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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

mercredi 19 juillet 2023

Dakhla : Ait Taleb lance les travaux de construction d’un service de psychiatrie

Publié le 

MAROC


Dakhla: Ait Taleb lance les travaux de construction d'un service de psychiatrie et des maladies mentales à

Le ministre de la Santé et de la Protection Sociale, Khalid Ait Taleb, a donné, mercredi, le coup d’envoi des travaux de construction d’un service de psychiatrie et des maladies mentales au Centre hospitalier régional Hassan II de Dakhla.

Lancé en présence notamment du Wali de la région de Dakhla-Oued Eddahab, gouverneur de la province d’Oued Eddahab, Lamine Benomar, du président du Conseil régional, El Khattat Yanja, d’élus et des chefs des services extérieurs, ce projet permettra aux habitants de la ville de Dakhla et des communes qui en relèvent d’accéder aux services de base en psychiatrie et maladies mentales.

Cette structure de santé, qui sera réalisée sur une superficie d’environ 1.800 m2 dans le cadre d’un partenariat entre le ministère de la Santé et de la Protection sociale et l’Initiative Nationale pour le Développement Humain (INDH), comprend plusieurs installations dédiées aux consultations médicales ainsi que des unités d’hospitalisation d’une capacité clinique d’environ 20 lits.


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60.000 SECOURISTES EN SANTÉ MENTALE FORMÉS EN FRANCE: EN QUOI CELA CONSISTE-T-IL?

Le 12/07/2023 

Au même titre que nous nous formons aux premiers secours physiques, il s'agit ici d'avoir de meilleures connaissances de la santé mentale et des troubles psychiques, notamment pour réagir face à une personne concernée et l'orienter vers une prise en charge si nécessaire.

Comment réagir si un proche fait une crise d'angoisse? Que dire à un collège qui fait par d'idées suicidaires? Très souvent, nous sommes démunis ou maladroits face aux difficultés de santé mentale éprouvées par notre entourage. Pourtant, selon l'Organisation mondiale de la santé, les troubles psychiques touchent près d'une personne sur cinq, soit 13 millions de Français.

C'est face à ce constat que les Assises de la santé mentale et de la psychiatrie de septembre 2021 ont déployé le programme des Premiers secours en santé mentale (PSSM). Aujourd'hui, au 1er juin 2023, plus de 60.000 secouristes ont été formés dans le pays, annonce ce mardi la Direction générale de la Santé.

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Manoeuvres autour de la formation des psychologues : un projet peut en cacher un autre !


 




12 juillet 2023

Plusieurs informations de sources différentes permettent d’esquisser les probables stratégies gouvernementales visant la profession de psychologue.

Récemment, un groupe de travail composé de FFPP, SFP, SNP, AEPU, CNU, FENEPSY... animé par une conseillère technique du ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche a étudié la question de l’allongement de la formation des psychologues.

Des psychologues représentant trois organisations syndicales, CGT, FSU et SUD ont rencontré cette conseillère technique. Elle affirme que ce groupe de travail était exploratoire et qu’il est actuellement suspendu sans que les conclusions des discussions n’aient fait l’objet de la publication d’un rapport, ni sans autre perspective pour le moment.

Par ailleurs, dans le cadre de l’évolution du dispositif MonparcoursPsy, Frank Bellivier, délégué ministériel à la santé mentale et à la psychiatrie, a annoncé publiquement la volonté du ministère de la Santé de créer une profession de « psychologue en santé » qui pourrait ainsi agir sur délégation des médecins. Ces « nouveaux psychologues » devront disposer d’un référentiel de compétences pour pratiquer des psychothérapies homologuées qui pourraient être remboursées par la Sécurité Sociale. Le ministère de la Santé, espère-t-il gérer de la sorte la pénurie de psychiatres en organisant à moindre coût un transfert de tâches vers des psychologues sous contrôle ?

Une plainte déposée contre la prison de Fresnes après le suicide d’un détenu schizophrène

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En janvier 2023, un détenu de la prison de Fresnes (Val-de-Marne) a été retrouvé pendu dans sa cellule. Le parquet de Créteil a indiqué lundi 10 juillet que la famille de la victime avait porté plainte pour homicide involontaire et non assistance à personne en danger, accusant notamment les surveillants d’avoir mis trop de temps à porter secours au prisonnier.

Après le suicide d’un détenu à la prison de Fresnes en janvier 2023, la famille de la victime a déposé plainte début juillet pour homicide involontaire et non assistance à personne en danger. Photo d’illustration.

Après le suicide d’un détenu à la prison de Fresnes en janvier 2023, la famille de la victime a déposé plainte début juillet pour homicide involontaire et non assistance à personne en danger. Photo d’illustration. | ERIKAWITTLIEB / PIXABAY

Une plainte contre X pour homicide involontaire et non assistance à personne en danger a été déposée début juillet 2023 auprès du parquet de Créteil, a-t-on appris lundi 10 juillet 2023. Elle fait suite au suicide d’un détenu à la prison de Fresnes (Val-de-Marne) en janvier 2023.

La mort du loup : comprendre le suicide assisté avec Jacqueline qui a programmé sa mort


 



Par  Mercredi 12 juillet 2023

Qu’est-ce qui motive le suicide assisté? Réponse avec l’histoire d’une militante pour la mort dans la dignité.

LA MORT DU LOUP
© Prod.
Diffusion le 12 juillet à 23h25 sur France 3

Jacqueline Jencquel, 74 ans, ne souffre d’aucune maladie incurable et vit dans les beaux quartiers de Paris. En 2018 pourtant, elle a déclaré au journaliste Hugo ­Clément qu’elle voulait mettre fin à ses jours. La vidéo, publiée par Konbini, a fait des millions de vues. Face à cet intérêt du public, son fils, le réalisateur Tuki Jencquel, a décidé de la suivre jusqu’à la date fixée pour son décès, c’est-à-dire janvier 2020.

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L’éducation féministe selon Chimamanda Ngozi Adichie

Par Publié le 

Au festival d’Avignon, l’écrivaine nigériane Chimamanda Ngozi Adichie revient sur son manifeste de 2017, année de début du mouvement #MeToo, dans lequel elle livrait ses préceptes d'une éducation féministe.

Le plus important serait de lui dire qu'en tant que fille, elle a sa place dans le monde, n'est-ce pas ? Lui dire "Tu es importante, tu comptes.” Chimamanda Ngozi Adichie résume ainsi sa vision de l’éducation. Dans Chère Ijeawele, ou un manifeste pour une éducation féministe, paru en 2017, l’écrivaine nigériane conseille une amie qui veut donner à sa fille une éducation féministe. Six ans après sa publication et des traductions en plus de trente langues, ce texte manifeste résonne encore aujourd’hui.

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À Sarcelles, après les émeutes

Jeudi 13 juillet 2023

Paysage urbain dans le département de la Seine Saint Denis, 13 mai 2022. ©Maxppp - Vincent Isore

Construit entre 1955 et 1975 dans le Val d'Oise, Sarcelles est le plus grand ensemble de France. Trois semaines après les émeutes qui ont suivi la mort de Nahel, un reportage sur place avec cette question en filigrane : vit-on à Sarcelles avec les mêmes droits et les mêmes chances qu'ailleurs ?

Après la mort du jeune Nahel, abattu par un policier à Nanterre le 27 juin, de nombreuses villes de France ont été le théâtre d'émeutes. France Culture leur consacre une série de reportages. Aujourd'hui, un reportage signé Ouafia Kheniche à Sarcelles, ville emblématique de la banlieue parisienne.

En 2023, quarante ans après la marche pour l'égalité et quarante ans après la création de la politique de la ville, la sous-préfecture du Val d'Oise, qui compte 60 000 habitants, est toujours à la fois l'une des communes les plus jeunes et les plus pauvres de France.

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Femmes dans l’Art en Méditerranée

4 épisodes

À l’occasion du Festival Art Explora, le bateau-musée présente une exposition sur les figures féminines en Méditerranée, avec la collaboration exceptionelle du musée du Louvre. Comment les femmes sont-elles représentées dans les arts ? Quels clichés leur sont (trop) souvent associés ? Et quel est leur rôle dans la création ? Pour le savoir, découvrez notre parcours en 4 épisodes : direction les pays méditerranéens pour un voyage à travers les époques et les cultures !

ÉPISODE #1

Les divinités féminines

ÉPISODE #2

Clichés de la féminité


mardi 18 juillet 2023

Santé mentale et psychiatrie : quelle place pour l’intelligence artificielle ?

Dr Benjamin Davido, Dr Guillaume Davido  10 juillet 2023

Les outils d’intelligence artificielle (IA) comme ChatGPT pourraient s’avérer utiles pour dépister les patients, non seulement dans un objectif diagnostic mais également de recherche clinique, en psychiatrie. Existe-t-il cependant des risques à l’utiliser l’IA dans le cadre des maladies mentales ? Le point avec Guillaume Davido, psychiatre à l’hôpital Bichat.

TRANSCRIPTION

Benjamin Davido Bonjour à tous, bienvenue sur Medscape. Aujourd’hui, nous allons parler d’un sujet d’actualité qui est l’intelligence artificielle, et pour ceux qui nous ont suivis récemment, nous avions abordé cette thématique sur l’aspect réglementaire.

Je suis Benjamin Davido, infectiologue, et j’ai le plaisir de recevoir quelqu’un de ma famille et qui est lui aussi médecin, le Dr Guillaume Davido, addictologue à l’hôpital Bichat.

Guillaume Davido Bonjour, je suis effectivement psychiatre et addictologue à l’hôpital Bichat, je suis spécialisé dans les addictions aux jeux de hasard et d’argent, mais je m’occupe un peu de toutes les autres addictions, et nous voulions profiter de ce moment pour parler de l’impact de l’intelligence artificielle en santé mentale, en psychiatrie et en addictologie.

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Colloque « CMPP : ET DEMAIN ? », le film par L'art pour dire

Par votre don, le film pourra faire entendre la parole des acteurs des CMPP, professionnels et usagers traversés par l’incertitude.

Colloque « CMPP : ET DEMAIN ? », le film

Financement participatif


POUR LA DIFFUSION DU TÉMOIGNAGE DES SOIGNANTS 

ET POUR LA PAROLE DES USAGERS

MONTAGE RÉALISÉ A PARTIR DES RUSHS TOURNÉS AU SÉNAT LE 10 OCTOBRE DERNIER 

 

Introduction

Lire,Un colloque unique en son genre a réuni professionnels et responsables de Centres Médico-Psycho-Pédagogiques, usagers, chercheurs, le temps d’une matinée au Palais du Luxembourg en octobre 2022. Il s’agissait de donner de la visibilité à d’autres articulations et possibilités que le « no alternative » d’une disparition progressive du soin psychique porté en institution. Le projet du film est de faire entendre la parole des acteurs d’un monde professionnel traversé par l’incertitude et celle des usagers. Le film prolongera le vœu d’ouverture sans esprit polémique ni affilié à aucun système qui fut celui de ce colloque à l’heure où il est essentiel de documenter l’histoire des CMPP et de lutter pour leur avenir.

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La conspiration du silence

Dre Jesica Naanous Rayek  

Dissimuler de l’information au patient est contraire au principe éthique d'autonomie. Pourtant, la pratique d’un « pacte du silence », que ce soit de la part du médecin et ou de la famille, est un phénomène plus courant qu’on ne le pense. 

Qu’est-ce que la « conspiration du silence » ? Il s’agit d’un phénomène peu discuté, mais néanmoins fréquent, qui se produit lorsque, face à une maladie potentiellement grave ou mortelle, l’état de santé réel du patient lui est caché par le corps médical et/ou l’entourage afin de modifier, atténuer, dissimuler la vérité du diagnostic et/ou du pronostic. L’emploi de ce procédé peut survenir à la demande de la famille et constitue une pratique courante dans certaines cultures.

Ce phénomène, appelé également « pacte du silence » ou « protection de l’information », reste répandu et représente un problème majeur à la prise en charge optimale des patients atteints de maladies graves.[1] De même, Serrano-Gemes et al. définissent la conspiration du silence comme un « accord explicite ou implicite entre membres de la famille, amis ou professionnels de santé afin de modifier les informations rapportées relatives à l’état de santé d’un patient ».[2]Ceci dans le but notamment de masquer ou minimiser des données sur un état de santé et parfois déformer la vérité quant au diagnostic, sa gravité et son pronostic. 

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Interview Au Danemark, «le taux de suicide des transgenres est quatre fois plus élevé que chez les cisgenres»

par Téo Manisier  publié le 11 juillet 2023 

Une étude conduite sur la population danoise depuis 1980 montre que les transgenres sont particulièrement exposés aux gestes suicidaires. Pour la sociologue et coautrice de l’enquête Annette Erlangsen, leur santé mentale est mise à l’épreuve par la stigmatisation et le stress qu’ils subissent. 

Espagne : une euthanasie pour dépression refusée en raison des possibilités d’amélioration

 

11 JUIL, 2023

Le Tribunal supérieur de justice de Cantabrie (TSJC) a rejeté le recours d’une femme souffrant de dépression sévère, mais susceptible de s’améliorer, qui souhaitait être euthanasiée (cf. Euthanasie pour « dépression incurable » : la CEDH ne soulève qu’un problème de procédure). Les conditions médico-légales pour accéder à l’euthanasie ne sont en effet pas réunies.

La patiente refuse une admission en psychiatrie

Le médecin chargé d’examiner la demande a été le premier à refuser. Il considère que la patiente « souffre d’une maladie chronique qui entraîne une grande souffrance psychologique », mais qu’ « elle est complètement autonome ». « Son pronostic vital n’est pas engagé » ajoute-t-il (cf. Au Canada, un homme souffrant de dépression a été euthanasié).

La patiente a fait appel de cette décision. La Commission de garantie et d’évaluation du « droit à l’aide à mourir » a confirmé la décision. La psychiatre qui a établi le rapport à la demande de la commission relève qu’une admission en psychiatrie et une évaluation dans une unité prenant en charge les dépressions résistantes ont été proposées à la patiente qui ne le souhaite pas.

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Mon parcours en hôpital psychiatrique : « J’ai appris que n’importe qui pouvait se retrouver dans une telle situation »

Publié le 11 juillet 2023

Sous le pseudonyme de Joséphine Müller, une neuroscientifique de 30 ans, mère de deux enfants, raconte sa dépression sévère et sa prise en charge dans une unité protégée.

Mon bras gauche me fait mal. J’essaie de me tourner dans mon lit pour trouver une position plus confortable, mais rien n’y fait : les sangles blanches autour de mon ventre, mes pieds et ma main sont trop serrées. Au moins, une de mes mains est libre, ce qui me permet de regarder les photos de mes enfants sur mon téléphone. Ils me manquent tellement. Je suis en contention, pour la troisième journée consécutive, dans l’unité protégée de psychiatrie.

Avant l’âge de 29 ans, tout allait bien. J’ai eu une enfance heureuse, j’étais toujours la meilleure de ma classe, j’ai réussi mes études, rencontré mon mari et eu deux enfants en bonne santé. Ma première fille est née pendant que je faisais ma maîtrise. Je pensais que c’était tout à fait possible de concilier carrière et maternité. J’ai réussi à obtenir mon diplôme et, par la suite, j’ai commencé un doctorat en neurosciences. Après un an, nous avons décidé d’avoir un deuxième enfant.

Château de Coulorgues à Bagnols : 20 ans d'aide aux personnes en situation de handicap psychiatrique

THIERRY MBOM  Publié le 

L'Unité psychiatrique des soins de réadaptation (UPSR) du Château de Coulorgues fêtait ses 20 ans d'existence la semaine dernière.

L'inauguration avait eu lieu le 3 décembre 2003. L'Unité psychiatrique des soins de réadaptation (UPSR) du Château de Coulorgues fêtait ses 20 ans d'existence la semaine dernière. Au programme de cette journée conviviale et festive buffet champêtre et prises de paroles autour de la thématique des soins de réadaptation en psychiatrie.

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"Ambiance délétère", "situation malsaine"... Les soignants de l'hôpital de Nevers expriment leur malaise

Publié le 11/07/2023

"Ambiance délétère", "situation malsaine"... Les soignants de l'hôpital de Nevers expriment leur malaise

La minute de silence avait réuni de nombreux personnels.

Vendredi 2 juin, des personnels de l’hôpital de Nevers se sont rejoints spontanément dans le hall de l’hôpital pour manifester leur "incompréhension face à la mort de certains services et celle programmée de l’hôpital". Ils étaient environ 200. Cet événement traduit-il un ras-le-bol général de la profession commun à tous les établissements, ou y a-t-il des problèmes spécifiques à Nevers ? Un audit est en cours et un second est prévu.

Aucun soignant interrogé n’a souhaité s’exprimer à visage découvert, mais plusieurs ont accepté de livrer leur analyse, sous couvert d’anonymat. "Il y a une ambiance de défiance totale, tout le monde se tait, on a l’impression qu’on ne peut se fier à personne", confie un soignant. "Pour moi, cette ambiance délétère, c’est à 20 % des problèmes de désertification médicale, et à 80 % des problèmes très spécifiques à l’hôpital de Nevers".

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Craindre les conséquences défavorables de la dépression et des antidépresseurs au cours de la grossesse

Publié le 13/07/2023

Publiant une étude de cohorte rétrospective dans l’Asian Journal of Psychiatry, une équipe de Taïwan rappelle que la dépression est fréquente pendant la grossesse, mais que les antidépresseurs souvent prescrits alors augmentent le risque de complications pour l’enfant.

Basée sur des données de l’assurance maladie nationale de Taïwan, cette étude porte sur un total de 1 836 373 naissances issues de 1 289 364

mères (soit une moyenne de 1,42 enfant par femme). Les femmes enceintes ont été divisées en trois groupes : celles à la fois non déprimées et non exposées aux antidépresseurs, les femmes déprimées mais non traitées par antidépresseurs (n = 2 006) et celles à la fois déprimées et traitées par antidépresseurs (n = 7 857). L’exposition aux antidépresseurs a été analysée en fonction du temps (avant la fécondation ou pendant chaque trimestre de grossesse).

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lundi 17 juillet 2023

Pourquoi des idées suicidaires chez les adolescents ?

Publié le 12/07/2023

Comme le suicide représente depuis le début de ce siècle la deuxième cause de décès annuelle au Canada chez les hommes et les femmes de 15 à 24 ans et environ le quart de tous décès observés chaque année dans cette classe d’âge, une équipe de l’Ontario a réalisé une étude transversale des facteurs associés à l’idéation suicidaire chez les adolescents (âgés de 12 à 18 ans) de cette province canadienne.

Examinant les facteurs associés à l’idéation suicidaire chez les adolescents, cette recherche confirme la pertinence de certains critères comme le sentiment d’appartenance à son école, la disponibilité perçue d’un soutien, l’estime de soi, les sentiments d’inutilité ou de désespoir, le fait d’être victime de harcèlement ou de cyberharcèlement, la consommation de drogues et l’utilisation des médias sociaux.

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Epilepsie : requiem pour l’effet Mozart

Publié le 12/07/2023

Au cours des trois dernières décennies, l’effet Mozart, suggérant un effet bénéfique de l'écoute de la sonate KV448 (sonate pour deux pianos en ré majeur) sur l'épilepsie, a suscité beaucoup d’attention dans les médias et un certain scepticisme dans la communauté scientifique. Avec 30 % de patients épileptiques qui souffrent de pharmacorésistance, on peut espérer qu’un tel phénomène existe mais cela reste difficile à démontrer. D’où l’intérêt de cette étude, la première revue systématique et méta-analyse formelle sur le sujet.

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Dépression périnatale, une femme sur quatre dans certains pays

Publié le 07/07/2023

JAMA Psychiatry évoque le risque de dépression périnatale chez les femmes vivant dans des pays « à revenu faible ou intermédiaire », documenté par une revue systématique et une méta-analyse s’appuyant sur les grandes bases de données médicales (Embase, PsycINFO, Web of Science, Cochrane Library...) pour préciser la prévalence de la dépression périnatale pendant la grossesse et jusqu’à un an après l’accouchement.

Les auteurs indiquent avoir suivi pour cette recherche « les lignes directrices PRISMA » (Preferred Reporting Items for Systematic reviews and Meta-Analyses)[1] et avoir réalisé des analyses de sous-groupes parmi les femmes considérées comme présentant un risque accru de développer une dépression périnatale. Les résultats principaux concernent l’estimation de la prévalence de la dépression périnatale en points de pourcentage avec les intervalles de confiance IC à 95 % correspondants. 

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La santé mentale, à l’épreuve du feu

Publié le 05/07/2023

En 2019–2020, avec des « feux de brousse » démesurés[1], responsables de plusieurs centaines de victimes humaines et une hécatombe tragique dans le monde animal (surtout chez des espèces déjà fragilisées comme les koalas), l’Australie déplore des incendies exceptionnels par leur intensité, leur durée, et leurs effets dévastateurs sur l’environnement. Dans ces circonstances dramatiques, une opération de type militaire doit même être déployée pour protéger l’un des arbres les plus rares du monde, le pin de Wollemi[2] (découvert en 1995 en Nouvelle-Galles du Sud et dont il ne resterait qu’une centaine d’exemplaires sur le site).


Pour contenir la violence, doit-on enfermer les fous ? « notre outil, c’est la parole »

 Philippe GAMBERT    le 

Chaque dimanche, un grand entretien pour laisser la place aux idées d’ici. Pascal Métayer, psychologue au CHU de Nantes, évoque la prise en charge de la violence en psychiatrie, après des faits divers à Reims et à Annecy, impliquant des personnes cataloguées de « fous en liberté ».

Pascal Métayer, psychologue au CHU de Nantes.

Pascal Métayer, psychologue au CHU de Nantes. | OUEST-FRANCE

Pascal Métayer, 60 ans, est psychologue clinicien au CHU de Nantes, il travaille la moitié de son temps dans une des cinq unités fermées de l’hôpital Saint-Jacques, unités dans lesquelles les patients ne peuvent pas sortir, et l’autre moitié en CMP, centre médico-psychologique. Avant d’être psychologue (au bout de cinq ans d’études), il a été longtemps infirmier psychiatrique. Il a accepté de s’exprimer sur la prise en charge de la violence en psychiatrie, après des faits divers à Reims (une soignante tuée au CHU de Reims) et à Annecy (des enfants très jeunes poignardés) impliquant des personnes présentées par la société comme « folles. »


Vu du Royaume-Uni. Ce que les statistiques disent des inégalités en France

Publié le16 juillet 2023

Après les émeutes urbaines qui ont suivi la mort de Nahel, le “Financial Times” s’est penché sur les données pertinentes en matière d’emploi, de géographie et de sécurité. Elles révèlent un fossé majeur entre les personnes d’origine étrangère et le reste de la population.

Ce que les statistiques disent des inégalités en France.

Imaginez deux pays. Dans le premier, chrétien et fier de l’être, la ségrégation raciale était légale il n’y a pas si longtemps, et la question du racisme occupe les médias comme sans doute nulle part ailleurs dans le monde développé. Le second pays, lui, pratique une laïcité stricte, les statistiques ethniques y sont interdites par la loi et les pouvoirs publics se démènent ostensiblement pour ne jamais distinguer ou diviser la population sur des critères d’origine.

De ces deux pays, lequel, à votre avis, offre les meilleures chances de réussite à ses habitants issus de minorités raciales et religieuses ? Lequel leur permet le mieux d’être des acteurs à part entière de la société ? La réponse que donnent les chiffres est étonnante.