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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

vendredi 11 août 2023

Naufrage, de Vincent Delecroix : "Tu ne seras pas sauvé"

Mercredi 9 août 2023

Des dizaines de morts dans le sud de l'Italie après le naufrage d'un bateau de migrants dans une mer agitée, Cutro - 28 Feb 2023, Steccato di Cutro ©Maxppp - Alessandro Serranã

Philosophe et écrivain, Vincent Delecroix est l'invité des Matins pour son roman "Naufrage" (à paraître le 17 août 2023), inspiré du naufrage d'un bateau de migrants dans la Manche qui a causé la mort de vingt-sept personnes, en novembre 2021. 


Avec

En novembre 2021, le téléphone d’une opératrice des secours du Pas de Calais sonne dix-huit fois. Au bout du fil, un jeune migrant, qui la supplie de lui envoyer de l’aide, à lui et aux vingt-huit autres passagers de son bateau en panne. Lorsque la ligne se perd lentement, l’opératrice lui dit ceci : "t’entends pas ? Tu ne seras pas sauvé", une phrase qui choque encore.

Une figure du mal ?

Au moment du drame, l’opératrice affirmait que les secours arrivaient : " mais voilà, ils ne sont jamais arrivés" . Selon Vincent Delecroix, "C’est malheureusement une histoire qu’on voit se répéter". Les migrants avaient embarqué le 8 novembre et ont été repêchés le lendemain après-midi seulement. Inspiré de faits réels, le livre de Vincent Delecroix est une fiction. Selon lui, il serait facile de faire de l’opératrice un bouc-émissaire. Il explique : "je voulais imaginer ce que pouvait être sa position et ce qui pouvait expliquer son attitude, ses actes, ses paroles. Elle arrive en bout de chaîne. Ces naufragés sont naufragés depuis bien plus longtemps. Tout cela relève de causes dont elle n’est assurément pas responsable."

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Vieillir, disent-ils

Mercredi 9 août 2023

Photographie de Letizia Le Fur dans la série "Quadrille" exposée au rendez-vous photographique "PORTRAIT(S)" dans la ville de Vichy - © Letizia Le Fur

Rencontre avec Letizia Le Fur, photographe, pour son exposition “Portrait(s) de Vichy" à voir jusqu’au 1er octobre au Palais des Congrès de Vichy et Christophe Montenez et Jules Sagot, qui mettent en scène “Et si c’était eux ?” au Théâtre du Vieux Colombier du 27 septembre au 5 novembre 2023.


Avec

  • Letizia Le Fur artiste et photographe

  • Christophe Montenez Comédien, pensionnaire de la Comédie-Française

  • Jules Sagot comédien et metteur en scène

Dans Bienvenue au Club, la photographe Letizia Le Fur, et les metteurs en scène et comédiens, Christophe Montenez et Jules Sagot pour parler des rides, du style et du théâtre.

Letizia Le Fur expose ses photographies au festival Portraits de Vichy, ayant pour sujet les seniors actifs. Avec légèreté et humour, elle traite des questions liées au troisième âge à travers des clichés où le carreau vichy est un motif récurrent.

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jeudi 10 août 2023

Puberté précoce : comment aider son enfant ?

Par  Elsa Gambin   Publié le 09 août 2023 

Si le chiffre des pubertés précoces est en augmentation, leurs causes demeurent toujours hypothétiques. Dès lors, comment réagir en tant que parent face à ces changements corporels survenus trop tôt ?

Si les petites filles semblent davantage touchées, c’est pour la simple raison que le dépistage est plus aisé. « Il est plus facile de voir des seins qui poussent que des testicules qui grossissent », résume la pédiatre Isabelle Hazart.

Si les petites filles semblent davantage touchées, c’est pour la simple raison que le dépistage est plus aisé. « Il est plus facile de voir des seins qui poussent que des testicules qui grossissent », résume la pédiatre Isabelle Hazart.  Photo Teppe / Andia.fr

Votre fille risque d’être toute petite. » Célia1, 49 ans, se souvient que la question de la taille semblait être le point noir des médecins. Sa fille Zélie, aujourd’hui âgée de 28 ans, a vécu une batterie d’examens, dont une radio du poignet à 7 ans à peine, « pour déterminer son âge osseux », se souvient cette maman. « Sa pédiatre se questionnait sur une éventuelle puberté précoce. Elle a bien insisté sur le fait qu’elle risquait alors d’être de petite taille. » Avec le recul, Célia juge ces moments « pas cool, voire perturbants » pour sa fille, alors en CP.

Face aux drogues : Quand l’addiction finit en suicide

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Par Abdelhak Najib   Mercredi 09 Aout 2023

Les ravages des drogues au Maroc, comme ailleurs dans le monde, dépassent l’imaginable. La dévastation va au-delà de ce que le cerveau humain peut concevoir face à l’horreur, et à cette tragédie qui peut mener à des actes extrêmes. 

Aujourd’hui, au Maroc, nous avons aussi notre lot de jeunes élèves qui se donnent la mort pour en finir avec ce cercle infernal dans lequel ils se sont laissés prendre. Au-delà des difficultés face à des cours scolaires de plus en plus lourds, au-delà des pressions des parents qui demandent des résultats, au-delà des humiliations de la part de certains professeurs qui peuvent mener la vie dure aux jeunes, au-delà des dérives comportementales des autres élèves qui se harcèlent entre eux, il y a ce terrible fléau des drogues qui a envahi de nombreux établissements scolaires. Des dealers sont postés à la sortie des collèges et des lycées pour fourguer leur camelote à des jeunes souvent dépassés par les événements et pris dans les méandres d’une société qui a du mal à s’avouer que les drogues sont en train de la ronger jusqu’aux os. 

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VOTRE ANTIFÉMINISME, NOS RÉPLIQUES

Ce guide est le fruit d’une recherche intitulée L’antiféminisme dans la vie privée, menée dans le cadre du Service aux collectivités (SAC) de l’Université du Québec à Montréal (UQAM), en partenariat avec L’R des centres de femmes du Québec (L’R) et l’équipe du Groupe interdisciplinaire de recherche sur l’antiféminisme (GIRAF) de l’Institut de recherches et d’études féministes (IREF), en particulier les auxiliaires de recherche Mélissa Blais (chargée de cours en science politique et en études féministes et doctorante en sociologie) et Marie Soleil Chrétien (étudiante à la maitrise en science politique) et Francis DupuisDéri (professeur de science politique). Participaient aussi au comité d’encadrement Lyne Kurtzman et Ève-Marie Lampron, pour le SAC, et Odile Boisclair, pour L’R. Cette recherche a également bénéficié de l’aide financière du Réseau québécois en études féministes (RéQEF).

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Discours contre pouvoir : parodie et féminisme, une conversation avec Ingrid Beck


8 mai 2021

AUTEUR
Julia de Ípola
TRAD.
Verónica Rodrigo
IMAGE
© Nadia Petrizzo

Le 28 avril, la Cour constitutionnelle équatorienne a dépénalisé l'avortement en cas de viol. En situant cet événement dans la continuité de la légalisation de l'avortement en Argentine en décembre dernier et au milieu du renforcement des restrictions à la suite de la deuxième vague de la pandémie en Argentine, Ingrid Beck nous propose une réflexion sur les deux outils – le féminisme et l'humour – qui ont rendu l’année 2020 plus supportable et qui, finalement, se présentent comme deux discours clés pour, même dans un contexte de crise sanitaire, ne pas cesser de questionner, de défier et de mettre en échec le pouvoir établi.

Ingrid Beck est journaliste et militante féministe. Elle a fondé le magazine satirique Barcelona et a été l’une des voix qui ont appelé en 2015 à la première manifestation Ni Una Menos, qui a commencé comme un cycle de lectures pour devenir rapidement une mobilisation de masse. L’année 2020 s’est achevée sur deux nouvelles fondamentales dans ces deux domaines. Le 22 décembre, la Cour suprême argentine a rendu un arrêt en faveur du magazine susmentionné, annulant la condamnation à des dommages et intérêts dont il avait fait l’objet à la suite d’un procès civil intenté par Cecilia Pando (connue dans le pays pour être une personnalité publique qui a défendu la dernière dictature militaire) après la publication, en 2010, d’un photomontage que la plaignante considérait comme offensant pour sa personne1. Un peu plus d’une semaine plus tard, le Sénat a approuvé la légalisation de l’avortement, et le féminisme argentin a obtenu un triomphe historique2.

Le 28 avril, quelques semaines avant l’investiture du président élu Guillermo Lasso, ouvertement anti-avortement, la Cour constitutionnelle équatorienne a dépénalisé l’avortement en cas de viol. Les images des manifestations des groupes féministes, remplies de foulards verts, invitent à penser cet événement en continuité avec la légalisation de l’avortement en Argentine en décembre dernier. Le féminisme apparaît en Amérique latine comme une forme clé de contre-pouvoir, capable de transcender les frontières des partis et les frontières géopolitiques. Ainsi, alors que la deuxième vague de la pandémie de Covid-19 oblige le gouvernement d’Alberto Fernández à renforcer les restrictions dans le pays du Cône Sud, Ingrid Beck nous propose une réflexion sur deux outils – le féminisme et l’humour – qui ont rendu 2020 plus supportable et qui, finalement, se présentent comme deux discours clés pour, même dans un contexte de crise sanitaire, ne pas cesser de questionner, de défier et de mettre en échec le pouvoir établi.

Commençons par la décision de la Cour suprême en faveur du magazine Barcelona. De nombreux points de l’arrêt soulignent le caractère satirique du magazine et l’un d’entre eux fait référence au « contexte satirique » comme un genre discursif qui implique « un contrat de lecture particulier ». Comment définiriez-vous la satire en tant que genre ?

Avec Barcelona, nous avons toujours considéré la satire comme une forme de récit, comme une ressource, comme un genre. Mais je préfère parler de la satire comme une ressource, alors que la parodie, elle, me semble plus être un genre : je comprends la satire comme une ressource, un outil pour pouvoir parler de certains sujets et essentiellement pour déranger les pouvoirs en place. Il me semble que c’est l’objectif ; utiliser la combinaison de la parodie et de la satire pour offenser, pour déranger. Disons que c’est censé être humoristique, mais la satire ne fait pas nécessairement rire, elle peut aussi causer l’indignation. Elle a ce mérite. Ce n’est pas une blague, ce n’est pas censé être juste drôle. J’aime la façon dont nous a définis à l’époque, Adolfo Castelo, qui nous a « découverts » lorsque le magazine a commencé à sortir. Quatre numéros après la sortie indépendante du magazine, Castelo nous a appelés pour travailler avec lui et nous a dit que lorsqu’il nous a connus, il cherchait quelque chose comme ça, quelque chose qui, plutôt que de faire rire le lecteur, lui ferait dire : « quels enfoirés ! ». Ce sentiment, un peu de douleur, un peu d’indignation, et aussi de rire ou de ne pas prendre les choses au sérieux.

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mercredi 9 août 2023

Enquête «La nuit, je priais pour que tout s’arrête» : au conseil départemental des Hauts-de-Seine, le calvaire d’un travailleur handicapé


 


par Emmanuel Fansten      publié le 28 juillet 2023

Harcelé et violenté pendant huit ans, Alexis Ratton, atteint de troubles autistiques, se bat après la condamnation de ses bourreaux pour faire reconnaître la faute de son ancien employeur, le département, accusé de ne pas l’avoir protégé. Inédite par son ampleur et sa durée, l’affaire doit être jugée devant le tribunal administratif.

Son handicap l’empêche encore de mettre tous les mots sur ce qu’il a subi. Il y a ceux qui lui échappent sous le coup du stress ou de l’émotion. Et ceux qu’il parvient à articuler entre de longs silences, comme «enfer» ou «bourreaux». Atteint de troubles autistiques et de dysphasie, un retard du développement du langage qui se traduit par des difficultés d’élocution et de compréhension, Alexis Ratton n’en est pas moins lucide. Entre 2008 et 2016, il a été violenté, insulté et humilié sur son lieu de travail, le centre technique du conseil départemental des Hauts-de-Seine. Huit années de calvaire au cours desquelles il n’est jamais parvenu à en parler une seule fois à sa mère, pourtant sa seule confidente, de peur de l’inquiéter. Avant que sept de ses collègues rédigent une attestation pour dénoncer les impensables sévices infligés à son fils.

Pourquoi le télescope Euclid pourrait-il percer les mystères de la matière noire et de l'énergie sombre ?

Jeudi 3 août 2023

Le télescope spatial européen Euclid vient de nous révéler ses premières images de test, de quoi tirer les premiers enseignements sur la performance de ce télescope et de comprendre les potentielles avancées scientifiques qu’un tel appareil nous fait espérer. 


Avec

  • Stéphanie Escoffier Cosmologiste, Directrice de recherche CNRS au Centre de Physique des Particules de Marseille


Anthropocène : quels nouveaux récits pour sauver la planète ?



Mercredi 2 août 2023

Fire burns vegetation of brazilian savanna ©Getty - Lucas Ninno

À partir de ce mercredi 2 août, le système Terre vit à crédit. L'occasion de revenir sur le concept d'Anthropocène, sur les récits et les imaginaires qui l'accompagnent. Avec une question : comment peut-on repenser nos politiques et nos modes de vies à l'aune d'un âge nouveau ? 


Avec

  • Catherine Larrère Philosophe, professeure émérite à l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, spécialiste des questions éthiques et politiques liées à la crise environnementale et aux nouvelles technologies

  • Nathanaël Wallenhorst Professeur à l'Université Catholique de l'Ouest, docteur en sciences de l'environnement et de l'éducation

  • Christophe Bonneuil Historien des sciences, directeur de recherche au CNRS


BRUT ! Génies insolites et artistes hors-les-normes Le Miroir de Poitiers, du 27 avril au 17 septembre 2023

 

BRUT ! Génies insolites et artistes hors-les-normes - Le Miroir, Ville de Poitiers - du 27 avril au 17 septembre 2023

Le Miroir et EgArt présentent dans l’exposition «Brut ! Génies insolites et artistes hors-les-normes », 100 ans de création spontanée à travers les œuvres de 30 artistes médiumniques, bruts, populaires ou singuliers.

Cette exposition a bénéficié de prêts importants : Fonds Art Sans Exclusion, musée de La FabuloserieLa Halle Saint-Pierre, Bibliothèque Laurent DanchinVille de Jaunay-Marigny, les médiathèques et musées de Grand Poitiers et de généreux collectionneurs. EgArt présente 13 artistes.
Artiste associé : Pascal Audin.


« Les prisons, cet asile psychiatrique » : sommes-nous encore capables de traiter la population française en besoin ?

5 août 2023

Stéphane Lagana, psychologue clinicien hospitalier et intervient dans une maison d’arrêt.

Cette semaine, Dominique Simonnot, la contrôleuse générale des lieux de privation de liberté, affirmait que "les prisons françaises sont devenues un grand asile psychiatrique : environ 30 % des détenus souffrent de troubles psychiques". Mais au-delà de la question des prisons, dans quel état psychiatrique est vraiment la population française ?

Atlantico : Quel est l’état de la population française sur le plan de la psychiatrie et de la santé mentale ? Quelle est la part au sein de la population de personnes souffrant de troubles mentaux et quelles sont les principales pathologies ?

Guillaume Vlamynck : Sur le plan de la population générale, 1 à 2 % présentent des troubles psychotiques. De façon plus globale, l’Organisation Mondiale de la Santé mettait en avant en juin 2022 qu’une personne sur huit dans le monde était atteinte d’un trouble mental (données de 2019) avec une nette augmentation durant l’épidémie et la post épidémie COVID. En 2020, l’OMS mettait en exergue une augmentation, sur une année unique, de 25 à 28% des troubles anxieux et/ou troubles de l’humeur. En sus, il ne faut pas occulter la part importante de l’usage des substances psychoatives diverses pouvant être, une véritable comorbidité (cannabis, héroïne, cocaïne, mésusage de médicaments…).

Si nous faisons un focus sur les personnes placées sous mains de justice, la problématique addictive a une prévalence bien plus importante que dans la population générale tout comme la prévalence des troubles mentaux, par exemple les troubles psychotiques avoisinent les 20% (données Observatoire Internationale des Prisons – OIP). Il y a un vrai clivage entre la prévalence des troubles psychiatriques, des troubles mentaux, dans la population générale et ce que l’on peut retrouver dans la population pénale.

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En Iran, des soins "psychologiques" imposés pour les femmes hostiles au voile obligatoire

Texte par :Bahar MAKOOI   Publié le : 

Les autorités judiciaires iraniennes multiplient les condamnations à des "soins psychologiques" pour des femmes ayant refusé de respecter la loi sur le voile obligatoire. Les associations de soignants estiment que la psychiatrie est ainsi détournée par le pouvoir judiciaire. Un aveu de faiblesse pour l’État iranien qui, malgré l’intensification des mesures répressives, ne parvient pas à faire respecter sa loi sur le voile.
Une femme dévoilée dans une rue de Téhéran, le 19 avril 2023.

Le pouvoir iranien, qui cherche de nouveaux moyens de contraindre les femmes à couvrir leurs cheveux, n’a pas apprécié. Un tribunal vient de condamner la vedette de 61 ans à deux ans de prison avec sursis, et à l’obligation de se rendre une fois par semaine dans un "centre psychologique" pour "traiter son trouble mental de la personnalité antifamiliale", a annoncé le 19 juillet l’agence Fars.  

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L'EPSM DE LA SARTHE SOUFFRE D'UN MANQUE CRIANT DE PSYCHIATRES






4 août 2023 
ALLONNES (Sarthe), (APMnews) 

(Par Sylvie LAPOSTOLLE)


L'établissement public de santé mentale (EPSM) de la Sarthe souffre d'un manque criant de psychiatres qui le conduit à mettre en place une organisation dégradée des soins, a expliqué le directeur adjoint vendredi à APMnews.

L'établissement est confronté à des difficultés en ressources humaines depuis plusieurs années. En 2021, un plan blanc avait été déclenché devant l'afflux de patients nécessitant une hospitalisation (cf dépêche du 07/12/2021 à 19:03).

"La pénurie s'est aggravée depuis deux ans avec des départs à la retraite", a indiqué Samuel Rezé-Virfolet, directeur adjoint de l'EPSM, sollicité par APMnews. En outre, l'établissement comptait sur l'intérim et deux médecins intérimaires qui tenaient des unités et sont partis avec l'application de la loi Rist. Il y a aussi quelques départs de psychiatres vers d'autres structures à cause des difficultés d'exercice.

"Sur 70 postes de praticiens hospitaliers (PH) ouverts, nous n'avons actuellement que 9 médecins généralistes et 35 psychiatres, soit 26 postes vacants. En équivalents temps plein (ETP), cela représente plus de 38 ETP manquants (25,5 ETP de psychiatres en poste). Or, nous sommes le seul établissement spécialisé en psychiatrie pour 600.000 habitants dans le département", a-t-il décrit.

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