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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

lundi 24 juillet 2023

Psychiatrie : « Il faut mettre fin aux inégalités d’accès aux soins pour les personnes hospitalisées »

Publié le 13 juillet 2023

TRIBUNE

Dans une tribune au « Monde », des professionnels de santé et des acteurs de terrain proposent de changer en urgence les modalités de financement d’un système qui prive de traitements innovants les patients des établissements psychiatriques publics.

Nous, professionnels de santé et acteurs de terrain, faisons le constat des grandes inégalités de santé entre la population générale et les personnes atteintes de troubles psychiques. Alors que la pandémie a eu un impact majeur sur la santé mentale des Français, il est urgent d’agir.

Saviez-vous que les personnes ayant des troubles psychiques sévères peuvent perdre jusqu’à vingt ans d’espérance de vie par rapport au reste de la population ? La raison : une mauvaise prise en charge de leurs pathologies médicales générales. Qu’il s’agisse de dépistage, d’accès aux soins ou de qualité des soins délivrés, les personnes hospitalisées en établissement psychiatrique sont défavorisées. Bien avant les conséquences de leurs pathologies psychiatriques, ce sont les maladies cardiovasculaires et les cancers qui représentent, en réalité, les premières causes de mortalité chez ces patients.

Obligation vaccinale des soignants : la réponse de normand du CCNE


 



Paris, le mercredi 12 juillet 2023 

Le CCNE estime que la mise en place d’une obligation vaccinale pour les professionnels de santé n’est concevable qu’en cas de crise.

Est-il éthiquement acceptable d’obliger des professionnels de santé à se faire vacciner ? La question qui était posée par le ministre de la Santé François Braun au Comité consultatif national d’éthique (CCNE) peut paraitre quelque peu dépassé, deux mois après la levée de l’obligation faite aux soignants de se vacciner contre la Covid-19 et la réintégration des professionnels suspendus et alors que l’épidémie semble définitivement terminée. Elle reste en réalité toujours d’actualité, d’abord parce que la question de l’obligation vaccinale des soignants peut concerner d’autres vaccins comme celui contre la grippe, ensuite parce qu’une nouvelle pandémie est si vite arrivée, enfin parce que la question touche plus globalement à l’éternel débat de l’équilibre à trouver entre préservation de la liberté individuelle et défense de l’intérêt collectif.

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L'Europe s'engage pour mieux préserver la santé mentale des soignants

PUBLIÉ LE 13/07/2023

Définir le burn-out, adapter les conditions de travail ou encore augmenter les financements européens : médecins et députés européens ont signé une déclaration appelant les États membres de l'UE à mieux prendre en compte la santé mentale des soignants.

drapeaux, union européenne, bleu

La question de la santé mentale des soignants est devenue tellement prégnante, dans le sillage d’une crise Covid qui les a épuisés, que même les institutions européennes s’en emparent. Le 11 juillet, la société européenne de médecine intensive (ESICM, pour European Society of Intensive Medicine) a signé conjointement avec plusieurs députés européens une déclaration commune en faveur de la santé mentale des soignants. Face à une dégradation générale de la santé mentale des professionnels du soin, ils appellent la Commission européenne et les États européens à mieux prendre en compte la problématique dans leurs politiques.

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Le portrait Maryline Gygax Généro, à la santé de la générale

par Laurence Defranoux   publié le 12 juillet 2023

La première femme à diriger le service de santé des armées, brillante et opiniâtre, raconte une carrière émaillée de batailles contre le sexisme.

«Le seul concours à réussir dans la vie, c’est le concours de circonstances.» Maryline Gygax Généro a le sens de la formule, et une extrême sensibilité qui lui fait trouver les mots justes. Des concours, elle en a pourtant réussi beaucoup, et en toutes circonstances, elle qui est une femme, métisse et de condition modeste plongée dans un milieu viriliste, conservateur et élitiste. Première femme à diriger le service de santé des armées et ses 15 000 personnels, elle a terminé sa carrière comme générale quatre étoiles. «Etre en position de commandement d’une structure significative, c’est une consécration, la reconnaissance suprême. Il n’y a toujours pas de femme qui commande une armée française. Mais j’ai ouvert une voie, d’autres peuvent s’y engouffrer.»

Nanterre, des bidonvilles des années 1950 à l’utopie, puis aux émeutes

Par   Publié le 10 juillet 2023

La ville dans laquelle a grandi Nahel M., où ont démarré les émeutes, a une histoire singulière, aux portes de Paris. Celle d’une cité devenue préfecture des Hauts-de-Seine, où voisinent une partie de la Défense et des quartiers populaires, et où vit une population métissée.

Le bidonville de Nanterre, où vivaient un grand nombre de familles d’immigrés algériens, le 24 mars 1964. A l’arrière-plan, les grands ensembles d’immeubles HLM.

Ce matin du 2 novembre 1964, les trains de banlieue en provenance de Paris Saint-Lazare marquent comme d’habitude l’arrêt à Nanterre-La Folie. Mais, en ce lundi de rentrée universitaire, de nouvelles silhouettes s’égaillent dans ce paysage peu accueillant : des jeunes d’une vingtaine d’années – garçons en veste, chemise, souvent cravatés et, moins nombreuses, filles en robe ou jupe descendant à la hauteur des genoux –, déferlent par vagues à la sortie de la gare. Les voilà qui s’engagent en hésitant sur la direction à prendre au milieu du cloaque d’une tranchée boueuse d’où émergeront dans plusieurs mois les voies du RER A et la nouvelle gare Nanterre-Université.

Avoir raison avec... Maria Montessori

À propos de la série


Comment Maria Montessori est-elle devenue une des pédagogues les plus célèbres au monde ? Femme de sciences, militante, elle évoque, dans l'imaginaire commun, un système de pédagogie alternative. Mais cette figure de réformatrice rayonne peut-être encore plus dans son présent que dans sa postérité.


En créant des écoles et des méthodes d’apprentissage novatrices, Maria Montessori s’est inscrite d’une manière singulière dans le mouvement de l’Éducation nouvelle qui a révolutionné l’éducation au début du XXe siècle.

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Les musées français s'adaptent de plus en plus aux handicaps

Vendredi 21 juillet 2023

Inauguration d'un parcours inclusif pour les malvoyants au Musée d'art Hyacinthe Rigaud de Perpignan, le 2 décembre 2022. ©Maxppp - Michel Clementz

C'est une bonne nouvelle dans les musées en France, notamment depuis la pandémie : ces lieux culturels s’ouvrent de plus en plus aux personnes en situation de handicap. Avec toutefois encore des lacunes avant de grands événements internationaux comme les JO de Paris.

La satisfaction est croissante selon une étude de référence. L’an dernier, d’après une étude Malakoff Humanis / BVA, 65% des personnes en situation de handicap considéraient l'accès aux musées et expositions en France facile. Soit 8% de plus que cinq ans auparavant lors de la même enquête.

Du mieux au sujet du lieu culturel que ces personnes apprécient le plus après le cinéma, les personnes en fauteuil roulant se disant toutefois les plus pénalisées.

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VIDÉO. Essai. Gavrinis, un mignon petit bateau pour l’handivoile

Le voilier Le Gavrinis est un dériveur insubmersible, inchavirable et auto-redressable pour une navigation en solitaire ou a deux. Il a été conçu pour une navigation en toute sécurité, simple d'utilisation, adapté pour les enfants, les adultes et les personnes en situation de handicap.

Comme dans un fauteuil.

Comme dans un fauteuil. | LOÏC MADELINE

LE DÉRIVEUR INSUBMERSIBLE, INCHAVIRABLE ET AUTO-REDRESSABLE


Afin de rendre la pratique de la voile accessible pour le plus grand nombre, l’association LOISIRS TEMPS LIBRE et l’architecte Y.WILLEVEAU ont conçu un bateau adapté pour l’accueil des personnes en situation de handicap.


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«Soit dit en passions» (1/5) Marianne Chaillan : «Comment oser reprocher au désir de nous envoyer valser ?»

par Virginie Bloch-Lainé   publié le 21 juillet 2023

Chez les philosophes, la passion amoureuse n’a jamais eu la cote. Tumultueuse, irraisonnable, risquée, elle nous déposséderait de nous-mêmes. Dans son dernier ouvrage «A la folie, passionnément», la professeure de philosophie prend au contraire le parti du désir, au côté de Spinoza ou de Barthes.

Dès l’enfance la question se pose, marguerite à la main : faut-il aimer un peu, beaucoup, passionnément, à la folie ? A partir de quand l’attachement se fait-il violence, au point de dominer la raison et de prendre possession de nous ? Synonyme d’addiction ou d’élan irrésistible, de souffrances voire d’abus, la passion a mauvaise presse. Fascination pour le crime, fan attitude, passion en philosophie ou littérature, échauffé par l’été, Libé se met dans la tête de philosophes, d’écrivains ou d’aficionados pour explorer ce désir humain, trop humain pour être vaincu si facilement.

De façon presque unanime, les philosophes condamnent le désir amoureux et se montrent plus sévères encore envers la passion, en laquelle ils voient un jeu de dupes et une promesse de malheur. Si un philosophe contemporain, Paul Audi, pense l’amour comme «la priorité absolue», ce qui nous humanise (le Pas gagné de l’amour, Galilée, 2016), les autres sont prévenus contre ce sentiment et en appellent à la lucidité de celui chez qui il se présente. Ainsi selon Arthur Schopenhauer, le désir nous destine à être perpétuellement insatisfaits. L’auteur du Monde comme volonté et représentationaccuse Eros d’exercer une tyrannie sur nos vies : l’amour «acquiert une influence néfaste sur les affaires les plus importantes, interrompt à toute heure les occupations les plus sérieuses, jette parfois pour quelque temps le trouble dans les plus grands cerveaux, ne craint pas d’intervenir avec sa pacotille dans les tractations des hommes d’Etat et les recherches des savants et de les perturber […]». Professeure de philosophie dans un lycée marseillais, Marianne Chaillan, dans A la folie, passionnément (éditions des Equateurs) prend elle aussi le parti du désir amoureux. Elle défend sa nécessité et ses bénéfices contre les romanciers et les philosophes qui cherchent à rabattre notre joie.

Lausanne : le musée de l’Art Brut, un lieu magique

 SUISSE 

Par Hélène Vibourel  Publié: 21 Juillet 2023 

« C’est un lieu magique », c’est ainsi que se résume bien souvent, la visite de la Collection de l’Art Brut à Lausanne. Un espace où des créateurs et créatrices autodidactes expriment leur marginalité.

Un espace où des créateurs et créatrices autodidactes expriment leur marginalité.

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Maladie d'Alzheimer : pour la première fois, un médicament réduit d'un tiers le déclin cognitif

Par Coralie Lemke le 21.07.2023

Utilisé sur 18 mois, le Donanemab a montré un ralentissement du déclin cognitif de 35% chez les patients atteints de la maladie d’Alzheimer.

C’est un tournant dans le domaine d’Alzheimer. Pour la première fois, un médicament a réussi à ralentir le déclin cognitif de près d’un tiers chez les patients atteints de la maladie. Le Donanemab, commercialisé par le laboratoire Eli Lilly, a publié ses résultats dans la revue spécialisée JAMA.


"A Nantes, il y a plus d'un an d'attente pour être hospitalisé en pédopsychiatrie", dénonce le médecin Philippe Bizouarn

Publié 

50 médecins, psychologues et patients signent une tribune pour réclamer un accueil digne dans les services de psychiatrie.

La tribune pointe du doigt un accueil souvent mal adapté dans les services de psychiatrie. Photo d'illustration. (CLEMENTZ MICHEL / MAXPPP)

La tribune pointe du doigt un accueil souvent mal adapté dans les services de psychiatrie. Photo d'illustration. (CLEMENTZ MICHEL / MAXPPP)

"À Nantes, il y a plus d'un an d'attente pour être hospitalisé en pédopsychiatrie", dénonce vendredi 21 juillet sur franceinfo Philippe Bizouarn, médecin réanimateur au CHU de Nantes, père d’un enfant qui a été interné en psychiatrie et signataire d'une tribune publiée vendredi dans Le Parisien sur une prise en charge trop souvent défaillante des malades en psychiatrie. Les 50 médecins, psychologues et patients signataires de cette tribune appellent d’urgence à un sursaut et alertent sur les dangers d’une prise en charge dégradée.

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dimanche 23 juillet 2023

Lozère : la musicothérapie en psychiatrie, "une autre façon de se parler"



SABRINA KHENFER  Publié le 

Infirmier en psychiatrie, Arnaud Brager intervient dans les différents établissements du département.

Infirmier en psychiatrie, Arnaud Brager intervient dans les différents établissements du département.

Outil de médiation thérapeutique, la musique canalise et aide à s’ouvrir à l’autre.

Bande originale de nos vies, puissante Madeleine de Proust, caresse vibratoire, langage universel, la musique fait bien plus que nous divertir. À l’instar de la peinture, de la danse ou du dessin, elle constitue un médium de choix entre les êtres, notamment lorsque la communication verbale n’est pas permise ou rendue difficile. Stevie Wonder disait à son sujet : "La musique est un monde en soi, avec une langue que nous comprenons tous."

Après un an de mobilisation pour aider les élèves à la rue, la fierté et la colère des collectifs d’enseignants et de parents

Par (Tours, envoyée spéciale). Publié le 22 juillet 2023

De nombreux groupes d’enseignants et de parents d’élèves se sont constitués ou étoffés cette année, occupant souvent les écoles pour obtenir l’hébergement de familles sans abri.

Le collectif Jamais sans toit s’est mobilisé afin d’ouvrir à deux familles le gymnase de l’école Mazenod, à Lyon, le 6 décembre 2021.

Les écoles ont beau avoir fermé leurs portes voilà deux semaines, les enseignants et les parents d’élèves du collectif Pas d’enfant à la rue, à Tours, sont à nouveau sur le pont. Ils sont même « plus mobilisés que jamais », confie, avec fatigue et colère, Julie (les personnes citées par leur prénom souhaitent rester anonymes), professeure à l’école Michelet : six familles qu’ils accompagnaient ont dû quitter leur hébergement d’urgence ces derniers jours. A Lyon, Raphaël Vulliez et d’autres membres du collectif Jamais sans toit n’ont pas encore baissé la garde. Ils s’inquiètent pour la cinquantaine d’occupants, enfants compris, du gymnase Bellecombe, et devaient participer à un gala pour les soutenir, samedi 22 juillet.

Innovation Verres connectés : dans les Ehpad, boire sans oublier

par Katia Dansoko Touré   publié le 19 juillet 2023

Mis au point par des start-up françaises, cet outil technologique rappelle à ses utilisateurs, notamment des séniors, de boire régulièrement. Les établissements de santé en sont les premiers acquéreurs, surtout en période de fortes chaleurs.
publié le 19 juillet 2023 à 14h32

A première vue, rien d’extraordinaire. Le verre connecté, également appelé verre actif, a tout du récipient classique. Mais il est équipé d’un système électronique, placé au fond du verre, et s’accompagne d’un socle numérique en plastique. C’est du moins le cas du verre Auxivia de la marque Telegrafik, société française fondée en 2013 et spécialisée dans «toutes les solutions connectées innovantes pour le bien vieillir», indique Carole Zisa-Garat, présidente de la société établie à Toulouse.

mercredi 19 juillet 2023

6 000 infirmières réunies à Montréal

Publié le 

Le Congrès 2023 du Conseil International des Infirmières et Infirmiers (CII) à Montréal s’est terminé par une cérémonie qui a rendu hommage aux réalisations, mis en avant les défis à venir et orienté les regards vers le prochain Congrès, qui se tiendra à Helsinki (Finlande) en 2025.

Plus de 6 000 infirmières se sont réunies au Palais des congrès de Montréal (Canada), à l’occasion du Congrès de 2023 du CII, organisé par l’Association des infirmières et infirmiers du Canada (AIIC). Les infirmières de 126 pays ont été accueillies à cet événement, cinq jours durant, par le Dr Pamela Cipriano, la Présidente du CII. Elles ont assisté à des séances plénières animées par des sommités internationales, profitant d’un très vaste programme scientifique de quatre jours leur permettant de nouer des contacts, partager leur expérience et perfectionner leur pratique au profit des patients.

« Lorsque nous prenons soin les uns des autres, les patients sont entre de bonnes mains. Prenez des nouvelles des autres – c’est tout sauf anodin de savoir que quelqu’un se soucie de vous. »Simon Sinek , conférencier américano-britannique, auteur de livres sur le management et la motivation

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Ce que révèle l’étude psychologique de la communauté

 News Day FR

ce que révèle l’étude psychologique de la communauté – .

Fruit des travaux d’une commission interdisciplinaire, le troisième volet du rapport publié lundi 26 juin par la communauté de Saint-Jean sur le système d’influence et d’abus sexuels et spirituels en son sein est consacré à l’analyse psychologique. En effet, parmi les rédacteurs, quatre professionnels : Yves Dagregorio, praticien en psychothérapie, notamment auprès des victimes et auteurs de maltraitance ; frère Gabriel Hibon, supérieur du prieuré de Boulogne-Billancourt et praticien en psychothérapie ; Julie Saint Bris, psychologue clinicienne et psychanalyste jungienne ; et Dominique Struyf, docteur en médecine, spécialisé en psychiatrie et thérapie systémique. 

Cette étude s’est heurtée à deux obstacles. La première est une impossibilité de décrire en détail la personnalité du Père Marie-Dominique Philippe, fondateur de la congrégation et figure centrale des débordements. C’est en effet de son vivant qu’un patient peut être analysé, et ce n’est donc qu’à partir de témoignages qu’un portrait psychologique ne pourra qu’être tenté. 

Le deuxième écueil, qui marque le rapport, est que l’analyse vise à esquisser l’avenir de la congrégation. Cette visée prospective et curative peut avoir un impact sur la manière de mener le travail d’inventaire, qui pour préserver l’anonymat des protagonistes peut parfois manquer de précision.

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Interview Aides à domicile : «C’est à l’employeur d’assumer les baisses d’activité et les trous»

par Frantz Durupt  publié le 13 juillet 2023

L’économiste François-Xavier Devetter déplore la non-reconnaissance des aides à domicile et estime qu’il faudrait compter leurs  heures de transports comme du temps de travail. 

Elles ont été citées en exemple parmi les millions de professionnels sur lesquels la France a pu compter durant le premier confinement. Pourtant, les 550 000 aides à domicile que compte le pays exercent toujours «un métier en souffrance», selon le titre d’un ouvrage (1) paru en mars. La faute à un «dumping social quasi-permanent», selon l’un de ses trois auteurs, l’économiste François-Xavier Devetter, chercheur à l’Institut de recherches économiques et sociales et à l’université de Lille.

Reportage Aides à domiciles : à Boulogne-Billancourt, un lieu pour la bonne pause

par Frantz Durupt    publié le 13 juillet 2023 

Dans les Hauts-de-Seine, une structure accueille quotidiennement des salariés précaires aux horaires fractionnés. Peu reconnues et mal payées, les travailleuses rencontrées racontent les journées interminables et le manque d’écoute des employeurs. 

Quiconque a déjà attendu plusieurs heures un train retardé dans une autre ville que la sienne sait combien il est pénible de combler un long moment d’errance. Il faut donc réprimer un léger vertige en se figurant que cette épreuve constitue le quotidien de plusieurs dizaines de milliers de salariés en France. Ils, et surtout elles, sont une foule d’agents de propreté, d’aides à domicile, de livreurs. Ces travailleurs, dont le temps de travail est bien souvent dit «partiel»,se retrouvent chaque jour à déambuler deux, trois voire quatre heures dans les rues et les parcs, à arpenter les centres commerciaux, à stationner dans des cafés entre deux bureaux à nettoyer, personnes à soigner ou clients à livrer. Ce moment, Cherifa l’appelle «le trou». Et pendant ce «trou», dit-elle, «vous ne pouvez rien faire».

Cholet. Nouvelles menaces sur les services d’admission en psychiatrie de l’hôpital ?

Publié le 

Vingt mois après, un nouveau projet de fermeture de services d’admission en psychiatrie a été soumis aux agents concernés de l’hôpital de Cholet. Le syndicat Sud-Santé sonne l’alerte. L’Agence régionale de santé calme le jeu.


Le bâtiment du secteur 8 de psychiatrie à l’hôpital de Cholet.

Le bâtiment du secteur 8 de psychiatrie à l’hôpital de Cholet. | ARCHIVES CO – YVES BOITEAU

Alors que nombre d’agents partent ou s’apprêtent à partir en vacances, un vent d’inquiétude vient de nouveau de se lever au sein des services de psychiatrie du centre hospitalier de Cholet. Le 6 juillet, à l’occasion d’une communication en visio-conférence avec des cadres et médecins, l’idée de fermer des admissions des deux unités d’hospitalisation Pinel et Janet a été soumise aux personnels exerçant en leur sein. Projet ou simple hypothèse de réorganisation ? Le sujet de l’organisation de la psychiatrie est en pleine réflexion. Les difficultés ont été portées à la connaissance de l’Agence Régionale de Santé et de l’Hémi-région Est représentée par le CHU d’Angers (départements 49, 72, 53) avec qui la direction du CH de Cholet échange sur le sujet, nous a indiqués mercredi la direction de l’hôpital, jugeant prématurée toute communication sur le sujet. Je vous confirme qu’aucune décision de fermeture n’a été prise, s’est contentée d’indiquer, de son côté, l’Agence régionale de santé des Pays de la Loire, soucieuse de toute évidence de calmer le jeu. Trop tard ?

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