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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

vendredi 3 février 2023

Formation IBODE : les modalités précisées par deux projets de texte

PUBLIÉ LE 31/01/2023

Deux projets de textes, validés par le Haut Conseil des professions paramédicales, précisent les modalités de gouvernance de la formation d'infirmier de bloc opératoire et de délivrance du diplôme par validation des acquis de l'expérience.

Le 10 janvier dernier, le Haut Conseil des professions paramédicales (HCPP) a examiné deux projets de textes, un arrêté et un décret, relatifs à la formation des infirmiers de bloc opératoire (IBODE). Ils s’inscrivent dans la continuité du décret sur la réingénierie du diplôme et de son universitarisation, publié en avril 2022.

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« L’année 2023 sera celle des infirmières et infirmiers ! » : le ministre de la Santé s’engage


 

Publié le 

Lors de ses vœux aux « forces vives » de la santé le 30 janvier 2023, François Braun, ministre de la Santé et de la Prévention, présentant sa vision de l’avenir du système de santé, a affirmé que 2023 « serait l’année des infirmières et infirmiers. » Pour cela, il a annoncé plusieurs mesures : sécurisation des parcours des étudiants en soins infirmiers, nouvelles voies d’accès au métier, réingénierie de la formation, évolution du décret d’actes du métier infirmier, augmentation du nombre d’infirmiers en pratique avancée et reconnaissance de cette pratique pour les infirmiers spécialisés.

Un enjeu d’attractivité et de fidélisation des soignants

Pour François Braun, « améliorer la qualité de vie à l’hôpital et stabiliser les équipes« , s’inscrit comme une priorité de sa feuille de route 2023. « Nous devons redonner confiance en l’avenir aux professionnels de l’hôpital. Cette confiance passe par des actes, et des actes rapides« . Si sur la question des rémunérations le ministre a souligné « devoir continuer d’avancer », un sujet lui tient particulièrement à coeur, celui de la qualité de vie des soignants : « l’engagement des professionnels de santé est tel que la dégradation des conditions de travail retentit fortement sur leur vie personnelle et familiale.

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“Cet observatoire interroge les raisons pour lesquelles les femmes sont plus pauvres que les hommes”

Maëlys Kapita   Publié le 02/02/23 

Une pancarte de soutien en faveur de l’égalité des rémunerations lors d’une manifestation à l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes, en mars 2021, à Paris.  

La Fondation des femmes lance ce jeudi l’Observatoire pour l’émancipation économique des femmes, pour documenter la précarité financière. Les explications de Floriane Volt, directrice des affaires publiques et juridiques au sein de la fondation.

« Le sexisme ne recule pas en France. » C’est le constat dressé par les auteurs du rapport 2023 du Haut Conseil à l’égalité(HCE), paru le 23 janvier. Et le monde du travail s’illustre comme l’un des espaces les plus inégalitaires. Les écarts salariaux y persistent. Au début de son premier mandat, Emmanuel Macron avait pourtant fait de l’égalité et l’émancipation économique des femmes un combat prioritaire, la grande cause de son quinquennat, renforçant en quelques années le corpus législatif (loi Rixain visant à accélérer l’égalité économique et professionnelle, index de l’égalité professionnelle, obligatoire dans les entreprises de plus de cinquante salariés…) Des mesures concrètes mais souvent jugées trop maigres par les associations féministes, ou mal appliquées. Référence en France sur les droits des femmes et la lutte contre les violences dont elles sont victimes, la Fondation des femmes donne ce 2 février le coup d’envoi d’un nouvel outil : l’Observatoire pour l’émancipation économique des femmes. Car « il n’y a pas de progression de l’égalité si elle n’est pas mesurée », assure Floriane Volt.

Les jeunes femmes scientifiques à la conquête des « métiers d’hommes »


 



Par  Publié le 3 février 2023

TÉMOIGNAGES  Alors que Parcoursup accueillera les vœux de plus de 400 000 lycéennes et étudiantes, « Le Monde » a rencontré quatre jeunes femmes lancées dans des carrières dominées par les hommes.

Les lycéennes françaises sont de moins en moins nombreuses à s’orienter vers les cursus scientifiques, de l’ingénierie et du numérique, laissant la voie des métiers d’avenir largement ouverte à leurs alter ego masculins. Alors que la plate-forme d’orientation Parcoursup est prête à accueillir les vœux de plus de 400 000 lycéennes et étudiantes depuis mercredi 18 janvier, la part des filles dans les filières scientifiques et technologiques reste minoritaire.

Paternité : que dit la science ?

Disponible

Du 04/02/2023 au 04/05/2023







Comment la paternité transforme-t-elle les hommes ? Dès la grossesse de leur compagne, les hommes peuvent connaître des changements hormonaux, neuronaux, psychiques... La paternité vue par les scientifiques et racontée par trois jeunes papas.

S’il est bien connu que la grossesse entraîne chez les femmes notamment un bouleversement hormonal, on ignore bien souvent que des changements importants surviennent également chez leurs compagnons. Fait surprenant, l’hormone prolactine, responsable des montées de lait, augmente aussi chez les pères, en même temps que chez les mères – du moins, s’ils s’impliquent dans la préparation de l’heureux événement. C’est d’ailleurs sans doute pour cette raison que la testostérone diminue chez les hommes au cours de la grossesse et peu après la naissance. Cette chute hormonale (d’environ un tiers) amplifie l’effet de la dopamine et de l’ocytocine – des hormones qui participent à la création des liens affectifs. Et une fois que le bébé est là, le cerveau et les hormones du père continuent d’évoluer, en fonction de son degré d’implication dans l’éducation de l’enfant.


Bonnes et lingères, sens dessus dessous

par Clémentine Mercier  publié le 3 février 2023

Des hommes qui battent le linge au lavoir ou bercent un enfant : le photographe Pascal Bastien donne au quotidien du XIXe siècle un nouveau genre.

Avec des «si», on peut mettre Paris en bouteille… Mais aussi les hommes au ménage. C’est ce qu’a fait le photographe Pascal Bastien (collaborateur régulier de Libération) dans sa série la Belle Epoque. S’inspirant des clichés de famille du XIXe siècle et du début du XXe siècle, le photographe a réalisé des mises en scène comiques où il a inversé les genres. Et si, dès le XIXe siècle, les hommes prenaient les places réservées aux femmes ? Sur les photos, réalisées avec une chambre, un garçon récure le sol, un autre bat le linge au lavoir, un autre fait de la couture, derrière une machine d’époque. Des positions dans lesquelles on a davantage l’habitude de voir des femmes sur les représentations vintage, les peintures et les photos. Ah, un moustachu tient un bébé dans un lit, comme s’il venait d’accoucher… C’est le photographe avec un bonnet de nuit qui a fait un autoportrait. Il a l’air tout à fait incongru.

jeudi 2 février 2023

IVG dans la Constitution : après le vote favorable du Sénat, les regards se tournent vers le gouvernement

Par  et   Publié le 2 février 2023

Les sénateurs se sont accordés sur « la liberté de la femme de mettre fin à sa grossesse ». Si les députés valident la formulation, le texte pourra être soumis à référendum. Mais tous souhaitent un projet de loi du gouvernement, qui permettrait d’éviter d’aller aux urnes.

Un rassemblement en faveur de la constitutionnalisation de l’interruption volontaire de grossesse, devant le Sénat, à Paris, le 1er février 2023.

Le Sénat a fait un pas sans précédent vers l’inscription du droit à l’interruption volontaire de grossesse (IVG) dans la Constitution, mercredi 1er février. Les élus du Palais du Luxembourg ont voté à 166 voix pour contre 152 une proposition de loi constitutionnelle visant non pas à inscrire un « droit à l’IVG » – principe notamment défendu par les associations féministes et adopté à l’Assemblée nationale le 24 novembre 2022 par une large majorité – mais « la liberté de la femme de mettre fin à sa grossesse » insérée à l’article 34 de la Constitution. « Un pas vers le compromis » avec l’Assemblée, a salué le garde des sceaux, Eric Dupond-Moretti.

Études en soins infirmiers : ce qu'il faut savoir sur les IFSI

Par Pauline Bluteau, publié le 09 Mars 2022

En IFSI, les futurs soignants s'exercent dans des salles de simulation.

Passage obligé pour tous les étudiants en soins infirmiers, l'IFSI n'est pas un diplôme ou même une formation mais bien le lieu, l'établissement où sont formés pendant trois ans les futurs infirmiers et infirmières. Comment les études s'organisent-elles ? Quels sont les débouchés ? Coup d'œil sur celui qui pourrait bien devenir votre deuxième maison.

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Maîtres, un documentaire soutenu par le label "Oh My Doc"

Publié le 

Le 1er février prochain, découvrez le dernier film du réalisateur Swen de Pauw sélectionné par le label "Oh My Doc". 

Afin de soutenir la production des films documentaires, France Culture, la Cinémathèque du documentaire, Les Ecrans , Mediapart et Tënk, se sont associés pour créer Le label "Oh My Doc". Chaque année, plusieurs films sont ainsi accompagnés dès leur sortie afin qu'ils puissent trouver leur public.

Maîtres de Swen de Pauw est la nouvelle sélection de ce label. Dans son troisième documentaire, le réalisateur a suivi à Strasbourg le quotidien de deux avocates spécialisées en droit des étrangers. Christine Mengus et Nohra Boukara s’y battent chaque jour pour aider leurs clients. Grâce à leur ténacité, leur humour et leur professionnalisme, elles tentent de trouver des solutions humaines face à la justice et parfois l’injustice de certaines situations. Elles sont pour beaucoup, les avocates de la dernière chance...

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Épisode 2/4 : Le corps est-il la frontière entre le dedans et le dehors ?

Mercredi 1 février 2023

Provenant du podcast

Avec philosophie

L'homme vitruvien ©Getty - VladSt

Le corps a longtemps été écarté dans les débats philosophiques au profit de l'esprit. Pourtant, le corps est un acteur décisif de notre perception et de notre compréhension du monde. Que nous apprend le corps sur le monde extérieur ? Quel accès à l'intériorité ce même corps rend-il possible ?

Avec
  • Natalie Depraz philosophe, professeure des Universités à l’Université de Rouen Normandie et membre universitaire des Archives Husserl à l’Ecole Normale Supérieure de Paris. 
  • Hélène de Gunzbourg journaliste à Libération (de 1973 à 1975), sage-femme et docteur en philosophie 
  • Dorothée Legrand chercheur en philosophie (Archives Husserl, CNRS-ENS), psychologue clinicienne et psychanalyste. 

Avec philosophie propose cette semaine une série d'émissions sur le thème de l'intériorité. Voici le deuxième épisode : le corps est-il la frontière entre le dedans et le dehors ?

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Rencontre-débat à l’occasion de la parution du livre Lacan l’irritant, de Jean-Michel Rabaté

 Éditions Stilus

Les Éditions Stilus et la librairie Le Divan 

vous invitent à la rencontre suivante : entrée libre

 

Le 8 mars 2023 à 20h 

203 rue de la Convention, 75014 Paris

 

Rencontre-débat à l’occasion de la parution du livre Lacan l’irritant, de Jean-Michel Rabaté

 

Avec la participation de 

 

Jean-Michel Rabaté et d’Élisabeth Roudinesco,  auteure de

Soi–même comme un roi (Seuil, 2021), Points-essais (2023), postface inédite, et du Dictionnaire de la psychanalyse, nouvelle édition, 2023, grand format, Fayard. 

 

Le débat sera animé par Luis Izcovich.

 

Rencontre_8 mars.pdf


Pour une législation « encadrée » du cannabis

Serge Cannasse   31 janv. 2023

Le constat est archi-connu : malgré une politique de répression parmi les plus sévères d’Europe, la France est le pays qui compte proportionnellement le plus de consommateurs de cannabis du continent : 45% des 15-64 l’ont déjà essayé au moins une fois, contre 27% dans l’ensemble de l’Union européenne. C’est pourquoi le CESE (Conseil économique, social et environnemental) s’est emparé du sujet et a abouti à une proposition audacieuse : adopter « une législation encadrée des usages dits récréatifs du cannabis.1 »

Pour cela, il énonce trois types de mesures.

1. Des mesures d’urgence, consistant à mettre en place « une véritable politique publique de prévention et de réduction des risques spécifiques au cannabis », avec en particulier « un renforcement de la répression du trafic visant directement les mineurs » et « en créant des structures d’accueil et de soins spécifiques ». En effet, de l’avis de l’ensemble des experts, la consommation de cannabis n’est le plus souvent pas problématique2. En revanche, son usage régulier expose à certains risques médicaux (pulmonaires notamment) et surtout peut avoir des conséquences importantes sur le développement cognitif des adolescents, voire des jeunes adultes jusqu’à 25 ans.

Par ailleurs, le CESE propose de « ne plus sanctionner pénalement l’usage et la culture du cannabis à titre personnel », cette pénalisation étant à la source de nombreux trafics et même parfois de problèmes de sécurité pour les acheteurs face aux vendeurs. De plus, seule l’emprise du cannabis chez un conducteur automobile devrait être sanctionnée, après détection par des tests comportementaux simples. En effet, le THC (tétrahydrocannabinol, principe actif) peut être décelé longtemps dans le sang, alors qu’il n’a plus aucun effet psychotrope.

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Décriminalisation des drogues illicites : la Colombie-Britannique est-elle prête?

Dominique Lévesque 30-01-2023

Des comprimés de médicaments.

La Colombie-Britannique espère réduire la stigmatisation entourant la consommation de drogues dures en la décriminalisant.

PHOTO : CBC


La Colombie-Britannique se dit prête à mettre en place la décriminalisation de la possession de petites quantités de drogues illicites dès mardi. En conférence de presse, lundi, les autorités ont confirmé que la majorité des policiers de la province sont déjà formés pour s'adapter à ces nouvelles mesures. 

Le projet pilote, approuvé par Santé Canada, est d'une durée de trois ans et fera en sorte que les adultes qui possèdent de petites quantités d'opioïdes, de cocaïne, de méthamphétamine ou de MDMA ne soient pas arrêtés et ne puissent être acusés. Ces drogues demeurent toutefois illégales, et leur vente reste interdite.

La ministre de la Santé mentale et des Dépendances de la Colombie-Britannique, Jennifer Whiteside, a précisé que les deux tiers des 9000 policiers de la province ont déjà reçu une formation sur la décriminalisation et les ressources qu'ils peuvent offrir aux personnes en possession de moins de 2,5 grammes de drogues illicites.

Plutôt que d'être traités comme des criminels, ils seront traités avec des soins et de la compassion (...) ils recevront de l'information , explique la ministre.

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Qui sont les consommateurs de CBD ?

Serge Cannasse   27 janv. 2023

En novembre 2020, la Cour de justice de l’Union européenne rendait un arrêt affirmant que le cannabidiol (ou CBD) n’était ni un médicament, ni un stupéfiant. En conséquence, l’interdiction française de le vendre était une atteinte à la libre circulation des marchandises. Même si la transformation du cannabis reste interdite en France, vendre du CBD est devenu légal. Depuis, les boutiques de vente se sont multipliées et l’engouement pour ce produit ne semble pas ralentir.

Plusieurs enquêtes ont montré que les effets recherchés sont souvent de réduire stress et anxiété. Une équipe de chercheurs (en santé publique et économie) a cherché à préciser qui sont les utilisateurs de CBD. Pour cela, elle a réuni un panel de 197 d’entre eux, ce qui lui a permis d’identifier 4 sous-groupes :

  • Des mères éduquées en bonne santé (71 usagers).
  • De jeunes fumeurs (68 usagers).
  • Des personnes âgées rurales et en mauvaise santé (33 usagers)
  • Des hommes en difficulté financière, en mauvaise santé ou usagers d’alcool (25 usagers).

Crise du logement : les femmes et les enfants d’abord




par Eve Szeftel   publié le 31 janvier 2023

Dans son rapport annuel, la Fondation Abbé-Pierre alerte sur «l’enracinement du mal-logement», qui touche plus fortement les femmes que les hommes.

«Mes amis, au secours, une femme vient de mourir, gelée, cette nuit à 3 heures, sur le trottoir du boulevard Sébastopol.» C’était le 1er février 1954, l’abbé Pierre lançait son appel à ouvrir, «dans toutes les villes de France, dans chaque quartier de Paris», des «centres fraternels de dépannage». Soixante-neuf ans plus tard, la crise, réapparue à la fin des années 90, «s’enracine», dénonce la Fondation Abbé-Pierre (FAP) dans son 28e rapport sur «l’état du mal-logement en France» publié ce mercredi. «L’écart a rarement semblé aussi grand entre, d’un côté, l’état du mal-logement, sa permanence, comme ses manifestations aggravées (augmentation du nombre de personnes sans domicile, hausse des coûts, nombre d’habitats énergivores…), et d’un autre côté, l’insuffisance des réponses publiques pour rendre le logement abordable tant dans le parc existant dont l’ouverture aux plus modestes se restreint, que dans la construction neuve, qui reste insuffisante au regard de l’ampleur et des caractéristiques de la demande», résume la fondation.

Antipsychotiques : attention aux évènements indésirables psychiatriques chez les enfants

Caroline Guignot   31 janv. 2023

À retenir

  • Selon une étude française, les évènements indésirables (EI) psychiatriques surviennent à une fréquence de 1,70/personne-année parmi les enfants traités par un antipsychotique. Une majorité est considérée comme étant associée au traitement. Il s’agit principalement d'agressivité ou d'agitation et de troubles de l'humeur.

  • Les auteurs engagent les cliniciens à avoir conscience du risque en cas de prescription d’un antipsychotique, et d’évaluer systématiquement la survenue de ces évènements, notamment dans les premiers mois suivant son initiation. D’autres études plus larges seraient utiles pour confirmer l’incidence observée, et pour mieux comprendre les mécanismes qui sous-tendent ces manifestations.


Le suicide chez les jeunes reste un tabou

 RTL

 31.01.2023 

LUXEMBOURG

Selon les chiffres officiels, 11 adolescents âgés de 15 à 19 ans se sont donné la mort depuis 2017 au Luxembourg.

Le nombre de jeunes admis pour pensées suicidaires ou tentatives de suicide, dans la structure d'urgence du Service national de psychiatrie juvénile au Kirchberg, a augmenté au cours des dernières années. Au moins une centaine d'adolescents sont passés par là en 2022, estime le docteur Salima Aarab, pédopsychiatre et psychiatre juvénile.

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Le Canada devient un chef de file dans le traitement des troubles de santé mentale par des psychédéliques

Publié: 31 janvier 2023

Vue rapprochée de champignons à longue tige et au chapeau brun rougeâtre

À l’heure actuelle, la recherche scientifique sur les psychédéliques accuse toujours un retard par rapport à l’enthousiasme que génèrent ces substances dans le grand public. (AP Photo/Peter Dejong)

En Alberta, il sera désormais possible d’ajouter la thérapie assistée par les psychédéliques à la liste des traitements offerts pour les troubles de santé mentale.

Les psychiatres et les législateurs albertains affirment prendre une longueur d’avance en créant une réglementation visant à garantir un usage sûr de substances hallucinogènes dans un cadre thérapeutique. Depuis le 16 janvier, les psychiatres enregistrés et autorisés de la province peuvent les prescrire.

Cette nouvelle politique albertaine pourrait constituer un premier pas vers l’acceptation des psychédéliques comme substances médicinales au Canada. Par le passé, ces drogues étaient principalement recherchées à des fins récréatives et non cliniques. Et, si le cannabis nous a appris quelque chose, c’est que la médicalisation peut mener directement à la décriminalisation et à la commercialisation.

Les drogues psychédéliques – comme le LSD, la psilocybine (champignons magiques), la MDMA (ecstasy) et la DMT (ayahuasca) – sont des substances criminalisées dans la plupart des juridictions du monde. Mais de nombreuses personnes pensent qu’on devrait les considérer pour un usage thérapeutique. À certains endroits, on envisage de décriminaliser complètement les psychédéliques, car des plantes comme les champignons, même « magiques », ne devraient pas faire l’objet de restrictions sur le plan légal.

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