par Katia Dansoko Touré publié le 18 mai 2022
Mardi, le Conseil des ministres espagnol a validé un avant-projet de loi, rédigé par le ministère de l’Egalité, qui prévoit que les femmes actives auront la possibilité de prendre un congé sans durée limitée en cas de dysménorrhée, autrement dit, en cas de règles douloureuses. Il s’agira d’une autorisation d’absence spécifique, signée par le médecin traitant, à présenter à son entreprise. «Nous allons être le premier pays d’Europe à instaurer un arrêt maladie temporaire financé intégralement par l’État pour des règles douloureuses et invalidantes», s’est félicitée la ministre de l’Egalité, Irene Montero. Et d’ajouter : «Les règles ne seront plus taboues. C’en est fini d’aller au travail en se gavant de comprimés et de cacher notre douleur.» Irene Moreno est l’une des chefs de file du parti de gauche radicale Podemos, partenaire du parti socialiste du Premier ministre, Pedro Sánchez, au sein du gouvernement de coalition. Cette mesure sur le congé menstruel faisait partie du programme progressiste de Sánchez.