soulagés

Jean-Bernard Gervais  30 oct. 2023

La proposition de loi (PPL) du député Frédéric Valletoux « visant à améliorer l'accès aux soins par l'engagement territorial des professionnels » 1 a finalement été adoptée par le Sénat, après l'assemblée nationale, ce 26 octobre par 235 voix pour et 80 voix contre. Pour rappel, cette PPL avait provoqué la colère des syndicats de médecin 2 qui avaient décidé comme un seul homme de se mettre en grève pour dénoncer, entre autres, certaines dispositions de cette loi. L'adoption de cette PPL par le Sénat pouvait faire craindre une reprise du mouvement social médical. 

L’association « Médecins pour demain » satisfaite

Mais il n'en a rien été, car les sénateurs se sont appliqués à débarrasser ce texte de toutes les mesures « irritantes » pour les médecins. C'est ce que résume l'association Médecins pour demain, sur son site Internet 3L'article 1 de cette PPL, qui crée les conseils territoriaux de santé (CTS), vastes assemblées de professionnels de santé et d'élus locaux à même de traiter les problèmes d'accès aux soins du territoire, est rejeté par Médecins pour demain, qui regrette que l'on demande aux professionnels de santé de « régler eux-mêmes les inégalités d'accès aux soins, sans même qu'ils en aient le pouvoir »L'article 3 inscrivait de facto tous les professionnels de santé dans une communauté professionnelle territoriale de santé (CPTS), ce qui constitue une violation « de notre droit constitutionnel de liberté d'association ». L'article 7, qui interdit l'intérim aux professionnels de santé qui débutent leur carrière, « institue une discrimination liée à l'ancienneté du diplôme »L'article 4 bis, précisément, suscite la colère de Médecins pour demain : il oblige l'ensemble des médecins et infirmiers à participer à la permanence des soins, tandis que l'article 4 autorise le directeur d'ARS à réquisitionner les professionnels de santé des cliniques pour participer à cette même permanence. Pour toutes ces raisons, Médecins pour demain ne voulait pas entendre parler de cette PPL Valletoux.

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Un temps de sommeil variable selon le milieu social et le nombre d’enfants

Serge Cannasse   30 oct. 2023

Combien de temps les Français consacrent-ils à leur sommeil et quels sont les facteurs qui l’influencent ? C’est l’objet d’un travail de Capucine Rauch, chercheuse au laboratoire SAGE (Sociétés, Acteurs, Gouvernement en Europe – Strasbourg). Pour cela, elle a exploité les données des trois dernières enquêtes Emploi du temps, conduites par l’Insee (Institut national de la statistique et des études économiques) en 1985-­1986, 1998­-1999 et 2009-­2010 auprès d’un échantillon représentatif des personnes de 15 ans et plus vivant en France métropolitaine.

Le premier résultat est de prime abord surprenant : de 1985 à 2009, la durée médiane du temps consacré au sommeil était stable, entre 8 h 40 et 8 h 50, alors que la plupart des autres enquêtes donnent un temps de sommeil d’environ 7 heures. Mais celles-ci explorent le temps de sommeil effectif tandis que l’enquête de Capucine Rauch se base sur le temps alloué au sommeil, que les enquêtés dorment effectivement ou pas. Dans la suite de cet article, ce dernier sera néanmoins désigné par « temps de sommeil ».

Ce temps médian masque des disparités liées en premier lieu à l’âge. Le temps de sommeil des 25-64 ans est resté globalement stable (environ 8 h 30), mais celui des 65 ans et plus a diminué, cette baisse s’accentuant avec l’âge. Chez les retraités, hommes et femmes, « le temps de sommeil médian des 65-69 ans a diminué d’un quart d’heure (passant de 9 h 15 à 9 h), celui des 70-74 ans de trois quarts d’heure (de 9 h 45 à 9 h), celui des 80-84 ans de plus d’une heure et demie (de 11 h 15 à 9 h 40) et celui des 85-90 ans d’une heure vingt (de 11 h 20 à 10 h) ».

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La faute de l'orthographe | Arnaud Hoedt et Jérôme Piron | TEDxRennes

 TED

 May 2019












Nous avons été profs de français. Sommés de nous offusquer des fautes d'orthographe, nous avons été pris pour les curés de la langue. Nous avons écrit pour dédramatiser, pour réfléchir ensemble et puis aussi parce que nous avons toujours pensé que l'Académie Française avait un vrai potentiel comique. « Les deux belges qui veulent simplifier la langue française » : tout est faux dans cette phrase. Pas « simplifier » mais bien faire preuve d'esprit critique, se demander si tout se vaut dans notre orthographe. 

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Prison Insider, la plateforme d'information sur les prisons dans le monde

23 OCTOBRE 2023 

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France : immersion en cellule

“Ce que je raconte sur scène”

Djibril Siby est incarcéré pendant 18 mois, à 800 kilomètres de chez lui, dans les années 1990. Celui que l’on surnomme “Monsieur Gigi” se tourne vers le théâtre et le one-man show une fois dehors. Il écrit Ma vie en prison en 2016, une pièce dans laquelle il raconte son expérience en détention. Le succès de ce spectacle le pousse à retourner sur les planches aujourd’hui. Le comédien peaufine, en parallèle, une pièce dédiée à la vie de Nelson Mandela et à son combat contre l’apartheid. Djibril Siby fait également désormais partie de l’équipe du Freedom Théâtre de Nancy, où il gère une programmation engagée.

Un mois pour les détenu.e.s est un événement qui se déroule du 31 octobre au 3 décembre 2023 en Ardèche, Loire et Haute-Loire. Il s’agit d’une série de rencontres autour de la cause carcérale. La pièce Ma vie en prison est jouée le 18 novembre 2023, à la salle des Arts de Saint-Agrève. Nous rencontrons Djibril Siby en amont. L’occasion pour lui de revenir sur son parcours et sa relation au théâtre.

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Startups recherchent détenus : quand l’entrepreneuriat aide à la réinsertion des prisonniers

DÉCRYPTAGE PAR PERRINE SIGNORET   24 OCTOBRE 2023

Les startups Pictura Innovation et LM Eco Production ont un point commun. Elles ont toutes deux délocalisé leurs ateliers de production ou certaines missions en maison d’arrêt. Nous sommes allés à leur rencontre pour mieux comprendre.

Lorsqu’il veut visiter ses ateliers de fabrication, Olivier Labrude sait qu’il devra d’abord se plier à un rituel un peu fastidieux. Faire une demande, prendre sa voiture pour rouler une bonne dizaine de minutes, veiller à bien arriver entre 7h30 et 13h, passer par différents sas, laisser son véhicule être fouillé et… montrer patte blanche. On prend l’habitude, s’amuse le fondateur de Pictura Innovation, une startup vosgienne qui commercialise des pistolets de marquage à la peinture éco-responsables

Il y a quelques années, la demande pour ses produits a soudainement explosé. Il a remporté un appel d’offres de l’Office National des Forêts qui utilise ses pistolets pour marquer les arbres, et les autres clients se sont multipliés. Foires, vide-greniers, gestionnaires de sentiers pédestres ou VTT… Tous, voulaient mettre la main sur ses outils. Sauf que l’entrepreneur s’est retrouvé vite débordé par l’engouement. Alors qu’il passe “nuits et jours” à assembler des marqueurs dans son sous-sol, il réalise qu’il est temps de recruter. Lors d’une soirée, un ami lui parle alors d’une solution étonnante : sous-traiter sa production… en prison.

Un atelier de travail avec Pictura Innovation

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jeudi 2 novembre 2023

Mères prisonnières : quelles réalités pour les femmes incarcérées ?

Par Jehanne Bergé pour Les Grenades   30 oct. 2023 

BELGIQUE

Être mère en situation d’incarcération, qu’est-ce que cela signifie ? Comment vivre son enfermement accompagnée de son bébé ? Ou au contraire, comment maintenir le lien lorsqu’on est séparée de son enfant, que les murs de la prison font barrage ? Derrière chaque situation, une histoire singulière et complexe. Les Grenades ont tenté de saisir les enjeux de ces réalités silenciées.

Octobre 2023, prison de Haren, nord Bruxelles. De hauts murs de béton. À l’entrée : "l’access", où les proches de détenu·es forment une longue file en attendant l’autorisation de rentrer.

Marie Mornard, responsable de la section femmes, nous accueille. Badge à la main, nous passons des portiques, des sas, des portes, beaucoup de portes. Après les espaces autorisés au "public", nous pénétrons dans les enceintes fermées de la prison, dans les milieux dits "de vie".

Dans les haut-parleurs, les messages d’annonce d’appels retentissent. À gauche, la maison d’arrêt d’où sortent des cris. À côté, la maison de peine. Et tout au fond de la cour, le bâtiment des femmes.

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Des prisons sans murs, un autre modèle carcéral

Disponible   

Du 13/10/2023 au 11/10/2028









Surpopulation carcérale, pénurie de personnel pénitentiaire et taux de récidive élevé… le système pénitentiaire en Europe ne fait pas ses preuves. En quoi des structures ouvertes pourraient-elles permettre de sortir de l’impasse ?

Les peines d’emprisonnement sur le mode classique de l’incarcération dans un établissement pénitentiaire ont rarement un effet bénéfique sur les détenus. Nombreux sont ceux qui, à leur libération, ne parviennent pas à se réintégrer et finissent par récidiver. Pourtant, des expériences prometteuses montrent qu’un autre modèle de prison est possible.

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Instagram lié à la dépression, à l'anxiété et à l'insomnie chez les enfants : action en justice de plusieurs états américains

Jonathan Stempel, Diane Bartz et Nate Raymond (Reuters)  30 octobre 2023

Etats-Unis (Reuters) – Des dizaines d'États américains poursuivent Meta Platforms et sa filiale Instagram, les accusant d'avoir alimenté une crise de santé mentale chez les jeunes en rendant leurs plateformes de médias sociaux addictives.

Tromperie sur le caractère addictif et compulsif des médias sociaux

Dans une plainte déposée mardi, les procureurs généraux de 33 États, dont la Californie et New York, affirment que Meta, qui exploite également Facebook, a trompé le public à plusieurs reprises sur les dangers de ses plateformes, et a sciemment incité les jeunes enfants et les adolescents à utiliser les médias sociaux de manière addictive et compulsive.

« Meta a exploité des technologies puissantes et sans précédent pour attirer, engager et finalement piéger les jeunes et les adolescents », selon la plainte déposée auprès du tribunal fédéral d'Oakland, en Californie. « Sa motivation est le profit ».

Les enfants constituent depuis longtemps un groupe démographique attrayant pour les entreprises, qui espèrent les attirer en tant que consommateurs à un âge où ils sont plus impressionnables, et renforcer la fidélité à la marque.

Pour Meta, des consommateurs plus jeunes peuvent contribuer à attirer davantage d'annonceurs qui espèrent que les enfants continueront à acheter leurs produits lorsqu'ils grandiront.

Mais les États ont déclaré que selon des études, l'utilisation par les enfants des plateformes de médias sociaux de Meta a été associée à « la dépression, l'anxiété, l'insomnie, l'interférence avec l'éducation et la vie quotidienne, et beaucoup d'autres effets négatifs ».

Meta s'est déclarée "déçue" par cette action en justice.

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"C'est un suicide, mais pas du tout assisté", le projet de loi sur la fin de vie révolte l'association pour le droit à mourir dans la dignité

Écrit par Mélanie Philips    Publié le 

Alors que le calendrier du projet de loi sur la fin de vie ne cesse de changer, les adhérents de l'ADMD se mobilisent pour la 16ᵉ journée mondiale du droit à mourir dans la dignité. Séverine Arnaud, déléguée du département du Doubs, nous explique les revendications de l'association.

À mesure que le calendrier du projet de loi sur "l’aide active à mourir" n’a de cesse de changer, la colère des adhérents de l’Association pour le droit à mourir dans la dignité (ADMD), elle, ne fait que grandir. Séverine Arnaud, déléguée pour l’ADMD dans le Doubs, nous explique pourquoi.

L’association nationale compte 76 000 adhérents. "Nous luttons pour qu’enfin, en France, depuis des années qu’on le demande, il y ait une loi d’aide active à mourir sur modèle belge. C’est-à-dire que l’on prend en compte tous les droits du patient et on le laisse choisir la fin de vie qu’il veut. Tout en sachant qu’à tout moment, il peut changer d’avis", insiste cette ancienne institutrice.

Dans la lignée de la Belgique

Concrètement, le modèle belge propose trois possibilités. La première, les soins palliatifs. "En France, il y a des départements dans lesquels il n’y a pas de lit de soins palliatifs, comme en Haute-Saône par exemple", souligne-t-elle. La seconde est l’euthanasie. Dans ce cas-là, c’est le médecin qui fait l’acte médical en injectant le produit létal. Et enfin, la dernière est le suicide assisté, où cette fois, c’est la personne elle-même qui s'auto-administre le produit, sous le regard médical.

"Il faut qu’il y ait, pour chacun d’entre nous, un choix qui n’est dicté que par sa propre conviction. Je reçois des appels téléphoniques très compliqués, mais les personnes sont très claires sur la décision. Ils ne vont pas tous au bout, mais ils veulent savoir s’ils peuvent en finir, et ce, de leur propre décision." Elle ajoute que les patients belges qui savent qu’ils peuvent avoir recours à l’euthanasie, meurent plus sereinement, du simple fait de savoir qu’ils ont cette possibilité, sans pour autant y avoir recours

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Une fillette de 11 ans retrouvée pendue dans une maison d'accueil de l'Oise, "un geste désespéré"

 

OISE

Par Nicolas Giorgi   Publié le 

La maison d’enfants à caractère social (MECS) la Clairière de Pierrefonds, située au sud-est de Compiègne (Oise), a été le théâtre d’un terrible drame la semaine dernière. Une fillette de 11 ans a été retrouvée pendue dans sa chambre le lundi 23 octobre.

Le personnel de cet établissement appartenant à fondation des Diaconesses de Reuilly, une communauté de sœurs protestante, l’a retrouvée inanimée dans sa chambre. A l’arrivée des pompiers, la fillette était alors en situation d’arrêt cardio-respiratoire. Malgré tous leurs efforts, elle est décédée mardi 24 octobre, soit le lendemain de sa pendaison. 

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