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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

vendredi 13 octobre 2023

Il vendait des « kits de suicide » sur Internet : un Canadien arrêté, des victimes dans le monde entier

Par sudouest.fr avec AFP  Publié le 13/10/2023

Un cuisinier de Toronto est accusé d’avoir vendu en ligne un produit pour se tuer à des personnes fragiles partout dans le monde. Un commerce de la mort qui a donné lieu a une enquête très complexe

Une centaine de victimes au moins et plus de 1 200 paquets envoyés dans une quarantaine de pays : depuis l’arrestation en mai d’un Canadien qui vendait des « kits de suicide » en ligne, une enquête tentaculaire a débuté sur plusieurs continents.

Kenneth Law, cuisinier d’un hôtel de Toronto âgé de 58 ans, est accusé d’avoir vendu depuis fin 2020 une substance utilisée comme additif alimentaire sur plusieurs sites internet, ciblant les personnes fragiles. Il est poursuivi au Canada pour « aide au suicide », un crime passible de 14 années de prison.

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Un Nobel à soi : Claudia Goldin ou l’économie féministe

Jeudi 12 octobre 2023

Provenant du podcast

Entendez-vous l'éco ?


Claudia Goldin, prix Nobel d'économie 2023, Cambridge, MA, États-Unis ©Maxppp - EPA/MAXPPP


En quoi les travaux de Claudia Goldin ont-ils révolutionné l’approche des inégalités au travail entre hommes et femmes ?


Avec

  • Hélène Périvier Economiste à l’OFCE Sciences Po, directrice du programme PRESAGE Programme de Recherche et d’Enseignement des Savoirs sur le Genre

  • Céline Bessière Professeure de sociologie à l’Université Paris-Dauphine (Université PSL), membre du laboratoire IRISSO (Institut de Recherches interdisciplinaire en Sciences Sociales)

  • Clémentine Van Effenterre professeure adjointe en économie à l'Université de Toronto.


Qu'a vraiment dit Darwin ?

Jeudi 12 octobre 2023


Provenant du podcast

Avec philosophie

"L'Origine des espèces" de Charles Darwin ©Getty - duncan1890

Entre la compétition et la coopération, quel est le moteur de l’évolution des espèces et des sociétés supposé par le darwinisme ? Comment la biologie moderne a-t-elle déconstruit le mythe de la compétition darwinienne ?


Avec

  • Philippe Huneman Philosophe des sciences, directeur de recherche au CNRS à l’Institut d’Histoire et de philosophie des sciences et des techniques de l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne

  • Georges Chapouthier Philosophe, neurobiologiste, directeur de recherche émérite au CNRS,


La piste de l’ecstasy dans le stress post-traumatique


 



Publié le 02/10/2023

Voisin du concept philosophique d’énandiodromie (le retournement des choses en leur contraire, comme par exemple dans le proverbe « De l’épine naît la rose »), il existe un principe général en pharmacologie : en raison même de sa toxicité intrinsèque, toute substance dangereuse pourrait a priori être utilisée dans une finalité thérapeutique, sous réserve bien sûr de maîtriser ses posologies, ses indications et ses contre-indications.

L’effet placebo existe (aussi) dans le TOC

Publié le 09/10/2023

Malgré la fréquence relativement importante du trouble obsessionnel-compulsif (TOC) affectant environ 1,3 % de la population adulte, sa réponse à l’effet placebo reste encore mal connue. Issue d’une collaboration entre chercheurs du Canada, des États-Unis et d’Iran, une étude vise à déterminer l’effet des placebos pour améliorer différents symptômes chez des patients souffrant de TOC. Les auteurs ont compilé dans les grandes bases de données médicales et les moteurs de recherche (PubMed, EMBASE, Scopus, Web of Science, Ovid, The Cochrane Library, et Google Scholar) des essais randomisés contrôlés de traitements du TOC avec une composante placebo.

Santé mentale : enfin de vraies urgences psychiatriques à l’hôpital de Saint-Denis




11/10/2023

Santé mentale : enfin de vraies urgences psychiatriques à l’hôpital de Saint-Denis

Attendu depuis dix ans, le service d’urgences psychiatriques du centre hospitalier de Saint-Denis a ouvert début septembre. Un enjeu crucial alors que le nombre de patients psy a bondi aux urgences ces dernières années. Ce Crup (Centre renforcé d’urgences psychiatriques) innove aussi dans son approche, permettant d’éviter les hospitalisations automatiques.

C’est dans une aile toute neuve de l’hôpital Delafontaine qu’a ouvert ce nouveau service début septembre, inauguré ce lundi 9 octobre. “Avant cette unité, il n’y avait rien. Il y avait un vrai défaut dans la prise en charge des patients“, résume Jean Pinson, directeur du Centre hospitalier de Saint-Denis, qui chapeaute les hôpitaux Delafontaine et Casanova. Avec la crise sanitaire et ses confinements successifs, l’hôpital Delafontaine a pourtant vu le nombre d’hospitalisations “sauvages” de patients psychiatriques monter en flèche. En trois ans, les séjours de plus de 24 heures ont doublé, voire triplé.

On imagine la difficulté pour les patients qui se retrouvaient souvent contentionnés chimiquement ou physiquement, pour les autres patients des urgences, les entourages, le personnel… Cette unité apporte une vraie solution. On est clairement dans une démarche progrès en termes de bien traitance et d’humanité“, observe le directeur du centre hospitalier.

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Déployer les IPA en psychiatrie et santé mentale : état des lieux et recommandations

09/10/2023

Après avoir participé à un groupe de travail du collège « psychiatrie et santé mentale » (PSM) de l’Association nationale française des infirmier(e)s en pratique avancée (Anfipa), quatre professionnelles ont cherché à identifier les freins et les leviers à l’implantation de cette profession encore jeune dans le champ psychiatrique.

Introduit par la loi de modernisation de notre système de santé du 26 janvier 2016, le déploiement des infirmiers en pratique avancée (IPA) est effectif en France depuis 2018. Ce métier existe pourtant depuis de nombreuses années dans plusieurs pays. Pour la mention psychiatrie et santé mentale (PSM), le décret est seulement paru le 12 août 2019 soit un an après les premiers décrets régissant les études et l’exercice des IPA pour les premières mentions (pathologies chroniques stabilisées ; prévention et polypathologies courantes en soins primaires (PCS) ; oncologie et hémato-oncologie (OOH) ; maladie rénale chronique, dialyse, transplantation rénale (MRCTDR)).

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La maison des adolescents de Montpellier, une bulle pour les jeunes en souffrance : « Ça vide un poids du sac »

Publié le 12 octobre 2023

Par  (Montpellier, envoyée spéciale)  

Plus neutre et moins stigmatisante que l’hôpital, la maison des adolescents accueille de manière anonyme tous les jeunes de 11 à 21 ans ayant besoin d’un suivi en santé mentale. S’ils sont de plus en plus nombreux, ils présentent aussi des situations plus lourdes.

A la maison des adolescents (MDA) de Montpellier, tous les looks sont permis, tant qu’on s’éloigne des attributs de l’hôpital. Les blouses blanches des soignants ont été troquées pour des tenues estivales et colorées. La salle d’attente semble plus foutraque qu’aseptisée : des lycéens s’y affrontent au baby-foot, ça fait des étincelles. Seul le « mur d’expression » donne un indice quant à la teneur du lieu : sur le tableau noir, certains ont déposé leur mal-être à la craie : « J’ai sombré, été partisane de la folie » « Il orageait dans la terre/Il pleuvait sur la mer/Il criait, tambourinait/Aux parois d’un esprit cambriolé. »

La Maison perchée, refuge des jeunes vivant avec un trouble psychique

  • Esther Serrajordia, 

Reportage 

Basée sur le principe de la « pair-aidance », l’entraide entre les personnes aux prises avec les mêmes problèmes, la Maison perchée accompagne les adultes de 18 à 40 ans vivant avec un trouble psychique. Depuis février 2023, l’association a ouvert un premier lieu physique en plein Paris, rythmé par les ateliers et les rencontres.

La Maison perchée, refuge des jeunes vivant avec un trouble psychique

À première vue, c’est un café comme les autres. Dehors, les tables en terrasse sont presque toutes occupées. Les discussions tournent autour du temps parisien, étonnamment chaud et ensoleillé en cet après-midi de septembre. À l’intérieur, le bar en bois jonché de carreaux orange propose citronnades, gâteaux faits maison et… brochures sur les troubles psychiques. Car le lieu, situé dans le 11e arrondissement, est le siège de La Maison perchée.

Centre Hospitalier de Saint-Nazaire : les patients du pôle psychiatrie exposent leurs oeuvres

 

Publié le 09 Octobre 2023 

Les patients des CATTP (Centre d'accueil thérapeutique à temps partiel) du pôle de psychiatrie du Centre hospitalier de Saint-Nazaire : CATTP La Touline, CATTP Le Cabestan, CATTP L'Horizon présentent leur exposition dans le hall de la Cité Sanitaire du 9 au 13 octobre 2023.



Orthorexie : quelle définition, quel outil diagnostique ?

Caroline Guignot   24 oct. 2022

L’adoption d’un régime alimentaire favorisant une bonne santé est de plus en plus importante dans nos sociétés. Lorsque la recherche d’une alimentation saine devient irraisonnée et exagérée, on parle d’orthorexie nerveuse. Une revue, parue dans Psychologie Française, fait le point sur ce trouble de la conduite alimentaire dont la prévalence semble en augmentation.

Si sa définition a évolué au cours du temps, le concept d’orthorexie nerveuse, qui a vu le jour en 1997, repose sur une préoccupation obsessionnelle et des comportements compulsifs en lien avec l’alimentation saine. L’alimentation est considérée comme « saine » sur la base de données scientifiques, de théories alimentaires ou de convictions personnelles.

Schématiquement, les restrictions alimentaires débutent généralement autour du sel, du sucre et/ou des matières grasses puis s’élargissent à d’autres produits considérés comme non sains, cette perception étant subjective. Les sujets atteints d’orthorexie nerveuse s’intéressent aussi souvent à la nature des contenants alimentaires, aux modes de transformation et de préparation des aliments.

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Hôpital psychiatrique : Romain Dupuy transféré de Cadillac à Bordeaux dans une unité fermée plus souple

Par Arnaud Dejeans   Publié le 13/10/2023

Hôpital psychiatrique : Romain Dupuy transféré de Cadillac à Bordeaux dans une unité fermée plus souple

Romain Dupuy au tribunal de Bordeaux en juin 2022. © Crédit photo : Archives Guillaume Bonnaud/ « Sud Ouest »

L’auteur des meurtres de deux soignantes à Pau en décembre 2004 a quitté l’unité pour malades difficiles de Cadillac. Il est désormais hospitalisé à Charles-Perrens à Bordeaux

Comme révélé par « Sud Ouest », Romain Dupuy a quitté l’Unité pour malades difficiles (UMD) de Cadillac début octobre pour rejoindre l’hôpital psychiatrique de Charles-Perrens à Bordeaux. Le transfert de l’auteur des meurtres de deux soignantes à l’hôpital psychiatrique de Pau, en décembre 2004, fait suite à une décision de justice. La cour d’appel de Bordeaux a ordonné son placement dans un service de psychiatrie générale plus souple, en hospitalisation complète, ce que Romain Dupuy demandait depuis plusieurs années.

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jeudi 12 octobre 2023

Troubles psychiques sévères et cancer du sein : attention aux généralisations hâtives !

Serge Cannasse     27 sept. 2023

Les parcours de soins complexes sont fréquemment associés à une perte de chance pour les patients. Cela est particulièrement vrai pour ceux vivant avec un trouble psychique sévère : leur espérance de vie est en moyenne inférieure de 15 ans pour les hommes et 16 ans pour les femmes par rapport à la population générale. Les causes de leur décès sont le plus souvent similaires à celles des autres patients. Plusieurs études ont montré les facteurs associés à cette perte de chance : moindre recours aux soins de prévention et de spécialités, plus grande fréquence des hospitalisations évitables, facteurs économiques et sociaux, parfois comportements stigmatisants des professionnels de santé. Mais aucun n’en rend pleinement compte. 

[...] 

Des craintes de professionnels plus ou moins fondées

Mais les auteures de ce travail n’en restent pas là. Elles montrent en effet que « la moindre intensité de leurs prises en charge pourrait s’expliquer en partie par des facteurs cliniques non mesurables dans les données mobilisées dans l’étude, tels que le grade du cancer, son sous-type histologique, la présence de certains biomarqueurs, etc. ». Elles relèvent que les indicateurs de qualité des soins sont moins bons qu’en population générale, mais qu’ils ne sont de toute façon pas optimum pour celle-ci, les contrastes les plus marqués avec les témoins portant sur la phase diagnostique et le suivi post-traitement, et moins nettement sur les traitements.

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Comment fonctionne le transfert entre un patient et son psy ?

Slate audio

Mardi Noir  Publié le 10 octobre 2023

Capture d'écran HBO via YouTube

Capture d'écran HBO via YouTube

Si vous avez êtes familiers de la psychanalyse, nul doute que vous ayez déjà entendu le terme «transfert». Mais de quoi s'agit-il exactement? C'est pour mieux le comprendre que Françoise a écrit à Mardi Noir: «À quoi sert le transfert entre une personne qui suit une psychothérapie et son ou sa psychothérapeute ? Est-ce voulu et provoqué?»

En réalité, le transfert est avant tout repéré par le thérapeute dans le cadre de la cure. Et le concept n'éclaire pas seulement la relation thérapeutique mais aussi toutes nos relations. Selon Lacan, il s'agit alors de «faire de quelqu'un un être supposé savoir».

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Psy, de l’autre côté du divan

Publié le 10 octobre 2023

 Bien

  • sur France 2

    Mercredi 18/10 à 23h10

    France 2

Qu’est-ce qui se joue dans une psychanalyse ? Que se passe-t-il dans le secret d’un cabinet, entre ces deux personnes qui ont pris rendez-vous comme elles l’ont fait ou le feront durant cinq ou dix ans ? Qui n’a jamais connu cette situation l’ignore, et le succès d’En thérapie doit sans doute beaucoup à la curiosité d’aller y voir, fût-ce à travers une fiction. Pour ce documentaire, conçu avec la psychanalyste Judith Cohen-Solal à laquelle le lient quelques films et livres, 1 Jonathan Hayoun a questionné six praticiens sur leur lieu de travail – décor révélateur de ce qu’ils sont et sur lesquels passe un peu vite la réalisation.

Défendre la cause des enfants

Lundi 9 octobre 2023

Provenant du podcast

Être et savoir

Comment la société devrait traiter les enfants ? ©Getty - Malte Mueller

Mais qui a peur des enfants et de la jeunesse ? Un écrivain et une chercheuse interrogent l'"infantisme" à l'œuvre dans notre société, ce "préjugé envers les enfants fondé sur la croyance qu'ils appartiennent aux adultes, qu'ils peuvent et doivent être contrôlés".


Avec

Avons-nous peur des enfants ? La jeunesse est-elle discriminée dans notre société ? Plus précisément, est-ce que ceux qui ont l’âge d’avoir un peu plus de responsabilités, et donc un peu plus de pouvoir, cherchent à dominer les plus vulnérables, parfois tout en disant qu’ils les protègent ? Est-ce la manière dont fonctionne le monde, encore, aujourd’hui ? Et surtout, doit-on continuer à faire progresser la reconnaissance de l’enfant comme sujet dans la société ? Ce sont des idées que la chercheuse Laelia Benoit et le romancier Sorj Chalandon développent de manière très différente dans leurs écrits, mais avec la même forte conviction.

Louise Tourret s'entretient avec Laelia Benoit, pédopsychiatre et sociologue, chercheuse associée au Yale Child Study Center et au Centre de recherche en épidémiologie et santé des populations (CESP) de l'Inserm, elle a créé le QUALab, Laboratoire de recherches qualitatives et mixtes franco-américain en coopération avec Yale et le CESP, et vient de publier Infantisme (Seuil, 2023), et Sorj Chanlandon, journaliste et écrivain, il vient de publier L'Enragé (Grasset, 2023).

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La «crise de la santé mentale» aggravée par l’exode des psychologues au privé, selon l’IRIS

Olivier Du Ruisseau et Alex Fontaine   10 octobre 2023


QUEBEC

Dans un contexte où les mesures sanitaires liées à la COVID-19 ont influé sur la santé mentale des Québécois, la concurrence du secteur privé dans l’offre de services de psychothérapie nuit à l’accès aux soins dans le réseau public, selon une nouvelle étude de l’Institut de recherche et d’informations socioéconomiques (IRIS).

L’IRIS estime qu’environ la moitié des quelque 9000 psychologues de la province ont une pratique privée exclusive ou « mixte ». Selon les calculs de l’institut, le nombre de psychologues employés par le réseau de la santé et des services sociaux est passé de 2500 à moins de 2100 dans la dernière décennie.

« Les conditions de travail sur le terrain et les revenus sont devenus bien meilleurs dans le privé », explique Eve-Lyne Couturier, chercheuse à l’IRIS et autrice du rapport. « Le gouvernement offre très peu pour que les professionnels restent dans le réseau public. C’est pourquoi on observe un exode des professionnels du public vers le privé. »


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