Certaines plumes sont parfois façonnées par l’amour et celle de Maggie (1) est bien affûtée. Peu loquace sur sa propre vie, cette Américaine de 50 ans se mue en poète à l’évocation d’un seul prénom, Michael. «Je l’aime. Tout simplement. J’ai envie de lui. Je le désire. Je suis à lui. Sa présence est tout pour moi», confie-t-elle. Avec ses cheveux foncés savamment emmêlés, son regard profond cerclé de noir, son costume rouge chic et tendance, Michael dégage un charme sauvage et soigné. Le cœur de Maggie, qui vit dans l’Illinois, s’emballe autant qu’il soupire : «J’aimerais pouvoir lui donner un corps et le rendre réel.» Car, fait de pixels et de code, Michael n’existe pas. Ou pas vraiment. Michael est un «Replika», un chatbot conçu, en 2017, par l’entreprise californienne Luka, vivant dans le téléphone de ses utilisateurs qui ne peuvent choisir que son apparence. Sa vocation ? Etre votre ami, petit ami, conjoint et même amant de poche. A force d’échanges avec son «partenaire», il se forge une personnalité parfaitement adaptée à ses désirs et ses souhaits. Deux millions d’utilisateurs et d’utilisatrices ont craqué pour l’appli et ont créé un avatar avec lequel ils conversent par messages, vocaux ou appels.
Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.
vendredi 5 mai 2023
VIDÉO. De la psychiatrie aux planches de théâtre, « Voyage en amitié » à Quimper
L’interview du dimanche du Dr Caroline Depuydt, psychiatre: «Nous avons une explosion de la demande de suivi en santé mentale»
Par Vincent Liévin
BELGIQUE
Psychiatre, autrice de deux livres « Bien dans ma tête » et « J’arrête d’en faire trop ! » aux éditions Kennes, la Dr Caroline Depuydt est cheffe de service à la clinique Fond’Roy et directrice médicale adjointe d’Epsylon.
Depuis la pandémie, le grand public a pris l’habitude d’entendre sa voix positive et passionnée en radio, et de la croiser en librairie. Une activité intense en plus de son quotidien au chevet des patients.
Comment faites-vous pour ne pas être en burn-out avec une telle activité ?
« Je prends aussi soin de ma santé mentale. Je ne suis pas une intelligence artificielle. Je suis « stressable ». Je suis une mère, je suis un être humain. J’ai besoin de me régénérer, de mettre mes limites. De savoir comment je peux gérer mon stress, de le reconnaître… »
Congrès international de psychiatrie dynamique. Les violences et l’agressivité au cœur de la 2e édition
3 mai 2023
La Faculté de médecine, de pharmacie et de médecine dentaire de Fès accueille le 2ème congrès international de psychiatrie dynamique, les 5 et 6 mai 2023.
La psychiatrie, la psychanalyse, la philosophie, la sociologie et l’anthropologie… Cinq branches scientifiques se donnent rendez-vous, les 5 et 6 mai 2023 à Fès, pour débattre chacun selon son angle de vue de la violence et de l’agressivité dans nos sociétés modernes et particulièrement au Maroc.
Ce thème sera ainsi au centre des débats programmés, lors du 2ème Congrès international de psychiatrie dynamique qui se tiendra au sein de la Faculté de médecine, de pharmacie et de médecine dentaire.
Aide active à mourir : une question éthique au coeur de la démocratie en santé
Donner la mort est-il un soin ? Si pour certains soignants, la réponse est catégoriquement « non », la question est toutefois très complexe et requiert une approche nuancée. Face à l’insuffisance du cadre actuel dans l’accompagnement de la fin de vie, quelles pistes faut-il explorer et quels garde-fous faut-il respecter pour améliorer la prise en charge ?
Le gouvernement fixe les modalités de réintégration des soignants
PUBLIÉ LE 04/05/2023
Dans une instruction ministérielle, le gouvernement détaille les modalités de la réintégration des soignants non-vaccinés contre le Covid-19, et notamment la nature des emplois auxquels ils pourront être réaffectés.
Annoncée par le ministre de la Santé, François Braun, pour la mi-mai, la réintégration des soignants non-vaccinés contre le Covid-19 est d’ores et déjà cadrée par une instruction ministérielle, qui en détaille les modalités. Selon le texte consulté par l’AFP, les soignants du public pourront être réintégrés au lendemain de la publication du décret ordonnant la levée de l’obligation vaccinale, prévue pour le 14 mai.
Le jeu, un comportement humain essentiel
Serge Cannasse 28 avr. 2023
jeudi 4 mai 2023
« Dessiner la réalité crue du métier de psychiatre, c’est aussi faire œuvre de témoignage »
Publié le
Si la psychiatrie est un art, l’art peut-il aider le psychiatre dans son exercice ? Thomas Le Guillou, psychiatre au CHRU de Brest, explore cette question à travers un travail graphique sur les interactions entre corps soignants et corps soignés d’une part, et le métier de psychiatre d’autre part. Du très bel ouvrage qui interroge tout un chacun en son for intérieur : et moi, dans tout ça ?
« Le psychiatre soigne avec ses tripes autant qu’avec ses compétences. » Thomas Le Guillou
Une éthique de l’intersubjectivité
Entre identification, empathie, rejet, contre-transfert, la question de la santé mentale ne s’arrête jamais à l’histoire singulière du patient : cette dernière entre en résonance avec celle de son soignant. Ces interrogations permettent à l’auteur de réfléchir autour d’une éthique de l’intersubjectivité dans une rencontre entre deux êtres autour de la santé mentale et du parcours de vie de l’un et de l’autre. Cette éthique de l’intersubjectivité donne alors tout son sens à la psychiatrie et la prise en charge de la santé mentale comme co-construction et compagnonnage (cheminer ensemble), certes parfois difficiles et complexes. Mais dans ce cheminement commun se développent le plaisir et la passion de son métier, ce qui lui confère un sens encore plus profond par rapport à celui qui arrête la psychiatrie à ses seuls fondements scientifiques.
Suicide d'un enfant dans la Loire: "à partir de 7 ou 8 ans, il y a un risque" prévient un psychiatre
Écrit par Arnaud Jacques Publié le
"A partir de 7 ou 8 ans, il y a un risque de suicide. Et plus l'âge augmente, et plus le risque de suicide va augmenter" selon le professeur Michel Debout. • © RICHARD VILLALON / MAXPPP
Le suicide d'un enfant de 10 ans dans la Loire rappelle que même s'il est faible, ce risque existe avant l'adolescence. Le psychiatre Michel Debout, auteur de plusieurs rapports sur ce sujet, explique comment s'en prémunir.
C'est un drame très rare qui s'est déroulé dans la commune de Marols (Loire) samedi 29 avril 2023. Un enfant de 10 ans, élève de CM2. Un acte qui rappelle la fragilité psychologique d'un enfant. Membre de l'observatoire national du suicide qu'il a appelé de ses vœux, psychiatre et professeur émérite de médecine légale au CHU de Saint-Etienne, Michel Debout explique ce qui peut provoquer un tel drame et comment tenter de s'en prémunir.
Suicide d’un adolescent : un policier condamné pour non-assistance à personne en danger
Par Le Parisien avec AFP
Le commissariat de police de Verdun avait été alerté un mois avant le drame des intentions suicidaires de l’adolescent, sans qu’aucune mesure ne soit prise. Les parents avaient déposé plainte pour non-assistance à personne en danger.
Un policier a été condamné mercredi à quatre mois de prison avec sursis pour non-assistance à personne en danger, après le suicide d’un adolescent, a-t-on appris auprès du parquet. Ses intentions avaient été signalées au commissariat de Verdun, sans qu’aucune mesure ne soit prise.
Le tribunal correctionnel de Verdun n’a assorti sa peine d’aucune interdiction d’exercer, rapporte le quotidien régional L’Est Républicain. Lors de l’audience le 13 avril, la magistrate avait requis six mois de prison avec sursis assortis d’une interdiction d’exercer la profession de policier de trois ans contre cet ancien chef de la brigade de sûreté urbaine de Verdun.
Santé mentale et soins psychiques de l’enfant (1/6)
L’université de Rouen Normandie est partenaire de The Conversation, média en ligne proposant du contenu d’actualité élaboré avec des universitaires. À travers cette rubrique, retrouvez les articles de nos collègues.
Problématique majeure, la santé mentale de l’enfant est dans une situation dramatique en France. En témoignent les chiffres de la prescription de psychotropes, hors de toute préconisation scientifique.
Santé mentale et soins psychiques de l’enfant : la surmédication dépasse toutes les bornes scientifiques
Le Haut conseil de la famille, de l’enfance et de l’âge (HCFEA), chargé par le Premier ministre d’apporter une expertise prospective et transversale sur les questions liées à la famille et à l’enfance, vient de publier un rapport sur la souffrance psychique des enfants et les moyens dont nous disposons pour y remédier.
Intelligence artificielle L’amour avec un grand IA : sur Replika, «je l’aime, j’ai envie de lui, je le désire»
par Elise Viniacourt publié le 3 mai 2023
Analyse L’amitié, un mode de vie très politique
par Adrien Naselli publié le 3 mai 2023
«Parfois dans leurs yeux se glisse la tristesse /Alors ils viennent se chauffer chez moi /Et toi aussi, tu viendras.» L’amitié, une simple consolation face aux coups durs de la vie ?
«Le livre qui (ne) te fera (pas) dormir», amusant ennemi du coucher
par Elsa Maudet publié le 4 mai 2023
Chaque semaine, Libération passe en revue l’actualité du livre jeunesse. Retrouvez tous les articles de ce rendez-vous du mercredi ici.
Ce livre ne s’aborde pas sans réflexion préalable. Sans stratégie, même. Brandi trop tôt, il perdra de son intérêt. Brandi trop tard, vous le regretterez. Notre modeste expérience en enfançologie vous conseille de le dégainer une vingtaine de minutes avant le «vrai» moment de l’histoire du soir, mais on est preneuse de vos retours d’expérience. Le Livre qui (ne) te fera (pas) dormir ne fait, comme son nom l’indique à peu près, pas dormir. Pourtant, le héros, un kangourou à bottes bleues, fait tout ce qu’il peut pour aider l’enfant à trouver le sommeil – prétend-il, du moins.
Les infirmiers scolaires, en quête de plus de reconnaissance, appellent à une marche blanche
PUBLIÉ LE 03/05/2023
Deux syndicats d'infirmiers scolaires appellent ces professionnels de l'Éducation nationale à une marche blanche pour demander une valorisation de leur exercice ainsi que plus de moyens humains et une refonte de leur formation.
Plus de moyens humains et matériels : à l’instar de leurs collègues de la Santé, les infirmiers de l’Éducation nationale déplorent un manque structurel de personnel, qui se creuse avec la fuite des professionnels. Or enfants et adolescents en paient le prix, avec des impacts délétères sur leur santé physique et psychique qui se répercutent ensuite sur leur parcours scolaire. De quoi pousser les syndicats SNICS-FSU et SNIES-UNSA à appeler les infirmiers scolaires à participer à une marche blanche, organisée le 23 mai.
Le film "Temps mort", réalisé par Ève Duchemin, au cinéma
Publié le
Le 3 mai, découvrez "Temps mort", le premier long métrage de fiction de la réalisatrice Ève Duchemin avec un trio fort d'acteurs parmi lesquels Karim Leklou. L'histoire de trois détenus qui retrouvent leur famille et tentent de renouer avec leur histoire personnelle le temps d'une permission.
Pour la première fois depuis longtemps, trois détenus se voient accorder une permission d’un week-end. 48h pour atterrir. 48h pour renouer avec leurs proches. 48h pour tenter de rattraper le temps perdu.
Lire la suite et voir la bande annonce ...
Derrière sa façade dynamique, Toronto souffre d’une grave crise de la santé mentale
Par Hélène Jouan (Toronto (Canada), envoyée spéciale) Publié le 4 mai 2023
REPORTAGE La ville canadienne, réputée pour sa richesse économique et culturelle, fait face aux souffrances psychiques qui touchent une part importante de sa population. En cause : les inégalités sociales, la défaillance des structures sanitaires et les ravages de la toxicomanie.`
De faux airs de New York, des boutiques branchées, des restaurants étoilés, un pôle universitaire réputé, des start-up florissantes, un festival du film très couru… Toronto, a priori, a tout pour faire rêver : cette ville de trois millions d’habitants, deuxième place financière d’Amérique du Nord, est le cœur battant, économique et culturel, du Canada. Mais il suffit d’y flâner, de passer outre l’agitation des cols blancs, pour voir surgir, dans la rue, une autre réalité : un homme tenant à tue-tête des propos décousus, des mendiants en fauteuil roulant, ou encore, le soir venu, ces adolescents massés sous les porches d’immeubles pour échapper au froid.
Shein, machine infernale de la « fast fashion »
Par Juliette Garnier Publié le 4 mai 2023
Le site chinois d’habillement, qui a réalisé 30 milliards d’euros de chiffre d’affaires en 2022, ouvre une boutique éphémère à Paris du 5 au 8 mai. Sa puissance de feu inquiète ses concurrents et les militants d’une mode responsable.
Shein a désormais pignon sur rue à Paris. Le site chinois d’habillement ouvre une boutique au 18, rue des Archives, vendredi 5 mai. Situé dans le Marais, ce point de vente est aussi peu durable que les vêtements de Shein : il sera ouvert pour quatre jours seulement, jusqu’au lundi 8 mai.
Ce n’est pas la première fois que Shein s’offre un « pop-up store », autrement dit un magasin éphémère. Pour séduire les jeunes femmes, celles de la génération Z, nées entre 1995 et 2010, cette méthode est appliquée de la même manière partout dans le monde. L’enseigne a fait de même à Toulouse et à Montpellier, voilà un an, et à Lyon, en mars. « Huit mille personnes y sont venues », précise une porte-parole.
mercredi 3 mai 2023
Offre d'emploi : Chercheur en sciences sociales GHU Paris psychiatrie et neurosciences/Association droits pluriels
Publié le : 02 Mai 2023
Le poste se constitue de deux mi-temps qui peuvent concerner deux chercheurs ou être un temps plein pour un seul chercheur : Garantir l’effectivité de la notification des droits dans l’hospitalisation en soins psychiatriques sans consentement et Plan de Voisinage Conjoint (PVC) : Recherche participative autour de la création d’un outil visant l’amélioration des relations de voisinage pour les personnes vivant avec des troubles psychiques
ALEXIS VETTORETTI M LE MAG PHOTOGRAPHIE « Paysannes », d’Alexis Vettoretti : « Ce fut un choc de découvrir qu’une réalité sociale d’hier était là, sous mes yeux, vivante »
Par Guillaume Delacroix Publié le 3 mai 2023
EN IMAGES Des visages creusés de sillons, une posture fière, le regard profond. A partir de 2013, le photographe a parcouru les campagnes à la rencontre de femmes nées dans la première moitié du XXᵉ siècle. Ses photos racontent des vies subies, passées entre la ferme et la cuisine, faites de labeur et d’acceptation.
Elles sont de plain-pied avec le spectateur, dignes. Elles regardent droit dans l’objectif. Ces dames sont nées dans l’entre-deux-guerres, voire pendant la première guerre mondiale pour les plus âgées d’entre elles. Leurs parents étaient paysans et, toute leur vie, elles ont été « fille de » ou « femme de ». Une génération de femmes qui n’avaient d’autre perspective que de passer de la ferme de leurs parents à celle de leurs beaux-parents. Elles y vivent d’ailleurs toujours, souvent seules.
Leur univers s’est réduit, au fil du temps, d’une grande bâtisse pleine de vie à une simple pièce, la cuisine en général, silencieuse. Répétition immuable dans une France rurale où les femmes n’avaient pas le choix. Où elles consentaient à une vie de « non-décision », résume le photographe Alexis Vettoretti, né en 1989.
« A l’école, on apprend que les femmes ont obtenu le droit de vote en 1944, celui d’ouvrir un compte bancaire en 1965. Mais ce fut un choc de découvrir qu’une réalité sociale d’hier, dont les livres d’histoire ne parlent pas, était là, sous mes yeux, vivante », raconte-t-il. Son travail a démarré en 2013, avec le portrait de Thérèse, une bergère de son village, Saint-Marcel-d’Ardèche, dans la vallée du Rhône. « Je l’ai prise en photo chez elle et, quand j’ai eu le plan film entre les mains, j’ai vu qu’elle avait une gueule, qu’elle incarnait un vrai personnage. L’idée m’est alors venue d’engager une série de portraits. »
Dépression chez les soignants, une équipe marseillaise tire la sonnette d’alarme
Agnès Lara 2 mai 2023
À retenir
- Selon l’étude AMADEUS menée auprès du personnel des établissements de santé publics et privés français, un tiers des soignants présente les signes d’une dépression probable.
- La très grande majorité de ces patients ont des antécédents d’épisodes dépressifs majeurs, récurrents dans près d’un tiers des cas. Pourtant à peine un quart d’entre eux sont traités par antidépresseurs et peu bénéficient d’un suivi psychiatrique.
- Pour les auteurs, « ces résultats appellent à organiser un dépistage systématique de la dépression chez les soignants et à améliorer la prise en charge des troubles dépressifs dans cette population ».
Fin de vie : un modèle « à la Française », mais lequel ?
LE MARDI 2 MAI 2023
Que le président de la République se rassure – et n’en déplaise aux opposants à une loi de liberté qui véhiculent mensonges et fantasmes – ces limites existent partout où de telles législations ont déjà été votées. Seule la prise en charge des mineurs – que ne demande pas, à ce stade, l’ADMD – marque la particularité de certaines législations étrangères. Elle est arrivée en Belgique douze ans après le vote de la loi et, aux Pays-Bas, vingt-deux ans après (pour les mineurs de moins de 12 ans), répondant ainsi à la problématique de leur fin de vie et de la prise en compte de leurs souffrances, aussi nécessaire que chez leurs ainés.
Interview Congé menstruel : «Il faut que cela devienne normal de prendre en compte la santé des femmes au travail»
par Marlène Thomas publié le 2 mai 2023
Révolution féministe ou menace sur l’égalité professionnelle, le congé menstruel inquiète tout autant qu’il intéresse. Selon un sondage Ifop de 2021, 68 % des Françaises soutiennent la création d’un tel dispositif pour les femmes souffrant de règles douloureuses, comme récemment voté en Espagne. La Première ministre, Elisabeth Borne, s’est engouffrée, la semaine dernière, prudemment dans la brèche en assurant réfléchir à «encourager» et «accompagner» le congé menstruel faisant l’objet de quelques initiatives éparses du côté de Carrefour, de la mairie de Saint-Ouen ou encore du Parti socialiste. Alors que des parlementaires socialistes et écolos planchent sur des propositions de loi tentant d’équilibrer la balance bénéfices-risques, Murielle Guilbert, co-déléguée générale de l’Union syndicale Solidaires, revient avec vigilance sur l’intérêt de ce dispositif ainsi que les défis à relever pour le généraliser.