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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

samedi 21 janvier 2023

Périnatalité et santé mentale : tout savoir sur le projet européen PATH


 

Publié le 

Le projet européen PATH – Perinatal mental health – dont le CCOMS est partenaire – vise à prévenir, diagnostiquer et traiter efficacement les problèmes de santé mentale périnatale légers à modérés. Un numéro spécial du magazine VROEG, édité par le partenaire néerlandais du projet, vient d’être réalisé en plusieurs langues (dont le français) pour présenter les réalisations des 13 partenaires, créées dans le cadre de ce projet. 

Dans sa newsletter de janvier 2023, le GCS pour la recherche et la formation en santé mentale précise que dans le cadre de ce projet européen, pour la France, de nombreuses réalisations seront communiquées et présentées dans les semaines à venir. Elle cite une brochure d’information destinée aux familles, un support BD pour sensibiliser les pères/coparents, un podcast et un MOOC de plus de 40 vidéos sur la santé mentale périnatale.

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DE NOUVELLES INSTALLATIONS EN PSYCHIATRIE FONT DU BIEN AU SAGUENAY






Publié le17 janvier 2023

QUEBEC









Grâce à un don de 300 000 dollars remis en 2020, la Fondation de ma vie a pu aménager des salles d’entraînement, des lits thérapeutiques et des salons pour les familles. 

Des unités de psychiatrie bonifiées grâce à un don fait en 2020

ICI Saguenay–Lac-Saint-Jean

Radio-Canada

Publié le 17 janvier 2023

Un écran est visible derrière une table où des gens sont assis, le tout vu en partie à côté d'une caméra de télévision.

La conférence de presse avait lieu à l'hôpital de Chicoutimi.

PHOTO : RADIO-CANADA / ANNIE-CLAUDE BRISSON

Trois ans après avoir obtenu un don de 300 000 $ de la part de l’initiative Bell cause pour la cause, les unités de psychiatrie des hôpitaux de Chicoutimi, Alma et Roberval ont été bonifiées notamment grâce à l’ajout d’un salon des familles et d’équipements.

C’est ce qui ressort de la conférence de presse qui s’est tenue mardi matin à l’hôpital de Chicoutimi et qui servait à faire un bilan de l’utilisation de ce don.

Les bénéficiaires du don ont été la Fondation de ma vie, la Fondation de l’Hôtel-Dieu d’Alma, la Fondation du Domaine-du-Roy et la Fondation Équilibre.

Depuis, des travailleurs de la santé et des patients ont participé au projet en ciblant les réels besoins de ces milieux de vie.

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CheckNews Espérance de vie, déficit, âge de départ : le vrai et le faux du débat sur la réforme des retraites

par LIBERATION et Service Checknews  publié le 19 janvier 2023

Le débat sur le projet de loi de réforme du système de retraites a été l’occasion de nombreuses intox ou approximations. «CheckNews» s’est penché sur huit affirmations des partisans, et des opposants, de la réforme.
publié le 19 janvier 2023 

Les plus modestes seront-ils vraiment les moins touchés par l’allongement de la durée de travail ?

«Les 20% des Français les plus modestes sont ceux auxquels on demande le moins de travailler plus longtemps», assurait Elisabeth Borne le 14 janvier en défense de sa réforme, un argument clé de l’exécutif. Si l’étude d’impact qui précise ce point n’est pas encore disponible, l’argument de la Première ministre pourrait être assez vrai… mais pour une raison socialement assez injuste : ils sont déjà les plus nombreux à devoir attendre l’âge du taux plein à 67 ans ou à bénéficier de l’invalidité ou de l’inaptitude à 62 ans.

vendredi 20 janvier 2023

Comment se faire comprendre ?

Jeudi 19 janvier 2023

Provenant du podcast

Le Pourquoi du comment : philo

"Me suis-je bien fait comprendre" ? ©Getty - Nicholas Eveleigh

Comment comprendre autrui et se faire comprendre autrement que par la violence ? Comment faire que la compréhension soit une connaissance mutuelle ?

Dans le langage, dans l'expérience ordinaire, nous affrontons des conflits, des disputes, et parfois, dans ces conflits, avec des rapports pas toujours égaux entre les êtres, il y en a un qui recourt à la violence, et ce qui peut-être nous choque le plus, c'est cette expression ordinaire qu'il y a parfois quand il y a recours à la violence, c'est-à-dire, pas à une explication ou à un sens, c'est ce : "me suis-je bien fait comprendre" ?

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Valoriser et diffuser le savoir des soins psychiatriques



18/01/2023

Titre de l'image

ADRpsy vient de voir le jour. Portée par une équipe d'infirmiers, chercheurs et formateurs, cette association se donne pour but de favoriser le développement de la recherche en soins en psychiatrie et de mieux la faire connaître, aussi bien auprès des pouvoirs publics que des professionnels.

Cette nouvelle association prend le relai du GRSIpsy, Groupe de recherche en soins infirmiers, animé par Jean-Paul Lanquetin. Infirmier de secteur psychiatrique au CH Saint-Cyr, au mont d'Or et président d'honneur de la nouvelle association, ce chercheur est un des initiateurs des Rencontres pour la recherche en soins en psychiatrie. L'ADRpsy pilotera la huitième cession de ces rencontres, qui aura lieu les 25 et 26 janvier 2024. Cette nouvelle structuration a pour but d’élargir la concertation entre acteurs de la recherche en soin en psychiatrie et de mieux faire connaître cette dernière auprès des décideurs de santé publique. « Aujourd'hui, les enjeux autour de la psychiatrie sont nombreux, précise Yvonne Quenum, infirmière en équipe mobile de psychiatrie au CHU de Saint Étienne, chercheuse et vice-présidente de l'association. La recherche en soin permet de comprendre ce qui se passe sur le terrain, comment mettre en œuvre ce qui peut permettre d'améliorer les soins. Cette recherche apporte énormément de données probantes, dont nous disposons, mais nous avons en ce moment beaucoup de difficultés pour une mise en œuvre sur le terrain ». L'association se donne pour but de faire entendre aux décideurs de santé publique la nécessité de faire évoluer les pratiques professionnelles en prenant en compte les données probantes.

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Médecins-infirmiers : la bataille des communiqués

  18 janvier 2023

La proposition de loi de Stéphanie Rist (lire aussi l'article sur l'accès direct pour les IPA, publié hier sur ActuSoins.com) suscite une levée de boucliers unanime du côté des syndicats de médecins libéraux... mais la profession infirmière n’hésite pas à répliquer.

Oubliées, les petites guéguerres qui ont traditionnellement cours au pays des syndicats de médecins libéraux ! La proposition de loi de Stéphanie Rist semble avoir rétabli contre elle une certaine harmonie entre les différentes organisations. « Madame la députée, avez-vous pensé aux patients, interrogeait dans un communiqué diffusé en décembre le Dr Franck Devulder, président de la Confédération des syndicats médicaux français (CSMF). La CSMF vous demande de ne pas inventer une santé à deux vitesses, celle de ceux de nos concitoyens qui auront un médecin, celle de ceux qui auront un officier de santé. »

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L’« accès direct » des patients à certains infirmiers adopté à l’Assemblée nationale

Le Monde avec AFP  Publié le 19 janvier 2023

Afin d’améliorer l’accès aux soins et de lutter contre les déserts médicaux, ce texte permet de consulter des personnels paramédicaux sans passer par des médecins. Ces derniers dénoncent une médecine à deux vitesses.

La mesure irrite déjà les médecins. L’Assemblée nationale a adopté, dans la nuit du mercredi 18 au jeudi 19 janvier, l’ouverture d’un « accès direct » des patients aux infirmiers en pratique avancée (IPA). Il s’agit de l’une des dispositions d’une proposition de loi sur l’accès aux soins.

Etudes de médecine : le « coaching » en plein essor

Par   Publié le 19 janvier 2023

Motivation, confiance en soi, gestion du stress… Les conseils et offres d’accompagnement psychologique pour les étudiants en PASS et L.AS sont proposés par certaines universités mais surtout par des acteurs du privé.

Capture d’écran de Germain Lévêque qui donne des conseils aux étudiants en médecine sur son compte TikTok Pass_las_ton_annee, le 30 octobre 2022.

Quand Anaëlle Cotte-Carluer, 17 ans, étudiante en première année de PASS (parcours accès santé spécifique) à l’université Lyon-Sud a ouvert son compte Instagram un soir du mois d’octobre, elle est tombée sur une publication du tutorat de sa fac, qui lui a fait du bien. Intitulé « Mardi tips sur le stress », ce post détaillait la mécanique du stress et les différents moyens de lutter contre ses effets néfastes. Du bain à la méditation en passant par la cohérence cardiaque, quelques idées concrètes pour lutter contre la vague de panique qui peut parfois s’emparer des jeunes gens en pleine période de révisions étaient proposées. Le tout entrecoupé de phrases encourageantes : « Croyez en vous », « Vous n’êtes pas seuls » ou « Vous êtes capables du meilleur ». « Dans le tutorat où je suis inscrite, il y a un pôle bien-être, raconte Anaëlle. Ils nous ont donné quelques conseils en amphi et publient régulièrement ce genre de contenus sur les réseaux sociaux. Ce sont des recommandations simples, des astuces réalistes. Moi ça m’a paru suffisant, mais peut-être parce que je ne suis pas hyper stressée. »

Risques psychosociaux au travail en psychiatrie : quels liens avec les pratiques de soins ?

Publié le 

La recherche RPSY, actuellement en cours1, vise à explorer les liens entre pratiques de soins, notamment l’usage de la contrainte (isolement, contention), risques psychosociaux (RPS) et santé mentale au travail des soignants de psychiatrie adulte dans huit établissements publics de santé mentale (EPSM)2.  De premiers résultats, publiés dans la Revue française des Affaires sociale (en accès gratuit jusqu’au 5 février) mettent en lumière les difficultés, les limites et les enjeux d’une politique de prévention des RPS, particulièrement sensible au sein des établissements, source de tensions et divisions entre les partenaires sociaux et les directions, témoignant d’une difficile coopération susceptible d’en affaiblir la portée.

L’objectif de la recherche RPSY est de faire un état des lieux de la santé mentale au travail et identifier les principaux facteurs de risques des professionnels de la psychiatrie publique de secteur, puis proposer des recommandations de bonnes pratiques. Les auteurs de cet article rappellent que « les critiques, dont la démarche participative et le protocole de recherche proposés ont été l’objet, sont révélatrices des débats et controverses entourant la production de connaissances sur la santé mentale au travail, entre approches compréhensives versus objectivistes« . Une manière d’en tenir compte a été d’engager une étude préliminaire afin de questionner le sens de l’engagement des établissements dans cette recherche, leurs motivations et les attentes.

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Bientôt un antidépresseur efficace en deux heures ?

Bénédicte Salthun-Lassalle  18 janvier 2023

 dépression

Des chercheurs chinois ont inventé une molécule qui a un effet antidépresseur en deux heures en agissant sur un seul petit noyau du cerveau. Sans aucun effet secondaire. Reste à la tester chez l’homme !

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Les ailes du déluge



Par François Salmeron  16 janvier 2023

Les ailes du déluge

Qui n’a jamais rêvé de voler là-haut, et de planer dans les cieux ? Ce songe vieux comme l’humanité, Hans-Jörg Georgi (né en 1949) l’accomplit pour nous à la galerie Christian Berst art brut. Une flotte d’avions, réalisée à partir de boîtes à chaussures, nous attend en effet dans un accrochage des plus élégants. Suspendus à des fils, des aéroplanes à hélices, comptant jusqu’à six étages, prennent place devant un papier peint bleu marine représentant un ciel orageux, percé par un sublime trait lumineux… Annonce d’un déluge ? Fin de l’orage – car après la pluie vient le beau temps ? Ou manifestation divine ?

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Un voyage émouvant dans un univers incertain

 Les nouvelles les plus importantes de la journée

16 janvier 2023

Un voyage émouvant dans un univers incertain

Après la mort subite de Zocha (Agnès Sourdillon), sa mère, le jeune poète Ezra (Charlie Fabert) perd ses mots lors de la cérémonie funéraire. Il glisse alors dans un état de sommeil permanent, tel qu’on en trouve dans les contes les plus magiques. La pluie commence à tomber et elle va continuer à inonder le village qui devient un lac. Dans son nouvel univers mental, hors du temps des hommes, Ezra vit plusieurs existences, ou plus précisément découpe la sienne en tranches de temps parallèles.

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jeudi 19 janvier 2023

Le portrait Caroline Eliacheff, du genre tenace


 


par Eve Szeftel publié le 15 janvier 2023 à 17h00

La pédopsychiatre et psychanalyste, fille de Françoise Giroud et analysée par Lacan, qui dénonce une mode du changement de sexe chez les adolescents, se retrouve traitée de transphobe.

C’est devenu un lieu commun : une femme en vue est forcément puissante et féministe. Puissante et féministe, celle qui a eu quatre enfants de trois hommes différents, dont le premier à 16 ans, écrit de nombreux livres et les scénarios de trois films de Claude Chabrol, dirigé pendant trente ans un centre médico-psychologique (CMP) en banlieue, celle qui fait face, depuis la parution de la Fabrique de l’enfant transgenreoù elle met en garde contre l’administration de traitements irréversibles à des mineursà une violente campagne l’accusant de transphobie, l’est assurément. Mais ce serait vulgaire de le revendiquer. On n’est pas la fille de Françoise Giroud, qui fut secrétaire d’Etat à la Condition féminine, pour rien.

Transphobie : Libération déroule le tapis rouge à Caroline Eliacheff, psychiatre réactionnaire

Cléo Rivierre  mercredi 18 janvier

Libération publiait le 15 janvier un portrait élogieux de Caroline Eliacheff, pédopsychiatre et psychanalyste qui dénonce un « phénomène transgenre » qui se répandrait chez les mineurs et constituerait un « scandale sanitaire ». Contre-portrait d'une transphobe bourgeoise et réactionnaire au discours basé sur des fake news.

Dans Libération, le portrait élogieux d’une militante bourgeoise réactionnaire

Le 15 janvier, le journal Libération publiait un portrait très élogieux de la pédopsychiatre et psychanalyste Caroline Eliacheff, connue pour ses positions réactionnaires. L’article a fait beaucoup réagir sur les réseaux sociaux, ont critiqué la complaisance de la journaliste envers cette personnalité controversée. En effet, dès l’introduction de l’article, le ton est donné : « La pédopsychiatre et psychanalyste, fille de Françoise Giroud et analysée par Lacan, qui dénonce une mode du changement de sexe chez les adolescents, se retrouve traitée de “transphobe”. » Ensuite, Libération fait l’éloge du style de vie de grande bourgeoise d’Eliacheff : « Brushing impeccable, maquillage léger, Caroline Eliacheff a 75 ans, douze petits-enfants et huit arrière-petits-enfants. Elle en paraît dix de moins » ; avant de s’extasier sur son « train de vie élevé », qu’on « devine au luxe qui l’entoure, à ses bijoux ou à sa collection de tableaux ». Mais si les militants ont réagi au ton général de l’article, c’est surtout en raison de la transphobie de Caroline Eliacheff, à l’origine de l’article paru dans Libération, qui prend largement sa défense, mettant des guillemets autour des accusations de transphobie à son égard, et développant longuement sur les menaces dont elle est l’objet.

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Jennifer Tamas: «Le regard masculin fait d’Andromaque une victime. Mais c’est une résistante, celle qui dit non»

par Cécile Daumas  publié le 18 janvier 2023 

La professeure de littérature française démontre dans «Au non des femmes» que les héroïnes de chefs-d’œuvre ne sont pas aussi soumises en matière de mariage, de maternité ou de sexualité qu’une lecture rétrograde des classiques ne le laisse accroire.

Vous soupirez d’ennui à l’évocation de la princesse de Clèves, Andromaque ou Bérénice vous épuisent dans leur passion tragique, la galanterie vous paraît à côté de la plaque à l’heure de #MeToo. Dans Au non des femmes, Jennifer Tamas renverse notre vision de la littérature classique faisant de ces figures mythiques des femmes qui avaient aussi le pouvoir de dire non. Professeure de littérature française de l’Ancien Régime à Rutgers University (New Jersey), spécialiste du XVIIe siècle, elle reconstitue une archéologie du refus féminin. Des «refus oubliés, effacés, incompris ou irrecevables», écrit-elle. Relire la littérature de cette époque, c’est aussi évoquer l’intense vie intellectuelle féminine au XVIIe siècle où les Précieuses, loin d’être si ridicules, réinventent l’amour et son expression. C’est enfin sortir de l’oubli des femmes de lettres écartées de la postérité littéraire, comme Madame D’Aulnoy, autrice de contes subversifs, ou Louise Dupin, esprit libre en faveur du mariage à l’essai…

Droits des femmes Violences conjugales : l’Assemblée étudie une «aide universelle d’urgence»

par Virginie Ballet  publié le 16 janvier 2023

Afin de faciliter leur émancipation économique et «répondre aux situations de dépendance financière», une proposition de loi est examinée ce lundi prévoyant un prêt sans intérêts pour les femmes victimes de violences conjugales.

La proposition de loi se veut un moyen d’«ajouter un outil supplémentaire à l’arsenal», pour permettre aux femmes victimes de violences conjugales d’avoir «le temps de rebondir»Adopté à l’unanimité fin octobre au Sénat, ce texte, examiné ce lundi à l’Assemblée nationale, prévoit l’instauration d’une «aide universelle d’urgence», pour les victimes de violences conjugales, sous la forme d’un prêt sans intérêts. «Ce dispositif a pour vocation de répondre aux situations d’emprise, de dépendance financière. Tout part du constat que certaines femmes peuvent se trouver contraintes de partir très rapidement. Or, cette absence d’autonomie financière peut être un véritable frein à la séparation», détaille la sénatrice centriste du Nord, Valérie Létard. «Cette mesure est inspirée du terrain : j’ai pris part à beaucoup de réunions impliquant tous les acteurs, du procureur aux forces de l’ordre, en passant par les bailleurs sociaux, pour identifier les manques éventuels sur mon territoire», poursuit l’élue, également conseillère départementale dans le Valenciennois.

Changer de nom, la conquête de soi

Par   Publié le 14 janvier 2023

ENQUÊTE Depuis le 1er juillet, la procédure pour se renommer à l’état civil est simplifiée. Et la demande explose. Une manière de s’affirmer comme acteur de sa filiation.

Le 1er juillet 2022, à 8 heures du matin, David Sina était le premier à entrer dans la mairie de Grenoble, papiers d’identité en main, direction les services de l’état civil. Lorsqu’il en est ressorti un peu plus tard, il n’était plus tout à fait le même. Le jeune homme de 27 ans allait pouvoir officiellement porter le nom de sa mère et s’appeler désormais David Marial, une fois passé le délai de réflexion d’un mois.

Selon le ministère de la justice, durant l’été 2022, ils ont été près de 40 000 citoyens français à demander, comme David, à changer leur nom de famille, une démarche autorisée par la loi Vignal du 2 mars 2022. Cette procédure, qui répondait à une demande sociétale forte, permet à toute personne majeure, une seule fois dans sa vie, de substituer gratuitement le nom de sa mère à celui de son père ou inversement, ou de les associer pour obtenir un double nom, dans le sens de son choix. Jusqu’ici, la démarche était coûteuse (il fallait auparavant payer la publication au Journal officiel et dans un journal local), longue et incertaine, basée sur des critères stricts (un nom ridicule, à consonance étrangère, qu’on veut sauver de l’extinction). En conséquence, elle était sollicitée par 4 000 personnes par an, contre 6 500 par mois depuis l’entrée en vigueur de la loi, le 1er juillet.

Jacques Lacan, Premiers écrits, Seuil, January 2023

 

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Avant que d’être psychanalyste, Lacan a été psychiatre. On n’aurait pas republié ses premiers écrits s’ils n’invitaient à une lecture après coup. Que nous apprennent-ils de la formation du futur analyste ?

Sa clinique est enracinée dans l’unicité du cas. Celui-ci n’est jamais choisi que pour sa « singularité ». Il faut qu’il présente un « caractère original », une « atypicité ». On pourrait y reconnaître une orientation vers le « un par un » qu’impose la pratique analytique.

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“L’Inconscient”, nouvelle formule, sur France Inter : regards croisés sur la psychanalyse

Irène Verlaque   Publié le 14/01/23

ogeday çelik / Getty Images/iStockphoto

Chaque dimanche après-midi, quatre professionnels prennent, tour à tour, le micro de “L’Inconscient” pour décortiquer des cas de psychanalyse. Critiquée pour ses poncifs datés, l’émission a su se régénérer pour proposer plus de pluralisme.

La mélancolie, la culpabilité ou encore l’anorexie. Depuis septembre, les auditeurs de France Inter ont pu entendre le docteur Juan-David Nasio aborder ces thèmes à travers le prisme de la psychanalyse, dans L’inconscient. Chaque dimanche après-midi, le psychiatre et psychanalyste franco-argentin, en exercice depuis une cinquantaine d’années, a fait le récit et l’analyse d’un ancien cas, puis répondu aux questions laissées sur le répondeur d’Inter par les auditeurs qui avaient écouté la première partie de l’émission en podcast.

Découverte. Une nouvelle membrane enveloppe notre cerveau

Publié le 09 janvier 2023 

Chose rare au XXIe siècle, des scientifiques ont découvert chez l’humain une structure anatomique encore jamais décrite, la membrane lymphatique subarachnoïde.

Cerveau humain dans une main, Belgique, 2017.

Une nouvelle structure anatomique vient d’être mise en évidence dans notre cerveau. “Elle a été nommée membrane lymphatique subarachnoïde”, nous apprend le site Iflscience.com. “Elle est épaisse de quelques cellules et fait partie des quatre membranes séparant le cerveau du crâne. Avec les trois autres, la dure-mère, l’arachnoïde et la pie-mère, elle constitue les méninges.”

Située entre l’arachnoïde et la pie-mère, la membrane lymphatique subarachnoïde (ou Slym, selon son acronyme en anglais) “semble séparer le liquide céphalorachidien (LCR) fraîchement produit de celui qui est usé et qui contient les déchets cellulaires”, détaille Iflscience.com.

A quoi ça sert une dictée, à part à faire des fautes ?

publié le 14 janvier 2023

par Arnaud Hoedt, Jérôme Piron, Membres du Conseil des langues et des politiques linguistiques de la Fédération Wallonie Bruxelles

Pap Ndiaye et Brigitte Macron préconisent son exercice quotidien. Se pencher sur la méthode d’apprentissage ne doit pas exclure une réflexion sur notre orthographe, qui comporte des incohérences et des bizarreries, estime l’enseignant et linguiste Arnaud Hoedt.

On a toujours été un grand fan de la rubrique «insolite» du livre des records dans laquelle des gens courageux mettent une énergie folle à réaliser des tâches incroyablement compliquées et pourtant souvent sans grand intérêt. Mais tout ce qui est compliqué doit-il avoir un intérêt ? On pourrait affirmer avec Cyrano que «c’est bien plus beau lorsque c’est inutile». Pourtant, quand il s’agit d’une langue, on préfère souvent la complexité à la complication.

Pour désigner une langue compliquée, les francophones n’hésitent pas à recourir à l’expression : «C’est du chinois». Pourtant, un Chinois nous faisait remarquer récemment que sa langue (le mandarin), bien que très difficile à écrire, n’était pas une langue particulièrement compliquée à apprendre. C’est la relative simplicité de sa grammaire qui la rend accessible. Le chinois ne possède ni conjugaison, ni accords au pluriel, ni genre, et un nombre relativement limité de syllabes.