par Nathalie Raulin publié le 14 novembre 2021
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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.
par Nathalie Raulin publié le 14 novembre 2021
A l'hôpital Delafontaine à Saint-Denis, le 6 octobre. (Cha Gonzalez/Libération)
17/11/2021
« Et maintenant ? ». C’est la question que notre société se pose depuis près de deux ans après une pandémie qui a bouleversé la planète. Ce nouveau festival propose de regarder et de débattre ensemble des idées, foisonnantes au demeurant, qui sont aujourd’hui posées à nous tous.
La 1ère édition de Et maintenant ? le festival international des idées de demain créé par France Culture et Arte se tiendra lundi 29 novembre à la Maison de la Radio et de la Musique et en ligne sur un site dédié : Etmaintenant-lefestival.fr.
Un festival d’actualité en ces temps troublés porté, dans un esprit très participatif, par une ambition inédite de rencontres, de débats et d’ateliers. Il se structure autour de trois sujets majeurs : le rapport à la science après la pandémie, la participation et l’engagement citoyen au seuil de l’année électorale, les vies personnelles bousculées par les nouveaux enjeux autour du genre, de l’amour, des études ou du travail.
Et maintenant ? est un évènement soutenu par l’Agence Nationale de la Recherche (ANR)
LE 18/11/2021
À retrouver dans l'émission
LA REVUE DE PRESSE INTERNATIONALE
par Camille Magnard
Les Etats-Unis voient le problème de la dépendance aux drogues de synthèse exploser, conséquence notamment du Covid-19 et des confinements. Le monde du tennis s'inquiète de la disparition d'une joueuse chinoise qui a accusé de viol un ancien dignitaire communiste.
Aux Etats-Unis, une épidémie peut en cacher une autre. Ce n'est pas moi qui le dis mais Joe Biden : "Nous ne pouvons ignorer cette épidémie de morts qui frappe tant de familles et de communautés à travers notre pays". Le président américain fait allusion à cette statistique assez effrayante rendue publique quelques heures plus tôt, hier après-midi, et qui fait encore les grands titres de la presse. "Les Etats-Unis, résume The Wall Street Journal, ont connu sur l'année écoulée plus de 100 000 morts par overdose, une hausse de 29% par rapport à un an plus tôt".
Le mois dernier, Philomag s’est rendu à une projection du film Le Stratège (Moneyball, Bennett Miller, 2011) au cinéma Grand Action, à Paris. Basé sur l’histoire vraie de Billy Beane, le directeur général de l’équipe de baseball de Major League d’Oakland, le film raconte comment pour la première fois, au début des années 2000, un manager sportif a eu l’idée de s’appuyer uniquement sur les statistiques de joueurs boudés par le circuit mais dont les chiffres révèlent des compétences largement sous-exploitées, afin de mettre sur pied à peu de frais une équipe imbattable. La projection était suivie d’une « discussion mathématique » avec le lauréat 2010 de la médaille Fields et député Cédric Villani. Nous l’avons rencontré, et lui avons posé cinq questions.
Dans le cadre d’un cycle de conférences proposé par mk2 du 25 septembre au 11 juin, le psychiatre et enseignant Jean-Victor Blanc reviendra ce samedi 20 novembre sur les représentations cinématographiques et télévisuelles de l’addiction.
Médecin psychiatre à l’hôpital Saint-Antoine (AP-HP) et enseignant en psychiatrie à la Sorbonne, Jean-Victor Blanc se démarque depuis quelques années par son approche ludique et pédagogique des troubles psychiques, dynamitant les idées reçues pour sensibiliser un public non-médical.
Une grève reconductible est lancée à l'établissement psychiatrique Georges Daumézon de Fleury-les-Aubrais. Ce mardi matin, des agents étaient mobilisés devant le centre spécialisé pour alerter sur leurs conditions de travail et demander des changements concrets.
Ils assurent le piquet de grève depuis la première heure ce mardi. Une quinzaine d'agents et de représentants syndicaux se relaient devant le centre hospitalier spécialisé Georges Daumézon à Fleury-les-Aubrais pour demander de meilleures conditions de travail. Devant l'établissement psychiatrique, ils distribuent des tracts et font signer une pétition aux automobilistes.
Propos recueillis par Elsa Mari Le 19 septembre 2018
Hyperactivité, autisme, troubles anxieux, anorexie, boulimie, schizophrénie. En France, près de 12, 5 % des enfants et ados sont en souffrance psychique. Si les chiffres restent vagues, trop peu réactualisés, le réseau européen des défenseurs des enfants, lui, s'est penché, cette année, sur la santé mentale de ce public en France et en Europe et publie ce mercredi une enquête alarmante que nous avons pu consulter.
Sa présidente, Geneviève Avenard, nous l'explique : la pédopsychiatrie est en grande difficulté. Et il y a, selon elle, urgence à agir.
A l’occasion du 20 novembre, journée internationale des droits de l’enfant, la Défenseure des droits, Claire Hédon, et son adjoint Défenseur des enfants, Eric Delemar, rendent public leur rapport annuel consacré aux droits de l’enfant : Santé mentale des enfants : le droit au bien-être.
Le défaut de prise en charge des troubles de santé mentale et les manquements aux droits qui en découlent constituent une entrave au bon développement de l’enfant et à son intérêt supérieur, que deux années de vagues épidémiques ont contribué à aggraver.
La Défenseure des droits appelle à prendre la pleine mesure de l’enjeu décisif que représente la bonne santé mentale des enfants et à agir urgemment pour sortir des approches fragmentaires et strictement sanitaires. Elle souhaite que la santé mentale soit appréhendée dans sa globalité, conformément à l’approche retenue par l’OMS, en lien avec la santé physique et avec l’environnement dans lequel évolue l’enfant, comme l’environnement familial et scolaire, les relations affectives, les conditions de vie, les réseaux sociaux, etc.
LE 16/11/2021
À retrouver dans l'émission
LE COURS DE L'HISTOIRE
par Xavier Mauduit
Sculptrice avant-gardiste dont la créativité a ébranlé les normes, Camille Claudel évoque l'image mythifiée d'une artiste au destin tragique qu'il convient d'interroger au regard d'une histoire des genres.
En 1886, Camille Claudel a vingt-deux ans. Cette année-là, le 16 juillet, le Courrier de l’art, dans sa "Chronique des artistes", évoque la jeune sculptrice : "Mlle Camille Claudel vient de terminer pour Mme la baronne Nathaniel de Rothschild un buste en bronze d’un caractère tout florentin ; cette œuvre, d’une rare fermeté de modelé, fait grand honneur à la jeune artiste qui s’est formée à sévère école ; elle est élève de M. Auguste Rodin". Trente ans plus tard, pendant la Première Guerre mondiale, Camille Claudel est toujours présente dans la presse, mais cette fois il est question de son internement forcé, dans un asile. Quelle place pour les femmes artistes dans des sociétés misogynes ? Quelle place pour Camille Claude dans l’histoire de l’art ?
Par Solène Cordier Publié le 17 novembre 2021
La Ciivise fait un premier bilan, deux mois après le lancement de sa plate-forme. Il souligne l’impact des violences sur la santé des victimes.
En l’espace de huit semaines, 6 200 témoignages ont été reçus. C’est le premier bilan de l’appel à témoignages de la Commission indépendante sur l’inceste et les violences sexuelles faites aux enfants (Ciivise), lancé en septembre, sans qu’il soit possible cependant de déterminer combien de situations différentes ce chiffre global décrit. « Il se peut que des personnes aient à la fois écrit, appelé, et répondu à des questionnaires », reconnaît l’instance, installée officiellement en mars. Toutefois, cet afflux de témoignages reçus en quelques semaines confirme ce que démontrent déjà les enquêtes existantes : le caractère massif de ces violences, qui touchent environ 160 000 mineurs chaque année.
Le Monde avec AFP Publié le 17 novembre 2021
Un rapport souligne que l’état de la santé mentale des enfants a été mis à mal par les effets de la pandémie, avec une augmentation des troubles dépressifs et une insuffisante prise en charge psychiatrique.
Dans son rapport annuel sur les droits de l’enfant, la Défenseure des droits, Claire Hédon, alerte, mercredi 17 novembre, sur les conséquences néfastes de la crise sanitaire sur l’état de la santé mentale des jeunes.
« Il a été démontré que le premier confinement a conduit à une hausse générale des syndromes dépressifs et même à un doublement chez les 15-24 ans (10 % d’entre eux présentaient un syndrome dépressif en 2019, contre plus de 20 % en 2020) », relève ce rapport qui constate une hausse des « troubles anxieux » et des « phobies sociales ».
Publié le 17 novembre 2021
Alors que plusieurs pays, dont les Etats-Unis, la Belgique et le Danemark, ont rapatrié ces enfants et leurs mères, les jeunes Français vont, eux, entamer leur troisième hiver en Syrie, où ils ne sont ni soignés ni scolarisés, rappellent cinq spécialiste de l’enfance, parmi lesquels Boris Cyrulnik et Marie-Rose Moro.
Le temps présent couronne les abus. L’hôpital public et la psychiatrie en sont de bons exemples. Il suffit d’écouter les interventions du ministre de la Santé qui tout en se réclament de « la réalité dans nos hôpitaux » s’empresse d’en reconstruire une autre plus communicable .
Tandis que de nombreux articles de presse, toute tendance politique confondue, mettent en lumière la fuite des professionnels, les fermetures de lits et l’état de catastrophe sanitaire liée à l’orthodoxie néolibérale, rien n’y fait. La machine s’emballe et « en marche ». Oui, cent balles et un mars.
Répondant aux sénateurs lors de l’examen de la loi de financement de la sécurité sociale 2022, Olivier Véran se félicite que le privé lucratif soit gagnant des réformes en cours dont la réforme du financement de la psychiatrie et de la pédo-psychiatrie mettant en place une tarification de l’activité. La même qui de l’avis général a détruit la possibilité même de soins adaptés, notamment aux personnes ayant les pathologies les plus graves et les situations sociales les plus précaires. Désabusés, les hospitaliers partent, toutes professions confondues.
Désabusé, mot étrange.
D’après l’Académie Française, « il s'emploie comme nom pour désigner celui, celle qui a perdu ses illusions. » Celles et ceux qui ne seraient plus abusés donc. Or les abus se perpétuent sur les désabusés. Que l’on parte de l’hôpital public ou que l’on y reste. Que l’on y travaille ou que l’on s’y soigne. Les premiers concernés par les abus sont bien les usagers de l’hôpital public, les patients. Celles et ceux qui sont de plus en plus usés par cette déliquescence programmée, voulue, désirée politiquement.
Les soignants - tout le monde est au courant - sont usés par les restrictions budgétaires, la bureaucratie, l’inflation de la demande de soin et la diminution de l’offre… Mais les patients ? Ca ne manifeste pas beaucoup. Si ça se manifeste c’est juste dans les rouages bien huilés de la démocratie sanitaire falsifiée avec des représentants d’usagers, trop souvent complices.
LADAPT organise depuis plus de 20 ans la Semaine européenne pour l’emploi des personnes handicapées. Une action militante devenue emblématique pour une association dont le travail quotidien est d’accompagner les personnes handicapées dans leur vie de tous les jours, à travers ses 109 établissements et services répartis sur toute la France et par l’action de ses 277 bénévoles.
Ce qu’il aime, Alexandre, c’est travailler les légumes. Il faut voir avec quel sérieux, quel plaisir même, cet adolescent autiste de 14 ans épluche une carotte ou pèle une courgette. Là, tout à sa tâche, il semble sourire à la vie. Un sourire qui parle pour lui, car Alexandre n’a jamais prononcé un seul mot depuis sa naissance. Avec lui, dans la cuisine du restaurant du personnel de la ville de Colombes (Hauts-de-Seine), quelques adolescents de 14 à 18 ans en situation de handicap sont aussi en formation avec l’association Afuté, autour des deux chefs qui les forment au métier de commis de cuisine.
Anne Rodier Publié le 03 novembre 2021
Carnet de bureau. Personnes en situation de handicap, aidants familiaux ou femmes enceintes : pour ces salariés, le groupe Bayer a instauré mi-octobre le concept de « télétravail thérapeutique ». Comme beaucoup d’entreprises, après l’épisode Covid-19, la société pharmaceutique a ressorti du tiroir l’accord préexistant et l’a renégocié en élargissant la palette du recours au télétravail : ordinaire, spécifique, occasionnel, imposé, mais aussi… « thérapeutique », « décidé pour des raisons de santé, généralement temporaires et médicalement justifiées ». C’est le service de santé qui propose des modalités d’organisation en télétravail auxquelles s’adaptent au mieux manageurs et RH, précise Bayer.
Lundi 15 Novembre 2021
Manifestation nationale ce jeudi 18 Novembre 2021 à 13 heures devant le Ministère des Solidarités et de la Santé 14 avenue Dusquene, 75007 Paris.
À la suite des multiples mobilisations du printemps derniers, notamment celle du 10 juin, une convention nationale pour la défense du secteur médico-social, de la psychiatrie et de l’accès aux soins psychiques pour tous, s’est réunie le 25 septembre 2021 à la Bourse du Travail à Paris. Cette convention a regroupé psychologues, psychanalystes, psychiatres, orthophonistes, infirmières, médecins, psychomotriciens, éducateurs, enseignants chercheurs, travailleurs sociaux, syndicalistes … et a lancé un appel à manifester au Ministère des Solidarités et de la Santé le jeudi 18 novembre 2021, là où sont prises les décisions.
15 novembre 2021
Cette journée sera organisée le jeudi 9 décembre 2021, au Centre d’affaires Terra Botanica, de 9 heures à 17 heures.
La journée portera sur les enjeux et perspectives des nouveaux métiers et nouvelles fonctions en psychiatrie et santé mentale :
Seuls 21 postes de psychiatres sont occupés, sur 35 disponibles. Face à cette pénurie de médecins, la direction de l'hôpital a décidé de fermer une trentaine de lits. En face, les soignants s'inquiètent des retombés dans la prise en charge des patients.
Des lits en moins et toujours autant de patients. C'est le difficile constat des soignants de l'hôpital charentais Camille Claudel, spécialisé en santé mentale, déjà surchargés de travail. Mais face aux difficultés de recrutement de médecins, la direction a décidé de fermer 32 lits. Une solution qui inquiète une partie des salariés, qui se mobilisent mardi 16 octobre pour mettre en lumière ce problème.
Historique des mesures et rapports impactant l’exercice de la profession des psychologues
• 1996 - Article L 162-31-1 du Code de la Sécurité Sociale
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o 2016 - Expérimentation Coda3 (Côte d’Or) : prise en charge de 11 à 18 ans pour manifestations dépressive (poursuivie dans le cadre de l’Art.51)→https://www.bourgogne-franche-comte.ars.sante.fr/article-51-experimenter-et-innover-pour-mieux-soigner
• Modification de l’article L 162-31-1 du Code de la Sécurité Sociale
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LE 15/11/2021
À retrouver dans l'émission
LES PIEDS SUR TERRE
Maxime a décidé de se contracepter via une méthode thermique. A partir de matériaux de plomberie trouvés dans un magasin de bricolage, il élabore un prototype qu'il teste lui-même. Dylan, lui, a participé à une étude scientifique et s'est injecté de la testostérone de manière hebdomadaire.
Maxime est infirmier. Un jour, il décide d'essayer la contraception thermique. A partir de matériaux de plomberie trouvés dans un magasin de bricolage, il élabore un prototype qu'il teste lui-même. Des analyses médicales confirment rapidement que son "anneau" fonctionne. Depuis, il a créé sa start-up et propose des anneaux en silicone pour se contracepter : c'est ce qu'il appelle l'"androswitch". Pour se contracepter, Dylan, lui, a participé à une étude scientifique à l'hôpital Cochin et s'est injecté de la testostérone de manière hebdomadaire. La méthode fonctionne et a eu de nombreux effets sur son corps, jusqu'à ce qu'il soit obligé d'arrêter brutalement les injections.
À retrouver dans l'émission
LES CHEMINS DE LA PHILOSOPHIE
par Géraldine Mosna-Savoye et Adèle Van Reeth
Les arts d'Arthur Schopenhauer
4 ÉPISODES (2 DISPONIBLES)
À 30 ans, Schopenhauer rédige "Le monde comme volonté et représentation", une oeuvre qui fera de lui une star sur le tard. Mais d'abord aigri par son insuccès, son humeur est noire : "L'art de se connaître soi-même" est-il alors une stratégie pour faire face au monde, vivre malgré son pessimisme ?
Lilleactu
Publié le
Jérôme Porée animera une conférence sur l’espérance mélancolique dans le cadre du festival Citéphilo. Rendez-vous ce lundi à 12h30 au Centre Hospitalier Universitaire de Lille.