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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

samedi 6 mai 2023

Un nouveau programme pour accélérer l’accès aux soins de santé mentale en Nouvelle-Ecosse



Publié le 5 mai 2023

CANADA

Les Néo-Écossais disposent d'une nouvelle voie pour obtenir un traitement plus rapide auprès de spécialistes de la santé mentale.

Le programme d'intervention précoce, lancé le 25 avril 2023, vise à fournir aux patients des évaluations psychiatriques en quelques semaines. C’est un partenariat entre le service de psychiatrie de Santé Nouvelle-Écosse et l'Université Dalhousie.

Il s'adresse aux patients de 19 ans ou plus qui ont besoin d'aide pour gérer une gamme de troubles psychiatriques tels que la dépression, l'anxiété ou des conditions liées au stress.

Le but, c’est que personne n’attende plus de quatre semaines pour voir un psychiatre, explique le Dr Vincent Agyapong, chef de la psychiatrie de la zone centrale de Santé Nouvelle-Écosse et chef de la psychiatrie à l'Université Dalhousie.

« Une intervention précoce équivaut toujours à un meilleur pronostic. Plus vous laissez les gens longtemps sur la liste d'attente, plus leur état s'aggrave. »

— 
Une citation de 
 Vincent Agyapong, psychiatre

Les données les plus récentes sur les délais en Nouvelle-Écosse montrent que les patients qui ont des problèmes non urgents attendent habituellement 78 jours, soit plus de deux mois, pour un premier rendez-vous avec un clinicien en santé mentale à la clinique d’Halifax de la rue Bayers.

Les temps d'attente varient selon la clinique; certains patients attendent même plus longtemps.

Le ministère de la Santé de la Nouvelle-Écosse précise que les gens qui ont des problèmes urgents sont vus immédiatement et qu’il y a une ligne téléphonique d’aide en santé mentale et en toxicomanie ouverte 24 heures sur 24.

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Questions Psy, une ligne téléphonique gratuite dédiée à la santé mentale

par Alice Gapail et Victoria Berthet  Publié le 6 mai 2023. 

Le dispositif porté par le centre hospitalier Charles Perrens, vise à orienter, informer et conseiller ceux qui le souhaitent. Patient, entourage, et personnel de santé peuvent solliciter ce numéro gratuit (0 800 710 890), dédié aux questions de santé mentale du lundi au vendredi, de 10h à 17h30. Il a enregistré l’an dernier 3500 appels.

Située dans les locaux de Charles Perrens, l’équipe chargée de la ligne téléphonique Questions Psy, est composée de deux infirmiers. Gratuit, confidentiel et anonyme, ce numéro (0 800 710 890), peut être sollicité par les patients eux-mêmes, leur entourage, ou par les professionnels de santé, pour toute question relative à la santé mentale.

Créée à l’aune de la pandémie, la ligne téléphonique s’est d’abord appelée Covid Psy 33 pour répondre aux besoins en santé mentale liés à l’isolement. Après 6 mois d’existence, de mars à octobre 2020, la ligne Covid Psy 33 est devenue Questions Psy, et ses missions ont été recentrées. En 2022, Questions Psy a reçu 3 500 appels, soit une moyenne de 292 appels par mois.

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Le vol, philosophie d'un délit (parfois) héroïque


 


Par   Publié le 

Peut-on justifier le vol ? Les philosophes se sont emparés de la question.

Voler, ça ne se fait pas. Peut-être l'avez-vous appris après avoir été puni, enfant, pour avoir piqué des bonbons. Pourtant, on admire Robin des Bois. Le vol peut-il être juste ? Alors que la pratique du vol à l'étalage augmente, retour sur l'ambiguïté de ce délit, en philosophie.

"Des Français contraints de voler pour manger", lit-on début mars 2023 sur le bandeau de BFMTV. Même son de cloche sur France 2, enquête titrée "Quand les Français volent pour manger". Actant d'une "démocratisation du vol à l'étalage", on recueille dans la presse les témoignages de ces néo-voleurs : ceux qui dérobent de la nourriture par nécessité économique, mais aussi ceux qui le font par conviction politique, parce qu'ils se sentent eux-mêmes volés par les prix, ou goût du frisson. Selon le ministère de l'Intérieur, la pratique est en hausse de 14 % en 2022. La faute à l'inflation, avancent les observateurs, tandis que le ministre de l’Économie annonce un accord avec la grande distribution pour garantir les prix "les plus bas possibles" sur certains produits.

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vendredi 5 mai 2023

Don't teuch Les influenceuses ciblent les adolescentes à grands coups de «rituels intimes»

par Constance Vilanova   publié le 5 mai 2023

Sur Instagram et Tik Tok, les odeurs vaginales sont diabolisées pour de douteux placements de produits. Un discours marketing dangereux et sexiste.

Depuis sa salle de bains, Fidji Ruiz, lèvres boostées à la chirurgie, chuchote face à la caméra de son téléphone. Sur le ton d’une confidence artificielle, elle interroge ses 2,1 millions d’abonnés Instagram : «Comment j’ai fait depuis autant de temps pour ne pas avoir de routine hygiène intime ?» En story, l’ex-candidate de téléréalité déroule : d’abord, la mousse nettoyante, la serviette dédiée à la vulve, les lingettes «à avoir toujours sur soi» et puis le gel parfumé à appliquer dans les «zones qui transpirent». Un placement de produit estampillé Musc Intime.

Enfants et écrans : « La loi est indispensable quand les bonnes intentions ne suffisent plus »

Publié le 5 mai 2023

TRIBUNE

Comme pour le tabac et l’alcool, le législateur doit intervenir pour encadrer l’exposition des enfants aux écrans, estime dans une tribune au « Monde » un collectif de professionnels de la santé de l’enfant.

Dans sa tribune parue dans Le Monde en février, le psychiatre Serge Tisseron suggère que la prévention des abus des écrans reposerait non pas sur la loi, mais plutôt sur le soutien à la parentalité et sur une meilleure politique de la ville. C’est oublier un élément important : les écrans ne sont pas des objets passifs.

Les nouveaux contenus et les algorithmes qui les génèrent agissent sur le comportement des utilisateurs et sont de ce fait plus nocifs que ne l’étaient les programmes de la télé d’antan, contrairement à ce qu’affirmait le rapport de l’Académie des sciences de 2013. Ces techniques d’influence et de récupération des données sont maintenant regroupées dans une nouvelle science, la « captologie », et sont déployées de façon cachée par les « dark patterns », avec un seul objectif : capter l’attention de l’utilisateur et, à son insu, l’exposer à des publicités ciblées.

Rapatriés de Syrie : “Ici, à l’hôpital Avicenne, nous travaillons pour que les enfants puissent parler de leur passé”

Par  Juliette Bénabent   Publié le 04 mai 2023

Le camp de Roj, dans le Nord-Est syrien, en février 2022. Une fois rapatriés, les enfants souffrent de problèmes de sommeil, d’appétit, et d’anxiété.

Le camp de Roj, dans le Nord-Est syrien, en février 2022. Une fois rapatriés, les enfants souffrent de problèmes de sommeil, d’appétit, et d’anxiété.  Photo Laurence Geai

L’hôpital Avicenne de Bobigny suit, dans un service de psychiatrie pluridisciplinaire, des enfants revenus de la zone irako-syrienne. Par le dessin et le jeu, ces petits patients tentent de surmonter leur passé. Émaillé de traumatismes.

Sur les feuilles blanches, deux monstres effrayants : un dragon avec des épines sur le dos, et un clown méchant, sourcils menaçants et regard noir. Leurs auteurs ont dessiné « ce qui les empêche de dormir », dans le bureau de Nicolas Bosc, psychiatre à l’hôpital Avicenne de Bobigny (Seine-Saint-Denis). Au premier étage d’un bâtiment anonyme, ce service de psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent a reçu, depuis 2017, cent dix enfants revenus de la zone irako-syrienne, « avec une moyenne d’âge de 5 ans, précise son chef, le professeur Thierry Baubet. Tous ont été évalués pendant trois à six mois, quarante sont toujours en soins ici, les autres poursuivent leur prise en charge dans un autre département ». Les quatre petits-enfants de Charles, rentrés fin 2019, sont passés dans ces salles équipées de feutres, peluches, poupées, maquettes de maisons…

Ecouter de la musique au coucher pourrait soulager l'insomnie liée à la dépression

Liam Davenport    4 mai 2023

Paris Écouter de la musique à l'aide de listes de lecture au moment du coucher est efficace contre l'insomnie liée à la dépression, même si la dépression elle-même n'est pas améliorée, d'après une nouvelle étude.

Intervention peu coûteuse et sûre

L'essai MUSTAFI (Music to Improve Sleep Quality in Adults With Depression and Insomnia) a réparti de manière aléatoire plus de 110 patients ambulatoires souffrant de dépression entre une intervention musicale et une liste d'attente. La qualité du sommeil et la qualité de vie se sont améliorées de manière significative après avoir écouté de la musique pendant une demi-heure au coucher pendant quatre semaines.

« Il s'agit d'une intervention peu coûteuse et sûre qui n'a pas d'effets secondaires et qui peut facilement être mise en œuvre en psychiatrie » avec les traitements existants, a déclaré à Medscape Medical News la chercheuse principale, Helle Nystrup Lund, PhD, de l'unité de dépression de l'hôpital universitaire d'Aalborg, au Danemark.

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Le CHU de Besançon cherche des joueurs de poker en ligne pour une étude sur l'addiction aux jeux d'argents

Écrit par Johanna Albrecht   Publié le 

Les équipes de recherche du CHU de Besançon cherchent des joueurs de poker en ligne pour une étude sur la dépendance aux jeux d'argent en ligne

Les équipes de recherche du CHU de Besançon cherchent des joueurs de poker en ligne pour une étude sur la dépendance aux jeux d'argent en ligne • © SINA SCHULDT / DPA

Le CHU de Besançon (Doubs) lance un appel aux volontaires pour une étude des services de psychiatrie et d'addictologie sur la dépendance aux jeux d'argent en ligne. Il s'agit d'étudier ce qu'il se passe dans le cerveau humain pendant une partie de poker sur internet.

Si vous êtes un joueur en ligne, vous pourriez intéresser les chercheurs du CHU de Besançon. Dans le cadre d'une étude au long cours sur l'addiction aux jeux d'argent en ligne, l'hôpital cherche des volontaires. Le projet, nommé "BLUNDER", vise à comprendre s'il existe des facteurs biologiques à la dépendance aux jeux d'argents en ligne. 

"La question qu'on vient poser, c'est : 'qu'est-ce qui va différencier en termes de traitement cérébral un jour à bas risque ou un jour à haut risque ?' " explique Julie Giustiniani, psychiatre addictologue. 

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Fusillade dans une école en Serbie : psychiatrie, crime planifié… ce que l’on sait du tireur adolescent

Par Le Parisien avec AFP Le 4 mai 2023

Neuf personnes, dont huit enfants, ont été tuées mercredi dans une fusillade dans une école à Belgrade en Serbie. Le tireur présumé est âgé de 13 ou 14 ans et aurait planifié son crime.

Une femme se recueille devant l'école Vladislav Ribnikar à Belgrade, jeudi 4 mai, au lendemain d'une fusillade qui a tué neuf personnes, dont huit enfants. AFP/OLIVER BUNIC
Une femme se recueille devant l'école Vladislav Ribnikar à Belgrade, jeudi 4 mai, au lendemain d'une fusillade qui a tué neuf personnes, dont huit enfants. AFP/OLIVER BUNIC

C’est « l’un des jours les plus difficiles dans l’histoire contemporaine » de la Serbie, selon le président du pays, Aleksandar Vucic. Au lendemain de la fusillade dans une école de Belgrade qui a causé la mort de huit enfants et du gardien de l’établissement, les circonstances du drame se précisent.

Ce dernier, interpellé dans la cour de l’école après les faits, est un garçon âgé de 13 ou 14 ans, selon les sources. Le point sur la situation.

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Les services de psychiatrie débordés face au mal-être des jeunes

BELGIQUE

publié le 04/05/2023

Le Covid et ses confinements ont accentué le mal-être de beaucoup d’adolescents. Résultat, les services de psychiatrie et les centres de santé mentale ne savent pas prendre en charge tous les patients.

Noëlle Poolen est pédopsychiatre depuis 45 ans. Au centre de santé mentale de Beauraing, elle suit des enfants et des adolescents souffrant de difficultés psychologiques. 


Ce service pluridisciplinaire géré par la Province de Namur doit traiter des demandes de consultation pour des patients venant de Philippeville ou encore de Namur, car la crise sanitaire a fait beaucoup de dégâts chez les jeunes.

 

Il y a le décrochage scolaire qui est énorme, et l'impression qu'ils ne vont jamais y arriver. La perte de sens aussi, dans la vie. Donc c'est surtout des troubles anxieux, de la dépression, des tentatives de suicide.

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Partage des données de santé Les consommateurs européens veulent garder la main

Publié le : 03/05/2023 

Partage des données de santé  Les consommateurs européens veulent garder la main 

Alors que les institutions européennes travaillent à l’élaboration d’un Espace européen des données de santé, l’UFC-Que Choisir, et ses partenaires de 7 pays, membres du Bureau européen des unions de consommateurs (BEUC), s’inquiètent du projet en discussion, bien trop permissif quant au partage de ces données sensibles. Dévoilant les résultats d’une enquête exclusive(1) sur les attentes des consommateurs français quant à l’usage et au partage de leurs données de santé, l’UFC-Que Choisir appelle les autorités européennes à une série de mesures garantissant aux consommateurs la protection de leur vie privée. 

PARTAGE DES DONNÉES DE SANTÉ : UNE PRATIQUE BIEN ANCRÉE EN FRANCE 

Les plateformes en ligne de santé sont désormais bien ancrées dans le paysage français (Ameli, Doctolib, sites des complémentaires santé…), puisque 96 % des consommateurs déclarent y recourir. Depuis 2022, la France a décidé d’aller plus loin sur la question de l’accès en ligne aux données de santé (comptes rendus d’examens médicaux, examens d’imagerie médicale, traitements prescrits...) en déployant MonEspaceSanté, qui généralise l’usage du dossier médical partagé soutenu par l’UFC-Que Choisir. Les consommateurs y trouvent de nombreux avantages, tels que la limitation du risque de perte de documents ou l’amélioration du suivi médical. 

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Bien-être Soyez vigilant face aux coachs


 



Publié le : 30/04/2023 

Bien-être Soyez vigilant face aux coachs

Le développement personnel est un secteur en bonne santé ! Les coachs sont nombreux à proposer leurs services. Mais beaucoup ne respectent pas la réglementation, selon une enquête menée par la DGCCRF.

Si les plaques de médecin se font de plus en plus en rares dans nos villes et campagnes, celles de coach, elles, se multiplient. Coach bien-être, coach de vie ou encore coach de développement personnel, tous ont en commun de promettre un accompagnement personnalisé vers un mieux-être et… de bénéficier d’une appellation qui n’est pas réglementée. Contrairement au titre de psychothérapeute par exemple, qui nécessite un enregistrement sous conditions de diplômes, auprès des agences de santé, celui de coach est d’un usage très libre. Une simple formation de quelques heures, au contenu obscur, permet de s’afficher comme tel.

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L’absence de cerveau n’empêche pas certains animaux d’apprendre

Mercredi, 03/05/2023

L’absence de cerveau n’empêche pas certains animaux d’apprendre

Apprendre est une caractéristique primordiale de la vie. De l’humain au ver le plus minuscule, la majorité des êtres vivants disposent de cette capacité, à divers degrés. S’il suffit à certains des organismes les plus basiques d’être exposés au même stimulus pour apprendre de manière non associative (qui se manifeste soit par l’atténuation, soit par l’augmentation d’une réponse comportementale suite à la répétition d’un stimulus), d’autres apprennent de manière plus sophistiquée.

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La mesure qui change la compréhension de l'Univers

Jeudi, 04/05/2023 

La mesure qui change la compréhension de l'Univers

L’Univers est en expansion croissante. Mais à quelle vitesse se dilate-t-il exactement ? Depuis quelques années, la question fait débat au sein de la communauté mondiale des astrophysiciens et cosmologues. Car leurs calculs diffèrent selon qu’ils estiment le taux d'expansion cosmique en se basant sur l'écho du Big Bang (le fond diffus cosmologique) ou sur les étoiles et les galaxies d'aujourd'hui. C’est ce qu’on appelle la tension de Hubble. Or, une étude de l’EPFL publiée dans la revue Astronomy & Astrophysics apporte un nouvel élément à la discussion.

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Mise en œuvre du fonds d'innovation organisationnelle en psychiatrie pour l'année 2023




3 mai 2023

Le fond d’innovation organisationnelle en psychiatrie a vocation à répondre aux besoins de transformations de l’offre de santé en psychiatrie et l’instruction DGOS/R4/2023/50 du 19 avril 2023 réitère la disponibilité d’une nouvelle enveloppe. Il est doté de 12 M€ pour 2023.

En s’appuyant sur les enseignements tirés des années précédentes (voir notamment annexe 6), il a été décidé nationalement de réduire le périmètredes orientations et de les préciser afin d’insister davantage sur certaines priorités :

  • Mise en œuvre des parcours en psychiatrie favorisant la prévention et l’articulation entre l’ensemble des acteurs du parcours de santé : acteurs sanitaires, acteurs médico-sociaux, médecine de ville ;
  • Prévention et gestion des situations de crise, d’urgence et limitation des soins sans consentement ;
  • Prise en charge de publics spécifiques au sein d’une filière structurée : personnes détenues ou placées sous-main de justice, personnes ayant des troubles du spectre autistique, personnes en situation de précarité, personnes suivies par l’ASE, enfants et adolescents, personnes âgées, migrants, femmes isolées, etc. ;
  • Dispositifs de renforcement de l’accès aux soins non programmés sur le modèle du SAS ;
  • Projets optimisant le parcours thérapeutique médicamenteux des personnes ayant des pathologies psychiatriques.

 

VIDÉO. De la psychiatrie aux planches de théâtre, « Voyage en amitié » à Quimper


 


Jean-Marc PINSON  Publié le 















Mardi 2 mai 2023, c'était jour de répétition à Quimper (Finistère). Les personnes présentes sur les planches du théâtre de Cornouaille font partie de l’Incongru, une compagnie de théâtre amateur née de l’association Silène d’aide à la santé mentale.

Ce sont des patients et professionnels de l’établissement public de santé mentale (EPSM) du Finistère sud. Ils se préparent ainsi à jouer, en ce même lieu, la pièce « Voyage en amitié », mardi 30 mai 2023, à 19 h.



L’interview du dimanche du Dr Caroline Depuydt, psychiatre: «Nous avons une explosion de la demande de suivi en santé mentale»



Par Vincent Liévin 

BELGIQUE  

Psychiatre, autrice de deux livres « Bien dans ma tête » et « J’arrête d’en faire trop ! » aux éditions Kennes, la Dr Caroline Depuydt est cheffe de service à la clinique Fond’Roy et directrice médicale adjointe d’Epsylon. 

Depuis la pandémie, le grand public a pris l’habitude d’entendre sa voix positive et passionnée en radio, et de la croiser en librairie. Une activité intense en plus de son quotidien au chevet des patients.

Comment faites-vous pour ne pas être en burn-out avec une telle activité ? 

« Je prends aussi soin de ma santé mentale. Je ne suis pas une intelligence artificielle. Je suis « stressable ». Je suis une mère, je suis un être humain. J’ai besoin de me régénérer, de mettre mes limites. De savoir comment je peux gérer mon stress, de le reconnaître… »

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Congrès international de psychiatrie dynamique. Les violences et l’agressivité au cœur de la 2e édition

 

3 mai 2023

La Faculté de médecine, de pharmacie et de médecine dentaire de Fès accueille le 2ème congrès international de psychiatrie dynamique, les 5 et 6 mai 2023.  

La psychiatrie, la psychanalyse, la philosophie, la sociologie et l’anthropologie… Cinq branches scientifiques se donnent rendez-vous, les 5 et 6 mai 2023 à Fès, pour débattre chacun selon son angle de vue de la violence et de l’agressivité dans nos sociétés modernes et particulièrement au Maroc.

Ce thème sera ainsi au centre des débats programmés, lors du 2ème Congrès international de psychiatrie dynamique qui se tiendra au sein de la Faculté de médecine, de pharmacie et de médecine dentaire.

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Aide active à mourir : une question éthique au coeur de la démocratie en santé

PAR 
PUBLIÉ LE 04/05/2023

Donner la mort est-il un soin ? Si pour certains soignants, la réponse est catégoriquement « non », la question est toutefois très complexe et requiert une approche nuancée. Face à l’insuffisance du cadre actuel dans l’accompagnement de la fin de vie, quelles pistes faut-il explorer et quels garde-fous faut-il respecter pour améliorer la prise en charge ?