par Cécile Daumas publié le 27 janvier 2023
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Comme un vœu lancé sur les réseaux sociaux, les féministes du collectif #NousToutes ont tweeté, en début d’année, un énorme collage «Je te crois». A toutes les femmes victimes de violences sexistes et sexuelles, l’association apportait son soutien indéfectible, combat majeur de l’après-#MeToo. Mais n’y a-t-il pas un risque d’accuser à tort une personne qui n’a rien commis ? L’argument de la dénonciation calomnieuse est souvent brandi par les mis en cause et leurs avocats. Ce «Je te crois» porte atteinte à «la présomption d’innocence», dénonçait récemment la réalisatrice Valeria Bruni-Tedeschi en soutien à l’acteur Sofiane Bennacer, principal rôle dans son dernier film les Amandiers, et accusé de violences sexuelles.