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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

mercredi 26 juillet 2023

Les meilleurs podcasts féministes, pour faire exploser le patriarcat

Publié le 21 juillet 2023

De la colère à la violence et de la conquête du pantalon au féminisme noir, notre sélection de seize podcasts qui éclairent la lutte pour l’égalité des sexes. Tout autant destinés aux hommes qu’aux femmes.

Illustration Télérama avec Getty Images

Par  Inès Yazidi,  Carole Lefrançois,  Benjamin Roure,  Mathilde Loire,  Fatine Gadri,  Matilde Meslin,  Sophie Gindensperger,  Elise Racque

Publié le 21 juillet 2023

“Qu’est-ce qui pourrait sauver l’amour ?” dans “LSD, La série documentaire”, sur France Culture

Que c’est compliqué, l’amour ! Pourtant il est partout, du prince charmant de Perrault jusqu’au Tinder d’aujourd’hui. Ovidie s’interroge : ne s’agirait-il pas d’une « invention de toutes pièces destinée à arnaquer encore un peu plus les femmes »  ? Dans quatre épisodes soignés, la journaliste et autrice dissèque ce sentiment complexe : le mariage est-il politique ? L’amour dure-t-il vraiment trois ans ? Sur fond d’extraits de films (Quand Harry rencontre Sally) et de chansons (Marry You, de Bruno Mars), le panorama pluridisciplinaire mêle habilement féminisme, sociologie et sciences. Ovidie donne la parole à des historiens, autrices ou journalistes qui racontent leurs expériences de rupture. Ce qui démoraliserait même un peu la productrice : « Si l’amour, c’est si pourri, pourquoi on en veut toujours ? » Les mots du philosophe Denis Moreau ne pourraient pas sonner plus juste : « L’amour, ça rend heureux. Pas forcément tout le monde, mais certaines personnes. Et si vous trouvez un état de vie qui rend tout le monde heureux, prévenez-moi. »

Qu’est-ce qui pourrait sauver l’amour ?, réalisation Julie Beressi, 8 x 28 mn.

“L’art, une affaire d’hommes ?”, sur RCF

À la mention de l’« art abstrait », certains pensent à Mondrian, d’autres à Kandinsky ou à Delaunay. Mais qu’en est-il de « la mère oubliée » de l’abstraction, Hilma af Klint ? La pionnière suédoise – l’une des premières étudiantes en art en 1884 – a consacré sa vie à la peinture, entre exploration de l’invisible et étude du spiritualisme. Mais rien n’y fait : son nom n’est pas retenu au même rang que ceux de ses homologues masculins. Cette injustice est révélée parmi la dizaine d’autres expliquées sur RCF par Sarah Banmouha. L’art, une affaire d’hommes ? retrace ces destinées artistiques féminines (volontairement) oubliées ou bafouées. Et ce à travers l’histoire, de la peintre du XVIIᵉ siècle Artemisia Gentileschi à l’artiste moderne Marie Laurencin ou la contemporaine Margaret Keane, dont le mari signa longtemps les œuvres car, clamait-il, « les toiles se vendent mieux lorsque l’artiste est un homme ». Si les histoires sont un peu trop récitées, le podcast permet de mettre ces femmes en lumière. Celle qu’elles auraient méritée en leur temps.

Fin de vie : l'Académie nationale de médecine se prononce pour un droit à l'assistance au suicide

Publié 

franceinfo avec AFP

L'institution s'y est dit favorable "à titre exceptionnel" tout en écartant le recours à l'euthanasie.

Alors que le texte du gouvernement pour "une aide active à mourir" doit être dévoilé "d'ici à la fin de l'été", l'Académie nationale de médecine se prononce pour un droit à l'assistance au suicide. Dans un avis, rendu lundi 17 juillet, l'instance précise que ce droit serait donné "à titre exceptionnel", et écarte tout recours à l'euthanasie.


Plus de 20 projets en recherche infirmière sélectionnés par le ministère de la Santé

PUBLIÉ LE 17/07/2023

Une vingtaine de projets en sciences infirmières ont été sélectionnés dans le cadre du programme hospitalier de recherche infirmière et paramédicale (PHRIP) 2022 porté par le gouvernement. Ils couvrent une multitude de champs, dont la pédiatrie, le secteur de la réanimation ou encore l'éducation thérapeutique.


Un rapport de la Cnam préconise le déploiement de binômes médecin-IDEL


 




Dans son rapport annuel « Charges et produits » paru début juillet, la Caisse nationale d’Assurance maladie (Cnam), formule des propositions afin de maîtriser les dépenses de santé.

Le rapport Charges et produits, qui contient une trentaine de pistes, doit tracer les perspectives de la loi de financement de la Sécurité sociale (LFSS) pour 2024 et permettre de réaliser 1,3 milliards d’euros d’économies sur la branche maladie, soit un volume comparable à l’an dernier. Les économies envisagées reposent sur une approche par pathologies chroniques (205 M€), des actions par populations stratégiques (25 M€), l’amélioration de l’efficience et de la pertinence des soins (690 M€) et sur la lutte contre les fraudes et les abus (345 M€).
Pour transformer l’organisation du système de santé et améliorer l’accès aux soins, la Cnam a identifié, comme l’un des leviers principaux, de former des binômes médecin-infirmier en soutenant « les différents modèles de coopérations entre le médecin traitant et les infirmiers intervenant au domicile du patient (délégation d’actes dans le cadre d’un protocole de coopération, téléconsultations assistées, téléexpertise, infirmier référent, etc.) ». Le rapport met en avant l’expérimentation RSMO (Réseau de Santé Le Mans Ouest), 

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CONGÉ PATERNITÉ: 71% DES PÈRES ÉLIGIBLES LE PRENNENT, LES INDÉPENDANTS ET LES CHÔMEURS À LA TRAÎNE

Le 20/07/2023

En huit ans, la part des pères éligibles qui prennent un congé paternité a gagné 3 points. Mais ils sont encore peu à faire valoir ce droit lorsqu'ils sont demandeurs d'emploi.

La part des pères qui prennent un congé paternité augmente lentement. Entre 2013 et 2021, leur proportion est passée de 68 à 71%, selon une étude de la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (Drees).

Créé en 2002, le dispositif, qui donne droit à des indemnités journalières de l'Assurance maladie, vise à "favoriser l’équilibre des tâches familiales et promouvoir l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes", rappelle la Drees. Dès son lancement, il a attiré deux tiers des jeunes pères. Depuis, non seulement son taux de recours a augmenté chez les pères mais il a aussi été rallongé à 28 jours, en 2021, pour une naissance simple.

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Il était une horrible fois «Cendrillon», «la Petite Sirène», «Pinocchio»… L’histoire vraie de 6 contes de fées

par Fabrice Drouzy   publié le 14 juillet 2023 

Viols, assassinats, trahisons, névroses : avant que Disney les enrobe de guimauve, ces fables pas vraiment destinées aux enfants étaient très violentes.

«La Belle au bois dormant», baiser violé

Un viol, deux infanticides doublés de cannibalisme, un strip-tease et une épouse bafouée jetée dans les flammes… Résumée ainsi, une des premières moutures de la Belle au bois dormant, publiée en 1634 par le poète italien Giambattista Basile sous le titre de Soleil, Lune et Thalie, ressemble plus au scénario d’un film gore qu’aux versions de Charles Perrault ou des frères Grimm, elles-mêmes bien édulcorées dans le story-board du dessin animé rose bonbon de Disney… Car comme souvent, quand la trame s’inspire du folklore médiéval ou de ces «contes types» remontant à la nuit des temps, on est loin des histoires destinées à endormir les enfants (1).

Pour une prise en charge spécifique de la santé mentale des femmes

Publié le 

La délégation aux droits des femmes et à l’égalité des chances entre les hommes et les femmes a adopté le mardi 11 juillet 2023 à l’unanimité, un rapport relatif à la santé mentale des femmes qui formule 24 recommandations.

Partant du constat que les problèmes de santé mentale constituent aujourd’hui le premier poste de dépenses de l’Assurance maladie, avec un coût annuel de 23,4 milliards d’euros, et que les femmes sont presque deux fois plus touchées par les troubles donnant lieu à la prescription de traitements psychotropes, les rapporteures ont voulu, par ce rapport, « amener à une prise de conscience collective de la spécificité des femmes en matière de santé mentale et de l’enjeu sociétal majeur que celle-ci représente

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Une pédagogie victime de son succès ?

Jeudi 20 juillet 2023

Billet de 1000 lires italiennes à l'effigie de Maria Montessori, XXe siècle ©Getty - DEA / A. DAGLI ORTI

Le nom de Maria Montessori est cuisiné à toutes les sauces et fait l’objet d’une véritable exploitation commerciale. Retour sur les premiers malentendus étasuniens et explications autour d’une liberté revendiquée : celle de ne pas déposer son nom et, paradoxalement, de ne pas devenir une marque.


Avec

  • Martine Gilsoul Chercheuse, ancienne directrice de crèche Montessori à Rome
  • Charlotte Poussin Éducatrice Montessori AMI, ancienne directrice d'école

L'aventure étasunienne

L'intérêt américain pour la pédagogie de Maria Montessori apparaît très tôt. Quand elle pose les pieds aux États-Unis pour la première fois, en 1913, la pédagogue est accueillie comme une véritable vedette. Elle est alors présentée comme la femme la plus intéressante d’Europe. La teneur de son second voyage, en 1915, sera toute autre. Notamment du fait que William Heard Kilpatrick, professeur d'université, l’ait entre-temps critiquée en lui reprochant par exemple de proposer des écoles trop élitistes ; Selon Martine Gilsoul, on accuse alors Maria Montessori de n'avoir rien inventé de nouveau.

C'est après la Seconde Guerre mondiale que le mouvement Montessori renaît aux États-Unis, en grande partie grâce à Nancy McCormick Rambusch, qui créé l'association américaine Montessori. Aujourd’hui, des milliers d’écoles Montessori ont essaimé aux États-Unis. On dit même que nombre d’ingénieurs de la Silicon Valley en viennent.

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CheckNews L’éducation positive en débat : au-delà des clivages, que disent les chercheurs ?

par Vincent Coquaz  publié le 20 juillet 2023

Les scientifiques qui travaillent sur le développement de l’enfant ou les neurosciences déplorent un débat «confisqué» par un affrontement caricatural entre Isabelle Filliozat, papesse de l’éducation positive, et Caroline Goldman, figure des «anti». Et souhaitent rappeler que la science ne permet pas d’établir des recettes de parentalité prêtes à l’emploi. 
Les scientifiques qui travaillent sur le développement de l’enfant ou les neurosciences déplorent un débat «confisqué» par un affrontement caricatural entre Isabelle Filliozat, papesse de l’éducation positive, et Caroline Goldman, figure des «anti». Et souhaitent rappeler que la science ne permet pas d’établir des recettes de parentalité prêtes à l’emploi. 

Alors qu’un débat passionné sur l’éducation positive s’installe, Libération pèse les arguments scientifiques des opposants et partisans de cette approche. Nous avons soumis à des chercheurs ceux de la psychothérapeute Isabelle Filliozat, qui préfère «fournir aux enfants des ressources plutôt que des limites». Et ceux de la psy Caroline Goldman, qui, à l’inverse, veut rétablir «des limites éducatives».

A en croire certains tenants de l’éducation positive, «grâce aux neurosciences, à l’heure actuelle, on sait exactement ce qu’il faudrait pour que l’humain se développe bien». En face, les détracteurs ne sont pas en reste, avec des «feuilles de doute» pour rétablir des «limites» et ainsi «apaiser de façon pérenne les liens parents-enfants». Que ce soit à propos de la papesse de l’éducation positive Isabelle Filliozat d’un côté, ou de la psychothérapeute préférée de France Inter Caroline Goldman de l’autre, les chercheurs spécialisés dans les questions liées à la psychologie et au développement de l’enfant, ou en neurosciences, sont unanimes : non, les sciences ne permettent pas d’élaborer des guides de parentalité prêts à l’emploi.

CheckNews L’éducation positive en débat : que valent les arguments scientifiques de la psy Caroline Goldman, qui veut rétablir les «limites éducatives» ?




par Vincent Coquaz   17 juillet 2023

Podcast, tribunes, livres et désormais chronique quotidienne sur France Inter : Caroline Goldman est devenue en quelques mois la figure de l’opposition à «l’éducation positive». Au grand regret des chercheurs, qui déplorent la «confusion» qu’elle entretient. (1/3)
publié le 

Alors qu’un débat passionné sur l’éducation positive s’installe, Libération pèse les arguments scientifiques des opposants et partisans de cette approche. Nous avons soumis à des chercheurs ceux de la psy Caroline Goldman, qui veut rétablir «des limites éducatives». Et ceux de la psychothérapeute Isabelle Filliozat, qui souhaite à l’inverse «fournir aux enfants des ressources plutôt que des limites». Et au-delà des clivages, que disent les chercheurs ?

«A une époque où chacun peut donner son avis et détourner les données scientifiques, [elle] souhaite sortir la psychologie des laboratoires de recherche.» Depuis le 1er juillet, la psychologue pour enfants Caroline Goldman prend le micro de France Inter tous les matins pour une chronique estivale. L’objectif ? «Des conseils aux parents pour aider leurs enfants à s’épanouir, et partager des idées pour répondre à leurs grandes questions, à travers le prisme éclairant de la psychanalyse…»

mardi 25 juillet 2023

Maternité : cette règle folle qui ne choquait personne dans les années 70

paZoé Tison  Créé le 16/07/2023  

Une maman a partagé la photo d’un manuel d’instructions datant des années 70 dans une maternité. Et il y a une règle qui a particulièrement fait bondir les internautes mais qui semblait normale à cette époque !

Les règles en matière de parentalité évoluent toujours. Aujourd’hui il n’y a plus le droit de mettre un tour de lit dans le berceaux des bébés, et de nombreuses restrictions sont arrivées pour pallier à la mort subite du nourrisson. Les maternités ont elles aussi des règlements bien précis qui évoluent en fonction des époques. Et il y a des choses qui nous semblent tout à fait logiques aujourd’hui qui ne l’étaient pas il y a quelques années. 

Le guide explique tout sur les premières heures de bébés avec sa mère

Dans les années 1970 il n’était pas question que le bébé soit dans la même chambre que sa mère. Seulement 6 heures après sa naissance, il partait dans une salle avec tous les autres bébés. Ainsi le guide datant des années 70 explique : À moins que votre bébé n'ait besoin de soins en couveuse, votre bébé vous sera amené pour être nourri vers 5h30, 9h30, 13h20, 17h40 et 21h30. Si votre bébé pèse 6 livres. ou moins... vous le nourrirez environ toutes les trois heures — 6h30, 9h30, 12h30, 15h30, 18h30, 21h30.”Et ces instructions commencent 6 heures après la naissance de votre bébé ! Autrement dit, les mamans devaient vite se séparer de leur bébé. 

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La fin du sida en 2030 : "Possible", selon l'ONU

PUBLIÉ LE 13/07/2023

Il est possible de mettre fin au sida d'ici 2030, a rappelé l'ONUSIDA lors de la présentation de sa feuille de route. Mais les freins, aussi bien politiques que financiers, qui existent encore limitent les progrès de la lutte contre la maladie dans le monde entier.

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C’est l’un des objectifs que la communauté internationale : mettre fin au sida d’ici 2030 qui, en 2022, tuait encore une personne par minute. Il est « encore possible » d’y parvenir, a jugé la directrice exécutive de l’organisation ONUSIDA, qui mène l’action à l’échelle mondiale pour mettre fin à l’épidémie de sida comme menace de santé publique, Winnie Byanyima. À condition d’y mettre les financements.

La lutte contre la maladie a progressé, a-t-elle rappelé, notamment dans les pays et régions d’Afrique de l’Est et australe, qui ont massivement investi. Depuis 2010, les nouvelles contaminations y ont diminué de 57%. Le Botswana, l’Eswatini, le Rwanda, la Tanzanie et le Zimbabwe ont atteint les objectifs « 95-95-95 » : 95% des personnes vivant avec le VIH connaissent leur état sérologique, 95% de ces personnes suivent un traitement antirétroviral vital et 95% des personnes sous traitement ont une charge virale supprimée (et ne transmettent donc plus le virus). 16 autres pays, dont 8 en Afrique subsaharienne, où vivent 65% des personnes séropositives, ainsi que le Koweït, la Thaïlande, l’Arabie saoudite et le Danemark, sont en passe de les atteindre.

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À Nanterre : "Nous n'avons pas besoin de leçons pour éduquer nos enfants !"

Vendredi 14 juillet 2023

Devant l'Université de Nanterre tout près du quartier du Petit Nanterre. ©Radio France - Cécile de Kervasdoué

Face aux révoltes urbaines, le gouvernement pointe du doigt la responsabilité des parents. Le président Macron disant vouloir "mieux sanctionner" les parents d'enfants auteurs de violences ; le ministre de la Justice annonçant un "flyer" pour leur rappeler leurs devoirs. Réactions au Petit Nanterre.

Sur les murs rénovés du quartier du Petit Nanterre, on lit des graffitis : "#Naël dans mon cœur 27 juin 2023" ou encore "Nanterre pas tes frères". Au sol, il reste les traces de poubelles et de véhicules brûlés. Dans la rue, les mamans venues déposer ou chercher les enfants au centre de loisirs ne veulent pas parler à une journaliste "parce qu'on vient toujours les voir quand ça brûle, jamais après !", expliquent elles. Un rapport de l'Arcom constate en effet année après année que les habitants des quartiers populaires occupent moins de 3% de l'espace médiatique en France.

Au Petit Nanterre, un quartier du nord de cette ville de préfecture de 100 000 habitants, les violences de début juillet ont été moindre par rapport au quartier voisin Pablo Picasso, dont était originaire le jeune Naël M abattu par un tir policier le  27 juin dernier. Aucun établissement scolaire n'a été détruit, pas plus que les locaux de l'association de quartier Zy'va, qui depuis 1994 propose aux habitants de l'aide aux devoirs et des activités culturelles et éducatives.

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Araignées : une peur le plus souvent irrationnelle

10 juillet 2023

International __ La peur que les gens éprouvent à l'égard des araignées est en grande partie due à de fausses croyances largement diffusées par les médias, selon une étude menée par plus de 60 chercheurs internationaux.

Ce qu'il faut savoir

Une compilation de plus de 5 000 articles sur les interactions entre l'homme et l'araignée publiés sur internet entre 2010 et 2020 montre que près de la moitié des articles analysés contenaient des erreurs ou des informations inexactes sur l'araignée en question.

Jusqu'à 47 % des articles contenaient des erreurs et 43 % étaient jugés sensationnalistes. Les fausses informations débutent souvent au niveau régional avant d’être amplifiées dans les médias nationaux et internationaux. La probabilité qu'un pays soit à l’origine d’actualités dites « sensationnelles » est liée à la présence d'araignées considérées comme mortelles dans le pays.

Le Royaume-Uni est le pays qui génère le plus d'informations erronées sur les arachnides, bien qu'il ne compte que très peu d'espèces d'araignées venimeuses dangereuses.

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Edito : Allonger la vie avec la biologie de synthèse

Vendredi, 14/07/2023

C'est juste avant la première guerre mondiale, en 1912, que le médecin et scientifique Stéphane Leduc (1853-1939) publia un essai visionnaire, incompris en son temps, intitulé "La biologie synthétique". Dans son ouvrage, Leduc expliquait que la biologie connaissait trois phases de développement, descriptive, analytique et synthétique. Pour ce chercheur iconoclaste, la reconstruction artificielle du vivant était inséparable de la connaissance des mécanismes fondamentaux de la vie.

Mais il fallut attendre 2008 pour que le célèbre biologiste Craig Venter annonce être parvenu avec son équipe à fabriquer un génome bactérien 100 % synthétique en collant des séquences d'ADN synthétisées bout à bout afin de reconstituer le génome complet de la bactérie Mycoplasma genitalium. Deux ans plus tard, en 2010, l'équipe de Craig Venter franchissait une nouvelle étape décisive en synthétisant le génome de la petite bactérie Mycoplasma mycoides (un million de paires de bases) et en annonçant dans la foulée la création de la première cellule vivante dotée d'un génome synthétique (Voir Science).

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Le premier médicament au monde qui fait repousser les dents bientôt en essai clinique

Lundi, 10/07/2023

On le sait, chez l’Homme, le nombre de dents définitives est, en principe, limité à 32. Cependant, ce nombre peut génétiquement diminuer (c’est le cas pour 1% de la population) dans le cadre d’un phénomène appelé anodontie congénitale. L’anodontie se caractérise par l’absence de toutes les dents, tandis que l’absence de plus de 6 dents est appelée « oligodontie ». Ces conditions dites « agénésies dentaires » se manifestent dès le plus jeune âge et entravent la capacité à s’alimenter ou à parler correctement.

D’un autre côté, 1 % de la population dans le monde présente une condition congénitale inverse : l’hyperdontie, une affection entraînant un nombre de dents supérieur à la normale. D’après des chercheurs de l’Université de Kyoto et Fukui, ce phénomène serait dû à la croissance d’un troisième ensemble de dents, une capacité que la plupart d’entre nous auraient perdue au cours de l’évolution.

« L’idée de faire pousser de nouvelles dents est le rêve de tous les dentistes », souligne Katsu Takahashi, chercheur principal et directeur du département de dentisterie et de chirurgie buccale de l’hôpital de Kitano (à Osaka). Dans leur étude, Takahashi et ses collègues ont identifié une voie génétique prometteuse, spécifiquement impliquée dans le contrôle de notre développement dentaire et de la croissance de notre troisième sous-ensemble de dents.

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Les pensées peuvent modifier le sens du toucher

Mardi, 11/07/2023

Les pensées peuvent modifier le sens du toucher

Une remarquable étude allemande réalisée par des chercheurs de l'Université de la Ruhr à Bochum a montré que notre fonctionnement cérébral peut, dans certaines conditions, modifier notre perception tactile. La recherche menée sur 24 participants a consisté à mesurer leur perception tactile alors qu'ils étaient sous hypnose.

Dans un premier temps, les sujets ont reçu la suggestion que leur index était cinq fois plus petit que la normale, puis dans un second temps, la suggestion inverse a été faite, leur faisant croire que leur doigt était cinq fois plus grand. Ils ont participé à un total de quatre expériences au cours desquelles leur index a été piqué par deux aiguilles éloignées l'une de l'autre.

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lundi 24 juillet 2023

Psychiatrie : « Il faut mettre fin aux inégalités d’accès aux soins pour les personnes hospitalisées »

Publié le 13 juillet 2023

TRIBUNE

Dans une tribune au « Monde », des professionnels de santé et des acteurs de terrain proposent de changer en urgence les modalités de financement d’un système qui prive de traitements innovants les patients des établissements psychiatriques publics.

Nous, professionnels de santé et acteurs de terrain, faisons le constat des grandes inégalités de santé entre la population générale et les personnes atteintes de troubles psychiques. Alors que la pandémie a eu un impact majeur sur la santé mentale des Français, il est urgent d’agir.

Saviez-vous que les personnes ayant des troubles psychiques sévères peuvent perdre jusqu’à vingt ans d’espérance de vie par rapport au reste de la population ? La raison : une mauvaise prise en charge de leurs pathologies médicales générales. Qu’il s’agisse de dépistage, d’accès aux soins ou de qualité des soins délivrés, les personnes hospitalisées en établissement psychiatrique sont défavorisées. Bien avant les conséquences de leurs pathologies psychiatriques, ce sont les maladies cardiovasculaires et les cancers qui représentent, en réalité, les premières causes de mortalité chez ces patients.

Obligation vaccinale des soignants : la réponse de normand du CCNE


 



Paris, le mercredi 12 juillet 2023 

Le CCNE estime que la mise en place d’une obligation vaccinale pour les professionnels de santé n’est concevable qu’en cas de crise.

Est-il éthiquement acceptable d’obliger des professionnels de santé à se faire vacciner ? La question qui était posée par le ministre de la Santé François Braun au Comité consultatif national d’éthique (CCNE) peut paraitre quelque peu dépassé, deux mois après la levée de l’obligation faite aux soignants de se vacciner contre la Covid-19 et la réintégration des professionnels suspendus et alors que l’épidémie semble définitivement terminée. Elle reste en réalité toujours d’actualité, d’abord parce que la question de l’obligation vaccinale des soignants peut concerner d’autres vaccins comme celui contre la grippe, ensuite parce qu’une nouvelle pandémie est si vite arrivée, enfin parce que la question touche plus globalement à l’éternel débat de l’équilibre à trouver entre préservation de la liberté individuelle et défense de l’intérêt collectif.

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L'Europe s'engage pour mieux préserver la santé mentale des soignants

PUBLIÉ LE 13/07/2023

Définir le burn-out, adapter les conditions de travail ou encore augmenter les financements européens : médecins et députés européens ont signé une déclaration appelant les États membres de l'UE à mieux prendre en compte la santé mentale des soignants.

drapeaux, union européenne, bleu

La question de la santé mentale des soignants est devenue tellement prégnante, dans le sillage d’une crise Covid qui les a épuisés, que même les institutions européennes s’en emparent. Le 11 juillet, la société européenne de médecine intensive (ESICM, pour European Society of Intensive Medicine) a signé conjointement avec plusieurs députés européens une déclaration commune en faveur de la santé mentale des soignants. Face à une dégradation générale de la santé mentale des professionnels du soin, ils appellent la Commission européenne et les États européens à mieux prendre en compte la problématique dans leurs politiques.

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