par Alice Clair et Savinien de Rivet
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Mise en place à partir de 2019 par Jean-Michel Blanquer, la réforme du lycée a drastiquement diminué le nombre de filles choisissant la spécialité maths en terminale, par rapport à celles qui choisissaient la filière S (scientifique) du temps de l’ancien système. Avant la réforme, les terminales S comptaient presque une moitié de filles (48,4 %), qui faisaient des mathématiques à un niveau intensif. En 2021, selon les dernières données disponibles, elles n’étaient plus que 38,6 %. Cette proportion est même inférieure à ce qu’elle était en 1995. Ce qui a conduit le mathématicien Jean-Pierre Bourguignon à déplorer, au micro de France Inter, le fait qu’en deux années de réformes, on ait «perdu vingt ans d’efforts».