blogspot counter

Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

jeudi 17 mars 2022

Il y a trois sortes d’insouciance ...

 






Bonjour,

Je ne sais pas comment un Nizan contemporain l’exprimerait, mais avoir vingt ans aujourd’hui – ou quinze, ou douze –, c’est coton. Je vois autour de moi des filles ou des garçons anxieux, déprimés, inquiets. Pas tous, pas tout le temps, pas de la même manière. Et je ne prétends pas que mon regard soit statistique ni objectif : le fait est que lorsque vers 20h, je passe devant certains bars du boulevard Montparnasse, je vois des terrasses bondées, animées, joyeuses, avec un public jeune, souvent des lycéens. Il n’empêche. Les psys que je croise ressentent la même chose. Dans cinq ou dix ans, me disait l’une d’entre eux, on observera dans ces générations les stigmates encore invisibles d’une époque qui n’invite guère à l’insouciance.


Lire la suite ...


Les 17-19 ans réclament une éducation à la vie relationnelle et sexuelle


 



Serge Cannasse   11 mars 2022

En 2020, le Gouvernement a confié au HCE (Haut Conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes) une mission pour évaluer la façon dont les 17-19 ans perçoivent la répartition des rôles sociaux des femmes et des hommes dans les sphères familiales, professionnelles et sociales. Pour la mener à bien, le HCE a organisé plusieurs ateliers de jeunes dans toute la France, un sondage et une enquête sur les réseaux sociaux, et a mis en place une commission transversale dédiée ainsi qu’un Conseil des jeunes.

Le premier constat est que les jeunes de cette tranche d’âge ont une plus forte conscience des inégalités de genre et de leur caractère systémique que les générations qui les ont précédés. Par exemple, 74% des filles et 54% des garçons interrogé.es pensent « qu’il y a encore beaucoup à faire pour atteindre une égalité réelle. »

En particulier, la division des tâches domestiques apparaît comme « un point d’alerte unanimement partagé » : 93% des filles et 87% des garçons interrogé.es affirment qu’elles doivent être réparties à parts égales dans un couple. Cela étant, ces déclarations d’intention sont à nuancer : 40% des filles considèrent que les garçons sont mieux traités à la maison, contre 13% des garçons qui pensent de même. Et 51% de l’ensemble des répondant.es pensent qu’il est mieux que la mère arrête de travailler lorsqu’arrive un enfant.

Lire la suite ...


mercredi 16 mars 2022

En salles, les "Funambules" d'Ilan Klipper

DIFFUSÉ LE 15/03/2022

À retrouver dans l'émission

AFFAIRE À SUIVRE

par Arnaud Laporte

Dans son nouveau documentaire, le cinéaste propose de franchir avec les gens qu'il filme le mur qui nous sépare de la folie.

"Funambules" d'Ilan Klipper
"Funambules" d'Ilan Klipper Crédits :  Ilan Klipper - Potemkine Films

Dix ans après son documentaire Saint Anne, hôpital psychiatrique et après avoir signé sa première fiction, Le Ciel étoilé au dessus de ma tête, le cinéaste Ilan Klipper propose, dans son nouveau documentaire Funambules, en salles le 16 mars, une nouvelle approche cinématographique du monde de la psychiatrie.

Lire la suite et écouter le podcast ...


Guerre en Ukraine : « Nous ne sommes jamais obligés de donner toute l’information en une seule fois à un enfant, l’essentiel est d’ouvrir le dialogue »


Faut-il ou non parler de la guerre aux enfants ? A quel moment et comment s’y prendre ? La pédopsychiatre Marie-Noëlle Clément a répondu à vos questions.

14:40

Ce tchat est terminé 

Merci à toutes et à tous pour vos nombreuses questions et contributions. Ce tchat est désormais terminé, Marie-Noëlle Clément a répondu à vos interrogations. Nous espérons que cet échange vous a plu.

Bon après-midi, et à bientôt sur Lemonde.fr !

14:35
Bonjour,
on fils autiste de huit ans se passionne depuis deux ans pour les trains soviétiques, il a appris l'alphabet cyrillique rapidement et par echolalie à acquis un certain vocabulaire en Russe. Son rêve, c'est le transsibérien et la Sibérie. C'est un réel plaisir pour lui et je ne sais pas comment lui expliquer clairement qu'il ne doit pas cesser d'aimer les trains russes malgré la guerre (il s'en détourne). Ou d'un autre côté, ne pas ignorer et faire l'impasse sur la situation entre la Russie et l'Ukraine.
MDélicate position
Crevette 

Bonjour,

Pourquoi ne pas le laisser choisir ? C’est-à-dire lui expliquer, en vous appuyant sur des supports comme des journaux destinés aux enfants, des cartes de géographie, qu’il y a en ce moment une guerre de la Russie menée contre l’Ukraine.

Lui donner votre propre position sur ce conflit, lui faire part des émotions qui vous habitent. Et voir ensuite quel lien il pourra faire, ou pas, entre ses propres centres d’intérêts, et la situation actuelle.

Il est probable que cette passion qu’il nourrit pour les trains russes soit totalement clivée par l’actualité, et qu’il ne voit pas la moindre utilité à remettre en question cet intérêt très fort. Mais vous lui aurez donné les informations qui vous tiennent à cœur et vous vous tiendrez prête à répondre à ses questions s’il en a.

« Garder la tête hors de l’eau » avec des consultations psychothérapiques gratuites en russe ou en ukrainien

16/03/2022

TCHEQUIE

Alors que les réfugiés d’Ukraine continuent à arriver en République tchèque, nombre d’entre eux présentent des symptômes post-traumatiques et ressentent le besoin d’une aide psychologique. C’est à eux, mais également aux Ukrainiens vivant déjà en République tchèque, que s’adresse une initiative associative leur offrant 12 séances de consultation avec des psychologues parlant leur langue.

Lire la suite ...


Maintien à domicile : un projet de décret centré sur les EHPAD hérisse le secteur

15.03.22

Un projet de loi visant à faire des EHPAD des centres de ressources pour la prise en charge à domicile soulève la colère des professionnels du secteur, qui réclament plus de reconnaissance pour leurs compétences et leur intégration dans le dispositif.

Au sein du secteur de l’aide à domicile, l’heure est à l’indignation. Dans une lettre ouverte adressée au gouvernement, les professionnels, par la voix de quatre fédérations (Adedom, AMDR, Fnaafp/CSF et UNA) ont dénoncé lundi 14 mars un projet de loi visant à confier aux EHPAD un rôle de coordinateur pour le suivi des personnes âgées à domicile.

Les EHPAD comme centres ressources

Inscrit dans le PLFSS 2022, le projet de décret prévoit de faire des EHPAD des centres de ressources en appui à la fois des personnes vivant à domicile et bénéficiant d’aides et des professionnels. Selon Hospimedia, qui a pu avoir accès au cahier des charges, les EHPAD pourraient ainsi proposer à cette population des prestations de télésanté, l’accès à des consultations avancées spécialisées, des dépistages des fragilités par les infirmiers ou encore intervenir auprès d’elles lors des campagnes de vaccination. Les professionnels, eux, pourraient bénéficier de formations et avoir accès aux locaux et aux plateaux techniques. Il s’agit ainsi d’offrir une solution aux personnes âgées en perte d’autonomie, qui ne souhaitent pas être placées en établissement mais pour lesquelles un accompagnement classique par les services d’aide à domicile n’est plus suffisant.

Les professionnels pointent un manque de considération

Ce projet de texte a immédiatement suscité une levée de boucliers au sein du secteur. Dans leur lettre ouverte, les quatre fédérations pointent une absence totale de concertation et de consultation avec les professionnelsCes projets de texte sont une humiliation infligée aux acteurs du domicile. Comment peut-on justifier que les 200 000 salariés qui interviennent quotidiennement au domicile des Françaises et Français devraient être coordonnés exclusivement par des acteurs qui, jusqu’ici n’étaient pas ou peu impliqués dans cette prise en charge ?, s’indignent-elles ainsi. 

Lire la suite ...


Première séance : “Je n’arrive pas à m’attacher”

Par Aude Mérieux   le 15 mars 2022 

A 32 ans, Sophie se rend compte qu'elle n'arrive pas à s'attacher. Elle s'interroge sur les raisons de son comportement et en parle avec le psychiatre et psychanalyste Robert Neuburger. Une première étape clé pour envisager une psychothérapie.


Royaume-Uni Harcèlement de rue : Londres pousse les hommes à réagir

par Katia Dansoko Touré   publié le 17 mars 2022

Initiée par le maire de la capitale, Sadiq Khan, la campagne «Have a word» invite les hommes à recadrer leurs amis dans les cas de harcèlement de rue. Une initiative saluée au Royaume-Uni, notamment par les associations.

Sadiq Khan, maire de Londres, a fait de la lutte contre les violences faites aux femmes l’une de ses priorités. Le 13 mars, il a levé le voile sur une campagne de sensibilisation contre le harcèlement de rue. Intitulée «Have a word» («Dites quelque chose»), elle invite les hommes à recadrer leurs amis, plutôt que de rester spectateurs, quand ceux-ci harcèlent sexuellement une femme dans la rue ou tiennent des propos misogynes.

LE POUVOIR INSIDIEUX DU GENRE

























Hommage aux sans-abri : «Tous les gens qui sont à la rue ont vu des personnes mourir»

par Marion Durand et photos Camille McOuat  publié le 15 mars 2022

Une marche silencieuse organisée par le collectif les Morts de la rue avait lieu ce mardi à Paris en hommage aux 623 sans-abri morts dans la rue en 2021. Dans le cortège, des personnes sans domicile fixe, venues interpeller sur cette hécatombe.

«Alexandre aimait l’aïoli», «Marianne vivait dans une tente et avait un chat», «Jean-Pierre était sculpteur sur bois» : sur des pancartes, les prénoms de quelques-unes des 623 personnes sans domicile fixe mortes dans la rue en France en 2021. Ce mardi, environ 200 personnes participent à une marche silencieuse à Paris, organisée par le collectif les Morts de la rue, qui réalise chaque année un recensement de ces décès. Un décompte «loin d’être exhaustif»,selon Bérangère Grisoni, présidente du collectif, selon qui plus de trois quarts des décès échappent aux calculs. «Il est temps de s’inquiéter de cette hécatombe silencieuse qui se passe dans nos rues», alerte-t-elle lors de la marche, qui allait de la place Stalingrad jusqu’aux Buttes-Chaumont, en présence de quelques élus dont le maire du XIXe arrondissement.

Une femme a recours au suicide assisté, sa famille le découvre après

Publié le 15 Mar, 2022

Au Canada, la famille d’une femme qui a choisi d’avoir recours au suicide assisté sans le dire à personne affirme qu’« ils auraient désespérément voulu avoir la chance de dire au revoir ». « Nous avons tous l’impression que quelque chose nous a été arraché, et nous voulons cet adieu », témoigne Cynthia Hiebert, dont la sœur, Cheryl Hiebert, est décédée le 3 mars 2021 à l’âge de 62 ans. Elle souffrait de la maladie d’Alzheimer. Le diagnostic avait été posé sept ans plus tôt.

Aujourd’hui, le père, la sœur et le frère de Cheryl expliquent « qu’ils souhaiteraient que les règles relatives à l’aide médicale à mourir tiennent davantage compte des membres de la famille qui souhaitent faire leurs adieux ». Des dispositions qui ne sont pas prévues par les dernières mises à jour du Code criminel du Canada qui stipule que « le droit du patient à la vie privée passe avant tout ».

Lire la suite ...


« Mission flash » Ehpad : les préconisations côté RH

18/03/2022

À la suite du scandale Orpea, trois députés ont rendu la semaine dernière le rapport d’une « mission flash » sur les ressources humaines dans les Ehpad. Parmi leurs préconisations : des recrutements, bien sûr, mais aussi plus d’autonomie pour les directeurs. Explications avec le Dr Cyrille Isaac-Sibille, député (MoDem) du Rhône, ORL et membre de la mission.

Un pavé dans la mare. Tel est l’effet qu’a produit Les Fossoyeurs, le livre de Victor Castanet paru aux éditions Fayard au mois de janvier dénonçant les pratiques d’économies drastiques effectuées sur le dos des résidents dans les établissements du groupe Orpea. Quelques jours après la publication, le directeur général du groupe, Yves Le Masne, a été limogé. Le cours de l’action de l’entreprise, lui, a été divisé par deux. Mais l’ouvrage a aussi eu des répercussions politiques. Le gouvernement a ainsi annoncé début mars un « vaste plan de contrôle » des 7 500 établissements que compte le pays. Parallèlement, plusieurs « missions flash » ont été lancées à l’Assemblée nationale, dont l’une des plus attendues portait sur les ressources humaines. Ses conclusions ont été rendues publiques la semaine dernière.


Le sommeil des parents, un modèle pour les enfants

18/03/2022

Titre de l'image

À l’occasion de la 22e Journée du sommeil, qui se déroule ce 18 mars dans toute la France, l’Institut national du sommeil et de la vigilance (INSV) s’est penché sur le sommeil des parents et de leurs enfants. Il met en évidence le rôle de modèle des habitudes parentales en matière de sommeil.

Crise sanitaire, temps passé devant les écrans pendant la journée et au moment du coucher, même chez les enfants de moins de 3 ans, images anxiogènes des catastrophes naturelles, de la crise climatique, et plus récemment de la guerre en Ukraine. Tout l’environnement visuel a un impact sur le sommeil des enfants. « Le sommeil est essentiel, il est un déterminant important de la santé des enfants, rappelle Marc Rey, neurologue et président de l’INSV. La sensibilisation au sommeil doit se faire très tôt. Si l’on sait bien dormir enfant, on sait mieux dormir adulte. Les parents donnent un modèle de sommeil à leurs enfants et les interactions familiales jouent un rôle déterminant dans le sommeil. »

Troubles de la concentration et de l’attention, difficultés d’apprentissage…

Dans la dernière enquête réalisée par Opinionway pour l’INSV (1), 24 % des parents déclarent que leur enfant souffre d’au moins un trouble du sommeil et ce chiffre atteint 32 % lorsqu’il s’agit des enfants de moins de 3 ans. Par ailleurs, deux tiers des parents interrogés estiment que le manque de sommeil affecte les enfants. Ils pointent notamment les troubles de la concentration et de l’attention (65 %), les difficultés d’apprentissage (50 %), les difficultés à maîtriser ses émotions (48 %) et les accès de colère (44 %). Globalement, sur une semaine, 48 % des enfants ont une heure de coucher régulière et une durée de sommeil sur une semaine de plus de dix heures par nuit.


mardi 15 mars 2022

Complications neurologiques et perte de matière grise : comment le Covid-19 affecte le cerveau

Par   Publié le 15 mars 2022

De nombreuses recherches ont mis en évidence les conséquences cérébrales des formes sévères du Covid-19. Une étude britannique mesure cette fois les effets des formes légères, tant sur le volume de matière grise que sur les performances cognitives. Et ils sont importants.

SEVERIN MILLET

Le Covid-19, une pathologie cérébrale ? La question peut paraître incongrue. En deux ans, le virus SARS-CoV-2, qui a touché 452 millions de personnes et déjà fait officiellement 6 millions de morts, a clairement affiché la couleur : c’est par le nez et par la gorge qu’il nous infecte ; par les poumons qu’il nous tue. En deux mots, une maladie respiratoire. Pourtant, plus le temps passe, plus les médecins et les chercheurs découvrent que le pathogène touche d’autres organes. Des atteintes des reins, du système digestif ou encore du cœur ont été mises en évidence. Mais c’est désormais et surtout les conséquences du Covid-19 sur le cerveau qui sont au centre de l’attention de plusieurs équipes à travers le monde.

Enquête Phobie scolaire, l’autre lutte des classes

par Marlène Thomas  publié le 14 mars 2022

L’Education nationale a lancé une enquête sur ce trouble anxieux aux origines multiples qui touche davantage d’élèves depuis la crise sanitaire. Une souffrance encore incomprise par les personnels éducatifs.

Chaque matin, c’est le même rituel. Vanessa conduit son fils Louis (1), 12 ans, devant le collège, pétrie du même espoir : qu’il arrive à franchir le seuil de l’établissement. «Il met son masque, prend son cahier de liaison, met sa main sur la poignée mais n’arrive pas à sortir de la voiture», témoigne cette accompagnante éducative et sociale de 50 ans, qui vit à Tournon-sur-Rhône (Ardèche). Vomissements, maux de ventre… Vanessa a d’abord craint un problème physique. Une batterie d’examens médicaux plus tard, un diagnostic a été posé par une psychologue : Louis souffre de phobie scolaire.

Reportage Phobie scolaire : «L’idée est de les faire réfléchir, de leur redonner envie d’apprendre»

par Marlène Thomas  publié le 15 mars 2022 

A Rennes, l’annexe pédagogique du lycée Chateaubriand permet aux jeunes souffrant de phobie scolaire de retrouver, pendant trois mois, la voie de la scolarité grâce à un dispositif adapté. 

Au premier coup d’œil, on pourrait croire à un cours classique : neuf jeunes de 15 à 18 ans assis autour d’une table, le vidéoprojecteur braqué sur un tableau blanc, des dessins accrochés aux murs. Mais dans la classe projets du lycée Chateaubriand de Rennes, pas de prise de notes, pas d’enseignante mais une intervenante, pas de travail à la maison mais du tutorat, pas de contrôle ni de programme. Le vocabulaire scolaire est gommé, les obstacles abattus. Intégrée au sein de l’annexe pédagogique soins-études rattachée à la clinique Fondation santé des étudiants de France (FSEF) Rennes-Beaulieu, cette classe accueille chaque après-midi, pendant quatorze semaines, des jeunes déscolarisés et souffrant de phobie scolaire. Le matin est dédié au suivi psychologique : une obligation. Loin d’un simple stress, «la phobie scolaire est l’expression symptomatique d’une souffrance morale aux origines diverses», rappelle Vivien Morlec, psychiatre à la clinique.

Guerre en Ukraine : « Vladimir Poutine va détruire l’économie russe »

Propos recueillis par   Publié le 15 mars 2022

Dans un entretien au « Monde », l’économiste Sergei Guriev, professeur à Sciences Po, souligne que les sanctions occidentales peuvent affaiblir le maître du Kremlin mais vont appauvrir le peuple russe, en particulier les moins aisés.

Sergei Guriev, lors d’une conférence au siège de la Banque centrale européenne, à Francfort (Allemagne), le 12 juin 2019.

Professeur à Sciences Po, ancien économiste en chef de la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD), Sergei Guriev a été l’un des conseillers économiques de Vladimir Poutine au début des années 2010, avant de s’exiler en France, inquiet pour sa sécurité, après avoir critiqué les arrestations d’opposants à la réélection du président russe, en 2012. Il explique pourquoi ce dernier a sous-estimé les sanctions occidentales. Et comment, privé de l’argent des hydrocarbures, il peinerait à poursuivre la guerre et à financer la répression dans son pays.

15ème Semaine de mobilisation organisée par l’ADMD

 

Chers amis,

 

Dans le cadre de la 15ème Semaine de mobilisation organisée par l’ADMD partout en France, je vous propose de me rejoindre :

 

le dimanche 20 mars 2022, à partir de 10h30

sur le marché de la Porte Dorée – Paris 12ème

Devant le McDonald’s

(à l’angle du boulevard Poniatowski et de l’avenue Daumesnil)

 

Ensemble, nous irons au contact des Français et leur expliquerons le sens de notre mobilisation en faveur d’une loi d'ultime liberté, d’une loi qui permettra à chacun de choisir les conditions de sa propre fin de vie.


Lire la suite ...


Psychanalyste : rôle, différence avec un psychologue, quand le consulter

Avec Patrick Avrane, psychanalyste, écrivain et ancien président de la Société de psychanalyse freudienne


Publié le 15/03/2022 

Psychanalyste : rôle, différence avec un psychologue, quand le consulter

Un patient peut débuter une psychanalyse dans le cadre de symptômes comme une phobie, une dépression, un mal-être, mais également lors de moments difficiles à vivre ou lorsqu'il s'interroge sur sa vie. Patrick Avrane, psychanalyste, explique comme se déroule les consultations et la prise en charge en psychanalyse.


De SDF à infirmier: James Nina reconnaissant





Par  Stewelderson Casimir  14 MAR 2022

MAURICE

Après s’être agrippé aux mains qui lui étaient tendues pour soigner ses maux, James Nina aide désormais à soigner ceux des autres.

Après s’être agrippé aux mains qui lui étaient tendues pour soigner ses maux, James Nina aide désormais à soigner ceux des autres.

«Mo pa anvi bann dimounn kinn viv ipokrit ar mwa koné kot sa mo pé travay parski kan mo ti dan problem, zot pa ti la.» Ce sont là les quelques mots prononcés par cet ancien sans domicile fixe (SDF), en pleine réflexion. Lui, c’est James Nina, âgé de 57 ans. Infirmier aujourd’hui dans une clinique dans la région Nord, il se remémore du temps où il était SDF.

«Lors du premier confinement, je me suis retrouvé sans emploi, car je suis peintre. Du coup, je ne pouvais payer de loyer dans la maison où je vivais à Grand-Baie et le propriétaire a préféré m’expulser au lieu de m’accorder plus de temps. Je lui devais Rs 15 000. Il a saisi toutes mes affaires», raconte ce père de quatre enfants qui vivait seul, ses enfants étant mariés.

Commenceront alors des moments qui resteront gravés dans la mémoire de James Nina, qui préférera vivre dans la rue afin de ne pas déranger ses enfants. «Dimounn ti pé fer mwa travay pa pey mwa. Mo’nn viv bann moman bien dir», confie celui qui passera des nuits blanches dans la rue ou sur les bancs de l’hôpital Jeetoo.

 Les nuits se suivent et se ressemblent pour James Nina pendant trois mois, jusqu’au jour où une rencontre va changer sa vie. L’activiste social Bruneau Laurette va lui donner le numéro d’une dame dans la région de Roches-Brunes qui mettra un chauffeur à sa disposition pour l’emmener. Elle va le référer à la famille Julie. «Nathan Julie, que j’ai rencontré, m’a pris en main. Il m’a mis dans une nouvelle maison et m’a même donné un travail», raconte James Nina.

Lire la suite ...


Serge Hefez : « Les jeunes n’ont pas du tout été préparés psychologiquement au retour de la guerre »

Propos recueillis par   Publié le 14 mars 2022

Frappée successivement par l’épidémie de Covid-19 puis par le conflit en Ukraine et alors que le climat se dérègle, une partie de la jeunesse va mal. Pour s’en sortir, la société doit davantage se tourner vers le collectif, estime le psychiatre Serge Hefez.