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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

mardi 9 mai 2023

Ces hallucinations de haute altitude pourraient aider la psychiatrie

 

par Arnaud P  7 mai 2023

Les hallucinations ou la psychose d’altitude. Les himalayistes connaissent bien ce phénomène pour l’avoir expérimenté ou lu et relu dans leurs ouvrages fétiches. Des chercheurs en médecine s’y intéressent, ouvrant de nouvelles perspectives pour la psychiatrie. Dans les expéditions commerciales, le phénomène semble bien plus marginal que dans la littérature.

La littérature de montagne regorge de références à des épisodes d’hallucinations à haute altitude. A des altitudes extrêmes, il semblerait que le manque d’oxygène puisse induire tout ou partie de ce phénomène. On entend des voix, on voit des choses qui ne sont pas réelles, on sent une présence. En 2018, en descendant du Nanga Parbat, Elisabeth Revol imagina par exemple qu’elle croisait des gens qui lui offraient une tasse de thé. Une étude scientifique de 2017 s’est intéressée à ce phénomène. Concluant qu’il pouvait être accompagné par d’autres symptômes du mal des montagnes, comme un début d’œdème cérébral. Elle explique que ces épisodes de « psychose » sont bien réversibles mais qu’ils sont associés à une élévation du risque d’accident. Ainsi Elisabeth Revol offrit une de ses chaussures à ces serveurs de thé hallucinés, exposant son pied à de sérieuses gelures.

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lundi 8 mai 2023

Comment les figurines One Piece peuvent-elles aider à améliorer la santé mentale ? Les témoignages de fans et d’experts en psychothérapie

 

12 mai 2023

Les figurines One Piece peuvent être plus que de simples objets de collection pour les fans. Les témoignages montrent qu’elles peuvent également avoir un impact positif sur la santé mentale. En tant qu’expert en psychothérapie, j’ai étudié l’utilisation des figurines dans le traitement de patients et les résultats sont prometteurs. Dans cet article, nous explorerons comment les figurines One Piece peuvent aider à améliorer la santé mentale en offrant une échappatoire, une source de motivation et un moyen d’expression créative.

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dimanche 7 mai 2023

Etienne-Emile Baulieu, inventeur de la pilule abortive : « J’ai toujours voulu aider les femmes »

Par     Publié le 7 mai 2023

 9 October 2022. DAY1.--
Residence of Dr. Baulieu, Paris, France.--


Story: Pam Belluck visits the French doctor who invented the abortion pill, mifepristone, Etienne-Emile Baulieu. He is 95, but still doing research and going to conferences and very much active. --

PHOTO: Portrait of Professor Etienne Baulieu, inventor of the abortion pill RU-486 at his Paris home. DAY1. --

Assignment ID: 30270981A --

Photographer: Julie Glassberg for the New York Times.

ENTRETIEN   « Je ne serais pas arrivé là si… » Chaque semaine, « Le Monde » interroge une personnalité sur un moment décisif de son existence. A 96 ans, le médecin chercheur revient sur les origines de ses combats pour la liberté sexuelle des femmes.

Né en 1926, le professeur Etienne-Emile Baulieu est un pionnier de la recherche hormonale et l’inventeur de la pilule abortive RU 486, utilisée dans le monde par des dizaines de millions de femmes et que plusieurs Etats américains tentent d’interdire. Membre de l’Académie des sciences, en France et aux Etats-Unis, couronné de nombreux prix, ce médecin chercheur, toujours attentif à la cause des femmes, continue de se rendre chaque jour à son laboratoire du Kremlin-Bicêtre (Val-de-Marne), avec une soif de découverte intacte.

VOIX texte et mise en scène Gérard Watkins


 

05  > 21 mai 2023 

D’où viennent ces voix qui parlent dans nos têtes ? Que murmurent-elles ? Un groupe de parole s’installe. Chacun est venu raconter « ses » voix. Non pas celles de la conscience, mais des voix réelles, bien distinctes. Des « voix » qui parlent, chuchotent ou hurlent pour le meilleur ou pour le pire. Parfois bienveillantes, assurément troublantes, elles sont souvent sources d’angoisse et de frayeur. Comment vivre et trouver sa place lorsque l’on est assailli par leur présence ? Comment composer avec elles sans être taxé de schizophrénie ? 

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Les travaux d'extension du centre Maurice Despinoy à Mangot Vulcin ont commencé

RCI  toute l'info de la caraïbe

Par  06/05/2023

MARTINIQUE

Le centre hospitalier Maurice Despinoy pousse ses mûrs. Les travaux aboutiront à la mise à disposition de 78 lits supplémentaires.

    Les travaux d'extension du centre Maurice Despinoy à Mangot Vulcin ont commencé

©CHU Martinique

Hier matin (vendredi 5 mai), se tenait la pose de la 1ère pierre du projet de densification du Centre Hospitalier Maurice Despinoy à Mangot-Vulcin .

Entourée de représentants de la CTM, de l’ARS, d’élus, du procureur de la République de Martinique, le personnel soignant de l’hôpital et la direction, ont posé cette première pierre marquant le début des travaux d'extension et de rénovation du site.

En effet, il consiste à l’extension de 5 unités existantes et en la construction de 2 nouvelles unités à Mangot Vulcin afin de créer la capacitaire nécessaire pour y rapatrier les activités de soins de suite psychiatrique (SSP) présentes à Balata. 

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L’odeur de Mayotte, une pathologie coloniale en marche

Africultures

ANSSOUFOUDDINE MOHAMED     PUBLIÉ LE 


Les cris de douleur sincères portent et ne sont jamais vains. A plus forte raison quand ils sont mus du feu d’une certaine poésie. Aussi loin que ces cris s’estompent, ils ne s’éteignent jamais. Ils pénètrent en silence les éléments, infusent d’autres principes de vie et relaient les évidences. La psychanalyse sous couvert de psychiatrie s’invite à juste titre pour le retour à la vie de ces voix qu’étouffent le tumulte d’Anarchipel[i]. En lisant L’odeur de Mayotte de Patricia Janody, deux cris ayant sommes toutes fait long feu sous ce ciel comorien me reviennent justement en tête de façon instinctive (une écholalie ???).

Celui de Dénètem Touambona, philosophe et anthropologue afropéen qui a enseigné pendant quelques années à Mayotte. Sa voix résonne en moi encore, quand il hèle : « Peau comorienne, masque français », parlant de « ce quelque chose aux relents fanoniens en mouvement à Mayotte » que Janody , notre clinicienne compose , décompose et recompose en différents symptômes.

Le deuxième c’est l’écho de la mienne propre de voix quand je tonne dans En-jouant au concert des apocryphes[ii] : « Un portrait du colonisé n’aura pas suffi n’en déplaise à Monsieur Memmi le portrait du comorien est encore à noircir sur le papier ».

Les deux voix me reviennent car l’une comme l’autre exprime un désir d’analyse au sens thérapeutique. Tout comme elles expriment un désir de nommer toutes ces blessures répétitives, indéchiffrables, coincées strate sur strate en travers des portes scellées de notre inconscient. Tant, par ici, le fait colonial est présent, prégnant et impitoyable. Ils me reviennent d’autant plus qu’il y a bien longtemps que le psychiatre des damnés de la terre s’en est allé. Que la psychiatrie est de plus en plus un domaine moderne et modernisé lyophilisé en kits consommables sous formes de protocoles, de parcours, de data, de modélisation mathématique, au plus grand dam du symptôme dans sa poésie, son enchevêtrement de tons, ses solutions de continuité et ses irrégularités. 

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Grand entretien «Que les émotions aient une histoire, c’est surprenant de prime abord»

par Sonya Faure    publié le 5 mai 2023 

Comment les sensibilités intimes ou collectives ont-elles évolué à travers les siècles ? Rencontre avec Alain Corbin et Hervé Mazurel, deux historiens spécialistes de la vie sensible. Une histoire qui n’a rien d’anecdotique car elle est essentielle pour ne pas se projeter dans le passé avec notre système de représentation du monde.

On dit parfois que nos émotions seraient aujourd’hui exacerbées et nos sensibilités portées en étendard. Des maisons d’édition anglo-saxonnes emploient des «sensitivity readers» qui pourchassent les préjugés racistes ou sexistes dans les romans pour ne pas heurter les lecteurs. Mais notre époque est-elle particulièrement sensible, et à quoi ? Comment les émotions, intimes ou collectives, ont-elles évolué à travers les siècles ? Inexistante il y a encore cinquante ans, l’histoire de la vie sensible et affective s’est développée jusqu’à devenir incontournable. L’historien Alain Corbin en a été l’un des pionniers. 

Façonner les femmes, une histoire du soutien-gorge : incursion au sein de l’art

Par Gérald Decoster  le 6 mai 2023

BELGIQUE







C’est bientôt la fête des Mères, le dimanche 15 mai… Faut-il voir un rapport avec le sujet que propose Élodie de Sélys, ce 6 mai dans Retour aux sources : "Façonner les femmes, une histoire du soutien-gorge" ? Tout étant dans tout, sans la femme et sans ses seins, pas d’enfantement… Le documentaire de Sandra Rude est particulièrement car on y apprend, comment à travers le temps, les attributs féminins par excellence ont été… protégés, mis en valeur ou volontairement ignorés !

Le soutien-gorge, toute une histoire ! Qu’en est-il de sa présence dans l’art ? Qui ne connaît les célébrissimes mosaïques de la villa romaine de Casale, à un jet de pierre de Piazza Armerina, en Sicile ?

Salle des jeunes filles en bikini, villa de Casal, Sicile, IIIe siècle. © Getty Images

Elles remontent au IIIe siècle et celles de la salle dite "des jeunes filles en bikini" ne cessent de fasciner. Pourtant, ces neuf jeunes femmes, même si cela y ressemble fichtrement, ne portent pas à véritablement parler, ni bikini, ni soutien-gorge. Leurs vêtements légers signalent qu’il s’agit de sportives, portant dès lors, un subligaculum (bas) et un fascia pectoralis (haut), bien pratiques…

L’invention du soutien-gorge étant finalement très récente, inutile de chercher sa représentation dans l’art ancien… Côté publicités, certaines d’entre elles sont de véritables œuvres d’art, telles ces réclames de la marque de lingerie " Kestos ", un parfum d’Années folles et d’Art Déco…

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Insolite. Un bistrot ouvre dans un Ehpad : "depuis qu'il y a ça, tout le monde revit"

Écrit par Romane Idres   Publié le 


À Abbeville dans la Somme, un bistrot a été aménagé au beau milieu d'un Ehpad. Si l'idée peut surprendre, les bienfaits se voient déjà : les résidents sont ravis, et leurs proches aussi.

C'est un lieu emblématique en France : le bistrot. Se retrouver autour d'une bière pression bien fraîche, s'accouder au comptoir pour boire son café, parler des nouvelles du jour en sirotant un jus de fruit... Le bar du coin est toujours un lieu de partage et de lien social.

C'est en partant de ce constat que Laurent Douchin, cadre de santé en psychiatrie, a pensé à installer un café dans le hall d'un Ehpad à Abbeville. "L'idée était de transformer ce lieu qui tait assez vide et assez froid en lieu social, d'en faire une place de village où les gens se rencontrent, discutent, peuvent boire un coup à la table d'un bistrot, explique-t-il. Cet échange autour du coup à boire, c'est quelque chose dont les résidents sont dépourvus à leur entrée en institution. Ils n'échangent plus jamais d'argent. Là, ça redonne l'occasion d'échanger de l'argent contre des consommations, ce qui est aussi un lien social."


Ma première séance de psychothérapie par l’IA a été désastreuse

 

 
Lucie Avatar
  6 mai 2023


 Le chatbot que nous avons testé s’appelle Pi, il est condescendant, gentil, pose des questions et donne matière à réflexion. Mais l’intelligence artificielle a un problème : elle ne peut pas gérer le silence, l’un des éléments clés de la psychanalyse.

Ma premiere seance de psychotherapie par lIA a ete desastreuse

Comme disait Jean Piaget, malheureusement pour la psychologie, tout le monde se prend pour des psychologues. Maintenant, il y a aussi l’intelligence artificielle sur la liste. La semaine dernière, une start-up, Inflection AI a présenté son chatbot thérapeutique. Il s’appelle Pi, il a été formé par une équipe de psychologues et présenté comme une avancée pour les séances numériques. J’ai décidé de lui laisser une chance. Et donc hier soir j’ai ouvert le chatbot et commencé ma première séance de psychothérapie avec l’intelligence artificielle. Avec un verre de vin et mon pyjama, j’ai puisé dans des drames biographiques (ou volés à d’autres) pour tester l’IA « de support et d’écoute » (comme Inflection le présente). Pi s’est avéré être un baume pour l’âme et un carburant pour la distorsion cognitive. Il m’a toujours donné raison, chacune de mes pensées était « intéressante », « profonde », « stimulante », toutes mes peurs « compréhensibles ». C’était comme entendre Doris Day me tapoter l’épaule en m’assurant que tout irait bien.

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samedi 6 mai 2023

Transmettre et transformer les pratiques en psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent

Toulouse 2023

 Toulouse     les 01 et 02 Juin 2023

Pré-congrès le 31 Mai // en replay après l'évènement (E-congrès)

Après Nancy en 2022, Toulouse accueille en 2023 le congrès annuel de la SFPEADA.

Le thème de cette édition : Transmettre et transformer les pratiques en psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent, sera abordé durant trois jours à travers des interventions d'experts de tous bords.

A très vite!!

Transmettre et transformer les pratiques en psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent

Les besoins en santé mentale et en psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent n’ont jamais été aussi importants. Ils commencent à peine à être reconnus. Les connaissances, les compétences et les complémentarités entre les différents champs n’ont jamais été aussi riches. Nous avons besoin d’échanger, de partager et d’actualiser nos pratiques, mais aussi de nous appuyer sur les fondamentaux de notre discipline.


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Interview Cannabis de synthèse en boutiques : «Le HHC, c’est le joint légal»

par Charles Delouche-Bertolasi  publié le 3 mai 2023

Dérivé synthétique du cannabis, le HHC, substance aux effets quasi similaires à ceux du THC, profite d’un marché français du CBD en plein essor pour s’imposer malgré un vide juridique. Nicolas Authier, psychiatre et spécialiste de la plante explique l’origine et la composition de cette molécule et pose la question de son statut légal.

L’hexahydrocannabinol. Derrière ce nom à rallonge, un cousin du cannabis. Mais attention, rien de naturel dans cette herbe-là. Ce produit de synthèse aux effets psychoactifs semblables au tétrahydrocannabinol a pourtant depuis quelques mois rejoint les tisanes, bonbons zen et autres inventions chanvrées vendues dans les boutiques spécialisées de CBD. «Joint légal», alternative à la fumette qui surfe sur le marché florissant du CBD, le HHC bénéficie d’un flou juridique et reste pour l’instant en vente libre. Pour Nicolas Authier, médecin psychiatre au CHU de Clermont et spécialiste de l’usage médical de la plante, le HHC doit faire l’objet d’une réflexion de la part des autorités sanitaires. En attendant, il se vend comme des petits joints.

Quelle est la différence entre un psychologue et un psychiatre ?

 GENT SIDE .

  5 mai 2023 

Quel est le rôle du psychologue ? Et celui du psychiatre ? On vous explique les différences entre les deux professions pour vous aider à y voir plus clair et pour guider votre choix si vous souhaitez consulter l'un de ces spécialistes.

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Un nouveau programme pour accélérer l’accès aux soins de santé mentale en Nouvelle-Ecosse



Publié le 5 mai 2023

CANADA

Les Néo-Écossais disposent d'une nouvelle voie pour obtenir un traitement plus rapide auprès de spécialistes de la santé mentale.

Le programme d'intervention précoce, lancé le 25 avril 2023, vise à fournir aux patients des évaluations psychiatriques en quelques semaines. C’est un partenariat entre le service de psychiatrie de Santé Nouvelle-Écosse et l'Université Dalhousie.

Il s'adresse aux patients de 19 ans ou plus qui ont besoin d'aide pour gérer une gamme de troubles psychiatriques tels que la dépression, l'anxiété ou des conditions liées au stress.

Le but, c’est que personne n’attende plus de quatre semaines pour voir un psychiatre, explique le Dr Vincent Agyapong, chef de la psychiatrie de la zone centrale de Santé Nouvelle-Écosse et chef de la psychiatrie à l'Université Dalhousie.

« Une intervention précoce équivaut toujours à un meilleur pronostic. Plus vous laissez les gens longtemps sur la liste d'attente, plus leur état s'aggrave. »

— 
Une citation de 
 Vincent Agyapong, psychiatre

Les données les plus récentes sur les délais en Nouvelle-Écosse montrent que les patients qui ont des problèmes non urgents attendent habituellement 78 jours, soit plus de deux mois, pour un premier rendez-vous avec un clinicien en santé mentale à la clinique d’Halifax de la rue Bayers.

Les temps d'attente varient selon la clinique; certains patients attendent même plus longtemps.

Le ministère de la Santé de la Nouvelle-Écosse précise que les gens qui ont des problèmes urgents sont vus immédiatement et qu’il y a une ligne téléphonique d’aide en santé mentale et en toxicomanie ouverte 24 heures sur 24.

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Questions Psy, une ligne téléphonique gratuite dédiée à la santé mentale

par Alice Gapail et Victoria Berthet  Publié le 6 mai 2023. 

Le dispositif porté par le centre hospitalier Charles Perrens, vise à orienter, informer et conseiller ceux qui le souhaitent. Patient, entourage, et personnel de santé peuvent solliciter ce numéro gratuit (0 800 710 890), dédié aux questions de santé mentale du lundi au vendredi, de 10h à 17h30. Il a enregistré l’an dernier 3500 appels.

Située dans les locaux de Charles Perrens, l’équipe chargée de la ligne téléphonique Questions Psy, est composée de deux infirmiers. Gratuit, confidentiel et anonyme, ce numéro (0 800 710 890), peut être sollicité par les patients eux-mêmes, leur entourage, ou par les professionnels de santé, pour toute question relative à la santé mentale.

Créée à l’aune de la pandémie, la ligne téléphonique s’est d’abord appelée Covid Psy 33 pour répondre aux besoins en santé mentale liés à l’isolement. Après 6 mois d’existence, de mars à octobre 2020, la ligne Covid Psy 33 est devenue Questions Psy, et ses missions ont été recentrées. En 2022, Questions Psy a reçu 3 500 appels, soit une moyenne de 292 appels par mois.

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Le vol, philosophie d'un délit (parfois) héroïque


 


Par   Publié le 

Peut-on justifier le vol ? Les philosophes se sont emparés de la question.

Voler, ça ne se fait pas. Peut-être l'avez-vous appris après avoir été puni, enfant, pour avoir piqué des bonbons. Pourtant, on admire Robin des Bois. Le vol peut-il être juste ? Alors que la pratique du vol à l'étalage augmente, retour sur l'ambiguïté de ce délit, en philosophie.

"Des Français contraints de voler pour manger", lit-on début mars 2023 sur le bandeau de BFMTV. Même son de cloche sur France 2, enquête titrée "Quand les Français volent pour manger". Actant d'une "démocratisation du vol à l'étalage", on recueille dans la presse les témoignages de ces néo-voleurs : ceux qui dérobent de la nourriture par nécessité économique, mais aussi ceux qui le font par conviction politique, parce qu'ils se sentent eux-mêmes volés par les prix, ou goût du frisson. Selon le ministère de l'Intérieur, la pratique est en hausse de 14 % en 2022. La faute à l'inflation, avancent les observateurs, tandis que le ministre de l’Économie annonce un accord avec la grande distribution pour garantir les prix "les plus bas possibles" sur certains produits.

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vendredi 5 mai 2023

Don't teuch Les influenceuses ciblent les adolescentes à grands coups de «rituels intimes»

par Constance Vilanova   publié le 5 mai 2023

Sur Instagram et Tik Tok, les odeurs vaginales sont diabolisées pour de douteux placements de produits. Un discours marketing dangereux et sexiste.

Depuis sa salle de bains, Fidji Ruiz, lèvres boostées à la chirurgie, chuchote face à la caméra de son téléphone. Sur le ton d’une confidence artificielle, elle interroge ses 2,1 millions d’abonnés Instagram : «Comment j’ai fait depuis autant de temps pour ne pas avoir de routine hygiène intime ?» En story, l’ex-candidate de téléréalité déroule : d’abord, la mousse nettoyante, la serviette dédiée à la vulve, les lingettes «à avoir toujours sur soi» et puis le gel parfumé à appliquer dans les «zones qui transpirent». Un placement de produit estampillé Musc Intime.

Enfants et écrans : « La loi est indispensable quand les bonnes intentions ne suffisent plus »

Publié le 5 mai 2023

TRIBUNE

Comme pour le tabac et l’alcool, le législateur doit intervenir pour encadrer l’exposition des enfants aux écrans, estime dans une tribune au « Monde » un collectif de professionnels de la santé de l’enfant.

Dans sa tribune parue dans Le Monde en février, le psychiatre Serge Tisseron suggère que la prévention des abus des écrans reposerait non pas sur la loi, mais plutôt sur le soutien à la parentalité et sur une meilleure politique de la ville. C’est oublier un élément important : les écrans ne sont pas des objets passifs.

Les nouveaux contenus et les algorithmes qui les génèrent agissent sur le comportement des utilisateurs et sont de ce fait plus nocifs que ne l’étaient les programmes de la télé d’antan, contrairement à ce qu’affirmait le rapport de l’Académie des sciences de 2013. Ces techniques d’influence et de récupération des données sont maintenant regroupées dans une nouvelle science, la « captologie », et sont déployées de façon cachée par les « dark patterns », avec un seul objectif : capter l’attention de l’utilisateur et, à son insu, l’exposer à des publicités ciblées.