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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

vendredi 23 décembre 2022

Témoignages Enfants de prostituées : «On m’a toujours dit que ce que faisait ma mère, c’était sale»

par Cyrielle Chazal  publié le 22 décembre 2022

Honte, mises à l’écart mais aussi fierté et militantisme… Une dizaine de filles et fils de travailleuses du sexe ont raconté leur parcours à «Libération».
publié le 22 décembre 2022 à 7h20

«Ma vie s’est arrêtée à 11 ans, quand j’ai appris que ma mère était prostituée», lâche Romain (1), 44 ans, professionnel de l’hôtellerie en Occitanie. La scène a lieu dans une 4L, où il vient de prendre place avec sa famille d’accueil lorraine, qui l’élève depuis ses 1 an. Il s’agite, l’exaspération monte dans l’habitacle, jusqu’à ce que les adultes lui lancent : «Ta mère, elle fait le métier le plus sale du monde !» Il y voit une révélation moins malveillante que maladroite. «Je réclamais sans doute ma maman, c’était leur façon de me dire : “Tu es avec nous maintenant, on t’aime.” Mais cela m’a psychologiquement bloqué : depuis, je me sens condamné à perpétuité à défendre les travailleuses du sexe.»

Journal d'épidémie Covid-19 : la Suède, ce pays où la science et la vérité sont des notions relatives




par Christian Lehmann, médecin et écrivain  publié le 25 décembre 2022

Christian Lehmann est médecin et écrivain. Pour «Libération», il tient la chronique régulière d’un pays traversé par le coronavirus. Aujourd’hui, il fait un détour par la Suède.

Pour parler de la pandémie, l’exemple de la Suède est fréquemment brandi par les covido-sceptiques. Près de nous, un pays européen a pris des positions opposées à celles de ses voisins, et, aux dires de ses zélateurs, ne s’en est pas si mal sorti. Les taux de mortalité cumulée en Suède depuis mars 2020, comparativement au Danemark, à la Finlande et à la Norvège, révèlent le contraire : cette gestion rassuriste saluée par l’extrême droite a causé un surcroît de mortalité. Olivier Guerpillon, producteur et réalisateur de cinéma, coréalisateur avec Michael Winterbottom, Jaco Van Dormael, Julia von Heinz et Michele Placido du documentaire Isolation sur la pandémie en Europe, présenté au festival de Venise en 2021, revient sur la manière dont il a vécu la pandémie en Suède :

Les faux souvenirs, ou quand la mémoire nous joue des tours

Juliette Bénabent  Publié le 22/12/22

« Loin d’une copie figée de la réalité, le souvenirs sont vivants, en construction perpétuelle » (Robert Jaffard, neurobiologiste)

« Loin d’une copie figée de la réalité, le souvenirs sont vivants, en construction perpétuelle » (Robert Jaffard, neurobiologiste)

Maia Flore/Agence VU

La mémoire est fragile, et notre facétieux cerveau, lui, est capable de fabriquer de faux souvenirs aussi prégnants que les vrais. Un piège qui peut être aussi un bienfait…

Je me souviens, donc je sais qui je suis. Quoi de plus solide que nos souvenirs intimes, bien rangés au fond de notre cerveau ? Quoi de plus sûr que ces scènes vécues, que l’on peut rappeler au présent à tout moment ? Attention, piège. Pas si fiable, notre mémoire recèle de redoutables traquenards, des éléments travestis, impossibles à démasquer : les faux souvenirs. Dans son récent livre collectif Mémoires de nos mères, l’autrice Laurence Campa évoque sa grand-mère vietnamienne. « J’ai longtemps cru que, dans son salon parisien, trônait un énorme autel aux ancêtres, raconte-t-elle. Quand je suis allée au Vietnam, en sentant l’encens brûlé dans les temples, j’ai reconnu l’odeur du salon de ma grand-mère. Mais ma tante m’a expliqué que cet autel n’avait jamais existé, et que ma grand-mère asthmatique ne brûlait pas d’encens… »

Quiz express : Chocolat et santé, démêler le vrai du faux


 



9 décembre 2022

Depuis au moins 500 ans, on retrouve des indices d’un effet médicinal du cacao. Le temps passant, nombre de mythes sur l’intérêt du chocolat pour la santé ont vu le jour. Ils étaient plus ou moins confortés par des études aux résultats pourtant parfois discordants. Pour pouvoir échanger sur les bienfaits du chocolat avec les patients, il est important de savoir reconnaître le vrai du faux, les fantasmes et la réalité des études. Testez vos connaissances sur l’effet du chocolat sur la santé grâce à ce quiz en 5 questions.

1. Parce qu’il contient des flavonoïdes, le chocolat pourrait être bénéfique pour le système cardiovasculaire. Parmi les propositions suivantes, laquelle se réfère à l’impact des flavonoïdes sur la santé ? (Une seule bonne réponse)

A. Plus les plantes contiennent de flavonoïdes, plus leur consommation majore le risque de survenue de pathologies cardiovasculaires.

B. La plupart des flavonoïdes sont reconnus par les inhibiteurs du NO synthétase chez l’homme.

[...] La bonne réponse est la D. Lorsque du cacao riche en flavonoïdes est ingéré, il se produit une vasodilatation qui a pu être mise en évidence de façon expérimentale. Un nombre important d’études a été publié sur l’effet protecteur potentiel des flavonoïdes sur les maladies cardiovasculaires (MCV).  Leurs résultats n’ont pas toujours été concordants. Il semble que plus l’ingestion de flavonoïdes est importante, moins le risque CV est élevé. Cette association pourrait passer par une activation de la NO synthétase humaine par ces substances. C’est donc un ensemble de faisceaux d’arguments qui font dire que le chocolat pourrait protéger des MCV. Toutefois, les méthodes actuelles de traitement industriel du cacao réduisent considérablement sa teneur en flavonoïdes. Il est donc licite de s’interroger sur le véritable potentiel préventif du chocolat, et ce d’autant plus que cette gourmandise est souvent d’une forte teneur en sucre ajouté, qui lui en revanche majore le risque pour le cœur et les vaisseaux.

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jeudi 22 décembre 2022

Influenceurs «Norman, je ne le vois pas violer des gens» : l’admiration sans mesure des fans pour les YouTubeurs stars

par Elise Viniacourt  publié le 20 décembre 2022

A force de flouter la frontière entre vies privée et publique, les stars du Web ont créé une relation de proximité avec leurs fans, qui ont l’impression de les connaître intimement. Au point de les défendre bec et ongles quand, comme Norman Thavaud, ils sont accusés de violences sexuelles. 

Il y a d’abord l’apprenti justicier. Clamant «haut et fort» l’innocence de Norman Thavaud, il avance que les victimes ont publié des «photomontages». Il y a aussi le diseur de bonne aventure improvisé, qui prédit : «Vous verrez qu’il ne mettra pas un orteil en prison.» «Norman, je ne le vois pas violer des gens», ajoute un internaute, profileur à ses heures perduesA chaque fois, l’argumentaire de ces fans du youtubeur est le même : «Norman fait des vidéos» est «trop sympa» pour être capable des actes de viol et de corruption de mineurs qu’on lui reproche.

2 000 enfants à la rue chaque nuit : l’hébergement d’urgence en tension cet hiver

Mercredi 21 décembre 2022

Emmaüs Solidarité présente dans le domaine de Grignon dans les Yvelines, réquisitionné par le gouvernement pour les sans-abris, décembre 2022. ©Radio France - Marie-Aimée Copleutre

Cet hiver, au moins 6 000 familles dont 2 000 enfants mineurs dormiraient dehors chaque nuit. Un chiffre annoncé par la Fédération des acteurs de la solidarité (FAS). Le plan grand froid, lancé par le gouvernement ne suffit pas. Il manque des places d'hébergements.


Des femmes enceintes et des nourrissons dorment dehors en France

Depuis fin novembre, les associations comme la Fondation Abbé Pierre, la Croix Rouge ou encore Emmaüs interpellent le gouvernement. Alors qu’il neige et que le froid est glaçant, des nourrissons et des femmes enceintes dorment dehors. Le pire, se déroule en Seine-Saint-Denis. Dans l’un des départements les plus pauvres de France, la plateforme d’urgence, le 115, est saturée et ne peut répondre à tous les appels. Les familles appellent mais, à l’autre bout du fil personne ne répond. Faute de place dans les hôtels, les gymnases ou les centres d’hébergement d’urgence, les familles ne peuvent pas être logées. L’association Inter logement 93, écrit sur son compte Twitter  "Le 14 décembre, 338 personnes dont 25 femmes enceintes ont dormi dehors, le 15 décembre c’est 164 personnes dont 5 bébés de 1 mois et le 16 décembre 194 personnes dont 27 enfants de moins de trois ans".

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L’étrange est-il bizarre ?




 © GeorgePeters, Getty

Provenant de l'émission

Avec philosophie, du lundi au vendredi de 10h00 à 11h00 sur France Culture

Géraldine Muhlmann présente la nouvelle émission quotidienne de France Culture dédiée à la philosophie.


À propos de la série


Dans le cadre de la programmation de l'étrange Noël de France Culture 2022, Avec philosophie se demande s'il faut être étranger pour bien voir l'étrange, si les monstres sont dans la nature, si l'étrange est forcément inquiétant, ou encore s'il peut être un projet littéraire.


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mercredi 21 décembre 2022

Fin de vie : la convention citoyenne définit «10 enjeux prioritaires»

PUBLIÉ LE 19/12/2022

Les participants à la convention citoyenne sur le thème de la fin de vie vont entrer dans le vif du sujet en examinant, à partir de janvier, dix « enjeux prioritaires», dont la question des « formes extrêmes de souffrance psychique». 

Fin de vie

C'était leur deuxième week-end de travail. Les quelque 200 Français tirés au sort, réunis au Conseil économique social et environnemental (Cese), « se sont accordés sur les 10 premiers enjeux prioritaires sur lesquels ils travailleront lors des prochaines sessions», à partir du 6 janvier, ont-il fait savoir.

10 premiers enjeux prioritaires 

Parmi ces enjeux figurent : « La formation initiale et continue des personnels médicaux, paramédicaux et accompagnants », « l'information du grand public » sur les dispositifs existants, mais aussi « l’économie de la fin de vie », notamment les moyens humains et financiers accordés à cette problématique. Sera aussi examinée la question de savoir s'il existe « des douleurs physiques chroniques intolérables et intraitables, silencieuses, qui ne seraient pas soulagées par les soins palliatifs » ou encore « le traitement de l’aide active à mourir pour les formes extrêmes de souffrance psychique (psychiatrique)

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Ait Taleb : Le Maroc compte à peine 121 médecins spécialisés en psychiatrie

Rédigé par Rime Taybouta le Mardi 20 Décembre 2022

Le nombre de médecins spécialisés en psychiatrie ne dépasse pas 121, a indiqué, lundi, le ministre de la Santé et de la Protection sociale, Khalid Ait Taleb, notant que 26 de ces médecins ont pris leurs services entre 2021 et 2022.


Pour remédier aux lacunes du secteur, le ministre, a indiqué à la Chambre des représentants que son département est sur la voie d'élaboration d'un plan national stratégique multisectoriel pour la santé mentale. De plus, un projet d'évaluation du système de santé mentale est également en cours d’élaboration avec le soutien de l'Organisation mondiale de la santé (OMS). 


De la prison des hommes à la prison mentale

Lille, le mardi 20 décembre 2022 

Selon une étude réalisée par des psychiatres lillois, les deux tiers des prisonniers présentent un trouble psychiatrique à leur sortie de prison.

Plusieurs études l’ont déjà démontré, les personnes en détention en France souffrent d’un état de santé somatique et psychiatrique très détérioré par rapport à la population générale. Malheureusement, ces souffrances psychiques ne s’arrêtent pas à la porte du pénitencier, loin de là et les 60 000 à 70 000 personnes qui sortent chaque année de prison continuent de garder des séquelles psychiatriques.

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[La parole aux associations] Santé mentale : "3 facteurs vont influer sur votre capacité à encaisser les chocs de la vie"

Publié par Emmanuelle Jung, le 17/12/2022 

La santé mentale des Français a été mise à rude épreuve en 2022. C’est en tout cas le constat d’une récente enquête publiée par Santé Publique France. Qu’est-ce qui altère la santé mentale de la population ? La pandémie ? Le travail ? Le stress ? Partenaire du Festival de la Communication Santé, Medisite s’est entretenu avec une des intervenantes, Johanna Couvreur, Présidente de l’association PositiveMinders. Elle nous livre les facteurs qui pèsent sur la santé mentale des Français.

C’est un fait, la santé mentale des Français va mal. Une récente enquête CoviPrev réalisée par Santé Publique France et BVA a démontré que le bien-être psychique de notre population continue de se dégrader en 2022, 2 ans après les confinements.

"Cette étude a été lancée au moment de la pandémie en mars 2020. Elle a notamment évalué la santé mentale des Français. Ce qu’on constate, c’est un effet de traine. Observée à l'occasion de la crise sanitaire, l'explosion des troubles mentaux (troubles dépressifs et anxieux, troubles du sommeil, pensées suicidaires…) se révèle pérenne dans le temps. Aujourd’hui, en 2022, on reste encore à des niveaux d’états dépressifs très supérieurs à 2019 (de 8 points supérieurs hors épidémie)", souligne Johanna Couvreur, Présidente de l’association PositiveMinders.

mardi 20 décembre 2022

Témoignages Chirurgie pédiatrique, les reports de l’angoisse

par Apolline Le Romanser  publié le 19 décembre 2022 

La surcharge des services de pédiatrie et le manque de lits contraignent les soignants à déprogrammer des soins. Les jeunes patients et leur famille subissent l’angoisse de l’attente et le poids des démarches à recommencer.
publié le 19 décembre 2022 à 16h52

Un lit simple, aux draps couverts d’animaux, monté sur des roulettes et accompagné d’une pompe à nutrition. A côté, d’autres équipements médicaux : ici, une sonde pour aspirer les mucosités, là, un masque à inhalation. Et d’innombrables fioles en verre. On en oublierait presque la fonction première de la pièce : une chambre d’enfant. «C’est l’hôpital qui s’invite à la maison», ironise Cécile. Car dans ce petit lit médicalisé, niché dans une maison au cœur des Yvelines, dort Mael, son fils de 8 ans.

Étiquette Les schizophrènes

 



 

Naama, Camille, Thomas, Hassan, Jason, Nicolas ce sont les noms des Schizophrènes que vous allez découvrir dans ce nouvel épisode d’Étiquette. Ensemble ils et elles vont échanger sur ce que c’est que d’être Schizophrènes et sur les étiquettes qui les accompagnent au quotidien. 

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Fin de vie : les soignants face aux citoyens


Paris, le lundi 19 décembre 2022

Pour le deuxième week-end de travail de la convention citoyenne sur la fin de vie, les citoyens ont pu interroger des soignants exerçant dans des services de soins palliatifs ou de réanimation.

Ce sera sans doute la grande question éthique de 2023. Depuis le 9 décembre dernier, 180 citoyens tirés au sort participent à la convention citoyenne sur la fin de vie et sont chargés de déterminer si la législation actuelle sur la fin de vie doit être modifiée pour éventuellement autoriser l’euthanasie et/ou le suicide assisté, comme le Comité Consultatif national d’éthique (CCNE) l’a suggéré dans un avis datant de septembre dernier. Découleront de ces travaux un rapport qui sera rendu au gouvernement en mars prochain et éventuellement un projet de loi, le Président de la République n’ayant pas caché sa préférence pour le « modèle belge », alors que nos voisins autorisent l’euthanasie assez largement.

Les soignants de soins palliatifs très circonspects sur la légalisation de l’euthanasie

Après un premier week-end consacré à la découverte de la législation en vigueur, les citoyens membres de la commission ont pu ces trois derniers jours rencontrer et interroger quatorze soignants exerçant en soins palliatifs et dans des services de réanimation. Or, si les sondages indiquent que la majorité des Français sont favorables à la légalisation de l’aide à active à mourir, tel n’est pas le cas des médecins qui exercent en soins palliatifs. En septembre dernier, la société française d’accompagnement et de soins palliatifs (SFAP) a ainsi clairement exprimé son opposition à toute légalisation de l’euthanasie.

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Entre désinformation et biais cognitifs : le défi de l’information sur le climat

Lundi 19 décembre 2022

Une activiste de "Truth Tuesday" devant les quartiers généraux de Fox News, Manhattan, 21 septembre 2021. ©Getty - Erik McGregor

Le changement climatique a beau être une certitude, les réponses à apporter sont soumises à l’opinion et à l’adhésion. Tous ne se renseignent pas de la même façon, et surtout, certains se mobilisent activement pour désinformer.

Avec
  • Laurent Cordonier chercheur en sociologie et en sciences cognitives à Paris Diderot
  • David Chavalarias

Comment s'organisent la désinformation ? Pourquoi les réseaux sociaux en sont-ils un lieu privilégié ? Pour comprendre les différents enjeux qui entourent l'information sur le climat, Guillaume Erner reçoit Laurent Cordonier, docteur en sciences sociales, directeur de la recherche de la Fondation Descartes, chercheur associé au Groupe d'Études d'Analyse Sociologique de la Sorbonne (GEMASS), et coordinateur de l’étude « Information et engagement climatique » de la fondation Descartes, et David Chavalarias, mathématicien, directeur de recherche au CNRS et au Centre d'analyse et de mathématique sociales de l’EHESS, directeur à l'Institut des Systèmes Complexes, et auteur de Toxic Data, comment les réseaux sociaux manipulent nos opinions (Flammarion, 2022).

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Paranormale économie

Paranormale économie

Lundi 19 décembre 2022

À propos de la série

Cette semaine nous auscultons l'étrange qui fascine et fait vendre...des maisons hantées et spectacles de montres au marché du film d'horreur et de zombies, enfin nous tenterons de comprendre si l'économie s'apparente ou non à une science occulte.

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Comment je me suis disputée : « Mon beau-père me traite de connasse et de bonne à rien au repas de Noël »

Publié le 17 décembre 2022

CHRONIQUE

Une querelle d’amour ou d’amitié, un déchirement familial ou une engueulade professionnelle a marqué leur vie… Cette semaine, Cécile, 45 ans, fonctionnaire à Lyon.

« J’ai rencontré mon mari à 22 ans. Nos histoires familiales sont très différentes. Mes parents se sont faits tout seuls, ils ont commencé assez bas dans l’échelle de la fonction publique, se sont énormément investis et ont fini cadres tous les deux. Nous sommes une famille méditerranéenne, où l’on se dispute, on se dit ce que l’on a à se dire et on se pardonne. Evidemment, ce n’est pas idéal, il y a des hauts et des bas, mais c’est ainsi que j’ai grandi.

Chez mon mari, on ne parle pas. Sa mère vient de la bourgeoisie lyonnaise désargentée ; son père s’est fait tout seul, lui aussi, en exerçant une profession libérale. Mon beau-père avait une grande influence dans sa famille, une emprise sur son ex-femme et sur sa fille aînée, ma belle-sœur. Tout ce qu’il donnait avait un coût, un asservissement psychique, une dette morale. La sœur de mon mari avait eu une crise d’adolescence difficile dont elle est ressortie sans diplôme, sans qualification et presque sans éducation. Jeune, elle avait fait un grand mariage bourgeois qui n’avait pas duré plus d’un an et avait divorcé. Elle a fini par travailler pour mon beau-père – il l’a embauchée, maintenant par là même sa dépendance.

Santé mentale : qu'est-ce que la bague d'anxiété, cette nouvelle tendance qui cartonne sur TikTok ?

Écrit par Pauline Laforgue|

Alors que les scientifiques s'interrogent sur les effets de TikTok sur la santé mentale, depuis plusieurs jours, on voit sur ce réseau social une tendance qui tend justement à la préserver. Et celle-ci se présente sous la forme d'une bague d'anxiété, vouée à calmer le stress.

Peut-on vraiment calmer son stress grâce à une bague ? Depuis sa popularisation en 2020 lors du premier confinement, le réseau social TikTok est devenu le lieu privilégié pour afficher les nouvelles tendances, que ce soit en matière de challenges, de séries, ou encore d'objets du quotidien. Parmi eux, les bagues d'anxiété, ou "anxiety rings", qui sont plébiscitées par les abonné·es pour leur capacité à calmer le stress. Objets désormais très convoités, dont le mot-clé cumule les 69 millions de vues, ces bagues d'anxiété sont composées d'un ou de deux anneaux sur lesquels se trouvent de petites perles que l'on fait bouger.


Journal de bord de notre cerveau à tous les niveaux : une approche intégrative de la psychiatrie inspirée de l’énaction

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Lundi 19 décembre 2022

Lundi 19 décembre 2022

Pour ce dernier billet de 2022, on termine l’année avec le « journal de bord » de mon livre inspiré par son dernier chapitre, le douzième. Un journal, je vous le rappelle,  commencé en janvier dernier dans la foulée du 20e anniversaire du Cerveau à tous les niveaux et qui donne un aperçu de l’avancement d’un livre commencé au printemps 2020, suite à la perte de mes contrats de conférencier à cause de la pandémie. Donc après les chapitres undeuxtroisquatrecinqsixsepthuitneufdix et onze, voici une petite réflexion en lien à la fois avec l’une des nombreuses thématiques de mon douzième chapitre, et à la fois avec le billet de la semaine dernière intitulé : « La baisse du taux de sérotonine comme cause de la dépression : la fin d’un paradigme?« . Ce chapitre 12 essaie, entre autres, de suggérer de meilleures alternatives au niveau de nos institutions politiques, scientifiques et, dans le cas qui nous intéresse ici, médicales. En allant par exemple vers un changement de paradigme souhaitable en médecine qui nous ferait passer d’une approche réductionniste et interventionniste à une approche préventive et intégrative centrée sur la personne, particulièrement en ce qui concerne les troubles psychiatriques.

Car on ne peut pas nier que les pensées de certaines personnes puissent générer tellement de souffrance qu’on entre alors clairement dans ce qu’on appelle le pathologique. Or ces états extrêmes pourraient possiblement être mieux pris en charge à la lumière de ces sciences cognitives énactives que je présente tout au long de mon livre. Et l’un des ouvrages qui m’a amené à penser ainsi est « Enactive Psychiatry » de la philosophe Sanneke de Haan, qu’on m’avait demandé de présenter à des professionnel.les soignant.es en psychiatrie à l’automne 2020. Je vais donc en guise de ce journal de bord #12 tenter de vous résumer brièvement sa pensée qui montre comment amener plus loin notre compréhension de phénomènes complexes impliquant l’être humain incarné dans sa totalité.

Sanneke de Haan propose donc une approche intégrative de la psychiatrie grandement inspirée de l’énaction qui est l’une des principales théories de la cognition incarnée. Son approche prend en compte autant l’aspect subjectif ou expérientiel de notre vécu, la physiologie de notre corps-cerveau, le milieu socioculturel où l’on évolue et la dimension existentielle de l’expérience humaine.

Comment résumer une riche approche comme celle-là en quelques paragraphes ? Peut-être en commençant par vous montrer un schéma de son livre que je trouve très inspirant.

Chacune des quatre dimensions que je vous ai décrites plus haut sont représentées par des cercles, mais des cercles qui fusionnent ensemble pour montrer que tout ça forme un seul et même grand système dynamique.  Avec au centre le cœur de l’affaire, c’est-à-dire la boucle « personne – monde » et ses liens réciproques. Et surtout, il y a cette autre petite flèche, qui fait comme un crochet, et qui représente ce pas de recul, cette réflexivité typique de la pensée humaine qu’elle appelle en anglais « l’existential stance ».

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