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samedi 3 septembre 2022

Une molécule produite par les lamas pourrait protéger contre tous les variants du Covid

Lundi, 29/08/2022 

Une molécule produite par les lamas pourrait protéger contre tous les variants du Covid

Une étude récemment menée par une douzaine de scientifiques aux États-Unis et en Israël a permis d'isoler un nano-anticorps qui pourrait se révéler précieux pour l'humanité. Ces scientifiques ont réussi à trouver des molécules efficaces pour bloquer à la source tous les variants du SARS-CoV-2 et empêcher leur développement. Ces molécules, qui sont des nano-anticorps (ou nanocorps) beaucoup plus petits et moins complexes que des anticorps traditionnels, ont été obtenues grâce à... un lama. Le site d'actualité scientifique raconte que dans le cadre de l'étude, les chercheurs ont effectué une série de manipulations en laboratoire sur un échantillon de sang provenant du camélidé, ce qui leur a permis de trouver la perle rare.

Au cours du processus, qui consistait notamment à immuniser l'échantillon contre le Covid, puis à le faire réagir à différents variants, les scientifiques ont ainsi constaté le rôle décisif joué par des nanocorps capables, au niveau moléculaire, de "se lier simultanément" à plusieurs récepteurs du coronavirus, empêchant ainsi que ce dernier puisse se développer dans l'organisme.

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L'incidence du syndrome du bébé secoué multiplié par 2 en Ile-de-France

 31.08.22

Une étude menée par les équipes de recherche de l'hôpital Necker et de l'Inserm conclut à l'augmentation importante de l'incidence du syndrome du bébé secoué en Ile-de-France lors de la pandémie de Covid-19.

C’était l’une des inquiétudes de la communauté scientifique et médicale : le risque d’explosion de l’incidence de la maltraitance et des négligences envers les enfants, et notamment de celui du syndrome du bébé secoué (SBS), induit par les mesures imposées pour limiter la circulation du Covid-19. Une inquiétude qui s’est donc traduite dans les faits, révèle l’étude menée en région parisienne par les équipes de recherche de l'hôpital Necker-Enfants malades de l’AP-HP, et de l'Université Paris Cité associées à une équipe de l'Inserm.

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Covid-19 : les premiers vaccins contre Omicron en passe d'être autorisés par l'EMA ?

 01.09.22

Le régulateur européen des médicaments pourrait autoriser jeudi 1er septembre les premiers vaccins contre le Covid-19 visant spécifiquement le variant Omicron. Seul le sous-variant BA.1 serait ciblé et pas encore les derniers sous-variants apparus BA.4 et BA.5.

Ce sont des vaccins attendus avec impatience par les pays européens : des vaccins ciblant le variant Omicron, afin de pouvoir lancer des campagnes de rappel avant une résurgence redoutée des cas de Covid-19 cet hiver. L'Agence Européenne des médicaments (EMA) doit justement discuter ce jeudi, au cours d'une réunion extraordinaire, d'une éventuelle approbation de deux vaccins adaptés, celui de Pfizer/BioNTech et celui de Moderna, dans ce but. L'objectif de la réunion est de conclure l'évaluation des deux candidatures, si possible, a ainsi fait savoir l'EMA, basée à Amsterdam. 


Aide-soignant : incohérence sur la validation des diplômes

31/08/2022


Alors que l’année 2021-2022 a été marquée par l’entrée en vigueur du nouveau référentiel de formation des aides-soignants, le Comité d’entente des formations infirmières et cadres (Cefiec) alerte sur des incohérences dans l’interprétation des textes, complexifiant la validation du diplôme.

Ce sont des réponses du ministère de la Santé qu’attend le Cefiec sur l’application des textes. Car les jurés des Instituts de formation d’aides-soignants (Ifas), qui vont prochainement se réunir pour valider les diplômes des futurs professionnels, sont confrontés à des difficultés liées aux textes. La réingénierie de la formation s’organise en blocs de compétences, composés eux-mêmes de modules. Comme l’explique le Cefiec, les élèves n’ayant pas validé un module d’un bloc de compétences se trouvent dans l’obligation de refaire la totalité du bloc concerné.

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« Les activités organisées en détention réduisent le risque de récidive »

La maîtresse de conférences en sciences criminelles Joana Falxa bat en brèche la polémique née autour du kart pratiqué dans la prison de Fresnes. Dans une tribune au « Monde », elle appelle au contraire à développer les activités socioculturelles et sportives en milieu carcéral.

Telle la grenouille de la fable, la polémique enfle à n’en plus finir. Puisse-t-elle connaître le même sort que l’animal. La direction du centre pénitentiaire de Fresnes [Val-de-Marne] a organisé (à l’aide d’un partenariat privé) une compétition opposant personnes détenues, jeunes Fresnois et personnels pénitentiaires, au cours de laquelle se mêlaient questionnaire de culture générale, tir à la corde au-dessus d’un bassin et course de karting.

Un livre blanc sur la stratégie pénitentiaire Outre-Manche


 




7 août 2022

Le Ministère de la Justice d’Angleterre et du Pays de Galles a publié en décembre 2021 un Livre blanc sur la stratégie en matière de prisons (« Prisons Stragegy White Paper »), ouvert à la consultation jusqu’en février 2022. Les réponses reçues ont été présentées au Parlement en juin 2022.

L’ambition de ce document est de définir une vision de ce que devrait être la prison à l’horizon de dix ans et le plan d’action pour les deux années à venir.

Le livre blanc définit ainsi les objectifs de la prison. « Nos prisons et notre régime carcéral doivent protéger le public. Cela signifie détenir les prisonniers en toute sécurité pendant qu’ils purgent la peine infligée par les tribunaux et contrarier les activités criminelles menées depuis l’intérieur des murs de la prison. Surtout, ils doivent aussi assurer le bon ordre et la discipline ; s’efforcer d’empêcher que des actes criminels fassent de nouvelles victimes, en s’attaquant aux causes sous-jacentes de la délinquance ; et promouvoir la réhabilitation et la réforme des prisonniers pour réduire la récidive. »

Une inspection de prisons en 1819

Le blog de l'ANVP

Le site Diacritiques a consacré un article à un fascicule de 44 pages publié en 1819 intitulé « visite des prisons des départements de l’Eure et de la Seine Inférieure par un membre de la Société royale pour l’amélioration des prisons ».

 L’auteur de ce fascicule, le Messin François de Barbé-Marbois (1745 – 1837) a lui-même connu la prison, ou plus exactement le bagne en Guyane de 1797 à 1800 pour ses convictions présumées royalistes. Il a été actif dans la Société royale pour l’amélioration des prisons, créée par ordonnance le 9 avril 1819, « société savante de notables,  qui joua un rôle fondateur dans l’élaboration de la réflexion philanthropique sur la prison » lit-on dans Diacritiques.

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Décryptage Don de gamètes et identité des donneurs: ce qui change à partir de ce jeudi 1er septembre

par Margaux Gable  publié le 1er septembre 2022 

Dès aujourd’hui, les donneurs de spermatozoïdes ou d’ovocytes devront consentir au partage de leurs informations, dans le cas où l’enfant en ferait la demande une fois majeur. Pour les dons réalisés avant cette date, une commission dédiée sera chargée de retrouver les archives, sans garantie de succès.

19ème colloque du CH Les Murets : CONTRE NATURE


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Ecologie et soins psychiques.

Nous constatons que les inquiétudes relatives au changement climatique sont de plus en plus présentes chez les personnes venant nous consulter. Au-delà de l’éco-anxiété, les effets de l’environnement sur le psychisme, que ce soit lors d’évènements aigus ou en rapport avec les changements climatiques à bas bruit, commencent à être documentés.

De même, la « solastalgie » désigne la souffrance des personnes confrontées à la transformation de leur milieu, doublée d’un sentiment d’impuissance.

Cependant, même si les thèmes des bienfaits et de la destruction de la nature sont abordés par de nombreux patients, l’écho dans les textes psychanalytiques en est faible.

Une hypothèse de cette négligence est peut-être à chercher du côté de la division occidentale entre nature et culture, ce « grand partage » séparant de façon radicale l’humain de son environnement physique. 

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Quand le voyage rend fou : ces étranges syndromes qui affectent les touristes

Par 

Publié le 

Paul Gauguin a-t-il été touché par le syndrome du Robinson quand il quitta Marseille pour Tahiti ? "Montagnes tahitiennes" par Paul Gauguin, 1891.

"On croit que l’on va faire un voyage, mais c’est le voyage qui vous fait ou vous défait", écrivait Nicolas Bouvier. Pour certains, la découverte d'un pays, d'une nouvelle culture, provoque un choc psychologique. Syndrome de Paris, Jérusalem ou Tahiti… Retour sur ces pathologies toponymiques.

"Moi, je suis con, mais pas au point de voyager pour le plaisir. Ça, non, quand même pas", confiait Gilles Deleuze dans son Abécédaire. Pour le philosophe, auteur d'un traité de nomadologie, le voyage est synonyme de "rupture à bon marché". Abordable ou non, ce dépaysement ardemment recherché par les touristes peut tourner au véritable choc. D'une région du monde à l'autre, la différence de culture est parfois si grande que certains d'entre eux en viennent à éprouver divers troubles psychologiques, allant d'un sentiment d'étrangeté saisissant à la bouffée délirante ou la dépersonnalisation. Tous les ans, nombre de globe-trotteurs seraient ainsi victimes d'un "syndrome du voyageur", comme l'appellent les psychiatres… À ne pas confondre avec le "voyage pathologique", concept psychiatrique qui renvoie à un voyage motivé par des troubles psychologiques préexistants.

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La rentrée ne serait-elle pas la fin ritualisée du droit à la paresse ?

Vendredi 2 septembre 2022

Provenant du podcast

Avec philosophie

La paresse ©Getty - Vincent Besnault

Résumé

C'est la rentrée ! Retour au travail, donc. Mais avez-vous vraiment réussi à perdre votre temps pendant les vacances ? Une chose est sûre, la mer est peut-être un des lieux les plus appropriés pour se laisser à ... on ne sait quoi.


avec :

Gilles Candar (Historien. Président de la Société d'études jaurésiennes.), Pierre Cassou-Noguès (Professeur de philosophie à l'université Paris-8).


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vendredi 2 septembre 2022

Freinet : comment réinventer l'école

Par      Publié le 








Archive | Réinventer l’école après une crise, celle de la Première Guerre mondiale : voilà l’ambition de Célestin Freinet dès les années 1920. À partir de son expérience d’instituteur, Freinet met en place une pédagogie novatrice pour responsabiliser les enfants, grâce à leur action et à leur coopération. 

Blessé pendant la Première Guerre mondiale, Célestin Freinet, instituteur dans les Alpes-Maritimes, n'arrive plus à parler devant sa classe. Il cherche alors des techniques alternatives, et s'aperçoit qu'impliquer davantage les enfants dans le processus d'apprentissage porte ses fruits. De cette expérience fondatrice, Freinet tire des enseignements qu'il partagera sa vie durant, jusqu'à la fin des années 1960. Conférences faites par les enfants, exploration directe de leur milieu, expression libre, correspondance inter-scolaire, individualisation, fabrication d'une imprimerie pour apprendre à lire et à écrire, coopération entre enfants et entre adultes dans les écoles... sont quelques-unes des grandes lignes de ce que l'on a appelé "la pédagogie Freinet". 

Quelques années avant sa mort en 1966, Célestin Freinet revenait dans des entretiens radiophoniques sur l'origine de sa réflexion novatrice, et sur son application avec les enfants. Écoutons-le, alors que les tribunes se multiplient pour repenser l'école en cette crise sanitaire et sociale. 

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Ovide Decroly, pédagogue de génie : une école "pour la vie"

Par    Publié le 

Ovide Decroly est, dès 1900, à l’origine d'une pédagogie aujourd'hui massivement utilisée en Finlande, le meilleur système éducatif au monde.  A l'heure de la rentrée des classes, voici en archives le portrait de ce médecin belge génial. 

C’est la méthode de la liberté. Voilà c’est ça. C’est la méthode de ne plus être encastré sur des livres à apprendre  : "le pistil et que ceci…" Mais au lieu de prendre un livre, de prendre une fleur, et de regarder. C'est ça quoi." On est en 1967, la petite fille de l'école de Saint-Mandé a environ 8 ans, elle est déguisée en arbuste avec ses copines, et elle édicte ainsi la méthode pédagogique d'Ovide Decroly pour l'ORTF. Qui était-il ? Quels étaient ses principes pédagogiques ? En quoi est-il si précurseur ? 


Euthanasie : comment j'ai accompagné ma grand-mère

Jeudi 1 septembre 2022

Provenant du podcast

Les Pieds sur terre

. ©Getty - Gary John Norman

Résumé

En Belgique, trois jeunes femmes racontent la façon dont elles ont accompagné - jusqu’au bout - leur grand-mère bien-aimée qui a souhaité mourir dans la dignité.


En savoir plus

Julie, Suzon et Louise ont toutes les trois pu dire au revoir à leur grand-mère quand est venu le jour du rendez-vous avec le médecin. Il leur a d’abord fallu accepter cette décision irréductible et voir défiler les derniers jours de leur grand-mère pour se rendre compte du "cadeau" qui leur est fait.

“Le médecin est venu, avec son agenda. Il a ouvert ces petites pages et a dit : ‘Lundi ?’ “ Julie

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Interview Loi sur le harcèlement scolaire : une «volonté de frapper fort» mais «encore beaucoup à faire»

par Cassandre Leray  publié le 1er septembre 2022

Mercredi, à la veille de la rentrée, Emmanuel Macron a remis en lumière les violences subies quotidiennement par de trop nombreux élèves. Alors que le harcèlement scolaire est reconnu comme un délit pénal depuis mars, l’avocate Laure Boutron-Marmion explique les forces et faiblesses de cette loi.

Première rentrée depuis que le harcèlement scolaire a fait son apparition dans le code pénal comme délit spécifique. Selon des chiffres du ministère de l’Education nationale, 700 000 élèves sur 12 millions en sont victimes tous les ans. Un sujet dont Emmanuel Macron s’est emparé mercredi, à la veille de reprise des cours. Dans une vidéo TikTok, le président de la République le souligne : la rentrée scolaire ne doit pas être «synonyme de calvaire». Il ajoute que «trop d’élèves» subissent ces violences quotidiennes, et appelle les jeunes à témoigner : «Parlez-en. Dénoncez-le. On ne lâchera rien face à ceux qui vous rendent la vie impossible.»

Féminicides : le Grenelle à l’heurt du bilan

par Virginie Ballet  publié le 1er septembre 2022 

Trois ans après la consultation gouvernementale sur les violences conjugales, et en dépit d’une prise de conscience des institutions, le nombre de femmes tuées par leur conjoint ou leur ex a augmenté de 20 % en 2022. Militants et associations exhortent l’exécutif à s’investir davantage.

Ce sont des statistiques qui ont suscité un sentiment d’amertume, voire de colère, mais bien peu de surprise. Selon une nouvelle étude sur les morts violentes au sein du couple – dévoilée en fin de semaine dernière par le ministère de l’Intérieur – en 2021, 122 femmes ont été tuées par leur conjoint ou par leur ex, contre 102 en 2020. Soit une hausse de 20 %, et une femme tuée tous les deux jours et demi. Ces données «correspondent davantage au niveau du nombre de morts violentes au sein du couple observées avant l’épidémie de Covid 19», relevait la place Beauvau. Si le nombre de violences conjugales signalées aux forces de l’ordre pendant le premier confinement avait augmenté de 10%, concernant près de 160 000 personnes, dont 87% de femmes, le nombre de femmes tuées avait, lui, sensiblement diminué, possiblement parce qu’il était plus compliqué de rompre et partir – ce qui constitue l’un des premiers facteurs de passage à l’acte. En 2019, 146 femmes avaient été tuées par leur conjoint ou leur ex, et 121 en 2018. Et maintenant, retour à l’anormal ? «C’est proprement scandaleux. Il n’y a pas de mot assez fort. Les femmes ne sont pas suffisamment protégées. Parmi celles qui ont été tuées, seulement trois bénéficiaient d’un dispositif de protection, qu’il s’agisse d’un contrôle judiciaire de l’auteur ou d’une ordonnance de protection», s’insurge Sylvaine Grévin, fondatrice de la Fédération nationale des victimes de féminicides (FNVF).

jeudi 1 septembre 2022

Esther Duflo, expliquer la pauvreté aux plus petits pour ouvrir les esprits

Par Minh Tran Huy   Publié 

Esther Duflo s'est associée à l'illustratrice Cheyenne Olivier pour lancer une collection d'albums pour enfants avec l'ambition de déconstruire les préjugés sur la façon dont vivent les pauvres. Éditions Seuil jeunesse. 9,90 €. Dès 6 ans.

Esther Duflo s'est associée à l'illustratrice Cheyenne Olivier pour lancer une collection d'albums pour enfants avec l'ambition de déconstruire les préjugés sur la façon dont vivent les pauvres. Éditions Seuil jeunesse. Dès 6 ans. Jean-Luc Bertini/Pasco

Expliquer la pauvreté aux plus petits en brisant les clichés, c'est l'ambition de la prix Nobel d'économie, qui lance une collection d'albums jeunesse. Une piste pour ouvrir les esprits comme les cœurs.

Avant la pandémie même, 356 millions d'enfants, soit un sur six, vivaient sous le seuil de l'extrême pauvreté (moins d'1,60 € par jour et par personne), selon la Banque mondiale. En parler avec les enfants de façon non simpliste ou caricaturale, créer des liens et des ponts, c'est l'ambition d'Esther Duflo, Prix Nobel d'économie en 2019 (conjointement avec son époux, Abhijit Banerjee, et avec Michael Kremer), qui a imaginé une série de dix albums jeunesse.

Les cinq premiers, tout juste parus, usent de formes géométriques colorées et de courbes pour évoquer de façon aussi ludique qu'intelligente l'éducation, la santé, le travail en ville, la représentation des femmes en politique ou encore les «pièges à pauvreté». L'occasion de s'entretenir avec une économiste qui semble avoir fait sienne l'idée de Francis Scott Fitzgerald selon laquelle il faut, tout en sachant que les choses sont sans espoir, rester déterminé à les changer.

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Complotisme et «médecine alternative» : sur Internet, des salades de naturopathes

par Maxime Macé et Pierre Plottu   publié le 3 septembre 2022

Boostés par la pandémie de Covid-19 et mis en lumière par la suspension du compte d’Irène Grosjean sur Doctolib, certains promoteurs des médecines alternatives cultivent des liens étroits avec la sphère complotiste.

Tout le monde connaît désormais Irène Grosjean, «docteure en naturopathie» autoproclamée, très décriée depuis qu’a ressurgi sur les réseaux sociaux un extrait vidéo dans lequel elle encourage les parents à traiter la fièvre de leur bébé en «frictionnant» leur sexe et leur siège avec un gant de toilette pour «évacuer l’acide des humeurs». Le tollé a même éclaboussé le site de prise de rendez-vous médicaux Doctolib, qui apparaît héberger un certain nombre de praticiens de la même espèce. Toutefois, la «papesse du cru» n’est pas restée sans soutiens. Très vite, des internautes ont volé à son secours sur les réseaux sociaux, et notamment des personnalités évoluant à la convergence de la complosphère et de la fachosphère.

Compléments alimentaires : l’Académie nationale de Médecine tire la sonnette d’alarme !

Nathalie Barrès    28 août 2022

« Pour les personnes en bonne santé ayant une alimentation équilibrée et sans carence documentée, les compléments alimentaires ne sont généralement pas nécessaires » : c’est ce qu’évoque l’Académie nationale de Médecine dans son communiqué du 27 juillet 2022.

Pour être commercialisé, un complément alimentaire est déclaré auprès de la DGCCRF (Direction de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes), qui vérifie la conformité du produit à la réglementation et réalise des contrôles comme pour d’autres catégories de denrées alimentaires. L’Académie nationale de Médecine recommande d’informer les patients de l’importance d’un approvisionnement via un circuit authentifié, en particulier pour les populations fragiles (personnes âgées, enfants, femmes enceintes). Elle demande la mention sur les emballages du risque d’incompatibilité grave avec certains médicaments, la révision de la liste des plantes autorisées, qui date de 2014, et la formation des médecins sur les compléments alimentaires.

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