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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

mercredi 20 septembre 2023

3114 : le numéro national dédié à la prévention du suicide

  • Publié le 13 septembre 2023
Affiche 3114

En ce mois de septembre dédié à la prévention du suicide et de toutes les souffrances psychiques, la gendarmerie nationale rappelle le numéro national de prévention du suicide : le 3114.

La prévention du suicide est un enjeu majeur de santé publique avec pour priorité la prévention du geste suicidaire.

Elle s’inscrit également dans une stratégie plus large de promotion de la santé mentale et de prévention de la souffrance psychique.

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mardi 19 septembre 2023

Bertha Pappenheim ou "Anna O" : pourquoi est-elle considérée comme la première patiente de la psychanalyse ?

13 sept. 2023 

BELGIQUE

Bertha Pappenheim, née en 1859, est devenue malgré elle un symbole de l’hystérie. Son existence publique s’est réduite à être une folle inguérissable. En tout cas c’est ce que Freud, tous les docteurs et enseignants, nous racontent, encore aujourd'hui. Pourtant, un jour tout bascule. Le train qu'elle prend à Vienne à destination de Francfort en 1888, à l’âge de 29 ans, change le cours de sa vie. Et cette suite là mérite, elle aussi, d’être racontée dans L'Heure H. 

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Bertha Pappenheim dit Anna O., en 1882. © Imagno/Getty Images


Les microtubules, véritables composants du « système nerveux » de la cellule

Mercredi, 13/09/2023

Les microtubules, véritables composants du « système nerveux » de la cellule

Une étude fascinante d'une équipe du CEA a décrypté les mécanismes de transformation morphologique des cellules : avec le CNRS et l'Université d'Utrecht (Pays-Bas). Cette équipe a mis en lumière le rôle central des microtubules dans le fonctionnement cellulaire. « Comment des cellules qui mesurent près de cinquante microns de large, lorsqu'elles s'étalent sur des boîtes de culture, peuvent-elles passer au travers de constrictions dix fois plus petites dans les tissus les plus denses de l'organisme ? », expose Manuel Théry, biologiste au CEA-Irig où il a co-fondé le CytomorphoLab.

Depuis une dizaine d'années, l'équipe cherche à déterminer les principes élémentaires qui régissent l'architecture intérieure des cellules. Au centre de ses études, deux éléments clés du cytosquelette : l'actine et les microtubules, que les chercheurs ont décidé d'étudier non pas séparément mais ensemble. Une approche novatrice avec laquelle ils étaient parvenus à contrôler la forme et la division de cellules souches. Une première à l'époque !

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L’avenir de la médecine appartient-il à la polymédication ?

Jeudi, 14/09/2023 

La pénurie de médicaments et de vaccins et la non-observance pourraient appartenir au passé grâce à cette nouvelle technologie. La méthode en question, développée à la Rice University (Houston), propose de délivrer, en une seule injection, des médicaments à libération prolongée et des vaccins pendant des mois, relevant ainsi et aussi les défis de l’observance des traitements -notamment en cas de maladies chroniques et de polymédication- mais aussi des schémas vaccinaux à plusieurs doses.

L’auteur correspondant, Kevin McHugh rappelle la prévalence très élevée de la non-observance, soit le taux de 50 % des patients qui ne prennent pas correctement leurs médicaments. Les conséquences de cette non-observance sont massives : aux seuls États-Unis, on estime qu’elle est responsable de plus de 100.000 décès, de jusqu'à 25 % des hospitalisations et de plus de 100 milliards de dollars en coûts de santé.

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Journée de l'alphabétisation au Secours populaire de Paris

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15 septembre 2023

Lors de la Journée mondiale de l'alphabétisation, le 8 septembre 2023, les activités d'alphabétisation du Secours populaire de Paris ont été mises en lumière au journal télévisé du 19/20 de France 3 - Île-de-France. Ce fut l'occasion de mettre en valeur le travail du pôle alphabétisation, ses bénévoles et les apprenants qui se sont déplacés pour le reportage. 


L'Espace public de santé mentale Daumezon révèle ses talents et s'ouvre au public

Publié le 15/09/2023

L'Espace public de santé mentale Daumezon révèle ses talents et s'ouvre au public

Le plus célèbre ancien patient, André Robillard, figure connue de l'art brut, est venu ce vendredi 15 septembre visiter le nouvel espace culturel dans lequel une salle lui est consacré. Profitez des Journées du patrimoine pour le découvrir vous aussi.

L'ouverture vers l'extérieur est une marque de fabrique à l'Espace public de santé mentale de Fleury-les-Aubrais. Il n'est donc pas étonnant qu'il s'inscrive, une nouvelle fois, dans le programme des Journées du patrimoine. Samedi 16 septembre, à 10 heures et 14 heures, Pascal Gaillard, directeur des soins, fera visiter l'établissement au public présent, détaillant l'histoire et l'actualité de cette maison qu'il connaît comme sa poche.

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Jusqu’à deux ans d’attente pour une place en ressource intermédiaire

CANADA

ICI Estrie

Publié le 15 septembre 2023

Il est difficile de trouver un milieu de vie pour les gens avec des enjeux de santé mentale en Estrie. Les places dans les logements appelés « ressources intermédiaires » se font très rares dans la région.

Ce manque de place fait en sorte que des personnes se retrouvent hospitalisées en psychiatrie, parfois pendant de très longues périodes. Une trentaine de patients occupent présentement un lit à l'Hôtel-Dieu de Sherbrooke, faute d'avoir accès à une ressource d'hébergement en santé mentale. Dans certains cas, le temps d'attente peut atteindre deux ans.

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La psychiatrie enfin à l'écoute des malentendants

Vidéos : 7 minutes #408 «Contrechamp» (15 septembre 2023). La psychiatrie  enfin à l'écoute des malentendants - Paris-Normandie

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La santé des femmes De l'ignorance à la reconnaissance

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Disponible  

Du 16/09/2023 au 14/12/2023


Diagnostics erronés, traitements inappropriés, lacunes persistantes dans l’enseignement supérieur... Le domaine médical, dont la référence reste le corps masculin, néglige encore trop souvent les particularités physiologiques des femmes.


Longtemps dominé par les hommes, le monde de la médecine continue d’ériger en norme le corps masculin : que ce soit dans la recherche, dans l’enseignement universitaire ou dans la pratique quotidienne, les différences physiologiques liées au sexe – et à des facteurs génétiques, hormonaux ou métaboliques – sont encore mal connues et trop peu prises en compte. Les médecins tendent par ailleurs à minimiser certains symptômes comme la douleur, lorsqu’ils sont décrits par des femmes... Des points aveugles de la pratique médicale qui peuvent conduire à des diagnostics erronés ou retardés, notamment pour certaines maladies comme l’endométriose. 

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Soins hospitaliers en psychiatrie : le privé lucratif en forte progression sur dix ans

PAR 
PUBLIÉ LE 14/09/2023

L’offre de soins hospitaliers en psychiatrie a connu des « transformations marquantes » entre 2008 et 2019, souligne une étude de la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (Drees). Sur le plan national, le secteur public reste majoritaire, malgré une baisse de ses capacités d’accueil. Le secteur privé à but lucratif occupe une place croissante, qu’il s’agisse des capacités d’accueil (lits et places) ou de son volume d’activité.

De façon globale, le nombre d’entités juridiques (personnes morales détenant les autorisations de soins) déclarant une prise en charge hospitalière en psychiatrie « recule régulièrement », passant de 518 en 2008 à 475 en 2019. Si la proportion des entités publiques reste donc prépondérante, elle recule légèrement (de 50,6 % à 49,5 %). Loin devant les cliniques privées à but lucratif (autour de 30 %) et les cliniques privées à but non lucratif (autour de 20 %).

Mais la répartition – par secteur juridique – des capacités d’accueil hospitalières s'est, elle, transformée. La part du secteur public a « sensiblement diminué » au fil des ans, aussi bien pour les prises en charge à temps complet que pour celles à temps partiel.

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Gynécologie et sexe des anges

Publié le 16/09/2023

Bien que le JIM risque de s’attirer une des plus virulentes polémiques de son histoire, ayons ici l’audace de révéler les dernières minutes du film qui a été la vedette des salles cet été : Barbie. Dans les derniers instants, on voit Barbie aussi impatiente qu’émue se présenter dans une salle d’attente et indiquer avec joie qu’elle a rendez-vous avec un « gynécologue ». Générique de fin.

Like a Barbie girl…

Mais que peut bien vouloir dire cette fin, se sont interrogés certains critiques ? Qu’être une femme (puisque le cheminement du film conduit la poupée en plastique à devenir une femme en chair et en os) c’est aller voir le gynécologue et/ou qu’être une femme c’est avoir des organes génitaux féminins (dont la prise en charge est assurée par un gynécologue) ? A la première question (même si sur un site d’information médicale, il conviendrait d’éviter tout message contraire aux recommandations de santé publique) on se doit de répondre : non être une femme ce n’est pas « aller voir un gynécologue ».

Bien des femmes se passent (et en tout cas se passeraient bien) de la consultation gynécologique (au-delà des suivis de grossesse) : soit parce qu’elles sont prises en charge par un médecin généraliste et/ou parce qu’elles répugnent (à tort) à se soumettre aux dépistages des différents cancers féminins. Mais si Barbie, tout à sa joie d’être (enfin) une femme se rend chez le gynécologue, est-ce parce qu’elle est (enfin) dotée d’un sexe féminin ? Pourtant, les discours insistant sur la décorrélation entre le sexe biologique et le sexe psychique nous incitent aujourd’hui à considérer qu’une femme n’est pas nécessairement dotée d’un sexe féminin.

lundi 18 septembre 2023

Les 5 révolutions de la santé mentale

Cerveau & Psycho n°158

Cerveau & Psycho n°158 - Octobre 2023 

100 pages

Psychédéliques - psychiatrie personnalisée - e-santé - neurostimulation - prévention

Dans ce numéro

Plus d’un Français sur quatre consomme des anxiolytiques, des antidépresseurs, des somnifères ou d’autres psychotropes. L’état psychique de la population a été aggravé par deux ans de pandémie, et pourrait empirer face aux menaces liées au climat, à l’accès aux ressources et aux inquiétudes géostratégiques. Comment réagir face à ces enjeux ? En investissant massivement dans un secteur psychiatrique en souffrance, sou-ligne Antoine Pelissolo. 

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Déprime ou dépression, quelles différences ?

Publié le 11/09/2023

Les mots ont un sens : « le fait de se sentir triste, d’être ‘déprimé’, d’avoir des ‘idées noires’ ou des difficultés à dormir ne veut pas forcément dire que l’on souffre de dépression », précisent les spécialistes en santé mentale qui alimentent le site spécialisé info-depression.fr, géré par Santé publique France. « Les moments de cafard, de ‘blues’, de doute ou de questionnement font partie de la vie ».

Les événements plus ou moins agréables et les émotions « négatives » qu’ils suscitent sont donc normaux… jusqu’à un certain point. En effet, si les perturbations de l’humeur sont « multiples et bien caractérisées », si elles se manifestent de façon quasi permanente pendant plus de deux semaines et si elles entraînent des perturbations dans la vie quotidienne, alors on parle de dépression, « et donc de maladie ».

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dimanche 17 septembre 2023

Essai Drame de Montreux : «Ne réveille pas les enfants» d’Ariane Chemin, les vertiges de l’enquête

par Emmanuel Fansten  publié le 13 septembre 2023

De la défenestration de toute une famille en 2022 à Montreux jusqu’à l’assassinat de leur illustre aïeul, l’écrivain Mouloud Feraoun, par l’OAS en 1962, la journaliste Ariane Chemin remonte dans son nouveau livre la piste de la «paranoïa transgénérationnelle».

Une tragédie peut en cacher une autre. Le 24 mars 2022, cinq Français d’une même famille sautent à tour de rôle du septième étage de leur immeuble de Montreux, en Suisse, où ils s’étaient installés quelques années auparavant. Une femme de 41 ans d’abord, puis sa sœur jumelle, la fille de 8 ans de cette dernière, son fils de 15 ans, et enfin son mari, le père des deux enfants. Seul l’adolescent a miraculeusement survécu à la chute. Ce sidérant fait divers sert de point de départ à un passionnant et troublant livre de la journaliste du Monde Ariane Chemin, qui tente d’en percer les mystérieux ressorts. Avec un angle singulier et largement ignoré par la presse, qui a pourtant abondamment traité l’affaire : les jumelles suicidées sont les petites-filles de l’écrivain Mouloud Feraoun, lui-même assassiné en 1962 par l’OAS, juste avant la signature des accords d’Evian qui mirent fin à la guerre d’Algérie. «Si elles avaient été les petites filles d’Albert Camus, tout le monde aurait exploré cette généalogie», estime Ariane Chemin, attablée à une terrasse du Quartier latin, à Paris. Convaincue de l’importance déterminante d’une telle ascendance, elle s’est donc appliquée à tisser les deux drames, enquêtant sur l’un pour mieux comprendre l’autre, comme si ces événements survenus à soixante ans d’écart étaient indissociables.

Grève aux urgences psychiatriques du CHU Gabriel-Montpied à Clermont-Ferrand ce mercredi

De Pierre Frasiak   Mardi 12 septembre 2023

Les infirmières en psychiatrie du service des urgences du CHU Gabriel-Montpied à Clermont-Ferrand pourraient débuter une grève ce mercredi 13 septembre. Elles demandent plus de moyens humains et plus de présence auprès des patients.

Au service des urgences du CHU Gabriel-Montpied à Clermont-Ferrand, les infirmières en psychiatrie pourraient débuter une grève ce mercredi 13 septembre à partir de 8 heures. "Notre service a été créé en 2004 avec un effectif de deux infirmiers par jour. Aujourd'hui, nous sommes toujours deux infirmiers par jour", pointe Marina Moreira, infirmière depuis 12 ans dans le service.

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Entretien Wilfried Lignier : «Les relations sociales nous construisent avant même la naissance»

par Cécile Daumas et Clémence Mary   publié le 14 septembre 2023

Dans son dernier essai, le sociologue réaffirme le primat de la «société» dans la construction de l’individu et de sa personnalité. Un plaidoyer qui appelle la discussion.

Pourquoi les nouveau-nés français pleurent-ils crescendo quand les petits Allemands poussent leurs cris de haut en bas ? Pourquoi 82 % des fillettes de 2 ans jouent à la poupée et seulement 19 % des garçons ? Pourquoi je n’aime pas les champignons ? Et pourquoi est-il si pingre ? Pour expliquer l’individu, ses goûts et ses désirs, on a tendance à se tourner vers la psychologie, l’histoire de la famille, les grands événements qui marquent une trajectoire. Avec La société est en nous (Seuil 2023), en librairie ce jeudi, Wilfried Lignier, chercheur au CNRS, réaffirme une piste négligée par une époque fascinée par les neurosciences et la puissance de la volonté («Quand on veut, on peut»), celle de la sociologie. La société ne nous influence pas seulement, théorise le sociologue, «elle est en nous».

Dès le ventre de la mère, «l’ordre social est déjà là», dit-il, citant études et observations. Serions-nous des êtres 100 % sociaux ? Si une telle affirmation est provocante, voire déprimante par son caractère radical, elle ouvre aussi de nouvelles tentatives de compréhension de soi, car on «est» quelqu’un toujours par rapport aux autres. L’essai de Wilfried Lignier a pour ambition de créer, au côté des langues psy et des sciences biologiques, un «langage sociologique» qui aborderait la petite enfance, la vie de famille, les rapports de couple. Ce «manuel», ironiquement autobaptisé «anti-manuel de développement personnel», réhabilite «les temps faibles» du quotidien qui nous façonnent lentement mais nous différencient profondément.

Comment les parents CSP+ fabriquent des bons élèves

Darons daronnes

Par Clara Georges

Depuis quelques jours, ma fille aînée, qui entre en CE2, se trimballe partout avec un Petit Robert. « Papa, maman, vous pouvez me dire un mot pour que je le cherche ? » C’est ainsi que nous sommes désormais très au point sur les différents usages de « ratatouille », la composition du « jais » et la définition de « lignite ». Un soir, en allant lui faire un bisou, je l’ai trouvée au lit avec deux tomes de La Guerre des clans et… un Larousse illustré. « Ce soir, je lis le dictionnaire ! », m’a-t-elle annoncé avec entrain.


Au bureau, quelques jours plus tard, j’ai lu sur Lemonde.fr la tribune intitulée : « M. Gabriel Attal, redonnez à l’écrit, dès l’école primaire, ses lettres de noblesse ». Elle est signée par une palanquée de gens tout aussi célèbres que disparates : Elisabeth Badinter, Abd al Malik, Isabelle Carré, Renaud, Jacques Attali, Jamel Debbouze, Anne Sinclair, Martin Solveig… « Une grande partie de nos enfants ne lisent plus et peinent à écrire. Ils peinent à écrire au sens d’articuler leur pensée et de raisonner », s’alarment-ils. Dans ce texte transparaissent l’urgence et la détresse. « Apprendre à écrire, c’est apprendre à penser, à fixer ses idées, à communiquer, à s’émanciper. (…) C’est pouvoir se relier à soi-même et à l’autre par les mots. Que se passera-t-il demain si ces notions essentielles à la fondation de tout être humain, de toute société, de toute civilisation sont battues en brèche ? »

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Mariage : le nom du mari l’emporte sur le féminin

par Marlène Thomas  publié le 14 septembre 2023

Dans les couples hétérosexuels américains, près de 8 femmes sur 10 déclarent avoir pris le nom de famille de leur époux. En France, si les données récentes manquent, elles indiquent la même prédominance.

Cet article est issu de L, la newsletter féminisme et sexualités de Libé publiée le samedi. Pour recevoir Linscrivez-vous ici ! Et rejoignez le groupe WhatsApp en cliquant .

Les hommes gardent la main sur l’identité des femmes. Dans les couples hétérosexuels américains, près de 8 femmes sur 10 déclarent avoir pris le nom de famille de leur mari à l’issue de leur mariage. Si comme en France cette union civile et /ou religieuse perd peu à peu du terrain au profit du concubinage, cette nouvelle enquête du Pew Research Center auprès de 3 500 personnes mariées et non mariées fait état d’un étonnant statu quo. Parmi les femmes interrogées, 14 % seulement avaient conservé leur nom de naissance tandis que 5 % ont choisi d’associer leurs deux noms. Assez logiquement, les données s’inversent pour les hommes : 92 % conservent leur nom de famille, 5 % l’ont troqué pour celui de leur conjointe et moins de 1 % a opté pour l’option double nom. Il est donc toujours de coutume pour les femmes de passer du nom du père au nom du mari.

Quelles sont les limites de la connaissance ?


 


Vendredi 15 septembre 2023

Provenant du podcast

La Conversation scientifique 

Aerial View of River Estuary or Delta,Iceland - Peter Adams

Plutôt que de délaisser l’idée de rationalité, mieux vaut sans doute la refonder afin qu’elle ne puisse plus servir d’alibi à toutes sortes de dominations. Mais comment faire ?


Avec

  • Giuseppe Longo Mathématicien, un logicien et épistémologue, chercheur à l'École Normale Supérieure à Paris

L’émergence de la démarche galiléenne, au XVIIe siècle, nous avait permis de nous considérer, Descartes aidant, comme des êtres d’antinature. Non pas au sens où nous serions opposés à la nature, où nous serions contre la nature, mais où nous participons d’une essence différente : nous serions métaphysiquement autres. Mine de rien, cette coupure-là a constitué un aiguillage discret, mais décisif, qui a orienté la suite de l’histoire. Le monde s’est comme dissocié : d’un côté, la nature, décor de nos existences, gorgée de ressources disponibles, et qui s’appréhende sous le seul angle physico-mathématique ; de l’autre, l’homme, renvoyé à lui-même, à la solitude de sa raison et de ses affects.

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De Scorsese à James Gray : David Grann, l’écrivain préféré des cinéastes

Vendredi 15 septembre 2023

Lily Gladstone et Leonardo DiCaprio dans le film “Killers of the Flower Moon" - APPLE TV+

Adapté au moins six fois au cinéma, David Grann est sans doute l’auteur préféré d’Hollywood. Sa dernière adaptation portée par Martin Scorcese, « Killer of the Flower Moon », sortira le 18 octobre prochain dans les salles françaises. Comment écrit-on un film pour les plus grands ? 


Avec

  • David Grann auteur et journaliste 

La non-fiction, un genre au plus proche de la réalité des faits

David Grann, qui a d'abord fait ses classes dans le journalisme, est issu d'une nouvelle génération d'écrivains. Sa démarche intègre ainsi une part d'investigation, pour décrire au mieux la réalité d'un événement. Il se confie sur sa méthode d'écriture : "j'essaie d'utiliser les techniques de la fiction, c'est-à-dire avoir des histoires qui mettent l'accent sur des personnages, mais tout est vraiment lié à une source historique. Je suis allé dans les archives et j'ai trouvé des documents qui ont véritablement survécu au naufrage. Quand vous les ouvrez, vous respirez la poussière et vous pouvez reconstruire méticuleusement ce qui s'est passé".

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La conférence IA & éducation

Illustration d'un homme et d'un robot se regardant 

L’intelligence artificielle bouleverse notre rapport à la connaissance et nos interactions avec les autres.

Cette innovation présente des enjeux techniques, éthiques, de souveraineté et plus encore. 

Les questions sont posées. Comment doit réagir le monde de l'éducation ? Que faut-il pour impulser une dynamique ? Pouvons-nous penser ce progrès ou sommes-nous condamnés à le subir ?


Le Journal des psychologues n°406

Date de parution : Septembre 2023

Genre et identité. Questions pour l’adolescent

Résumé

L'identité de genre, à l’adolescence, est une problématique déroutante, une clinique actuelle face à laquelle de nombreux professionnels se sentent démunis pour comprendre et accueillir les nouvelles demandes d’aide, dans un contexte où le sujet se définit comme non binaire, intersexe, transgenre, non genré et où certains expriment : « Je suis un garçon, mais mon état civil dit je suis fille », ou encore « J’ai changé de prénom, je suis Jean, mes parents m’ont nommé Jeanne ».


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