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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

dimanche 30 avril 2023

La psychiatrie en souffrance en Loire-Atlantique

Écrit par Fabienne Even   Publié le 

Les annonces de fermetures de lits se multiplient dans les hôpitaux psychiatriques de Loire-Atlantique. Les effectifs de médecins sont en chute libre alors même que la demande de soins s’intensifie, particulièrement chez les plus jeunes.

À compter du 9 juin prochain, l’hospitalisation des adolescents ne sera plus possible à l’hôpital de Saint-Nazaire. Ouvert en janvier 2021, le service d'hospitalisation pour adolescents (SHADO) dispose de 11 lits et accompagne des jeunes en état de détresse psychique majeure, de 11 à 17 ans. Le départ de l’une des deux médecins pédopsychiatres du service et l’impossibilité de la remplacer contraint la direction à fermer le service, pour une durée indéterminée.

"La pédopsychiatrie est une spécialité, d'un point de vue démographique, très en difficulté au plan national", explique Julien Couvreur, directeur de l’hôpital de Saint-Nazaire. Depuis janvier et l'annonce du départ du médecin, nous n'avons reçu aucune candidature sérieuse."

Cette fermeture est vécue comme un échec par les professionnels de santé. Historiquement confrontée à un déficit de capacité d'accueil, la Loire-Atlantique disposait enfin depuis un an et demi de moyens de prise en charge des adolescents sur deux sites, le SHADO de Saint-Nazaire et le centre hospitalier Georges Daumézon à Bouguenais d'une capacité de 14 lits.

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Meurtre d'une fillette de 5 ans dans les Vosges : trois questions à un psychiatre pour comprendre le profil du suspect

Écrit par Yves Quemener   Publié le 

Une nouvelle expertise psychiatrique a été réalisée sur le suspect, âgé de 15 ans, du meurtre de la petite Rose. Elle conclut à l'existence d'une l'altération du discernement et à sa dangerosité pour les autres. Le Professeur Bernard Kabuth, psychiatre auprès des enfants et adolescents au CHRU de Nancy répond à nos questions.

[...] Durant sa garde à vue, l'adolescent de 15 ans "a fait usage de son droit au silence, comme le lui permet le code de procédure pénale", a précisé le procureur d'Epinal, Frédéric Nahon. Pourquoi ne parle-t-il pas ? 

"Parfois il y a des agresseurs qui sont eux-mêmes sidérés. En général ce sont les victimes et c’est très rare que ce soit les agresseurs. Mais dans le cas présent, il se peut que lui-même soit sidéré par l’acte qu’il vient de commettre. Il ne comprend pas et il ne parle pas".


Quand et comment annoncer une maladie d’Alzheimer ?

Agnès Lara   27 avr. 2023

À retenir

  • Des incertitudes demeurent quant à la physiopathologie et à l’identification exacte de la pathologie en clinique pour un patient donné.
  • Dans ce contexte, la consultation d’annonce est un exercice d’équilibriste qui se doit de prendre en compte les représentations du médecin, du patient et de sa famille, et requiert la plus grande prudence.
  • S’enquérir de ces représentations et des préférences du patient est la première étape dans le processus de construction de la relation thérapeutique sur un temps long.

Les Docteurs Corvol et Meis de l’Université de Rennes se sont interrogés sur l’annonce de la maladie d’Alzheimer, les difficultés et questions qu’elle suscite, tant pour le médecin, que pour le patient et son entourage, en l’absence de diagnostic de certitude et de traitement curatif.

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Prescrit-on trop de psychotropes aux enfants ? La psychanalyste Claude Halmos répond

Claude Halmos  Psychanalyste

« Le divan du monde ». Dans cette chronique, la psychanalyste s’appuie sur vos témoignages et vos questionnements pour comprendre comment l’état du monde percute nos vies intimes.

Un rapport du Haut Conseil de la famille, de l’enfance et de l’âge (HCFEA), publié le 13 mars, alerte sur une consommation accrue de psychotropes chez les enfants et les adolescents. Ce rapport a été beaucoup critiqué mais il pose deux questions incontournables : celle du nombre de plus en plus grand d’enfants en souffrance psychologique, et celle de la façon dont on les soigne. Et il invite donc tous ceux qui se préoccupent du sort des enfants à s’interroger sur les causes de cette aggravation de leurs souffrances.

REPORTAGE - A la Pitié-Salpêtrière, un institut innovant pour les enfants atteints de troubles psychiatriques

Publié le 29 avril 2023

Reportage : Caroline Bayle, Karine Betun


Entre 600.000 et un million d'enfants et d'adolescents sont atteints de troubles psychiatriques.

Un projet vise à mieux s'adapter à leurs besoins, tout en accélérant la recherche concernant cette branche de la médecine.

Dans le service de pédopsychiatrie de la Pitié-Salpêtrière, visité par notre équipe, une centaine d'enfants et d'adolescents en souffrance sont hospitalisés. Voilà deux mois et demi que Vadim vit ici. "Ce qui est important, c'est d'oublier pourquoi on est là, et de profiter des moments présents avec les autres, ça aide", explique le garçon de 12 ans dans le reportage de TF1 en tête de cet article.

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Fautes d’orthographe ou de grammaire : quand un patron ne sé pa ékrire

Par  (Collaboratrice du « Monde des livres »)   Publié le 25 mars 2023 

Parce que l’écrit est omniprésent en entreprise, des formations sont proposées aux cadres pour remettre leur conjugaison et leur grammaire à niveau et éviter ces fautes qui font mauvais genre.

Alice Hagger ne vous dira pas qu’elle est une psychorigide de l’orthographe. Pourtant, le sujet est sensible pour cette responsable en stratégie de marque, qui accompagne les entreprises dans l’élaboration de leur identité. « Mon métier est de raconter des histoires à travers des mots, explique la trentenaire parisienne, passée par les plus grandes agences de publicité et installée aujourd’hui à son compte. J’ai donc un rapport très personnel à la langue française. » Elle doit à l’apprentissage du latin, du collège à la khâgne, d’avoir compris le français, au point de ne plus jamais faire de fautes. « L’orthographe dit quelque chose de très intime, qui remonte souvent à l’enfance, affirme-t-elle. Un patron qui fait des fautes invite à remettre en question sa crédibilité, sa légitimité, son exemplarité. Je ne me verrais pas faire remarquer à un supérieur qu’il a fait une faute, au risque de lui faire perdre la face. » Ni à certains de ses clients, pourtant à des postes de direction, qui semblent fâchés avec la conjugaison ou la syntaxe.

jeudi 27 avril 2023

Essai Disparu, exclu ou mort, au-delà de la personne

par Frédérique Roussel  publié le 27 avril 2023

Avec «Compter pour personne», Daniel Heller-Roazen fournit une théorie érudite de ce qu’est être une «non-personne».

On connaît cette anecdote de l’homme qui sort de chez lui acheter des cigarettes, et qui ne revient jamais. On en donne en général une explication simple : l’addict au tabac voulait en réalité changer de vie. Compter pour personne ouvre sur un même type de disparition volontaire, mais bien plus magistrale. Un homme qui habite en couple à Londres prétexte un voyage et, sans explication, prend un logement dans le même pâté d’immeubles que sa propre maison. Il vit là pendant vingt ans, dans l’ignorance de ses proches. Un soir, il repasse le seuil de son foyer, comme s’il s’était absenté la veille, et redevient «un époux aimant jusqu’à la mort». Cette histoire est relatée par un narrateur qui a lu ce fait divers autrefois dans «Wakefield», un conte de l’écrivain américain Nathaniel Hawthorne publié en 1835. Il conclut par cette phrase si juste et si vertigineuse : «Au milieu de la confusion apparente de notre monde mystérieux, les individus sont si bien ajustés à un système, et chaque système à un autre, et le tout ensemble, qu’en faisant un moment un pas de côté, un homme s’expose au risque terrible de perdre sa place à jamais. Comme Wakefield, il pourrait devenir, pour ainsi dire, le Paria de l’Univers.» Sauf que la disparition dans le cas de Wakefield était provisoire, il finit par rentrer au bout de vingt ans à l’image d’Ulysse, «un des tout premiers disparus», qui part et qui revient. Dans son essai, Daniel Heller-Roazen, professeur de littérature comparée à l’université de Princeton et traducteur de Giorgio Agamben, traite des «non-personnes». Il faut prendre le Compter pour personne du titre sur un mode mathématique et non affectif.

Reportage Ehpad pour artistes à Nogent-sur-Marne : «Ici, on s’emmerde chiquement»




par Claire Moulène  publié le 27 avril 2023


Créée en 1945, la Maison nationale des artistes accueille 80 résidents qui continuent à profiter de leur art dans un environnement créatif. Un établissement unique qui, sans être immune aux difficultés de secteur, rompt avec l’image froide des maisons de retraite traditionnelles. 

«Il a suffi qu’une caméra se mette en route pour la voir se redresser d’un coup.» La comédienne Micheline Presle, 100 ans cette année, est l’une des 80 résidents de la Maison nationale des artistes à Nogent-sur-Marne (Val-de-Marne), un Ehpad qui a pour particularité de n’accueillir que des plasticiens, cinéastes, musiciens ou comédiens. Comme la plupart de ses colocataires dont la moyenne d’âge avoisine les 88 ans, Micheline Presle est une «artiste jusqu’au bout», affirme le directeur François Bazouge, surpris et ému à chaque fois qu’il assiste à l’une de ces épiphanies passagères, à l’occasion d’un vernissage ou d’une présentation dédiés aux pensionnaires de cette maison de retraite pas comme les autres.

Éthique : où se situent les frontières entre médecine, la télésanté et intelligence artificielle ?

Actualités Congrès   23 mars 2023

Le numérique a fait de la médecine conventionnelle une médecine augmentée bien réelle. Il implique cependant un certain nombre de questionnements et responsabilités nouvelles pour le prescripteur, qui ont été évoquées dans le cadre du Congrès de la Société Francophone du diabète(SFD, 21-24 mars 2023, Montpellier).

La littérature met parfaitement en lumière l’essor de l’Intelligence Artificielle (IA) dans le champ de la médecine, et plus particulièrement dans le diabète et l’obésité. La puissance de l’IA permet d’ores et déjà d’aider les médecins dans des démarches diagnostiques – de la rétinopathie diabétique par exemple-, pronostiques -AdDiarem dans la prédiction de l’évolution du diabète après chirurgie bariatrique- ou d’ajustement thérapeutique – dans les pompes à insuline. Mais elle peut aider à aller au-delà : car l’obésité est liée à une multitude de paramètres biologiques, cliniques, environnementaux, psychologiques et sociaux qui induisent des phénotypes, des stades de progression et des trajectoires disparates, et une variabilité de réponses thérapeutiques et de parcours de soins. La médecine conventionnelle prend en charge les patients en accord avec la médecine des preuves, qui repose sur des moyennes, et qui est orientée selon le phénotype. L’IA pourrait aider à proposer une médecine véritablement personnalisée grâce à des algorithmes intégrant la multitude des paramètres d’intérêt, notamment ceux des -omics (génome, transcriptome, microbiome…). « On a besoin de cette collaboration avec l’IA,supervisée par une garantie humaineloyale et transparente, a reconnu le Pr Karine Clément (Pitié-Salpêtrière, Paris). Mais il faut que l’on puisse lui faire confiance. Il va être nécessaire que développeurs et médecins aient le même langage, les mêmes enjeux. Il faut un partenariat précoce pour construire ces outils ». Et notamment sélectionner l’objectif de l’algorithme : il sera très différent s’il vise à réduire ou identifier une situation de gravité, ou s’il vise la qualité de vie du patient. « Jusqu’à quel point l’IA décidera de notre santé ? Elle peut nous aider dans certaines situations pour stratifier les patients, aider au pronostic, répondre à des problèmes de désertifications. Elle peut surtout être un outil qui nous aide à retrouver du temps avec nos patients » a -t-elle insisté.


Nouvelles données sur les bénéfices-risques des antidépresseurs durant la grossesse

 26 mars 2023


À retenir

  • Une méta-revue de 51 méta-analyses montre une augmentation du risque de malformations congénitales majeures, d’atteintes congénitales cardiaques, de naissance avant terme et d’hypertension pulmonaire persistante chez le nouveau-né exposé in utero antidépresseurs.
  • L’augmentation du risque d’hémorragie post-partum, de décès à la naissance et d’atteintes du développement moteur et intellectuel est moins évidente avec les données actuellement disponibles.
  • Le bénéfice de la prise d’antidépresseur durant la grossesse sur le risque de récidive de dépression après la grossesse n’est quant à lui pas clairement mis en évidence.
  • Pour les auteurs, « ces résultats suggèrent que les antidépresseurs devraient être réservés à la femme souffrant de dépression en 2e ligne de traitement après la psychothérapie. Ce qui est en accord avec les recommandations. Le risque de malformations congénitales majeures pourrait être évité en respectant l’utilisation de la paroxétine et de la fluoxétine comme le préconisent les recommandations. »

Des mesures en faveur de la santé des professionnels de santé

Serge Cannasse   Actualités professionnelles   12 avr. 2023

À l’issue de la conférence « Tous acteurs de la santé des professionnels de santé » (31 mars 2023), Agnès Firmin le Bodo, ministre déléguée en charge de l’Organisation territoriale et des Professions de santé, a posé le constat d’un effort national à accomplir pour améliorer l’état de santé de ces derniers. En effet, un quart d’entre eux signalent qu’ils sont en mauvaise santé. Sont mis en cause le surmenage, la confrontation à la violence, le déséquilibre entre vie professionnelle et vie privée, l’organisation et les conditions de travail. Sont particulièrement concernés les professionnelles et les étudiants des métiers de la santé.

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ADN, c'est prouvé !

Provenant du podcast

Les Pieds sur terre

Portrait de famille ©Getty - Justin Geoffrey

Découvrir le secret de ses origines, est-ce toujours une bonne idée ? C'est ce que promettent les tests ADN, pour le meilleur et pour le pire. Ils sont aujourd'hui encore interdits en France, mais cela n'empêche pas les Français d'y recourir à l'étranger.

Malgré l'interdiction des tests ADN en France, les Français se font tester à l'étranger, en Belgique, en Suisse ou aux Etats-Unis, pays où ils se pratiquent de plus en plus souvent.

Si cette nouvelle technologie permet d'en savoir plus sur ses origines ethniques, de retrouver des proches, de compléter son arbre généalogique, ou de soutenir un discours pro-immigration qui célèbre la diversité de nos origines biologiques, elle peut aussi être instrumentalisée par l'extrême-droite, obsédée par l'idée de pureté des origines. Elle réserve surtout son lot de surprises, puisque les résultats des analyses peuvent parfois séparer les familles en révélant des secrets jusque-là bien gardés … 

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Evelyne Heyer, au cœur de l’aventure humaine

Provenant du podcast

À voix nue

© Pascal Ito/Flammarion, Aucun(e)

À propos de la série


Professeure d’anthropologie génétique au Museum national d’histoire naturelle, une science à laquelle elle se consacre avec beaucoup de passion, de fougue et de joie, Evelyne Heyer mène des recherches sur l’évolution génétique et la diversité de notre espèce


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Santé mentale : les employés espagnols auront droit à des congés pour aider leurs proches aux idées suicidaires

Écrit par Lola Breton  Le 24.04.2023

L’Espagne devrait très bientôt mettre en place une nouvelle disposition pour lutter contre le suicide. Les salarié·es pourront bénéficier de 15 jours de congés payés pour accompagner un·e proche souffrant de pensées suicidaires.

E

n 2022, 4 000 personnes se sont suicidées en Espagne. C’est la première cause de mort non naturelle dans le pays. Ces chiffres alarment les parlementaires du pays qui ont décidé de prendre une mesure drastique pour la santé mentale du peuple. En février dernier, une proposition de loi prévoyant 15 jours de congés payés pour aider les personnes ayant des idées suicidaires a été adoptée par le Parlement, relate la RTVE. Mi-avril, l’exécutif a commencé à rencontrer les syndicats et les organisations patronales pour déterminer les contours de cette nouvelle disposition. A priori, donc, les salarié·es pourront bientôt poser jusqu’à deux semaines de congés pour prendre soin d’un·e de leurs proches à la santé mentale vacillante. La loi ne prévoit pas de perte de salaire du côté des accompagnants.


Covid long : Des recommandations pour la prise en charge des troubles psychiques

PUBLIÉ LE 25/04/2023

Afin de mieux prendre en charge les troubles psychiques et psychiatriques associés au Covid-long, la Haute autorité de santé publie une nouvelle fiche technique. Elle insiste notamment sur la notion de multidisciplinarité qui doit caractériser cette prise en charge.

Covid, masque, patiente

Régulièrement depuis le début de l’année 2021, la Haute autorité de santé (HAS) actualise ses recommandations dans la prise en charge du Covid-long. Aux 14 fiches techniques déjà existantes pour apporter des réponses rapides aux patients qui en sont atteints, elle en ajoute aujourd’hui une quinzième consacrée aux troubles psychiatriques et aspects psychologiques associés aux symptômes prolongés de la maladie. À destination des soignants comme des patients, elle « caractérise les principaux troubles (dépressifs, anxieux, stress post-traumatique…) et propos des préconisations quant à leur diagnostic et leur prise en charge », précise-t-elle.

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Emmanuel Macron veut "accélérer la délégation d'actes"

PUBLIÉ LE 25/04/2023

Lors d'une interview accordée aux lecteurs du Parisien, Emmanuel Macron s'est notamment engagé à accélérer la délégation d'actes, jugée comme l'une des solutions à la problématique des déserts médicaux.

Que valent les annonces d'Emmanuel Macron faites aux soignants ?

Crédit photo : AFP

Dans une interview fleuve publiée dans Le Parisien lundi 24 avril, Emmanuel Macron a répondu aux questions de 11 lecteurs du journal. Entre réforme des retraites, inflation et cote de popularité en chute libre, le chef de l’État a également consacré quelques mots à son engagement de « désengorger les urgences » d’ici fin 2024, pris lors de son allocution télévisée du 17 avril dernier. Il n’avait alors pas donné plus de précision.

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Comment les nouvelles thérapies soignent notre santé mentale ?

Mardi 25 avril 2023

EMDR figure parmi les nouvelles thérapies ©AFP - VOISIN / Phanie

De nouvelles thérapies existent pour soigner notre santé psychique. Quelles sont-elles ? Comment choisir ?

La santé mentale des Français décline depuis la crise sanitaire. Le climat sociopolitique, les incertitudes économiques, la flambée de l’inflation, la guerre en Ukraine nous font baigner dans un climat anxiogène et propice à la déprime.

Évidemment le terrain personnel, professionnel, familial, héréditaire contribuent à altérer notre santé mentale. Anxiété, dépression, phobies, addiction, stress post-traumatiques …

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Chronique «Aux petits soins» Les mille et un obstacles pour obtenir l’Aide médicale d’Etat

par Eric Favereau   publié le 25 avril 2023

Dans un rapport publié la semaine dernière, des associations pointent les difficultés que rencontrent les étrangers en situation irrégulière afin de bénéficier de leur droit. A peine une majorité des personnes pouvant y prétendre en sont bénéficiaires.

publié le 25 avril 2023 à 6h26

On dirait une petite main à la Kafka qui aurait multiplié la pose de cailloux pour empêcher le demandeur d’arriver au bon endroit du Château… C’est en tout cas le sentiment que l’on a lorsque l’on s’attarde aux mille et une difficultés mises en place pour les étrangers en situation irrégulière afin qu’ils puissent, légalement, bénéficier de l’Aide médicale d’Etat (AME). Et c’est ce qui ressort d’un rapport publié la semaine dernière par une série d’associations sur l’accès à l’AME (1).

mardi 25 avril 2023

Une psychanalyse est une rencontre d’amour

Ici Beyrouth

  22 Mar, 2023

BEYROUTH 

Conduire un sujet à ne plus souffrir, à éviter de faire souffrir et à chérir son unicité: c’est ainsi que la psychanalyse guérit. Dépression, angoisse, anxiétés et peurs, désespoir, sentiment de non-sens, perte de confiance, insécurité, culpabilité, deuil, mal d’amour, troubles affectant directement le corps (anorexie, impuissance ou disparition du désir sexuel, manifestations physiques de l’angoisse…), tous ces symptômes mutent dans une psychanalyse, qui permet au sujet de vivre soulagé des souffrances dont aucun autre moyen n’a pu, durablement, le débarrasser. 

Le parcours d’une psychanalyse est, je l’ai dit, une route orientée, essentiellement par le désir, mais aussi une route guidée par la conduite de la cure. Le savoir du psychanalyste qui assure cette conduite est un savoir-entendre l’inconscient, de sorte à ne pas manquer, dans le discours du patient, l’apparition toujours fugitive de la parole essentielle, nouvelle ou insolite, dont se saisira, en une prise décisive, son interprétation. "Le lion ne bondit qu’une fois", a dit Freud. 

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ustice : Pourtant controversé, le « syndrome d’aliénation parental » continue d’être utilisé contre les mères

Lina Fourneau   Publié le 26/03/23


FAKE OFF  Le « syndrome d’aliénation parentale » est controversé depuis des années, mais toujours utilisé par la justice

  • Voici des décennies que le « syndrome d’aliénation parentale » pose question dans le débat public. Certains avocats notamment continuent à le défendre, alors que les scientifiques s’y opposent.
  • Le terme, théorisé par Richard Gardner, expliquerait la rupture soudaine et brutale d’un enfant vis-à-vis d’un parent, amenée par la manipulation de l’autre parent.
  • Mais d’après des sociologues, derrière l’utilisation de ce terme se cache souvent un contexte de violence conjugale, voire incestueuse.

Il s’appellerait SAP, ou Syndrome d’aliénation parentale. Mais derrière un nom effrayant, se cache une controverse scientifique longue de plusieurs décennies et le sujet divise toujours sur les réseaux sociaux. Sur TikTok, une nouvelle vidéo virale met en lumière le sujet à travers une chronique diffusée sur le plateau du « Magazine de la santé », sur France 5. Le 6 juin 2019, l’avocate Brigitte Bogucki revenait sur la définition du terme. « C’est une espèce de rupture parentale brutale », « un rejet soudain d’un parent par un enfant », « une coupure complète ». Cela se traduirait par l’éloignement de l’enfant qui couperait les ponts avec un de ses parents sous le joug du deuxième parent.

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C'est quoi une phobie d'impulsion ? Origine ?

Article mis à jour le 24/04/23

La phobie d'impulsion se caractérise par des pensées graves, inavouables, obsessionnelles qui envahissent la tête de la personne. A l'extrême, elle peut avoir peur de pousser quelqu'un par une fenêtre ou d'infliger des souffrances à un autre individu ou à soi-même.

Qu'est-ce que la phobie d'impulsion ? 

La phobie d'impulsion est aujourd'hui considérée comme appartenant au trouble obsessionnel compulsif (TOC). La phobie d'impulsion se définit par la peur irrationnelle de commettre des actes graves ou illégaux. "Très souvent, il s'agit d'une pensée qui arrive à l'insu du patient et qui peut être à caractère interdit ou socialement interdit. Par exemple, et à l'extrême, la personne peut avoir peur de pousser quelqu'un par une fenêtre ou d'infliger des souffrances à un autre individu ou à soi-même. Parfois, ces pensées sont à caractère sexualisé. D'un côté, le patient souffre d'obsession, qui se caractérise par l'intrusion de pensées récurrentes, et d'un autre, il souffre de compulsion", explique Rosa Caron, psychologue, psychanalyste. Pour Stéphane Rusinek, professeur de psychologie clinique, "le patient s'interdit lui-même d'avoir ces pensées. Lorsqu'elles deviennent quotidiennes ou obsessionnelles, il s'agit alors d'une phobie d'impulsion. Les pensées le perturbent dans son être : elles ne correspondent pas à sa personnalité. Le patient n'accepte pas ces pensées intrusives, car il a peur de passer à l'acte. Par exemple, une personne est en haut d'un immeuble. Elle regarde vers le bas et sa pensée lui dit qu'elle serait capable de sauter. Si cette personne commence à y réfléchir et à s'interroger (pourquoi ai-je pensé ça ? Pourrai-je sauter ?) et qu'elle se décide à ne plus se rendre sur un balcon par peur d'être capable de sauter, alors il est probable qu'elle souffre de phobie d'impulsion".

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