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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

jeudi 12 octobre 2023

L'inventeur de la lobotomie a remporté un prix Nobel



 Repéré sur The Washington Post

Abandonnée dans les années 1980 et aujourd'hui considérée comme barbare, la pratique a été largement plébiscitée dans les années 1940.
 «On prescrivait la lobotomie à outrance pour les femmes, les personnes de couleur, celles considérées comme enfreignant les normes sociales, les homosexuels: la psychiatrie a fait preuve d'un mépris absolu pour les droits des patients.» | David Matos via Unsplash
«On prescrivait la lobotomie à outrance pour les femmes, les personnes de couleur, celles considérées comme enfreignant les normes sociales, les homosexuels: la psychiatrie a fait preuve d'un mépris absolu pour les droits des patients.» | David Matos via Unsplash

Dans les années 1930, le neurologue portugais António Egas Moniz met au point une méthode d'ablation du tissu cérébral pour traiter les troubles psychiatriques: la leucotomie, plus communément appelée «lobotomie». Aux yeux du monde, c'est une découverte majeure dans le traitement des maladies mentales, jusqu'alors largement négligé par le milieu médical. Elle lui vaut de recevoir le prix Nobel de médecine en 1949.


Santé mentale : des besoins grandissants face à une offre insuffisante

9 octobre 2023

À l’occasion de la « Journée mondiale de la santé mentale » du 10 octobre 2023 et des semaines d’informations sur la santé mentale, du 9 au 22 octobre, l’Uniopss, qui réunit un réseau d’unions régionales et une centaine de fédérations et d’associations nationales dont la Fédération Addiction, rappelle l’urgence d’adapter les moyens en santé mentale, notamment en ce qui concerne la maladie et le handicap psychiques (moyens financiers, humains, organisationnels…) aux besoins de l’ensemble des publics.

Nos constats 

Les impacts négatifs de la crise de Covid-19 sur la santé mentale

Nombreuses ont été les alertes sur les impacts de la crise sanitaire et des confinements sur la santé mentale des populations : un rapport de l’Organisation mondiale de la Santésignale une augmentation de plus de 25 % des troubles anxieux et dépressifs depuis le début de la pandémie de Covid-19 à l’échelle mondiale.

Ces conséquences, cependant, touchent inégalement les individus selon leur situation personnelle, déterminée par des facteurs biologiques, psychologiques, socio-économiques et environnementaux.

Le secteur de la psychiatrie et de la pédopsychiatrie en crise

Pourtant, l’offre en santé mentale demeure aujourd’hui insuffisante, notamment en psychiatrie : 30 % des postes de psychiatres à l’hôpital public sont vacants, tandis que le temps d’attente pour un rendez-vous en centre médico-psychologique (CMP) est en moyenne de 18 mois. De 1976 à 2016, ce sont 60 % des lits en psychiatrie qui ont été fermés.

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Annonce d'une grande enquête sur les enjeux de la formation au métier d'infirmier

PUBLIÉ LE 12/10/2023

Une consultation autour des enjeux de la formation au métier d'infirmier se prépare, a fait savoir la ministre déléguée chargée de l'Organisation territoriale et des Professions de santé Agnès Firmin-Le Bodo.

La ministre en a fait l'annonce lors de son audition devant la commission des affaires sociales de l'Assemblée nationale, dans le cadre de l'examen du projet de loi de finances pour 2024, ce 10 octobre. 


La Maison des adolescents et Douar-Nevez ont tenu un stand de prévention et d’orientation, à Vannes

Le 12 octobre 2023

La Maison des adolescents et l’association Douar-Nevez ont tenu un stand d’information, mercredi, sur le port, pour informer sur les troubles des comportements chez les adolescents.

Karine, infirmière en addictologie et Viviane, éducatrice spécialisée pour Douar-Nevez ; Lucie Juliot, psychologue, et Simon Brient, infirmier-coordinateur à la Maison des adolescents.

Karine, infirmière en addictologie et Viviane, éducatrice spécialisée pour Douar-Nevez ; Lucie Juliot, psychologue, et Simon Brient, infirmier-coordinateur à la Maison des adolescents.

Présentes sur le port de Vannes, le 11 octobre, la Maison des adolescents et l’association Douar-Nevez ont conseillé et orienté un public, surtout composé de grands-parents et de professionnels en établissement scolaire, désireux d’échanger sur les troubles du comportement chez les jeunes.


mercredi 11 octobre 2023

Evolution de l'offre de soins hospitaliers en psychiatrie


 



Jean Meyronneinc   09 / 10 / 2023 

La situation  des services de santé en milieu hospitalier n'a cessé ces derniers mois de nourri les débats...La Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES)  vient de publier, pour la première fois, un dossier détaillé sur l’évolution de l’offre de soins hospitaliers en psychiatrie.


Nul doute que dans le contexte actuel, les observations qui portent sur une large période  (2008 à 2019) et  met également en avant les  disparités territoriales, apporteront un éclairage utile, d'autant qu'elles apportent  également  des indications importantes sur  les  disparités territoriales.


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Avant la journée mondiale de la santé mentale, les propositions des députés du PS pour la psychiatrie


 


Par Jade Toussay  09/10/2023

Les députés socialistes présentent ce lundi 9 octobre, à la veille de la veille de la journée mondiale de la santé mentale, un plan de dix mesures pour « transformer radicalement la philosophie de notre système ». Le HuffPost vous en dévoile certaines en exclusivité.

Photo d’illustration prise à Paris le 10 juin 2021, lors d’un mouvement de protestation des psychiatres et psychologues pour une meilleure reconnaissance de leurs professions.

ANADOLU AGENCY / ANADOLU AGENCY VIA GETTY IMAGES
Photo d’illustration prise à Paris le 10 juin 2021, lors d’un mouvement de protestation des psychiatres et psychologues pour une meilleure reconnaissance de leurs professions.

 « Il est possible d’éviter l’isolement et la contention des patients pris en charge pour des troubles de santé mentale, mais cela nécessite d’agir en amont », insiste Joël Aviragnet. Le député socialiste de Haute-Garonne est le coauteur, avec sa collègue de l’Orne Chantal Jourdan, d’un plan de dix mesures sur la santé mentale présenté ce lundi 9 octobre et que Le HuffPost dévoile en exclusivité.

La santé mentale constitue le premier poste de dépenses de l’assurance maladie, avec un coût annuel de 23,4 milliards d’euros. En 2018, une étude chiffrait à 163 milliards d’euros le coût total des troubles pour la société, une somme à revoir à la hausse à la lumière de l’épidémie de coronavirus qui a profondément ébranlé le moral des Français.

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A bout de souffle, les professionnels de la psychiatrie, réunis au sein de l'Uniopss, rappellent "l'urgence d'adapter les moyens en santé mentale", à l'occasion de la Journée mondiale de la santé mentale, le 10 octobre 2023.

Par 9 octobre 2023

60 %. C'est le nombre de lits en psychiatrie fermés entre 1976 et 2016. Ce n'est guère mieux du côté des postes en santé mentale : 30 % sont aujourd'hui vacants. A l'occasion de la Journée mondiale de la santé mentale, le 10 octobre 2023, et de la Semaine d'informations dédiée, du 9 au 22 octobre, l'Union nationale interfédérale des œuvres et organismes privés non lucratifs sanitaires et sociaux (Uniopss) lance un ultime SOS face à la situation critique de la psychiatrie. Malgré les nombreux appels à l'aide des professionnels du secteur, « en sous-effectif et sous-financé depuis de nombreuses années », le message ne semble pas avoir été reçu par les pouvoirs publics. Alors que la vague du Covid s'est retirée, laissant apparaître une santé mentale générale fragilisée, les besoins sont « grandissants », alerte l'Uniopss.

manifestation de médecins en grève

Prendre des mesures « de toute urgence »

D'après son rapport mondial sur la santé mentale publié en 2021, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) relève une augmentation de plus de 25 % des troubles anxieux et dépressifs, depuis le début de la pandémie de Covid-19, à l'échelle mondiale. La situation est « particulièrement inquiétante chez les enfants et les adolescents », affirme l'Uniopss. Elle réclame aux autorités de prendre des « mesures importantes, et cela de toute urgence, pour permettre l'accès à ces soins à toute personne qui en a besoin et éviter l'épuisement professionnel ».


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AU CH DE SAINT-DENIS, UNE NOUVELLE UNITÉ PSYCHIATRIQUE DE L'EPS VILLE-EVRARD POUR DÉSENGORGER LES URGENCES GÉNÉRALES

(Par Julie RICHARD, au CH de Saint-Denis en Seine-Saint-Denis)

 9 octobre 2023 (APMnews)

Le centre renforcé d'urgences psychiatriques (Crup) de l'établissement public de santé (EPS) Ville-Evrard officiellement inauguré lundi, a ouvert ses portes "le 4 septembre" et doit permettre d'éviter une "stagnation des patients" au sein des services d'urgences générales, ont expliqué les équipes à APMnews, lors d'une visite au sein de l'unité fin août.

Adossée au service des urgences générales de l'hôpital Delafontaine (centre hospitalier de Saint-Denis), cette unité de 765 m² dépend de l'établissement de santé publique de Ville-Evrard, qui a investi 2,3 millions d'euros entre 2021 et 2023 pour sa création.

Entrée du nouveau centre renforcé d'urgences psychiatriques de l'EPS Ville-Evrard, situé au CH Delafontaine.Crédit: EPS Ville-Evrard

Entrée du nouveau centre renforcé d'urgences psychiatriques de l'EPS Ville-Evrard, situé au CH Delafontaine.Crédit: EPS Ville-Evrard

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Chronique «Aux petits soins» «Pardon de te déranger, mais…» : dans un système de santé au bord de la rupture, un recours croissant aux passe-droits ?

par Eric Favereau  publié le 10 octobre 2023

Alors qu’il est toujours plus difficile de trouver un rendez-vous médical, utiliser ses réseaux semble être de plus en plus courant. De la simple recommandation de praticien au déblocage de dossier en passant par de véritables passe-droits, ces pratiques creusent les inégalités sociales.

par Eric Favereau

publié aujourd'hui à 7h00

C’est une habitude peut-être aussi vieille que la médecine : pour se faire soigner, on se sert aussi de ses réseaux, de ses proches, d’amis dans le milieu afin de savoir où aller, quel est le meilleur chirurgien ou quel est celui qu’il faut éviter. Et cela a fonctionné, hier comme aujourd’hui. Les exemples, on les connaît tous : «Dis moi, j’ai un oncle, il doit être opéré d’un cancer ORL, tu sais où il faut qu’il aille ? Chez qui ?» demande l’un. Un autre : «Ma mère a 90 ans, elle n’en peut plus, elle ne parle plus, ne mange plus, elle est presque toujours endormie. Tu ne connaîtrais pas un service de soins palliatifs qui pourrait l’accueillir ? Seul, je n’y arrive pas.»

mardi 10 octobre 2023

Pourquoi les punaises de lit nous font-elles si peur ?

Aurélie Haroche   Paris, le vendredi 6 octobre 2023 

Comme nous l’évoquions cette semaine dans nos colonnes (car le JIM ne pouvait échapper à la folie collective du moment), les punaises de lit ont soudain envahi tout l’espace, reléguant au second plan l’inflation, le drame des migrants ou la guerre en Ukraine.

« Sentiment » de punaises de lit

Bien sûr, nous retrouvons ici l’influence de la focalisation médiatique. Ce sont les mêmes images rediffusées en boucle de potentielles punaises dans les transports parisiens (mais en était-ce vraiment ?) qui ont inévitablement créé un sentiment d’infestation généralisée, la réalité n’ayant que peu d’importance. Ce tourbillon journalistique (qui a très largement dépassé nos frontières) convoque un vocabulaire où l’on perçoit que les éventuels problèmes dermatologique associés aux punaises de lit sont loin d’être la première préoccupation. « Psychose », « paranoïa », « stress », « dépression », « syndrome post-traumatique », « rend fou » : titres et textes sont truffés de références aux pathologies psychiatriques. Ce champ lexical n’est sans doute qu’une nouvelle illustration de la tendance majeure à la « psychiatrisation » du moindre phénomène sociétal.

Diagnostic de la crise en santé mentale au Québec et ses remèdes

 `

Eve-Lyne Couturier  10 octobre 2023

Faits saillants

  • La flambée des prix dans le marché privé de la psychothérapie exacerbe deux problèmes préexistants : les difficultés d’accès à un·e psychologue sur le marché privé et les difficultés de rétention des psychologues dans le réseau public.
  • L’État québécois devrait étendre la couverture des soins de santé aux séances de psychothérapie dans le secteur privé et imposer des mesures de contrôle du marché privé de la psychothérapie.
  • Le gouvernement du Québec pourrait agir sur les déterminants de la santé mentale en favorisant le temps personnel hors du travail par une réforme des normes du travail et en réinvestissant dans le logement et les mesures de protection sociale.
  • La pandémie de COVID-19 a provoqué plusieurs crises : une crise sanitaire d’abord, qui a rapidement mené à une crise économique, puis une crise du réseau de la santé et des services sociaux et une crise de la santé mentale. Bien que ces crises soient interreliées, c’est plus précisément à cette dernière que cette note socioéconomique s’attardera.
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Plus de deux ans d’attente pour voir un psychiatre à Laval

Stéphanie Marin   5 octobre 2023
QUEBEC

Lorsqu’un médecin demande une évaluation en psychiatrie pour l’un de ses patients, à Laval, la liste d’attente est maintenant de plus de deux ans, a déclaré jeudi le psychiatre Simon Roussel à la coroner Géhane Kamel.

Le médecin qui fait une telle demande « est mieux de prendre son mal en patience », a poursuivi le psychiatre, qui exerce au CISSS de Laval.

En 2013, l’attente était de trois mois, a-t-il déclaré, mais en 2019, la situation a commencé à se dégrader. Puis, il y a eu une vague de démissions, a-t-il expliqué. Ses constats sur ce long temps d’attente ne s’appliquent toutefois pas aux cas urgents ni aux patients hospitalisés en psychiatrie.


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Journée internationale de lutte contre le sans-abrisme : au moins 1200 jeunes adultes vivent dans la rue ou n'ont pas de domicile fixe

Par Miguel Allo   10 oct. 2022 

BELGIQUE

Ce 10 octobre est la Journée internationale de lutte contre le sans-abrisme. L'occasion de faire un focus sur cette problématique et plus particulièrement chez les jeunes adultes (entre 18 et 25 ans). On en dénombre au moins 1200 actuellement. Ce chiffre est obtenu sur base du nombre de personnes en errance dénombrées fin 2020 et fin 2021 dans neuf villes et régions en Belgique (d’Arlon, Charleroi, Gand, Louvain, Namur et Liège, dans la province de Limbourg, le sud de la Flandre occidentale et la région de Vilvorde), soit près de 6300 personnes. Ce dénombrement n’est pas encore terminé et doit s’étendre prochainement à d’autres zones du pays.

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#SansAbris

Lundi 9 octobre 2023

Provenant du podcast

Les Pieds sur terre

Capture d'écran du compte TikTok de Léa - @miss.tiktok56

Ervé a vécu plus de 20 ans "à ras du sol", sans jamais cesser d’écrire. Léa et sa mère ont été expulsées de leur logement en juillet 2022 et sont maintenant sans domicile. Sur les réseaux sociaux, tous les deux racontent la rue, et bien d’autres choses encore. Un reportage de Jeanne Mayer.

Sans abris, à la rue ou en galère, ils en sortent et replongent (ou pas), mais ce qui les relie au monde comme les autres, ce sont souvent les réseaux sociaux. Ils y racontent leur vie, font de la littérature ou jouent des morceaux de musique, tournent de petites vidéos sur leur quotidien, essaient d’être joyeux ou disent la dure vie et la colère de ceux qui n’ont pas de logement fixe. Parfois, ils y trouvent du boulot, une vocation, un souffle, un réconfort.

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DÉPRESSION : la psilocybine confirme ses promesses oui mais...

Publiée le 9 October 2023

Journal of Psychiatric Practice

Cette revue de la littérature sur l’efficacité de la psilocybine dans la gestion de la dépression résistante aux traitements, confirme ses promesses (Visuel Adobe Stock 495815091)

Cette revue de la littérature sur l’efficacité de la psilocybine dans la gestion de la dépression résistante aux traitements, confirme ses promesses. Des données publiées dans le Journal of Psychiatric Practice, favorables à l’utilisation ciblée des substances psychédéliques dans le traitement de divers problèmes de santé mentale mais qui mettent en exergue les résistances cette fois juridiques, éthiques et scientifiques à l’utilisation des psychédéliques dans le traitement de ces troubles mentaux.

 

Même si de nombreux défis restent à relever pour définir leurs avantages cliniques et surmonter les obstacles réglementaires complexes à leur utilisation. L’auteur principal, le Dr Amir Garakani, MD, de l'hôpital de Greenwich (Connecticut) et du département de psychiatrie de la Yale School of Medicine, (New Haven, Connecticut) commente l’utilité de ces travaux pour la pratique clinique : « À une époque d'enthousiasme croissant concernant l'utilisation de certains agents psychédéliques pour améliorer les résultats de troubles mentaux résistants aux traitements standards, les psychiatres ont besoin de ce bilan des preuves disponibles ».


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Le Mans : le lourd passé de cet ancien hôpital psychiatrique transformé en logements

actu Le Mans

Par Maxime Davoust   Publié le 

L'hôpital psychiatrique Etoc-Demazy au Mans, construit au XIXe siècle, accueillait des aliénés et des malades de la grippe espagnole... Avant d'être transformé en logements.

L'ancien hôpital psychiatrique est aujourd'hui transformé en logements.

L’ancien hôpital psychiatrique est aujourd’hui transformé en logements. ©Maxime DAVOUST/Actu Le Mans

Près de 100 ans après sa création, cet ancien hôpital psychiatrique situé au Mans (Sarthe) continue d’évoluer… Voici son histoire.

Cet « asile d’aliénés » a été construit à partir du 30 août 1829, date de la pose de la première pierre. Il fut bâti à la place d’un ancien hôpital pour contagieux, dont l’origine remontait à 1584, et qui fut déplacé au XVIIe siècle à l’hôpital général, près de la Visitation.

L’ensemble architectural est basé sur un plan type établi par Hippolyte Lebas, en 1818, qui s’inspirait de théories, alors novatrices, du docteur Esquirol. Celui-ci est considéré comme l’un des fondateurs de la psychiatrie en France. 

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lundi 9 octobre 2023

«En matière de santé mentale, nous avons tous une grande capacité d’autodéfense»

Marie-Pierre Genecand   Publié le 08 octobre 2023

Dans «Le meilleur thérapeute, c’est vous», le psychiatre français Alain Braconnier explique comment se soigner par soi-même ou avec l’aide d’un coach avant d’entamer une psychothérapie. Rafraîchissant

«L’objectif est de sortir des spirales infernales qui nous empêchent de vivre tranquillement», dit le psychiatre Alain Braconnier. — © Andrzej Wojcicki / Getty Images

Il a beau être psychiatre, psychologue et responsable de formation au CHU Pitié-Salpêtrière, à Paris, Alain Braconnier n’est pas du genre à soutenir sa profession les yeux fermés. Au contraire, après plus de quarante ans de pratique, le médecin appelle les psys à la modestie en leur rappelant que, plus que la méthode employée, c’est la qualité d’écoute et la fameuse alliance thérapeutique qui permettent un mieux-être du patient. «Nous devons avoir aujourd’hui une relation de confiance avec nos patients et non plus de totale neutralité, ni de dominance excessive.»


La militante des droits humains iranienne Narges Mohammadi prix Nobel de la paix 2023

Par    Publié le 

Le Comité norvégien a distingué Narges Mohammadi pour son combat contre l'oppression des femmes en Iran et en faveur des droits humains et de la liberté pour tous. Le régime l'a arrêtée 13 fois et condamnée à un total de 31 ans de prison et 154 coups de fouet. Elle est toujours en prison.

C'est une distinction majeure qui intervient ce vendredi 6 octobre un peu plus d'un an après la mort de Mahsa Amini, et quelques heures après une nouvelle polémique autour de l'hospitalisation d'une jeune fille de 16 ans à Téhéran qui ravive les critiques contre la "police des mœurs" iranienne. L'ONU souligne d'ailleurs que ce Nobel de la paix à Narges Mohammadi distingue "le courage et la détermination des femmes iraniennes". Les Nations unies qui demandent la libération de celle qui est accusée par le régime de propagande antiétatique.


Expériences de mort imminente : un dernier sursaut cérébral

Vendredi 6 octobre 2023

Provenant du podcast

Avec sciences

La lumière au bout du tunnel fait partie des visions communes dans les expériences de mort imminente dans notre monde occidental. ©Getty - joshblake

À l'occasion des rendez-vous de l’Histoire de Blois sur le thème des vivants et des morts, plaçons-nous entre les deux : que dit la science des expériences de mort imminente ?

Ce sont ces visions ou sensations un peu particulières que certaines personnes rapportent avoir vécu après leur retour parmi les vivants.  La plus connue d’entre elles, bien sûr : cette lumière au bout du tunnel, ou encore la sensation de sortir de son corps. Du moins pour ce qui est de notre monde occidental.

Car ces EMI, expériences de mort imminente, sont rattachés à notre culture — pour les indiens ou thaïlandais par exemple, il n’y a pas tunnel — mais Yama, seigneur de la mort, qui les renvoie vers le monde des vivants parce qu’il s’est trompé.

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Congrès WONCA : se défendre contre des patients violents

Daniela Ovadia  15 juin 2023

Bruxelles, Belgique 

Des gants de boxe, des protections pour la tête et un cercle de personnes autour des deux combattants. Il ne s’agit pas d’un défi sur un ring de boxe de banlieue, mais de la partie pratique d’un atelier sur la manière de se défendre contre des patients agressifs, organisé par le groupe d’intérêt en médecine d’urgence de WONCA Europe 2023, le congrès des médecins généralistes qui se tient du 7 au 10 juin à Bruxelles, en Belgique. La salle bondée atteste de l’intérêt que suscite le sujet [1].

« Les statistiques indiquent que les professionnels de la santé sont très exposés à la violence. Entre 8 % et 38 % d’entre eux, selon les enquêtes, subissent des violences physiques au cours de leur carrière. Beaucoup d’autres reçoivent des menaces verbales de la part de patients ou de proches de patients », explique Rocio Garcia-Gutierrez Gómez, médecin urgentiste à l’hôpital universitaire Severo Ochoa de Leganés, (Madrid, Espagne). « Une enquête que nous avons menée auprès de 247 personnes montre également que les femmes médecins comme les hommes considèrent le contact physique et l’intimidation verbale comme des formes d’agression, et que la majorité des personnes interrogées ont été agressées verbalement. »

L’objectif de l’atelier est de sensibiliser les médecins aux facteurs qui génèrent de l’agressivité chez les patients, d’apprendre à décoder les signes avant-coureurs et, enfin, de se défendre physiquement si nécessaire.

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