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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

mercredi 4 mai 2022

Danna, 26 ans, marrante et mourante

 BRUT






























"Je dépense beaucoup d'énergie pour faire changer la perception de la mort."



mardi 3 mai 2022

Direct 3 mai : Plus de 1 000 morts cette semaine | Réintégration des soignants non-vaccinés : l’APH dit oui, la FHF temporise

Publié le 03/05/2022

Cette veille quotidienne vous permet de retrouver rapidement certaines des informations brèves concernant l’épidémie actuelle. Retrouvez tous nos articles sur la Covid-19.

13h - Une vague BA4/BA5 en juin ?

Selon le Pr Antoine Flahault, épidémiologiste à Genève, les sous-variants Omicron BA4 et BA5, actuellement responsable d’une flambée épidémique en Afrique du Sud, pourraient bientôt arriver en Europe et provoquer un rebond de l’épidémie en juin. Les premières observations montrent que ces nouveaux variants sont plus contagieux et plus résistants aux vaccins mais pas plus pathogènes.

12h - Les commandes de vaccin se compliquent

Selon une nouvelle directive de la Direction générale de la Santé (DGS), à compter du 9 mai, les officines devront commander distinctement les vaccins anti-Covid d’un coté et les seringues, aiguilles et solvants permettant la vaccination de l’autre. Jusqu’alors, tous ces produits étaient délivrés en même temps.

11h - Réintégration des soignants non-vaccinés : l’APH dit oui, la FHF temporise

Après l’annonce par Emmanuel Macron d’une possible prochaine réintégration des soignants non-vaccinés « quand on ne sera plus en phase aigüe », la Fédération Hospitalière de France (FHF) a annoncé qu’elle s’en tiendrait « aux avis du conseil scientifique » sur cette question. De son côté, l’intersyndicale Action praticiens hôpital (APH) s’est dit favorable à cette réintégration, estimant que ces soignants ne devaient pas être « stigmatisés ».

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Centres de santé : une concurrence pour les IDEL et un risque pour les patients, alerte Convergence Infirmière

02.05.22

Dans un communiqué daté du 29 avril, Convergence Infirmière, syndicat d’infirmiers libéraux, s’alarme de l’influence croissante et des dérives de certains centres de santé pilotés par de grands groupes tels Ramsay, l’un des leaders européens de l’hospitalisation privée et des soins primaires. 


Tiers payant intégral pourquoi pas ! Obligatoire surtout pas !

Paris, le samedi 7 mai 2022 –

Dans la fièvre de l’entre deux tours, le Dr François Braun, référent santé du président candidat, laissait filtrer une promesse inattendue chère aux électeurs de gauche : le prochain quinquennat pourrait être celui de la généralisation d’un tiers payant intégral et obligatoire. Or, on le sait, les syndicats de médecins libéraux ont vivement combattu, durant la présidence de François Hollande, la mise en place de ce dispositif. Aujourd’hui ils enfourchent à nouveau ce cheval de bataille…Dans cette tribune, le Dr Franck Devulder, fraîchement élu président de la CSMF livre ainsi la position du premier syndicat de médecins libéraux de France.

Par le Dr Franck Devulder, président de la CSMF (Confédération des syndicats médicaux français)

En 2015, Marisol Touraine, alors Ministre de la Santé, faisait descendre massivement les médecins dans la rue contre son projet de loi visant à généraliser le tiers payant. Cette opposition reposait sur la crainte justifiée d’un surcroît de travail administratif, d’un retard de paiement, mais aussi une perte de notre indépendance. Il a fallu attendre l’arrivée d’Agnès Buzyn pour que le tiers payant généralisé obligatoire soit enterré.

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Vaccination : Les nouvelles recommandations 2022 (hors covid-19)

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Comme chaque année, le gouvernement a mis à jour le calendrier vaccinal en avril, après avis de la Haute autorité de santé (HAS). 

En 2022, les vaccinations obligatoires restent inchangées mais de nouvelles recommandations ont été émises pour certains vaccins : découvrez-les 👇 ! 


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Les comportements à éviter face à un enfant maltraité

Par Ophélie Blanchard le 03 mai 2022 

[VIDÉO] Il n’est pas évident de recueillir la parole d’un enfant qui vient pour raconter des maltraitances qu’il est subit. En essayant de le consoler, de façon maladroite, on risque de le renfermer l’enfant et de bloquer sa parole. Laurent Boyet, Président de l’association des Papillons, vient en aide aux enfants victimes de maltraite, donne quelques conseils pour se mettre dans de bonnes conditions d’écoute.


Formation méthode et outils à mettre en œuvre dans le cadre d’une démarche de soins palliatifs




 Labège | 4 mai 2022

Présentation de la formation DPC méthode et outils à mettre en œuvre dans le  d'une démarche de soins palliatifs

Le but de cette formation est de proposer un socle de concepts et d’outils permettant l’optimisation et l’homogénéisation des pratiques en soins palliatifs. Cette formation dispensera des méthodologies opérationnelles pour permettre d’améliorer la prise de décision des soignants.

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Manifestation pour réclamer l’abolition des électrochocs en psychiatrie

KARINE DESAUTELS  Publié le 7 mai 2022

(Montréal) Un rassemblement a eu lieu samedi avant-midi à la place Émilie-Gamelin, à Montréal, pour demander l’abolition des électrochocs en psychiatrie. Cette manifestation a lieu à l’occasion de la fête des Mères, car selon les organisateurs, les deux tiers des électrochocs sont donnés à des femmes.

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lundi 2 mai 2022

Les premiers «Entretiens psychiatriques et psychopathologiques des Lilas» en mai à Casablanca

03 mai 2022 

MAROC

Cet événement est organisé en collaboration avec le psychiatre, Dr Hachem Tyal, et le professeur de psychologie clinique et psychanalyste, Pr Saad Belgnaoui.

Cet événement est organisé en collaboration avec le psychiatre, Dr Hachem Tyal, et le professeur de psychologie clinique et psychanalyste, Pr Saad Belgnaoui.

Avec la collaboration du psychiatre, Dr Hachem Tyal, et du professeur de psychologie clinique et psychanalyste, Pr Saad Belgnaoui, Les premiers «Entretiens psychiatriques et psychopathologiques» seront organisés au Maroc ce mois de mai. Les liens de la psychiatrie avec la psychopathologie ont changé au cours des décennies, passant d’un impressionnant engouement dans l'après-guerre à un grand discrédit auprès des jeunes générations de psychiatres. Cela a eu comme conséquence de voir la pratique psychiatrique et, à un moindre degré, la pratique psychologique s’inscrire dans une perspective purement descriptive et classificatoire au détriment d’une compréhension de l’individu et de sa problématique.


RÉINVESTIR LA PSYCHIATRIE : UNE URGENCE SANITAIRE, UN DÉFI DÉMOCRATIQUE

 

 06/05/2022

BORIS NICOLLE

Une personne sur trois sera touchée par un trouble psychique au cours de sa vie. Chaque année, environ deux millions de Français sont pris en charge en psychiatrie. Cependant, malgré l’importance de ce sujet de santé publique, nous assistons à une crise structurelle dont la durée épuise les acteurs, alimente un sentiment généralisé d’impuissance et aboutit in fine à une apathie collective. Dans ce rapport, il n’est plus question de revenir sur l’état des lieux mais bien de proposer des pistes pour permettre une transformation de la discipline.

Boris Nicolle se livre ainsi à un exercice de prospective pour penser la refondation d’un véritable service public de psychiatrie, ouvert sur la société, organisé autour de l’usager dans une optique de rétablissement et caractérisé par une culture de la coopération, de la pluridisciplinarité et de l’évaluation.

Table des matières

Préface, de Michel Laforcade

Préambule

20 propositions pour réinvestir la psychiatrie

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Psychiatre, psychologue, psychothérapeute : quelle différence ?

Par Daphné Fanon  le 6 mai 2022

Vous voulez consulter un psychiatre ou un psychologue mais vous ne savez pas lequel choisir ? Ça tombe bien ! Dr Caroline, psychiatre référente dans "La Grande Forme", nous explique comment les différencier.

Qui aller voir, dans quelle circonstance ? S’y retrouver dans l’offre actuelle de thérapeutes et de thérapies peut s’avérer compliqué. Heureusement, le Dr Caroline nous dresse les portraits de plusieurs spécialistes de la santé mentale.


Survivant sorti du coma, enterrement... Un mois après le suicide collectif d'une famille en Suisse, l'énigme demeure

P. P.  Publié le 02/05/2022

Cinq semaines après la défénestration d'une famille française à Montreux en Suisse, qualifiée de suicide collectif par la justice helvétique, le seul survivant de ce drame survenu le 24 mars serait sorti du coma. L'adolescent de 15 ans est le seul à pouvoir expliquer les raisons de ce saut depuis le septième étage d'un immeuble.

Les victimes inhumées en Suisse

Les obsèques se sont déroulées le jeudi 28 avril dans le cimetière de Clarens en Suisse dans la plus stricte intimité, en présence d'un imam, révèle le quotidien suisse24 Heures.

Sur les hauteurs qui dominent le lac Léman, dans le carré musulman reposent désormais les quatre membres de la famille David-Faraoun qui ont succombé à leurs blessures le 24 mars dernier, après avoir basculé du septième étage de leur appartement de Montreux en Suisse.

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Trente ans d’impatience et de passion

MARIO GIRARD  Publié le 5 mai 2022

On m’avait prévenu : Lorraine Palardy est une véritable dynamo. Celle qui a largement contribué à faire naître et grandir Les Impatients n’a rien perdu de son énergie légendaire. Et de ses convictions.

Alors que l’on souligne le 30e anniversaire de cette fondation, dont le mandat est de conjuguer expression artistique et santé mentale, j’ai souhaité la rencontrer. Je n’ai pas été déçu. 

« Cette aventure m’a fait vivre tellement de choses. Mais je me souviens d’une Impatiente qui m’avait dit juste avant une exposition où l’on voyait une de ses œuvres : “Je suis tellement contente que mes parents viennent, car ils vont voir que je ne suis pas juste bonne à prendre des pilules.” Cette phrase m’a bouleversée, car elle donnait un sens à ce qu’on a voulu faire. » 

L’aventure des Impatients, née d’un « hasard de la vie », selon Lorraine Palardy, trouve ses origines au début des années 1990. « Le projet devait durer 10 jours. J’étais présidente d’une association de galeries d’art contemporain. On m’avait demandé d’organiser une levée de fonds pour la Fondation des maladies mentales. Le concept reposait sur une exposition d’œuvres réalisées par des patients de Louis-H.-Lafontaine. » 

Quand Lorraine Palardy découvre le petit atelier temporaire qui avait été créé pour les bénéficiaires de l’institution, elle est renversée.

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Etre constamment dans la lune : une maladie mentale ?

Des chercheurs estiment que le "trouble de la rêverie compulsive" devrait être considéré comme une pathologie psychiatrique à part entière. 

Et si être constamment dans la lune était en fait une vraie maladie mentale ? C’est en tout cas ce que suggère une nouvelle étude, publiée dans le Journal of Clinical Psychology.

Activité imaginaire

Les chercheurs se sont penchés sur le "trouble de la rêverie compulsive", connu en anglais sous le nom de "maladaptive daydreaming", afin de déterminer s’il était un mal psychologique distinct du fameux TDAH (Trouble du déficit de l’attention).

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Syndrome E : c'est quoi, existe-t-il vraiment ?

 26/04/22

Le syndrome E est le nom du roman éponyme de Franck Thilliez et d'une série bientôt diffusée sur TF1. Il caractérise les personnes ordinaires qui se transforment en meurtriers et bourreaux de victimes sans défense. Existe-t-il vraiment ? Est-ce une maladie ? Quels symptômes ? Réponses avec nos psychiatres.

Comment des citoyens ordinaires peuvent-ils se transformer en tortionnaires et bourreaux de victimes sans défense ? Le syndrome E en serait à l'origine selon le Pr Itzhak Fried qui l'a caractérisé. Ce syndrome est le titre du roman éponyme de Franck Thilliez sorti en 2020.  Il raconte l'histoire de policiers qui enquêtent sur le monde des manipulations mentales et des neurosciences après que des cadavres aient été retrouvés mutilés (à cause du syndrome E). Le roman a été adapté en série composée de six épisodes de 52 minutes et réalisée par Laure de Butler. Au casting, Vincent Elbaz, Jennifer Decker, Kool Shen, Emmanuelle Béart, Michèle Bernier, ou encore Anne Charrier. La série produite par Escazal Films sera diffusée sur TF1 en 2022. La date précise n'est pas encore connue. Interview d'experts pour en savoir plus sur le syndrome E.


samedi 30 avril 2022

Utopie et soin psychiatrique

  

par Hervé Guillemain , le 28 avril 

Au sujet de : François Tosquelles, Soigner les institutions, textes choisis et réunis par Joana Maso, L’Arachnéen

François Tosquelles est une figure mythique de la psychiatrie. Il n’a cessé d’expérimenter de nouvelles manières de prodiguer des soins et de nouvelles façons de concevoir l’hôpital. Cette anthologie rassemble des textes majeurs d’un auteur original, convaincu que la médecine devait chercher dans la poésie ses ressources.

Il y a deux types d’hommes et de femmes. Ceux et celles qui réussissent leur folie et ceux et celles qui se retrouvent à l’hôpital psychiatrique. Dans nos sociétés enclines à distinguer clairement la frontière entre le sain et le malsain, une telle affirmation est devenue incompréhensible. Et pourtant, elle est fondamentale pour saisir l’importance de la pensée de François Tosquelles – auteur de ladite affirmation – et dont certains textes font aujourd’hui l’objet d’une édition récente en français. Des morceaux de vie et de pensée, choisis et présentés par Joana Maso, nous donnent à voir et à lire le parcours exceptionnel et la richesse intellectuelle d’une œuvre singulière.

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Irresponsabilité pénale: le décret qui jette le trouble




par Chloé Pilorget-Rezzouk  publié le 29 avril 2022 

Publié au « Journal officiel», le décret d’application de la réforme de l’irresponsabilité pénale, évoquant son exclusion pour un individu dont l’abolition du discernement résulterait d’un arrêt de son traitement médical, suscite la colère des psychiatres. La chancellerie concède une «maladresse» dans sa rédaction. 

Le diable se niche dans les détails. La publication au Journal officiel, mercredi, du décret d’application de la loi du 24 janvier 2022 relative à «la responsabilité pénale et la sécurité intérieure» a suscité l’indignation de professionnels de la santé mentale et du droit. Réformant le régime d’irresponsabilité pénale, la loi avait été annoncée par le gouvernement après que la Cour de cassation a confirmé l’absence de procès pour le meurtre de Sarah Halimi, cette sexagénaire juive défenestrée par son voisin le 4 avril 2017, lequel a été déclaré irresponsable pénalement. Décision qui avait suscité une forte incompréhension dans l’opinion publique, a fortiori avec l’entérinement du caractère antisémite du crime. Déjà, nombre d’acteurs s’étaient inquiétés d’une loi guidée par l’émotion, d’un coup de canif à l’axiome grec qui veut qu’on «ne juge pas les fous» tel que le prévoit l’article 122-1 du code pénal, et dont l’esprit s’inscrit dans «un mouvement profond de pénalisation de la folie criminelle», selon les mots du magistrat Denis Salas dans Libération.

Psychiatrie : l'exemple du ballon thérapeutique pour éviter la contention

 

[PODCAST] Quelles alternatives à la contention ? Les professionnels du soin y ont recours à contre-cœur lorsqu’ils sont confrontés à la violence de leurs patients. Lors des 7e Rencontres de la recherche en soins en psychiatrie, qui se sont déroulées à Ecully, près de Lyon les 23 et 24 mars dernier, plusieurs soignants ont interrogé ce geste - souvent très mal vécu – et présenté leurs recherches sur des méthodes moins coercitives ou sur des outils qui permettent de limiter voire d’éviter le recours à la contention. Jean Lefèvre-Utile, infirmier chercheur et Docteur en Ethique dans le service de pédopsychiatrie de l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière, à Paris, a choisi de parler d’un ballon thérapeutique. 

Psychiatrie : l'exemple du ballon thérapeutique

Le ballon thérapeutique, ou ballon ITCA (Intervention Thérapeutique pour Conduites Agressives) est un outil de sécurisation alternatif à la contention, dans la prise en charge des jeunes avec autisme et déficience intellectuelle, qui peuvent présenter des troubles graves du comportement. Ces patients vont confronter les professionnels à des situations de violence qui peuvent les amener à de la contention ou à de la contrainte au sens large : que ce soit l'isolement, les interventions physiques pour immobiliser une personne ou un traitement médicamenteux pour sédater une personne et essayer de la calmer autant que faire se peut ou alors en ultime recours, attacher une personne à son lit ou à un brancard, explique Jean Lefèvre-Utile


Félix Guattari : "C’est à travers l'interaction que l’on peut retrouver un sens du politique"

DIFFUSÉ LE 21/04/2022

À retrouver dans l'émission

LES NUITS DE FRANCE CULTURE

"Vivons-nous la fin du politique ou de la politique ?" En mars 1980, douze années après "le moment 68", la productrice Françoise Lévy posait la question dans les "Nuits Magnétiques" à cinq intellectuels français. Troisième invité de la série, le philosophe et psychanalyste Félix Guattari.

Félix Guattari en octobre 1977
Félix Guattari en octobre 1977 Crédits :  AFP PHOTO - AFP

Dans le troisième épisode d'une série que proposaient en 1980 les "Nuits Magnétiques", après Daniel Cohn-Bendit et André Glucksmann, c'est à Félix Guattari qu'était posée la question : "est-ce la fin du politique ?". Une question d'emblée analysée par le philosophe comme "le symptôme d'une génération après Mai 1968 : "je crois qu’un certain type de représentation politique est définitivement révolu aujourd’hui, juge Félix Guattari, on ne peut plus penser la politique dans des cadres nationaux".

Dans cet exercice qu'il qualifiait de "haute voltige", les réponses qu'il apportait aux questions de Françoise Lévy sonnent sur bien des points aujourd'hui comme des oracles annonciateurs du temps mondialisé d'internet, des économies imbriquées et des identités mouvantes.

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Pourquoi la pilule contraceptive pour hommes a tant de mal à passer

Joséphine Robert publié le  

Image d'illustration. © iStockphoto

« Je prends la pilule. » Une phrase qui sortira bientôt de la bouche d’un homme ? Des chercheurs américains ont mis au point une pilule non-hormonale qui empêcherait la production de spermatozoïdes. Deux questions se posent : les hommes veulent-ils assumer cette responsabilité ? Et les femmes, la leur laisser ? Grâce à vos réactions, nous avons pu nous interroger sur cette pilule masculine qui vient bouleverser notre vision de la sexualité, de la fécondité, du couple et du corps.

Eva H. : “Je ne sais pas si je ferais confiance aux hommes pour la prendre sérieusement”

La responsabilité contraceptive repose aujourd’hui davantage sur les femmes que sur les hommes. L’arrivée de méthodes médicales féminines comme l’implant, le stérilet et la pilule, ont renforcé l’asymétrie de responsabilité. Le préservatif masculin reste une option, mais si ce dernier est absent ou déchiré, c’est encore et toujours sur la femme que l’on compte. Aujourd’hui, la dynamique est souvent la suivante : l’homme protège des MST avec le préservatif, et la femme empêche la grossesse avec sa contraception. Alors, que se passerait-il si les hommes prenaient la pilule ? Cette contraception masculine remplacerait-elle le préservatif ?

Tendances suicidaires chez les jeunes : des données alarmantes

Juliette Gendron  Publié le 29 avril 2022

La crise du COVID-19 a mis à mal la jeunesse. Plus fragiles que jamais, ils sont de plus en plus nombreux à avoir des gestes ou idées suicidaires. Selon Santé Publique France, les passages aux urgences pour tendances suicidaires augmentent drastiquement chez les jeunes depuis début 2022. Des données alarmantes qui inquiètent les professionnels de santé.

1 | L’impact de la crise sanitaire bel et bien là

Depuis début 2022, les passages aux urgences pour crise suicidaire augmentent chez les jeunes, selon Santé Publique France. Les passages pour gestes suicidaires, idées suicidaires et troubles de l’humeur se maintiennent à des niveaux élevés, comparables pour les 11-14 ans voire supérieurs pour les 15-17 et les 18-24 ans à ceux observés début 2021. Dans des effectifs faibles, Santé Publique France a également souligné une hausse des passages pour troubles alimentaires chez les 15-17 ans. Selon Santé Publique France, les filles seraient plus touchées que les garçons dans chacun des cas.

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Enfin des ratios soignants/patients…inapplicables ?

Paris, le vendredi 29 avril 2022 – 

Répondant à une revendication de longue date des professionnels, un décret paru au Journal Officiel fixe un ratio entre nombre de lits et nombre d'infirmiers et d'aides-soignants dans les unités de réanimation et de soins intensifs.

Le texte fixe les conditions techniques de fonctionnement de ces services (nombre minimal de lits, composition des équipes, formation nécessaire…), et définit pour chaque type de services hospitaliers un nombre de lits par infirmiers et aides-soignants. Le texte prévoit ainsi deux infirmiers pour cinq lits ouverts et un aide-soignant pour quatre lits ouverts pour les services de réanimation. Les unités de soins intensifs polyvalentes ou de spécialité, de cardiologie, d’hématologie et de neurologie vasculaire doivent, elles, disposer d’un infirmier pour 4 lits, et d’un aide-soignant pour 4 lits le jour et 8 lits la nuit.

Si on ne peut que louer cette nouvelle réglementation, elle intervient à un moment critique et est sans doute inapplicable.

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L'AP-HP recherche infirmières désespérément

Écrit par Valentine Ponsy  Publié le 

Martin Hirsch, directeur général de l’AP-HP dresse un bilan inquiétant du manque de personnel et de ses conséquences sur les services hospitaliers. Les fermetures de lits se multiplient faute de soignants. Une situation pourtant dénoncée par les syndicats et collectifs de soignants depuis 2 ans.

Invité de France Info le mercredi 27 avril, Martin Hirsch, président de l'AP-HP est revenu sur le manque d'infirmiers dans les services hospitaliers. Selon lui habituellement "4 ou 5% de nos lits qui ne sont pas ouverts", dû en général à "un problème ponctuel ou parce qu'on désinfecte. Depuis six mois, cela oscille entre 14 et 16%" de lits fermés." 

L’explication de Martin Hirsch n’étonnera personne tant le malaise des soignants s’est fait entendre depuis 2 ans. "Depuis l'été 2021, il y a une sorte de désaffection, de ras- le-bol, de fatigue." Le directeur de l'AP-HP précise qu'il "manque 8% d'infirmières chroniquement depuis six mois" pour fonctionner normalement.

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