Par le 30 juin 2022
Des infirmières et infirmiers en psychiatrie dans le Nord Franche-Comté alertent sur leurs conditions de travail, leurs salaires plus faibles qu’à l’hôpital public et s’inquiètent des nombreuses démissions que subit chaque année l’Association hospitalière de Bourgogne Franche-Comté.
Le centre de psychiatrie Jean Messagier à Montbéliard fait partie des structures gérées par l’Association hospitalière de Bourgogne Franche-Comté. Photo ER /Lionel VADAM
Ils sont infirmières, infirmiers en psychiatrie dans le Nord Franche-Comté. Dans des structures qui dépendant de l’Association hospitalière de Bourgogne Franche-Comté (AHBFC), comme Jean-Messagier (Montbéliard) , Pierre Engel (Bavilliers) ou encore le centre de psychiatrie générale d’Héricourt. Ils ont décidé de se faire entendre, de dénoncer leurs conditions de travail. De crier leur sentiment de ne plus avoir le temps de s’occuper de leurs patients, dans un secteur où la relation avec le patient est importante. Et, c’est la goutte d’eau, ils crient à l’injustice concernant leurs salaires dans ce contexte d’inflation.
300 euros de moins pour une infirmière
« Dans le privé [N.D.L.R. : il s’agit de privé non lucratif], nous touchons 300 euros de moins que des infirmiers du public », alertent-ils. « Mais on trime autant que les autres. »
Problème, leur direction applique à la lettre la convention en vigueur de la Fédération des établissements hospitaliers et d’aide à la personne privés solidaires (Fehap).