Pour la troisième année consécutive, l’opération d’un mois sans alcool débute en France ce samedi. Si 11% de la population a fait part de son intention d’y participer, la relation des Français à la boisson reste complexe, entre traditions fortes et pression des pairs.
Arrêter la clope. Reprendre les développés couchés. Se mettre au compost : la fin de l’année est arrivée et avec elle son lot de bonnes résolutions. A côté des grands classiques – faire un régime en tête – certains vont tenter de relever un défi particulièrement osé en France, deuxième producteur de vin mondial : ne pas lever le coude pendant un mois. L’opération, baptisée «Dry January» et lancée en 2013 en Angleterre, repose sur une idée simple : faire du bien à son corps d’une part mais surtout observer les mécanismes qui nous poussent à opter pour un demi de blonde plutôt qu’une menthe à l’eau à la sortie du boulot.
Une unité psychiatrie de l'hôpital Chenevier de Créteil (Val-de-Marne) a fermé ses portes, faute de professionnels suffisants. De quoi inquiéter élus et syndicats pour l'avenir.
La fermeture d’une unité de psychiatrie au sein de l’hôpital Albert-Chenevier de Créteil (Val-de-Marne) suscite l’émoi, d’autant plus dans un contexte de crise sanitaire.
« 48 lits auront disparu en deux ans à Créteil »
Selon le syndicat Sud Santé, l’unité de psychiatrie Les Magnolias a fermé ses portes « faute d’internes et de professionnels paramédicaux en nombre suffisant pour prendre en charge correctement les patients hospitalisés ». Il déplore :
"Si l’on ajoute à ces fermetures la disparition prochaine de 8 lits de psychiatrie à l’hôpital Mondor, à l’occasion d’un déménagement en mars prochain, ce n’est donc pas moins de 48 lits qui auront disparu en un peu plus de deux ans sur les hôpitaux de Créteil, Chenevier-Mondor, dans le secteur de la psychiatrie"
Finis les locaux vétustes, le nouveau centre de santé mentale de Saint-Malo est appelé à améliorer la qualité de vie au travail et l'accueil des patients.
L’heure est à la détente, ce vendredi 17 décembre 2021. Depuis le jeudi 9 précédent, le nouveau centre de santé mentale de Saint-Malo qui réunit les quatre unités de psychiatrie jusque-là réparties pour moitié à l’hôpital Broussais et à l’hôpital du Rosais fonctionne normalement dans la ZAC des Fougerais, près de Château-Malo.
« Enfin tous sur un même site »
« J’y croyais ! », lance vigoureusement le Dr Anne-Marie Hemery. Chef du pôle de psychiatrie adulte à l’hôpital de Saint-Malo depuis 2012, elle a rapidement eu dans l’idée de porter ce projet avec ses équipes. La concrétisation annoncée en conseil municipal de Saint-Malo en 2015 était néanmoins mal partie, en raison d’un premier choix de terrain qui au final n’avait pas convenu.
« Enfin tous sur un même site »
« J’y croyais ! », lance vigoureusement le Dr Anne-Marie Hemery. Chef du pôle de psychiatrie adulte à l’hôpital de Saint-Malo depuis 2012, elle a rapidement eu dans l’idée de porter ce projet avec ses équipes. La concrétisation annoncée en conseil municipal de Saint-Malo en 2015 était néanmoins mal partie, en raison d’un premier choix de terrain qui au final n’avait pas convenu.
Le projet de loi transformant le pass sanitaire en pass vaccinal, examiné à l'Assemblée à partir de mercredi, comporte également un article encadrant l'isolement et la contention des malades psychiatriques, objet de trois censures du Conseil constitutionnel en 18 mois.
Le Covid n'est pas la seule urgence. Pris en défaut sur une mesure portant atteinte à la liberté individuelle, le gouvernement n'a plus le droit à l'erreur, face à un risque imminent de vide juridique.
A l'origine était un amendement déposé en mars 2015 par une quarantaine de députés de l'ex-majorité socialiste - dont l'actuel ministre de la Santé Olivier Véran - dans la loi "de modernisation de notre système de santé" portée par Marisol Touraine et promulguée en janvier 2016.
Puisant ses motivations dans "les principes des Nations unies" et les recommandations du Conseil de l'Europe ainsi que du Défenseur des droits, le texte affirmait que "le placement en chambre d'isolement et la contention sont des pratiques de dernier recours" ne pouvant relever que de la "décision d'un psychiatre, prise pour une durée limitée".
Du 22 septembre 2021 au 22 février 2022, la Fondation présente La Collection Morozov, l'une des plus importantes collections au monde d'art impressionniste et moderne. L'exposition événement réunit plus de 200 chefs-d’œuvre d’art moderne français et russe des frères moscovites Mikhaïl Abramovitch Morozov (1870-1903) et Ivan Abramovitch Morozov (1871-1921). C'est la première fois depuis sa création, au début du XX ème siècle, que la Collection Morozov voyage hors de Russie.
Pour le psychiatre, l’installation à domicile de « machines parlantes », de plus en plus perfectionnées et dotées d’une subjectivité artificielle, va accroître considérablement les pouvoirs de suggestion de ces appareils.
Propos recueillis par Christophe AyadPublié le 29 décembre 2021
Xavier Crettiez, coauteur d’une étude inédite sur les hommes incarcérés pour terrorisme islamiste, distingue sept profils de djihadistes français, avec certains points communs : un milieu urbain, une famille plutôt stable, la précarité économique, un niveau d’études faible et une radicalisation sur Internet.
Pour la première fois, une étude portant sur l’ensemble des hommes incarcérés pour terrorisme islamiste (TIS) en France permet de dessiner un portrait-robot du djihadisme en France. Cette étude, à laquelle Le Monde a eu accès, a été menée par le politologue Xavier Crettiez, professeur à Sciences Po Saint-Germain-en-Laye et coauteur avec Nathalie Duclos de Violences politiques. Théories, formes, dynamiques (Armand Colin, 288 pages, 27 euros), et par le sociologue Romain Sèze, avec l’aide de Jennifer Boirot, substitut du procureur au tribunal de Nancy. Cette étude a été commandée par la mission de lutte contre la radicalisation violente, qui dépend de l’administration pénitentiaire.
Face à la hausse de la demande depuis l’ouverture de la PMA à toutes les femmes, début août, l’hôpital de Lille a décidé de proposer des créneaux supplémentaires. L’équipe soignante accueille des femmes seules ou en couple aux parcours parfois compliqués.
« Vous avez déjà eu des rapports sexuels ? » Jennifer et Anissa échangent un regard. « Heu oui… enfin, c’est-à-dire ? », répond la première, un peu interloquée. « Je veux dire, avec une pénétration vaginale, parce que si vous faites des inséminations, après la pose d’un spéculum, on fait passer le sperme dans l’utérus, avec l’aide d’un petit cathéter. Ce n’est pas douloureux, mais voilà, ça passe par là… Vous êtes à l’aise avec ça ? », poursuit, tant bien que mal, la docteure Christine Decanter, chef du service d’assistance médicale à la procréation à l’hôpital Jeanne-de-Flandre du centre hospitalier universitaire (CHU) de Lille.
Comment trouver le chemin de l’emploi lorsqu’on est autiste, atteint d’un trouble de l’attention ou dyslexique ? Quatre jeunes en situation de handicap «invisible» racontent les difficultés qu’ils rencontrent dans le monde professionnel.
En publiant ces témoignages, Libération poursuit son aventure éditoriale avec la Zone d’expression prioritaire, média participatif qui donne à entendre la parole des jeunes dans toute leur diversité et sur tous les sujets qui les concernent. Ces récits, à découvrir aussi sur La-zep.fr, dressent un panorama inédit et bien vivant des jeunesses de France.
«On vous recontactera…»
Louis, 28 ans, en recherche d’emploi, Paris
«J’ai 28 ans, je vis à Paris depuis quelques années et je recherche un emploi. Je suis atteint d’un trouble de l’attention avec hyperactivité (TDAH), ce qui me ralentit sérieusement dans ma vie professionnelle. Ce trouble neurologique, qui se manifeste chez les enfants, persiste à l’âge adulte et se traduit par des problèmes d’attention, d’hyperactivité et d’impulsivité. Dans mon cas, j’ai toujours eu du mal à porter une attention soutenue à quelque chose. Sauf quand elle me passionne.
ÉTATS-UNIS - Les admissions pédiatriques ont quadruplées dans la métropole de l'Est des États-Unis. Dans la moitié des cas, cela concerne des enfants de moins de cinq ans.
Les hospitalisations pédiatriques explosent à New York. Au lendemain de Noël, les États-Unis font face à une vague épidémique extrêmement puissante avec près de 190.000 nouveaux cas quotidiens sur les sept derniers jours. Conséquence, les admissions à l'hôpital augmentent également.
Seul 1 patient sur 4 âgé de 12 à 17 ans est complètement vacciné
Dans l'État de New York, la situation sanitaire se complique alors que les admissions pédiatriques inquiètent. Rien que pour la ville de New York, "les admissions ont quadruplé" entre la semaine du 5 décembre et celle du 19 décembre. Le département de la santé de l'État de New York a déclaré que services "surveillaient de près" cette tendance.
L'État explique en outre, que sur cette même période, seul un patient sur quatre âgé de 12 à 17 ans était complètement vacciné.
Ébranlé par la crise sanitaire et déjà fragilisé par le manque de moyens, le secteur de la santé mentale est en pleine mutation. Déstigmatisation de la maladie, inclusion sociale des personnes concernées, nouveaux types d’accompagnement… autant d’avancées positives que soutiennent les acteurs de la philanthropie.
Crédit/Copyright : Thomas Salva
Dépression, schizophrénie, bipolarité, état anxieux ou problème d’addiction… En France, une personne sur quatre a été, est ou sera concernée au cours de sa vie par des troubles psychiques. Face à cette situation alarmante que la crise sanitaire et les confinements ont aggravée, la santé mentale est devenue plus que jamais un enjeu majeur de santé publique. Après avoir été longtemps considérée comme le parent pauvre de la médecine, elle est aujourd’hui au centre des préoccupations des pouvoirs publiques qui inauguraient en septembre dernier les premières Assises de la santé mentale et de la psychiatrie.
Depuis 15 ans, la Fondation de France a fait de la santé mentale un axe prioritaire de son action. Elle agit notamment pour favoriser l’accès aux soins et l’inclusion des personnes vivant avec une maladie psychique, développer le dépistage chez les jeunes et soutenir la recherche. Cette mobilisation est aussi partagée par de nombreuses fondations abritées, parmi lesquelles les fondations Sisley d’Ornano, Chantelix, Vincent-Verry, Geneviève Allier ou plus récemment la Fondation Béa.
Les neuroleptiques, qui sont maintenant plutôt désignés par le terme antipsychotiques, sont une famille de médicaments utilisés principalement pour combattre certains troubles mentaux, notamment la schizophrénie. Quelle est la liste ? Le mode d'action ? Les effets secondaires ? Quelle surveillance ?
Définition : qu'est-ce qu'un neuroleptique ?
L'usage du terme neuroleptiques a été progressivement remplacé par celui d'antipsychotiques. "Les antipsychotiques constituent l'une des catégories des médicaments psychotropes – c'est-à-dire des médicaments qui agissent sur le système nerveux, définit d'emblée le Pr Nicolas Franck, psychiatre et chef de pôle au centre hospitalier Le Vinatier près de Lyon. Ces médicaments ont révolutionné la prise en charge des troubles psychiatriques sévères, qui se manifestent notamment par des délires et des hallucinations".
Trois personnes au moins, dont un médecin spécialiste en psychiatrie, ont été présentés devant la justice pour trafic de psychotrope, a annoncé, hier, la cellule de communication de la sûreté de la wilaya dans un communiqué. Les mis en cause sont accusés de détention et commercialisation de cette substance et pour port d'arme blanche. Dans son communiqué, la sûreté de la wilaya précise que c'est lors d'un barrage inopiné dressé par la brigade de répression du banditisme, relevant de la police judiciaire de la sûreté de la wilaya, au niveau d'une intersection, que deux des accusés ont été arrêtés en leur possession une partie de la marchandise, une arme blanche et une importante somme d'argent. La marchandise était dissimulée dans les sièges arrière du véhicule que les deux mis en cause utilisaient pour transporter les psychotropes.
Les jeunes qui souffrent d'anxiété, de dépression ou d'idées suicidaires sont parfois réticents à se confier à leurs parents, pourtant aimants. La thérapie familiale basée sur l'attachement s'efforcera alors de rétablir le lien de confiance entre adultes et ados.
Les conflits, les reproches qui fusent de part et d'autre, l'amertume et l'incompréhension peuvent mettre à mal la relation entre les parents et leurs grands enfants... C'est cette rupture de confiance que la thérapie familiale basée sur l'attachement (Attachment Based Family Therapy ou ABFT) cherche à réparer, afin que les parents puissent reprendre leur rôle de pourvoyeurs de soins et de soutien et que les enfants se sentent à nouveau en sécurité. Cette forme de thérapie a été développée à Philadelphie par des experts qui ont analysé des méthodes qui fonctionnent vraiment dans différents modes de psychothérapie. "L'ABFT réunit les meilleurs éléments d'approches très diverses", confirme Guy Bosmans, professeur de psychologie clinique à la KU Leuven.
Des scientifiques allemands ont trouvé à quelle région du cerveau était liée la stimulation du clitoris. Ces travaux pourraient aider à développer à l'avenir de meilleurs traitements pour les personnes ayant subi des violences sexuelles, telles que les mutations génitales.
C’est une première. Plus de quinze ans après une découverte similaire pour les parties génitales masculines, une équipe de chercheurs allemands est parvenue à découvrir avec précision à quelle zone du cerveau était connecté le clitoris. Leur étude, publiée le 20 décembre dans la revue scientifique JNeurosci, montre la localisation exacte de l'aire du cerveau activée lors d'une stimulation du clitoris.
On estime qu'en France, les femmes représentent 40% des sans-abri. 2 SDF sur 5. Elles sont de plus en plus nombreuses, mais personne ne les voit, ou si peu.
Elles se rendent parfois invisibles, à cause des risques d'agression, plus grands quand on est une femme. Elles s'appellent Myriam, Barbara, Katia, Martine, elles tracent leur route et essaient de s'en sortir. Elles sont plus vulnérables et constituent souvent des proies.
Quelques jours plus tard, nouvelle rencontre, on lance un gros chien à ses trousses. Elle assène calmement un coup de massue, fatal, au molosse, avant de disparaître dans les bois.
parPhilippe Bizouarn, Médecin, hôpital Laennec-CHU de Nantes, Dr en philosophie, Laboratoire Sphere, université de Paris. Membre du Collectif Inter-Hôpitaux
publié le 26 décembre 2021
Il existe un monde entre les données chiffrées de l’administration et du gouvernement et le vécu des soignants. Si «mille lits fermés» est une statistique, un seul lit fermé est une catastrophe pour le patient.
Après la manifestation du 4 décembre 2021, une délégation comprenant des syndicats et collectifs, dont le Collectif Inter-Hôpitaux, a été reçue par un représentant du ministère. Celui-ci a affirmé qu’il y avait peu de lits fermés dans les hôpitaux, comme le « confirme » l’enquête de la DGOS : 2% par rapport à 2019, une babiole! Rien à voir avec l’annonce du Conseil scientifique d’octobre 2021 : 20% de fermeture, un sur cinq, une catastrophe !
Mindler est une nouvelle application de santé mentale en France, qui permet de prendre rendez-vous et de consulter en visio le psychologue diplômé de son choix dans les 24 heures, au moment où on en a le plus besoin.
Aider les étudiants qui en ont besoin
Consciente des bouleversements émotionnels et matériels occasionnés par la pandémie de Covid-19 au sein de la population étudiante et de son besoin de soutien, toute l’équipe de Mindler offre 2 rendez-vous gratuits avec un psychologue aux lectrices et aux lecteurs de L’Étudiant âgés de plus de 18 ans qui le désirent.
Comment bénéficier de mes 2 séances gratuites ?
Pour en bénéficier, il suffit de télécharger l'application Mindler, créer un profil, puis d’entrer le code LETUDIANTXMINDLER. Ensuite, il suffit de se laisser guider pour trouver un praticien disponible. Celui-ci s’adapte à l’emploi du temps du patient et le contacte directement dans l'application pour une séance visio de 25 minutes. Plus de liste d’attente, d’horaires qui ne conviennent pas, de temps de transport ou d’éloignement géographique, plus de timidité… autant d’obstacles qui empêchent souvent d’obtenir une aide rapide.
La place et le statut du clown sur scène a beaucoup évolué dans l'histoire. S'il n'était d'abord qu'un personnage secondaire servant de faire valoir aux circassiens et comédiens, il s'impose progressivement sous les projecteurs, en peaufinant son allure, son entrée et son jeu avec ses partenaires.
Le mot clown provient de l'anglais ancien "clod", qui signifie "motte de glaise" et qui pointe ainsi du doigt l'origine rustre du personnage. Ses attributs offrent un contre-point à toutes les valeurs nobles, puisqu'il est à la fois maladroit, malappris et malséant. Ainsi, de l'Antiquité au Moyen Âge, le clown est ce saltimbanque, ce farceur et ce fou qui se présente sous les traits d'un roi à l'envers. Au XVIe siècle, le théâtre italien de la Commedia dell'arte puise dans cet héritage pour composer le personnage d'Arlequin, dont le masque noir et le costume fait de losanges multicolores démontrent la pauvreté et la fourberie. L'auteur de théâtre Goldoni a hissé ce genre à son sommet tout en le modernisant, en fixant dans l'écriture un jeu qui était jusque là improvisé. Devenu un véritable miroir des vicissitudes humaines, ce théâtre à l'humour corrosif a fortement influencé Molière. Toutefois, le clown est avant tout un être de scène, et c'est dès la fin du 18ème siècle qu'il est présenté au public comme tel.