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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

lundi 11 avril 2022

En mars 2022, contention et isolement arbitraires sont mis au jour dans un hôpital psychiatrique du Pas-de-Calais. Lutter contre ces défaillances, c'est la mission du Contrôleur général des lieux de privation de liberté. Parole à Dominique Simonnot.

Par 9 avril 2022

Handicap.fr : Tout d'abord, quelles sont vos missions ?

Dominique Simonnot, contrôleure générale des lieux de privation de liberté (CGLPL) : Notre équipe visite les lieux privatifs de liberté comme les prisons ou les hôpitaux psychiatriques. Notre rôle est d'établir un rapport sur ce que nous constatons et de vérifier que les droits fondamentaux des détenus ou des patients sont respectés. Par exemple, quand on se trouve face à une prison surpeuplée à 210 %, ils ne le sont clairement pas, l'espace vital étant réduit à moins de deux mètres carrés par détenu. Dans le cas des hôpitaux psychiatriques, même chose. Il s'agit de vérifier que les gens y sont bien traités, s'assurer que la loi est respectée. En règle générale, l'équipe, composée d'une trentaine de contrôleurs, part les quinze premiers jours du mois sur le terrain. Au total, on visite quatre à cinq lieux par mois, voire plus.

H.fr : Sur quels motifs décidez-vous de visiter un établissement de santé ou une prison ?

DS : Le CGLPL a vocation à contrôler tous les établissements, qu'il y ait des problèmes ou non. Mais plusieurs alertes peuvent nous orienter. D'abord, on regarde les chiffres de la justice, notamment les données de surpeuplement des prisons et on décide de s'y rendre. Il y a aussi un service qui s'appelle le « pôle saisine » où sont reçues toutes les lettres que nous envoient les gens privés de liberté, leurs proches, voire les personnels de ces établissements. Si de nombreuses doléances ou plaintes nous parviennent pour un même lieu, ça nous met la puce à l'oreille et on y va. Parfois, il peut y avoir de bonnes surprises, des lieux ou des services psychiatriques très inventifs, innovants...


Agnès Desmazières, L'inconscient au paradis. Comment les catholiques ont reçu la psychanalyse [1]

C

e livre récent d’Agnès Desmazières (historienne du christianisme contemporain) est intéressant, bien documenté mais tout aussi déroutant. Se basant en grande partie sur la chronologie ayant jalonné les rapports de la psychanalyse avec le catholicisme, sur l’arc d’une cinquantaine d’années, entre 1919 et les années 1960, il s’en dégage en effet un ensemble de questions qui restent d’une grande actualité.

L’une d’elles concerne la laïcité de la psychanalyse et permet d’emblée de mesurer l’ampleur d’un débat très italien autour des psychothérapies. L’inconcient appartient-il à l’Église ou à la Médecine ? En fonction des papes, des époques et des personnalités chargées de l’activité scientifique du Saint-Siège les réponses seront différentes, oscillant entre spiritualité et positivisme. Dorénavant pluriséculaire le débat autour des grâces mystiques extraordinaires, de la reconnaissance des visions et des stigmates va s’ouvrir à une autre dimension. L’arrivée de la psychanalyse dans le panorama européen va en effet forcer le Vatican, bon gré mal gré, à prendre en charge des problèmes passés sous silence : la sexualité de ses fonctionnaires ainsi que la délicate question des candidats psychotiques au sacerdoce. La masturbation est-elle une maladie, comment la guérir si même la prière n’y réussit pas, comment prévenir certains troubles, peut-on dépister la psychose de façon à garder en ordre les rangs du clergé ? Peut-on évaluer la vocation religieuse ? Le débat sur la psychanalyse va donner le pouls de la modernisation de l’Église.

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LES HEURES HEUREUSES : interview avec la réalisatrice Martine Deyres

 9 AVR. 2022

Avant de découvrir le documentaire de Martine Deyres sur l'asile de Saint-Alban, lieu historique de la psychiatrie contemporaine, au cinéma dès mercredi 20 avril, quelques mots de la réalisatrice sur son projet.

La clinique de La Borde (Le Sous-bois des insensés), une piscine municipale (White Spirit), une gare TGV (Lieu commun) et maintenant cet hôpital psychiatrique de Saint-Alban : quel lien voyez-vous entre ces différents lieux que vous avez filmés?

Il s’agit à chaque fois d’interroger la norme et l’accueil de la singularité. Observer un lieu jusqu’à y déceler des signes infimes qui font dérailler, à la marge, les dispositifs prévus pour empêcher justement l’imprévisible, c’est ce que j’ai recherché en filmant la banalité apparente d’une gare nouvelle ou d’une piscine municipale. J’ai été surprise d’y découvrir la place que prenait le nettoyage et c’est ce que j’ai fini par filmer. Comme si ces lieux ne voulaient garder aucune trace de nos passages.

À l’inverse, je n’ai pas le souvenir d’une telle obsession de la propreté à la clinique de La Borde ou dans les images d’archives de Saint-Alban. Un infirmier nous confie qu’il a appris le métier en faisant le ménage avec des malades. Cette activité participait de la vie collective et on perçoit combien les différents espaces de l’hôpital étaient investis en permanence. Il y a toute une réflexion de la psychothérapie institutionnelle qui m’intéresse sur l’importance de passer d’un espace à un autre, de permettre une liberté de circulation qui ouvre alors mille possibilités insoupçonnées. Ce qui m’a saisie en filmant ces espaces publics nouvellement construits, comme une gare ou une piscine, c’est qu’on y est contraints en permanence par toutes sortes de protocoles qui répondent à des normes d’hygiène, de sécurité, de fonctionnalité... Au bout du compte, c’est comme si on était de trop. Dans une piscine on peut encore en rire mais si on applique cette logique à un hôpital psychiatrique, ces entraves successives peuvent se révéler dramatiques et rendre aveugle aux surgissements de vies les plus ténus.






Un inquiétant mal-être plane sur la jeunesse. Morgane, bipolaire, raconte comment s'en sortir

Axelle Truquet  Publié le 10/04/2022

Le sondage du "Psychodon", (sorte d’alter ego du Téléthon pour les maladies psychiques) révèle les difficultés psychologiques auxquelles font face les 13-25 ans. Climat anxiogène, manque de perspectives... il est temps de prendre des mesures car ils vont mal.


Schizophrénie : les rituels d’une patiente

Publié par Marie Lanen, le 08/04/2022

Sophie est schizophrène depuis de nombreuses années. Jeune adulte, elle connaît la précarité, puis trouve la résilience grâce notamment à sa maman qui devient sa sauveuse. Pour la Parole aux Patients, elle revient sur ses rituels du quotidien pour se sentir bien.

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Addex se penche sur la schizophrénie et autres troubles psychotiques

06/04/2022

Zurich (awp) - Addex Therapeutics élargit son portefeuille de produits en développement avec un programme portant sur le modulateur allostérique positif (PAM) du récepteur muscarinique M4, ayant le potentiel de "traiter la schizophrénie et d'autres troubles neuropsychiatriques" handicapants

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samedi 9 avril 2022

La psychiatrie résiste-t-elle au néolibéralisme ?

Le titre général de la journée [1] a le grand mérite de poser le problème de fond de l’étape à laquelle nous sommes rendus. La psychiatrie survivra-t-elle au néolibéralisme ? La psychiatrie pourra-t-elle encore soigner ou traiter ? Ce problème concerne la psychiatrie, mais aussi les autres domaines de la médecine. Pour tenter de donner un point de vue sur l’impact du néo-libéralisme en psychiatrie, il est utile de passer par la clinique et de remonter par voie rétrograde vers l’analyse que, nous psychiatres, pouvons ou devons faire du néolibéralisme. Analyse qui n’est pas forcément congruente avec celle qui nous est donnée par ceux-là qui la promeuvent, à savoir les économistes néo-classiques et les gestionnaires.

Quelle clinique ?


Depuis quelques années je reçois des psychiatres et des psychanalystes en exercice qui viennent me consulter alors qu’ils sont déjà en phase de décompensation psychopathologique en relation avec leur travail. Je ne parlerai ici que des psychiatres et des psychanalystes, je ne parlerai pas des autres soignants (infirmiers et infirmières, aides-soignants, agents hospitaliers…) qui depuis longtemps déjà ont apporté leur lot de décompensations à la psychopathologie du travail. Le premier suicide au travail, en effet, dont j’ai eu connaissance a été celui d’une surveillante de l’Assistance publique qui a attendu que les membres de son équipe soient rassemblés pour se tirer, devant eux, une balle dans la tête. C’était en 1995, il y a 20 ans déjà. Les décompensations chez les praticiens hospitaliers sont plus récentes.


La médecine narrative, mieux écouter pour mieux soigner

  • Alice Le Dréau, 

Utiliser les ressources de l’écriture et du récit pour développer son empathie envers le patient : cette approche fait son chemin en France.

« Je ne sais plus si l’on m’a transféré sur un brancard à l’étage ou en arrivant au rez-de-chaussée. Dehors, il faisait gris et froid. Il y avait des gens, du bruit et des ambulances partout, tout un épuisant carrousel de vivants. » Ces phrases sont extraites du récit Le Lambeau, publié en 2018 par Philippe Lançon, rescapé des attentats de Charlie Hebdo. C’est en les lisant que le professeur Serge Perrot, chef de service au centre de la douleur de l’hôpital Cochin (Paris), donne le ton, ce jour-là, de son cours de médecine. Un cours un peu spécial, coanimé avec un écrivain, Mathieu Simonet, et qui propose de sensibiliser une dizaine d’étudiants de 3e année à la « médecine narrative ».

Rita Charon, la médecin qui voulait « lire » ses patients

  • Alice Le Dréau, 

Rita Charon, la médecin qui voulait « lire » ses patients

Au début des années 2000, une Américaine férue de littérature développe le concept de « médecine narrative ». Aujourd’hui, cette approche est enseignée dans 80 % des universités outre-Atlantique.

Impossible de parler de médecine narrative sans entendre prononcer son nom. À l’origine du développement de ce concept en France, il y a une professeure américaine, Rita Charon, 73 ans aujourd’hui. C’est elle qui, en 2000, a créé la première chaire sur le sujet, au sein de la prestigieuse université de Columbia, à New York.

Pôle de santé mentale : vers une vision moderne de la psychiatrie

Par Jennifer Rofes  Publié le 

L’ouverture du bâtiment, initialement prévue pour octobre, a été repoussée à courant 2023 avec la mise en œuvre du plan de santé mentale.

Les autorités reconnaissent un retard de trois ans dans la réalisation de la structure, pour cause de conflit technique entre le concepteur et le constructeur.

Les autorités reconnaissent un retard de trois ans dans la réalisation de la structure, pour cause de conflit technique entre le concepteur et le constructeur. (©archives LDT)

Quasiment terminé, le bâtiment devant accueillir le Pôle de santé mentale (PSM) devrait être livré d’ici quelques mois, selon le ministre de la Santé, qui reconnaît un retard de trois ans dans sa réalisation pour cause de conflit technique entre le concepteur et le constructeur.
Par conséquent, l’ouverture du bâtiment, initialement prévue pour octobre, a été repoussée à courant 2023 avec la mise en œuvre du plan de santé mentale élaboré par les services de santé du Pays. Ainsi, ce nouveau bâtiment, qui a pour but d’offrir une véritablement filière psychiatrique sur le territoire, entièrement coordonnée, va regrouper tous les services de la direction de la santé et du Centre hospitalier de la Polynésie française (CHPF) qui traitent de la santé mentale.
« Avec le Pôle de santé mentale, on réunit dans un seul endroit, une action coordonnée de différents services. C’est une vision moderne de la psychiatrie puisqu’il s’agit de psychiatrie ouverte. Notre objectif, c’est d’engager un vrai virage ambulatoire afin d’être au plus près du patient à domicile et dans son environnement car avec les traitements médicamenteux qui existent aujourd’hui, le patient peut être laissé dans la société sans qu’il y ait de risque pour lui ou les autres », explique Jacques Raynal.
En effet, depuis 2017, avec le renouvellement de l’équipe médicale au sein de l’hôpital psychiatrique du Taaone, qui a amené de nouvelles pratiques et l’action conjointe de l’équipe mobile d’intervention, mise en place en 2019, comme alternative à l’hospitalisation, la durée moyenne de séjour à l’hôpital a baissé, passant ainsi d’une moyenne de 23 jours à 17.

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vendredi 8 avril 2022

Etudiants en médecine : à quoi va ressembler le nouvel internat de psychiatrie ?

Par Marion Jort le 07-04-2022

A partir de novembre 2022, les internes qui auront choisi la spécialité psychiatrie aux ECNi devront composer avec une nouvelle maquette du DES. Année supplémentaire, option précoce… Zoom sur les changements à venir. 

Depuis 2017, toutes les maquettes des diplômes d’études spécialisées (DES) de médecine ont été progressivement modifiées. Si la psychiatrie n’avait, jusque-là, pas connu de changement, c’est désormais chose faite : à compter du mois de novembre 2022, les futurs internes qui auront choisi cette spécialité devront notamment passer par un troisième cycle en cinq ans.  

L’internat de psychiatrie se déroulera donc en trois phases, comme toutes les autres spécialités : une phase socle de deux 

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Juste une mise au point

 Juste une mise au point

 Big Up Compagnie







L’histoire

Juste une mise au point, est le nouveau projet de création de la compagnie Big Up, dirigée par Lucie Hanoy. Il aborde le sujet des stéréotypes et des tabous qui entourent les maladies psychiatriques, notamment la schizophrénie.

Après un auto-portrait mélangeant stand up, théâtre et marionnette dans son premier spectacle L’Imposture, Lucie Hanoy décide de s’interroger sur la maladie mentale et sur le regard que la société porte sur les personnes malades.

Pour créer ses spectacles, Lucie Hanoy part de sa propre histoire et travaille à en faire quelque chose d’universel. Ici c’est l’histoire d’une sœur qui assiste à la « décompensation schizophrène » de son frère.











Big Up Compagnie

16 rue de la gare, 14000 Caen
Florence Martin – 06 09 42 41 52 - bigup.compagnie@gmail.com Lucie Hanoy - 06 45 93 96 51 - hanoylucie@gmail.com

« C’est l’histoire d’une fille qui voit ses parents terrifiés face un diagnostic qu’ils ne comprennent pas. Terrifiés face à une société qui fait de la maladie psychiatrique un des plus grands tabous du 21eme siècle.

C’est aussi l’histoire d’un milieu hospitalier en crise, à bout de souffle. C’est l’histoire de ce séisme, ce raz- de-marée dans la vie d’une famille. »

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Santé mentale : ce que proposent les candidats à l’élection présidentielle

Juliette Gendron  Publié le 8 avril 2022

La pandémie a mis au cœur du débat national la question de la santé mentale. Et tous les candidats à l’élection présidentielle, interrogés par Doctissimo, semblent en être conscients. Réformes plus “humanistes”, augmentation du budget alloué à la santé mentale, création de nouvelles institutions : voici leurs propositions.

1 | À gauche : un système plus “humaniste”

La crise sanitaire a mis en exergue les problèmes de santé mentale de la population française, plaçant le sujet comme un enjeu majeur de santé publique. Trois millions de Français souffrent de troubles psychiques sévères, selon Santé publique France. Parmi les 10 candidats interrogés, tous sont conscients du rôle de catalyseur qu’a joué la pandémie sur la santé mentale. À gauche comme à droite, ils proposent de réformer le système actuel et d’allouer plus de moyens à ce sujet encore tabou.

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jeudi 7 avril 2022

Comment l’environnement sonore influence-t-il notre vie ?

DIFFUSÉ LE 06/04/2022

À retrouver dans l'émission

LA GRANDE TABLE IDÉES

par Olivia Gesbert

Aujourd'hui, nous recevons la chercheuse indépendante Juliette Volcler. Dans son ouvrage "L'orchestration du quotidien : design sonore et écoute au 21e siècle" (La Découverte, avril 2022) elle nous explique en quoi les sons du quotidien modèlent notre rapport au monde.

Circulation routière de l'avenue Charles de Gaulle à Paris
Circulation routière de l'avenue Charles de Gaulle à Paris Crédits :  Doug Armand - Getty

Qu'est-ce que les sons disent de notre époque ? Juliette Volcler est chercheuse indépendante, coordinatrice de la rédaction de la revue Syntone dédiée au son. Dans son ouvrage L'orchestration du quotidien : design sonore et écoute au 21e siècle (La Découverte), à paraître le 7 avril, elle dresse un panorama des sons qui orchestrent notre quotidien, parfois à notre insu. Elle nous plonge dans l'univers du design sonore et nous montre en quoi celui-ci est révélateur des évolutions récentes du capitalisme. "L'objectif du design sonore, expérimenté de mille manières, est devenu une nouvelle culture audio de l'entreprise à partir des années 90. L'objectif est de nous interpeller, de nous invectiver. C'est du temps d'oreille disponible que ces logos recherchent" explique Juliette Volcler. "L'idée est d'orienter à la fois nos comportements d'achat et la manière dont on perçoit telle ou telle marque, de la même manière dont il y a eu une importance primordiale accordée au logo. Dans le domaine du son, c'est encore en cours de fabrication."

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Harcèlement moral, discriminations, violences verbales ou physiques… : les médecins n’y échappent pas

Nathalie Barrès    24 mars 2022

Plus de 1.000 professionnels de santé membres de Medscape/Univadis ont été interrogés sur leurs expériences en termes de comportements inappropriés – définis par une attitude non professionnelle ou irresponsable – concernant des relations entre confrères, avec les patients, au travail ou dans leur vie privée. Les résultats de cette récente enquête constituent un baromètre de leurs expériences et de leurs attentes sur ces sujets.


Vers une réforme de la filière de soins critiques

Serge Cannasse   25 mars 2022

« La crise sanitaire a rappelé avec force que les soins critiques sont un maillon essentiel du système de santé, » a déclaré le ministre des solidarités et de la santé en présentant aux acteurs hospitaliers sa feuille de route 2022-2025 pour les soins critiques. Ses propositions sont construites à partir du rapport de l’IGAS (Inspection générale des affaires sociales) sur le sujet et « d’un travail de concertation avec le secteur. » Elles sont construites autour de cinq axes.


Euthanasie : tous les candidats à la présidentielle expriment leur position sur la fin de vie - France Info

Vous trouverez, pour chaque candidat déclaré à l'élection présidentielle, des éléments d'interpellation :

- un élément programmatique reprenant sa position pour ou contre l'aide active à mourir (tous les candidats n'ont pas encore pris position),

- la copie de la lettre adressée par le président de l'ADMD, Jonathan Denis,

- le cas échéant, la copie de la réponse apportée,

- l'adresse postale pour lui écrire et revendiquer le droit de mourir dans la dignité,

- l'adresse électronique ou le formulaire de contact pour l'interpeller par voie numérique.

Alors, à vos plumes et à vos claviers !

Nathalie Arthaud euthanasieAnne Hidalgo Yannick Jadot
Emmanuel Macron Philippe Poutou



Le gel d’une partie du budget des hôpitaux scandalise la commission d’enquête du Sénat

Par Guillaume Jacquot   LE 06 AVR 2022

L'Hôpital Lariboisière AP-HP

Bernard Jomier et Catherine Deroche, le binôme qui a conduit la commission d’enquête sur la situation de l’hôpital, dénoncent une « faute » au sujet de la publication d’un arrêté du ministère de la Santé. Outil de gestion financière, il met en place une mise en réserve d’une partie des budgets des hôpitaux.


Un mélange de dépit et de colère. Trois jours après avoir présenté ses propositions pour améliorer le quotidien des établissements de santé et de leurs personnels, la commission d’enquête sénatoriale sur la situation de l’hôpital voit rouge. Un arrêté du ministère des Solidarités et de la Santé, publié au Journal officiel le 3 avril, renoue avec une pratique financière auquel les sénateurs ne s’attendaient pas. « Trois jours après le rapport de la commission d’enquête sur l’hôpital, que fait le gouvernement ? Il gèle par arrêté une part du budget des hôpitaux ! Une mesure financière dont nous demandions l’abandon. Mépris pour l’hôpital, ses soignants, mépris pour le travail parlementaire », s’est indigné sur Twitter Bernard Jomier (apparenté PS), le président de la commission.


"Dans l'enfer de l'hôpital", le livre d'un interne en médecine sur la situation de l'hôpital public

Écrit par Emmanuèle Bailly  Publié le 

Léonard Corti en troisième année d’internat au sein de l’AP-HP et président du Syndicat des internes des hôpitaux de Paris à la Salpetrière alerte sur la situation à l'AP-HP. Il a tiré de son expérience un ouvrage qui paraît ce jeudi.

Léonard Corti, en 3e année d’internat en anesthésie-réanimation au sein de l’Assistance publique des hôpitaux de Paris publie le 7 avril "Dans l’enfer de l’hôpital". Éd. Robert Laffont.

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Perpignan/ Jean-Marc Batailler : "L'organisation de la psychiatrie publique passe par un maillage du territoire"

  • De g. à d. Olivier Gilbert, cadre au CHS L. J Léon Jean Grégory, Annie Guerrier, présidente fondatrice de l'association UNAFAM 66, Jean-Marc Batailler, directeur adjoint et Vincent Brunard, infirmier en psychiatrie à Thuir
    De g. à d. Olivier Gilbert, cadre au CHS L. J Léon Jean Grégory, Annie Guerrier, présidente fondatrice de l'association UNAFAM 66, Jean-Marc Batailler, directeur adjoint et Vincent Brunard, infirmier en psychiatrie à Thuir PAUL MANGIN - PAUL MANGIN
Publié le 

Le programme PACO (Partager, Accompagner, Comprendre, Ouvrir) mis en place par le Centre de réhabilitation psychosociale du CHS Thuir et l'association UNAFAM 66 (aide aux familles de malades et /ou handicapés psychiques) débute ce jeudi 7 avril de 18 h à 20 h salle Arago (Hôtel de Ville de Perpignan) par la conférence de Jean-Marc Batailler, directeur adjoint du CHS Thuir. 

Six rencontres par an sont prévues dans le programme PACO : pour Partager, Accompagner, Comprendre, Ouvrir, afin d'inviter les familles, proches et aidants de personnes souffrant de troubles psychiques, mais également le grand public intéressé "à mieux connaître, donc à mieux appréhender, ces pathologies qui font toujours peur" souligne Jean-Marc Batailler, directeur adjoint du centre de réhabilitation psychosociale du CHS de Thuir. C'est à lui que reviendra l'honneur, ce jeudi 7 avril, d'ouvrir par sa conférence sur l'organisation de la psychiatrie publique dans les P.-O. cette première rencontre "d'une psychiatrie à cœur ouvert".

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ARTE Regards - Maltraitance infantile







Durée : 32 min

Disponible : Du 15/12/2021 au 12/06/2022

Pendant les confinements, les actes de violence domestique à l’encontre des mineurs ont connu une augmentation jusqu’alors inédite. La médecin légiste Sarah Kölzer tente d’établir un dialogue avec les enfants maltraités. Peuvent-ils rester dans leur famille, ou doivent-ils la quitter à tout prix ?

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