par Christian Lehmann publié le 1er janvier 2022
Depuis le début de la pandémie, la Société française de pédiatrie (SFP) a freiné des quatre fers en prétendant protéger les enfants, arguant que ces derniers n’étaient pas à risque, ne contaminaient pas et que les mesures barrières nuisaient à leur santé psychique. Ce déni répété a conforté l’immobilisme du ministre de l’Education, même si l’évolution de la pandémie a constamment amené la SFP à manger son chapeau sur les masques, sur la contamination et plus récemment sur la vaccination. Dans le même temps, des groupes de citoyens vigilants autoproclamés ont vu dans les mesures de protection des enfants un immense complot génocidaire et se sont inventés en ultimes résistants, répliquant le délire QAnon. Nicolas Winter, 34 ans, médecin aux urgences pédiatriques du centre hospitalier de Valenciennes, décrypte la manière dont les enfants sont instrumentalisés pendant cette pandémie.