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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

lundi 10 avril 2023

Reportage En Belgique, «c’est aberrant qu’au restaurant la bière soit moins chère que l’eau»

par Julien Lecot, envoyé spécial à Louvain-la-Neuve (Belgique)  publié le 8 avril 2023

Fin mars, le gouvernement belge a déclaré vouloir rendre obligatoire la gratuité de l’eau dans les lieux vendant de l’alcool. Une mesure que le gouvernement wallon avait déjà promis d’instaurer en 2019 avant de revenir dessus, sous la pression notamment de la fédération des bars et restaurants.

A peine midi passé, les terrasses de Louvain-la-Neuve, en Belgique wallonne, se remplissent et les premières assiettes sortent des cuisines. En ce premier lundi d’avril, sous un grand soleil, certains accompagnent leur repas d’une bière. D’autres, plus raisonnables, tournent au soda ou à l’eau en bouteille. Impossible en revanche, au milieu des bâtiments cubiques en briques marron, d’apercevoir la moindre carafe d’eau. «Ici, ça n’existe pas, je n’ai jamais souvenir d’en avoir vu. Si on veut de l’eau, on achète de la bonne eau belge en bouteille. C’est comme ça, on n’est pas en France ici», pose Jean-Marie, un sexagénaire timide au crâne dégarni, les restes d’un burger frites traînant dans l’assiette devant lui à côté d’une bouteille de Chaudfontaine.

CMGF 2023 – La santé mentale en soins primaires

Serge Cannasse   27 mars 2023

Environ un tiers des patients de médecine générale ont un problème de santé mentale. Près de 13% des consultations chez un généraliste sont liées aux seuls troubles dépressifs et anxieux et 72% des généralistes prennent en charge au moins un patient dépressif chaque semaine. Comment améliorer la prise en charge de ces patients, dans un contexte d’exercice pour le moins difficile ? Une session du Congrès Médecine Générale France (Paris, 23-25 mars 2023) a été consacrée à quelques dispositifs, nationaux ou locaux, destinés à y répondre au moins en partie.

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Psycho


 


Anxiété, insomnie, dépendance... Chacun de nous peut être confronté à ces troubles qui empoisonnent le quotidien et nous emprisonnent dans le silence. Psycho donne la parole à des hommes et des femmes qui tentent de guérir de ces maux, mais aussi aux spécialistes qui nous aident à les comprendre. 

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Shanti, victime des attentats de Bruxelles, euthanasiéeDirectives anticipées de fin de vie : parlez-en à vos patients à 23 ans pour souffrance psychique insupportable

Fanny Le Brun   14 décembre 2021

France Par la rédaction de directives anticipées, toute personne majeure a le droit d’indiquer par avance sa volonté sur les conditions de sa fin de vie, à la suite d’une maladie ou pour une autre cause, au cas où elle serait un jour dans l’incapacité de la faire connaître. L’Académie nationale de médecine souhaite que les professionnels de santé, et notamment les médecins généralistes, soient prêts à évoquer ce sujet avec leurs patients [1].

Un droit méconnu des Français

L’Académie nationale de médecine souhaite sensibiliser les professionnels de santé au besoin d’informer leurs patients sur l’importance de rédiger leurs directives anticipées de fin de vie. Cela permet de:

  • Respecter les vœux du patient alors qu’il n’est plus capable de manifester sa volonté,

  • Guider l’action des soignants,

  • Protéger les proches en prévenant un possible désaccord entre eux.

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dimanche 9 avril 2023

Une histoire française de la psychothérapie institutionnelle

Publié le 

En retraçant l’histoire transnationale de la psychothérapie institutionnelle, Camille Robcis explore les rapports politiques entre la pratique psychiatrique et la réflexion sur les institutions de soin durant les années 1945-1970. Un excellent article de Mickaëlle Provost à lire sur le site La vie des idées. 

Dans son ouvrage passionnant, DisalienationPolitics, Philosophy, and Radical Psychiatry in Postwar FranceCamille Robcis s’intéresse à l’histoire française de la psychothérapie institutionnelle, des années 1945 (depuis son développement au sein de la clinique de Saint-Alban dirigée par François Tosquelles) jusqu’aux années 1975. En mettant en réseau les figures de François Tosquelles, Frantz Fanon, Jean Oury, Félix Guattari et Michel Foucault afin de faire dialoguer les textes et perspectives, Camille Robcis cherche à retracer l’histoire clinique d’une pratique – celle de la psychothérapie institutionnelle où s’établissent des rapports nouveaux entre psychiatrie, psychanalyse, institutions politiques et de soin – et l’histoire politique (intellectuelle) d’une pensée de la désaliénation. Ces deux histoires se sont entremêlées après la guerre, au sens où l’aliénation fut comprise à partir du double sens distingué par Jean Oury, celui d’« aliénation sociale » et d’« aliénation psychopathologique », mais également au sens où Marx et Freud étaient, pour Tosquelles, les « deux jambes » de la psychothérapie institutionnelle (l’une devant toujours suivre l’autre).

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Propositions pour une « nouvelle place des psychologues cliniciens »



Publié le 

Dix-huit propositions du collectif ManifestePsy veulent donner « une nouvelle place » aux psychologues cliniciens dans le système de santé. Parmi elles, l’inscription en tant que profession « périmédicale » (« à la périphérie du médical ») dans le Code de la santé publique.

Le collectif ManifestePsy (1) diffuse un rapport assorti de 18 propositions pour « construire aujourd’hui le futur des psychologues cliniciens psychothérapeutes en France« . Résolument opposé au dispositif MonParcoursPsy (voir notre article), ce collectif, décline ces propositions danle champ de la formation et du statut des professionnels, ainsi que sur la prise en charge des soins.

MISE EN PLACE D’UN DOCTORAT CLINIQUE EN PSYCHOTHÉRAPIES

  • Officialiser les compétences hautement qualifiées des psychologues cliniciens

Proposition : La mise en place du doctorat clinique officialise ce qui existe sur le terrain avec des psychologues cliniciens qui se forment déjà, régulièrement et tout au long de leur carrière, à de nouvelles pratiques en psychothérapies étayées sur des pratiques scientifiques.

  • Un doctorat professionnel avec un programme pédagogique de haut niveau

Proposition : Le doctorat clinique doit valider des compétences de haut niveau dans le soin psychique et les psychothérapies, ainsi que dans les fonctions cliniques de support indispensables à l’élaboration des souffrances collectives générées par les situations professionnelles des acteurs de la santé qui sont au contact de patients vulnérables.

  • Un doctorat tourné vers la clinique, sous la forme d’un praticat non contraignant

Proposition : Les psychologues cliniciens en formation devront exercer une activité professionnelle en tant que psychologue, tout en étant supervisés et intervisés dans leur pratique.


    Avec MonParcoursPsy, ces psychologues dénoncent « un fast-food de la psychothérapie »

    Par Mathieu Alfonsi

    05/04/2023

    Lancé il y a un an, MonParcoursPsy permet d’accéder gratuitement à huit séances chez un psychologue libéral. Mais, pour les syndicats de psychologues, ce dispositif n’est ni adapté aux réalités du métier, ni aux besoins des patients.

    Un an après le lancement du dispositif MonPsy, c’est l’heure du bilan. Et pour Florent Simon, psychologue libéral et secrétaire général du Syndicat National des Psychologues (SNP), « c’est un véritable échec ». Voulu par le gouvernement pour faire face au besoin croissant en matière de santé mentale de la population française, ce système permet à toute personne âgée de plus de trois ans d’accéder à huit séances, entièrement remboursées par l’assurance maladie et la complémentaire santé, chez un psychologue libéral volontaire.

    Mais les choses ne sont pas aussi simples qu’elles en ont l’air. Pour Florent Simon, le dispositif MonPsy, ou MonParcoursPsy, n’est pas efficace et inadapté aux besoins des patients : « La prescription, les critères pour intégrer le dispositif, le nombre de séances, leur durée et leur tarification… Tout est problématique. » Selon les chiffres du ministère de la Santé, environ 2 200 psychologues libéraux sont conventionnés. Soit seulement 7 % d’entre eux.

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    Le microbiote expliquerait-il l'effet bénéfique du chocolat sur le moral ?

    Caroline Guignot  3 janvier 2022

    France – Depuis que les études sur le microbiote se développent, l’axe intestin-cerveau revêt un intérêt particulier pour explorer de nouveaux déterminants liés à la santé mentale. Or, il est volontiers admis que manger du chocolat est bon pour le moral. Cette assertion tient-elle la route à la lumière d’une exploration scientifique ?

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    Le rôle du microbiote dans la démence à corps de Lewy

    Mercredi, 05/04/2023

    La démence à corps de Lewy (DCL) est la seconde démence neurodégénérative la plus fréquente après la maladie d'Alzheimer. Elle se caractérise par des dépôts anormaux d’une protéine appelée alpha-synucléine, qui se forment à l’intérieur des cellules cérébrales. La pathologie peut être difficile à diagnostiquer, car les patients présentent des symptômes similaires à ceux des maladies d'Alzheimer et de Parkinson : confusion, pertes de mémoire, altérations des mouvements, hallucinations visuelles.

    Les causes du développement de cette maladie restent mal connues. Une équipe de l’école de médecine de l’Université de Nagoya (Japon) a fait une avancée sur ce point. Elle a identifié trois bactéries intestinales qui joueraient un rôle dans cette pathologie. Les chercheurs japonais ont analysé les micro-organismes dans l'intestin des patients atteints de DCL, de la maladie de Parkinson et du trouble du comportement en sommeil paradoxal. Ils ont découvert un lien entre trois bactéries intestinales – appelées Collinsella, Ruminococcus et Bifidobacterium – et la démence.

    Dans les détails, l’équipe a constaté une augmentation des Ruminococcus et des Collinsella ainsi qu’une diminution de Bifidobacterium. « C'était différent des patients atteints de la maladie de Parkinson, dont les niveaux n'ont pas changé. À l'avenir, en utilisant ces connaissances, les médecins pourront peut-être analyser les bactéries présentes dans le tube digestif d'une personne pour distinguer la DCL de la maladie de Parkinson », estiment les scientifiques dans leur communiqué.

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    Féminisme : au commencement, il y eut les sorcières

    par Cécile Daumas  publié le 7 avril 2023

    Dans un livre précurseur, la théoricienne Françoise d’Eaubonne, qui inventa le terme d’écoféminisme, parle de «guerre contre les femmes» à propos de la chasse aux sorcières qui sévit à la Renaissance. Un essai republié à propos aujourd’hui.

    Ce fut un véritable massacre, ciblant un sexe en particulier. Des dizaines de milliers de personnes, accusées de sorcellerie, furent exécutées du XVe au XVIIe siècle. Dans une très grande majorité, les victimes furent des femmes. Une tuerie qui se produit largement, non pas aux heures les plus sombres du Moyen Age mais à l’orée d’un renouveau moral et intellectuel majeur en Europe, l’humanisme, précise Françoise d’Eaubonne dans le Sexocide des sorcières (Au diable vauvert). Il faut toujours se méfier du retour du bâton, semble nous prévenir l’inclassable théoricienne féministe des années 70. Il n’intervient pas quand on y pense. Il intervient même en période de prospérité artistique et morale. Foncièrement indépendante et libertaire, Françoise d’Eaubonne a déjà forgé le concept précurseur d’écoféminisme, quand en 1999, à l’âge de 79 ans, elle écrit ce petit livre où elle pose cette hypothèse inédite : la chasse aux sorcières qui ensanglante l’Europe en pleine Renaissance est une «guerre contre les femmes».

    samedi 8 avril 2023

    «MeToo judaïsme» : quand les femmes se mettent à parler

    par Julie Lassale   publié le 7 avril 2023

    Dans «Tu ne te tairas point», enquête édifiante et inédite sous forme de podcast, les journalistes Lila Berdugo et Salomé Parent-Rachdi révèlent les violences sexuelles commises par trois rabbins dans la communauté juive orthodoxe française.

    La stupéfaction. Voilà le sentiment qui saisit à l’écoute du podcastTu ne te tairas point, produit par Paradiso Média et Slug News. Dans cette enquête ciselée de six épisodes, les journalistes Lila Berdugo et Salomé Parent-Rachdi lèvent le voile sur les violences sexuelles commises par trois rabbins sur des femmes au sein de la communauté juive orthodoxe française. Pendant des mois, elles ont donné la parole aux victimes, aux responsables des plus hautes instances Elie Korchia et Haïm Korsia, respectivement président du Consistoire et Grand rabbin de France, ainsi qu’à un des rabbins mis en cause. En résulte un travail inédit qui met en lumière la figure d’autorité du rabbin – «maître» en araméen – et dénonce l’opacité des tribunaux religieux. «A titre d’exemple, l’un des rabbins sur lequel nous avons enquêté a été simplement déplacé d’Aix-en-Provence à Grenoble avec une sommation de consulter un psychologue, constatent les journalistes, déterminées à briser une omerta carabinée. Dans la communauté, ils qualifiaient ça d’affaires de mœurs. Mais il faut arrêter de croire que ce sont des cas isolés.»

    Justice Au Maroc, indignation après la faible peine des violeurs d’une petite fille de 11 ans

    par Victor Mauriat, correspondant à Rabat (Maroc)  publié le 5 avril 2023

    Fin mars, le Maroc découvrait l’histoire d’une enfant-mère de 11 ans, violée à de multiples reprise par trois hommes de son village. Ses agresseurs n’ont été condamnés qu’à des peines allant jusqu’à deux ans de prison ferme, une décision jugée «laxiste» par l’opinion publique. Un rassemblement s’est tenu mercredi à Rabat, avant le début du procès en appel ce jeudi.

    «Où est l’égalité ?» Devant le tribunal de Rabat, les slogans des 150 personnes présentes sont criés avec force. Dans les yeux des nombreuses femmes brandissant pancartes et banderoles, on peut lire de la colère. «Nous sommes là pour réclamer que la justice soit rendue», affirme Fatima-Zahra, une manifestante d’une trentaine d’années.

    Cherbourg. Faute de psychiatres, la fondation Bon Sauveur doit fermer des lits




    Écrit par Amandine Pinault et Pauline Comte

    Publié le 

    A compter de la mi-avril, la Fondation Bon Sauveur ferme 13 lits en psychiatrie sur le site de la Glacerie à Cherbourg. L'établissement réduit sa capacité d'accueil pour 5 mois, faute de personnel suffisant.

    La pénurie de médecins frappe partout. Dans quelques jours, le site de la Glacerie à Cherbourg-en-Cotentin fermera temporairement 13 lits en psychiatrie. 

    Dans cet établissement privé à but non lucratif financé par l’Etat, seuls 36 patients pourront être pris en charge au lieu de 49, de mi-avril à mi septembre au moins.

    Il manque aujourd'hui 4 à 5 psychiatres pour faire fonctionner correctement le service. 

    "Un hôpital sans médecin ça ne peut pas exister. Pour préserver notre population médicale, il nous est paru indispensable de réduire la voilure temporairement, pour se concentrer sur nos patients avec les médecins présents aujourd'hui", souligne Xavier Bertrand, directeur général de la Fondation Bon sauveur de la Manche. 

    La fermeture de 13 lits permet ainsi de réorganiser la prise en charge des patients en psychiatrie, en concentrant l'effectif de médecins sur l'ambulatoire. 

    Cette diminution des hospitalisations inquiète les représentants du personnel soignant. Christophe Legendre, délégué syndical Sud santé sociaux à la fondation Bon sauveur de la Manche, explique que l'ambulatoire n'est pas la solution adaptée à toutes les situations : "Un patient en risque suicidaire nécessite une hospitalisation, le risque est trop important de le laisser à domicile."


    Santé en Haute-Marne : inquiétudes sur la psychiatrie

     


    07/04/2023

    Une pétition a été lancée par le personnel, 70 agents travaillent au centre médical Maine de Biran.

    Une nouvelle loi fait craindre la fermeture à terme de l'unité Maine de Biran, à Chaumont. Quel avenir pour le secteur psychiatrique en Haute-Marne ?

    Depuis le 3 avril, l'article 33 de la loi Rist, qui vise à lutter contre les dérives financières de l'intérim médical, est entré en application.

    Le recours à des remplacements sous forme d'intérim médical est parfois nécessaire pour garantir le bon fonctionnement d'un service hospitalier et faire face à des situations de tensions en ressources humaines. "L'objectif de la loi est de réguler et d'encadrer les rémunérations associées à ces remplacements pour tous les contrats signés à partir du 3 avril", indique dans un communiqué l'ARS Grand Est.

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    EN IMAGES. The Ocean Race. Gueules de marin : les visages marqués des skippers après le grand Sud

    Laurène COROLLER.  Publié le 

    Après plus de trente jours de mer, tous les skippers de The Ocean Race ont posé pieds à terre. Fatigués, amaigris, assourdis… Cette troisième étape de plus 13 000 milles a laissé des traces sur les corps et surtout les visages des marins comme le montre cette série de portraits prise à l’arrivée à Itajaí.


    Samantha Davies, équipière à bord de Biotherm. La navigatrice de 48 ans a aussi participé à l’édition 2014-2015 de The Ocean Race.

    Samantha Davies, équipière à bord de Biotherm. La navigatrice de 48 ans 

    a aussi participé à l’édition 2014-2015 de The Ocean Race. | 

    SAILING ENERGY / THE OCEAN RACE




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    L’Hôpital et ses fantômes : Exodus de Lars von Trier – La fin de Satan

     CAHIERS

    DU

    CINEMA

    par Jean-Marie Samocki  Publié le 7 avril 2023

    Pour justifier la reprise de L’Hôpital et ses fantômes (après une première saison en 1994 et une deuxième en 1997), Lars von Trier invoque la nécessité de boucler son récit, laissé en suspens à la fin de la deuxième saison. Quand David Lynch, lui aussi près de vingt-cinq ans plus tard, s’engage dans une troisième saison de Twin Peaks, il n’essaie pourtant pas de terminer quoi que ce soit. Si les deux séries partagent un goût pour les mondes parallèles ainsi que pour l’absurde, Lynch recherche sans cesse de nouvelles formes de discontinuité et d’irrésolution, pour donner à son œuvre une expansion perpétuelle. Au contraire, von Trier relie, recoud, suture. La série commence ainsi par le gros plan d’un œil dans lequel se reflète le générique de fin du dernier épisode de la deuxième saison et des images en noir et blanc rappellent les éléments narratifs nécessaires à la compréhension.

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    Marseille : infirmier, un métier pénible dès l'âge de 25 ans

    Le 

    MARSEILLE







    À Marseille, les infirmières et les infirmiers font face à la pénibilité de leur métier et les jeunes ont du mal à se projeter. 

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    Il est urgent de renforcer l'offre de soins palliatifs, réagissent 14 organisations soignantes

    PUBLIÉ LE 06/04/2023

    Dans un communiqué commun, 14 organisations soignantes* dont plusieurs infirmières, représentant plus de 800 000 soignants, saluent les conclusions de la Convention citoyenne sur la fin de vie portant sur la nécessité de renforcer l’offre en soins palliatifs.

    Saluant le « travail approfondi » et « rigoureux » engagé sur le sujet par les 185 citoyens réunis au sein de la Convention, elles se félicitent qu’il ait mené « à la même conclusion » que celui de la Mission d’évaluation parlementaire sur la loi Claeys-Leonetti, rendu le 29 mars dernier : « si le cadre légal d’accom­pa­gne­ment des per­son­nes en fin de vie semble répon­dre à l’immense majo­rité des situa­tions, sa mise en œuvre n’est pas satis­fai­sante ». En cause, un manque de moyens humains et matériels et des carences organisationnelles. Une problématique qui n’est pas nouvelle.


    Une hospitalisation sur 40 serait évitable selon la DREES

    PUBLIÉ LE 06/04/2023

    Ces hospitalisations seraient évitables notamment avec une meilleure prise en charge en amont, souligne une étude de la DREES publiée mercredi 5 avril. 

    «265 000 hospitalisations pour des pathologies chroniques auraient pu être évitées» en médecine (hors chirurgie, obstétrique et odontologie), en 2017 en France, indique la Direction des études et des statistiques des ministères sociaux (DREES), et «près de la moitié avaient pour motif une insuffisance cardiaque». Et la notion porte même un nom : l’hospitalisation potentiellement évitable (HPE). Elle signifie qu'une hospitalisation aurait pu ne pas être nécessaire avec une meilleure prise en charge en amont (à ne pas confondre avec le recours non pertinent à l’hôpital, type bobologie, précise la Drees).