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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

mardi 28 septembre 2021

Hikikomori : deux jeunes reclus

LE 29/09/2021

À retrouver dans l'émission

LES PIEDS SUR TERRE

Le fils de Manon a commencé à se "retirer du monde" à l'adolescence. Impossible de le sortir de sa chambre. Jusqu'au jour où elle découvre ce qu'il fait la nuit. Le fils de Corinne dit non à tout. C'est un "mollasson". Tous les moyens sont bons pour arriver à le faire sortir. Y parviendra-t-elle ?

Adolescent qui ne veut pas sortir du lit
Adolescent qui ne veut pas sortir du lit Crédits :  Getty

Au Japon, les adultes qui s'isolent du reste du monde en se retranchant dans leur chambre ont un nom : ce sont les hikikomoris. En France, de plus en plus de jeunes gens - le plus souvent des jeunes garçons - cèdent à la tentation de déserter leur vie sociale, scolaire et professionnelle pour ne plus quitter leur cocon de solitude. Qu'ils jouent à des jeux vidéos, lisent compulsivement ou simplement dorment nuit et jour, ces jeunes adultes ne cherchent plus à s'intégrer à la société. Voici deux témoignages de mères, déstabilisées par leurs fils qui ne sortent plus de leur lit et qui ne répondent plus que par des grognements au travers de leurs portes. 

Lâche ta manette !

Le fils de Manon s'est progressivement cloîtré dans sa chambre. C'est toutefois dès son enfance que le corps enseignant repère les signes d'une immobilité maladive. 

L'enseignante me dit : "Honnêtement, il n'a pas l'air du tout heureux à l'école. Il ne bouge pas. Il pourrait entrer au musée Grévin, car il ne bouge pas, il ne fait pas un geste." Et là, je me rappelle très bien, je suis rentrée à la maison, je me suis mise à pleurer, parce que c'est quand même assez terrible. Manon

A l'adolescence, le fils de Manon ne descend plus que rarement pour les repas et rechigne à se rendre au collège. Même s'il a de bons résultats scolaires, il semble n'avoir de goût à rien et reste toute la journée enfermé dans sa chambre. Un jour, elle découvre l'addiction de son fils : il se rend chaque nuit dans une salle de jeux vidéos.  

La journée, il est enfermé dans sa chambre, et la nuit, il est enfermé dans une salle de jeux. Manon

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Commission sur la désinformation et le complotisme : peut-on décréter la raison ?

Paris, le samedi 2 octobre 2021 

Le nom, déjà, pourrait sonner comme une forme de provocation. « Les Lumières à l’ère numérique ». C’est l’appellation de la commission installée cette semaine par Emmanuel Macron et présidée par le professeur de sociologie Gérald Bronner (auteur de plusieurs essais sur la fabrication des croyances et la transmission des informations), chargée de s’interroger sur la façon dont internet, présenté comme un formidable outil de démocratisation de l’accès à l’information et la formation, a cependant amplifié de nombreux biais, vieux comme le monde. Il s’agit par exemple du fameux biais de confirmation et autres confusions entre causalité et corrélation. Gérald Bronner et les membres de la commission souhaitent non seulement établir un état des lieux (en s’appuyant sur la littérature produite à ce sujet) mais également réfléchir à des solutions pour éviter les dérives entraînées par la « mise en concurrence directe de toutes les visions du monde » qu’elles relèvent de la « rationalité, de la croyance, de la magie, de la superstition». Il s’agira par exemple de s’intéresser aux algorithmes utilisés par les réseaux sociaux et autres sites de recherche, qui sont nourris par la « négativité » : les informations controversées sont ainsi plus susceptibles d’être reprises que les autres. Gérald Bronner rappelle par exemple comment une enquête concernant Youtube a mis en évidence qu’une requête avec le mot « climat » renvoyait à « plus de 50 % [vers] une vidéo climatosceptique ». C’est ce que Gérald Bronner désigne par l’expression « asservissement numérique ». Quel rôle l’éducation peut jouer face à cette véritable dérégulation du marché de l’information ? Comment allier liberté d’expression et maîtrise de certains contenus ? Comment rendre plus attractives les informations vérifiées ? Autant de questions qui feront l’objet d’un rapport qui, promet Gérald Bronner, sera dûment publié et envoyé à tous les candidats à l’élection présidentielle.


Un homme en situation de handicap mental meurt à la suite d’un contrôle dans le métro de Marseille

Par    Publié le 29 septembre 2021

Saïd M’Hadi, 37 ans, a subi un « syndrome asphyxique » alors qu’il venait d’être « amené au sol » par des contrôleurs, selon la procureure de Marseille.

La station Joliette de la ligne 2 du métro marseillais, où un contrôle de titre de transport a conduit à la mort de Saïd M’Hadi.

Une information judiciaire pour « violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner » a été confiée à un juge d’instruction deux jours après la mort, à Marseille, d’un homme en situation de handicap mental lors d’un contrôle de titres de transport, à la station de métro Joliette.

Crack à Paris : le schéma pour résoudre un problème vieux de trente ans se heurte à l’hostilité des riverains

Par  Publié le 1er octobre 2021

Pour sortir de la situation intenable dans le Nord-Est de la capitale, la Mairie envisage l’ouverture de lieux d’accueil pour les consommateurs. Face aux résistances, elle privilégie des sites existants ou en milieu hospitalier.

Manifestation contre l’ouverture d’une structure pour accueillir des toxicomanes rue Pelleport à Paris, le 11 septembre 2021.

Le mot d’ordre est clair : « Non au crack », « Non aux salles de consommation ou de repos en zone habitée ». Samedi 2 octobre, près de vingt associations de riverains qui, dans différents quartiers de Paris, redoutent l’ouverture de lieux pour les toxicomanes en bas de chez eux organisent une première manifestation commune, place de Stalingrad (19arrondissement), épicentre historique du trafic de crack dans la capitale. Elles espèrent réunir 600 à 1 000 personnes.

« On ne s’oppose pas aux salles, mais il ne faut pas en ouvrir à côté des écoles, des logements, ni des commerces », plaide Delphine Martin, présidente d’une association du 10arrondissement. Rudolph Granier est plus brutal : « Les salles de shoot ne sont pas une solution, assène cet élu (Les Républicains, LR) de Paris qui compte bien manifester samedi. On ne soigne pas les gens en les aidant à se droguer. »

Psychoter Hervé Mazurel : «Nos névroses ne sont pas éternelles, fixes et stables»

par Sonya Faure   publié le 1er octobre 2021

Quand on rêve, on n’est pas seulement père, mère, sœur ou amant. Mais aussi banquiers ou étudiants, hétéros ou transgenres… En élaborant le principe de l’inconscient, Freud aurait-il oublié que notre psychisme est ancré dans la société où on évolue et travaillé par des siècles d’histoire ? Pour enrayer son déclin, la psychanalyse doit s’ouvrir à l’étude du passé et aux sciences sociales, estime l’historien. 

Freud s’est-il trompé ? En affirmant que notre vie psychique obéit à des règles invariables et universelles, de la libido au complexe d’Œdipe, est-il passé à côté de tout un pan qui façonne notre inconscient : la vie de nos ancêtres, la culture et la société dans laquelle on a grandi ? Pour l’historien Hervé Mazurel au contraire, l’inconscient n’est pas une chose fixée une fois pour toutes.

«Les Intranquilles», cage de raison

par Didier Péron.  publié le 29 septembre 2021 

Le cinéaste belge Joachim Lafosse se penche, parfois avec froideur, sur l’émergence de la bipolarité au sein d’une famille et sa répercussion sur les sentiments amoureux et filiaux.

Un artiste peintre, Damien (Damien Bonnard, en transe), mène une existence confortable avec sa femme, Leïla (Leïla Bekhti, très juste), réparatrice de meubles anciens, et leur jeune garçon d’une dizaine d’années, Amine (Gabriel Merz Chammah). En vacances, Damien se montre curieusement agité, affamé, insomniaque, avide de tout et n’importe quoi, sans pour autant paraître délirant. Plus tard, on le voit peindre dans un état d’exaltation créatrice de plus en plus frénétique. Il semble libre, trop, du moins pour Leïla et Amine qui peu à peu ne peuvent plus le suivre ni le comprendre.

Covid-19 : les nouveaux vaccins face au casse-tête des essais cliniques

Par    Publié le 27 septembre 2021

L’enrôlement de volontaires susceptibles de recevoir des placebos n’est plus acceptable éthiquement alors que des vaccins efficaces sont disponibles. Une difficulté majeure pour les laboratoires.

Applaudissements après l’administration du vaccin CoronaVac, de Sinovac, à un adolescent, à Pretoria (Afrique du Sud), le 12 septembre 2021.

Mais que deviennent les nouveaux vaccins ? Où sont passés les quelque deux cents projets annoncés en 2020 par des firmes pharmaceutiques ou des centres de recherches à travers le monde ? Quelques-uns ont été officiellement abandonnés, comme ceux lancés par le géant américain Merck ou celui à ARN messager du français Sanofi, qui en a fait officiellement l’annonce mardi 28 septembre. D’autres ont accumulé des retards, après des premiers résultats décevants, à l’exemple de deux des favoris, l’allemand CureVac et Sanofi, pour son autre candidat vaccin, fondé sur une protéine recombinante.

Selon Newsweek, des traitements combinant psychothérapie et psilocybine, qui font l’objet actuellement d’essais cliniques, pourraient représenter la plus grande avancée dans le traitement de la dépression depuis une trentaine d’années.

Pendant la majeure partie de sa vie d’adulte, Aaron Presley, un Américain de 34 ans, s’est senti “comme un moins que rien”, raconte Newsweek. Il était “prisonnier d’une réalité si horriblement ennuyeuse” qu’il avait beaucoup de mal à quitter son lit le matin. Mais, un jour, le “brouillard dépressif” a commencé à se dissiper, et l’“expérience la plus significative” de sa vie a commencé.

Réapprenons à être malades !

Octave Larmagnac-Matheron publié le 

Depuis le début de la pandémie, nous pensons presque exclusivement la maladie sous le prisme du Covid-19 : comme un drame qui met en péril l’existence collective. Nous avons en quelque sorte perdu le sens personnel, intime, de l’« état malade », que nous éprouvions dans les infections bénignes comme le rhume ou la gastro. Ces épidémies saisonnières font leur retour cette année, à la faveur d’un relâchement des gestes-barrière. L’occasion de réapprendre comment être malade, en compagnie de Virginia Woolf ?

Une fièvre légère, un nez qui coule, une petite fatigue, une quinte de toux… depuis le début de la pandémie, nous traquons, avec une inquiétude légitime, le moindre symptôme qui pourrait indiquer l’irruption, en nous, d’un bataillon de coronavirus infectieux. Au moindre signal d’alerte, nous voilà la tête en arrière, un test PCR dans le nez, pour confirmer le diagnostic. Si la contamination est confirmée, l’inquiétude ne faiblit guère, entre les quatre murs de nos espaces d’autoconfinement : même une forme apparemment bénigne peut rapidement dégénérer. Alors, nous guettons les indices d’une dégradation.

IVG de Françaises aux Pays-Bas : «Les infirmières ont séché mes larmes»

par Virginie Ballet, Envoyée spéciale à Heemstede (Pays-Bas)  publié le 27 septembre 2021 à 20h55

Chaque année, environ 400 femmes se rendent depuis l’Hexagone dans une clinique spécialisée dans les IVG située à Heemstede, à une trentaine de kilomètres d’Amsterdam. «Libération» a suivi deux d’entre elles.

«C’est votre décision, vous êtes sûre ? C’est important.» Dans un français fluide, l’infirmière qui reçoit Diane s’assure une nouvelle fois que le choix de la jeune femme est arrêté. Auparavant, un médecin avait fait de même. Coupe carrée et yeux clairs, emmitouflée dans son écharpe, Diane acquiesce, catégorique. A 25 ans, la patiente, réalisatrice à Marseille (Bouches-du-Rhône), a fait le déplacement jusqu’aux Pays-Bas pour mettre un terme à une grossesse non désirée. Selon sa dernière échographie, pratiquée le matin même à la clinique, elle est enceinte de dix-neuf semaines. Impossible d’avoir recours à une interruption volontaire de grossesse en France, où le délai légal est fixé à douze semaines, contre vingt-deux aux Pays-Bas, l’un des plus longs d’Europe. Alors, Diane a fait le déplacement jusqu’à la Beahuis & Bloemenhovekliniek, grosse bâtisse en briques aux allures de maison de maître située à Heemstede, à une trentaine de kilomètres d’Amsterdam. L’infirmière lui rappelle ce qui l’attend : des médicaments lui seront administrés pour assouplir et dilater le col de l’utérus, qui devront agir pendant environ deux heures. Ensuite, elle sera conduite au bloc opératoire. «Vous dormirez, vous ne sentirez rien. Quand vous vous réveillerez, ce sera fini», déroule la soignante. Après une période d’observation et une collation, Diane pourra quitter la clinique en fin d’après-midi, escortée par sa mère.

Journée d'action SOS Médecins en «arrêt total» contre «la disparition programmée de la visite à domicile»

par LIBERATION et AFP  publié le 26 septembre 2021

La fédération d’associations de médecins libéraux se met en grève pendant vingt-quatre heures, à partir de lundi 8 heures, pour alerter sur leurs conditions de travail.

N’appelez pas SOS Médecins lundi, ils ne répondront pas. «[Ils] réalisent un arrêt total de leur activité» (visite à domicile, consultation, centre de régulation téléconsultation), à partir de 8 heures lundi matin, et jusqu’à 8 heures le lendemain, a indiqué la fédération de 63 associations dans un communiqué ce dimanche.

lundi 27 septembre 2021

Maison des soignants : un lieu dédié au mieux-être des professionnels de santé




  27 septembre 2021

La première Maison des soignants, fondée par l’association Soins aux Professionnels de Santé (SPS) a ouvert ses portes fin août 2021 à Paris. Avec ce lieu, entièrement destiné à tous les professionnels de santé, gratuit et anonyme, l'association veut prolonger son action autour de la prévention des risques psychosociaux des soignants et favoriser les échanges entre pairs.

Pauline Dubar, porte-parole de l'association SPS

Pauline Dubar, porte-parole de l'association SPS. © Alexandra Luthereau.

Un jour de la fin 2019, Paul (1), infirmier en service de réanimation, perd connaissance sur son lieu de travail.

Diagnostic : burnout. « Cela faisait deux ou trois ans que ça couvait », comprend-il aujourd’hui, sans avoir perçu à l’époque les signes avant-coureurs, pourtant nombreux : troubles du sommeil, stress, troubles dépressifs, consommation d’alcool et de produits.

Cet épisode a agi sur lui comme un déclic. « J’ai réalisé qu’il fallait que je prenne soin de ma santé », assure l’infirmier de 35 ans.

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Le Covid-19 a fait plonger l’espérance de vie en 2020

Par   Publié le 27 septembre 2021

Selon une étude réalisée sur 29 pays développés, dont 27 en Europe, la chute atteindrait des niveaux jamais observés depuis la seconde guerre mondiale.

C’est désormais établi : le Covid-19 marquera l’histoire démographique mondiale. Selon une étude réalisée par des chercheurs britanniques, allemands et danois dans 29 pays développés, dont 27 en Europe, la pandémie a fait plonger en 2020 l’espérance de vie avec une brutalité rare. Dans la plupart des pays d’Europe occidentale, la chute atteint un niveau jamais observé depuis la fin de la seconde guerre mondiale. En Europe de l’Est, il approche, parfois même dépasse, la baisse provoquée par l’effondrement économique et sanitaire qui a suivi la dissolution du bloc soviétique. Publiée dans la revue International Journal of Epidemiologylundi 27 septembrecette recherche offre un point « provisoire », soulignent les chercheurs, alors que l’épidémie poursuit sa progression dans de nombreuses régions du monde.

Contraception masculine : accouchement difficile !

par Un collectif d'associations  publié le 26 septembre 2021


De la vasectomie à la méthode thermique, des pratiques de contraception masculine existent. Pourquoi l’Etat tarde-t-il tant à les faire connaître et à les rendre accessibles ?

Le ministre de la Santé, Olivier Véran, annonçait le 9 septembre la gratuité de la contraception pour les femmes de moins de 25 ans. Cette décision consensuelle ne peut suffire à masquer les carences de la politique gouvernementale : elle ne constitue aucune avancée en matière d’égalité des sexes. La crise de la pilule et le mouvement #MeToo ont fait émerger la nécessité de remettre en question le paradigme d’une contraception qui ne s’adresserait qu’aux femmes.

Si la contraception est une liberté, pourquoi seules les femmes pourraient en bénéficier ? Si c’est une responsabilité, pourquoi seraient-elles les seules à en porter la charge ?

Parentologie : faut-il (vraiment) préparer ses enfants aux jobs du futur ?


 



Publié le 26 septembre 2021

CHRONIQUE

Booster le futur CV de son enfant en l’inscrivant à des ateliers lui permettant de développer sa créativité, ses capacités de communication ou son autonomie ? Mais laissons donc le monde de l’enfance à l’écart de la pensée managériale !

Le job du parent (c’est du moins ce qu’il croit) est de préparer au mieux son enfant à l’avenir, soit une façon d’en maîtriser préventivement les incertitudes.

Avant, même s’il n’était pas simple, ce job paraissait répondre à un cahier des charges relativement bordé : tel un Tupperware dans lequel on tenterait de faire entrer un trop-plein de mou de veau, l’enfant était ce réceptacle que l’on bourrait de connaissances avec l’espoir qu’il intègre de prestigieuses institutions, de type Polytechnique, Essec ou Normal Sup’. Que son seul ami fût un phasme neurasthénique n’était finalement pas si grave, dans la mesure où votre descendant était capable de résoudre une équation différentielle du troisième ordre et de vous citer par cœur toutes les dates clés de la Révolution française.

Objetsexuels : peut-on aimer un mur ou un pont ?

par Agnès Giard  publié le 25 septembre 2021 à 11h00

Dans la lignée LGBTQI+, les objetsexuels réclament le droit à la reconnaissance. Amoureux d’un pont, d’une voiture, d’une valise ou d’une chaise, ils affirment ne pas être des fétichistes, car leurs relations (disent-ils) confinent au spirituel.

En mars 2020, vers 3 h 30 du matin, un inconnu choisit une voiture dans le petit parking qui jouxte l’église catholique Saint-Joseph à Bâle, baisse son pantalon puis se frotte contre le capot en faisant tant de bruit qu’il réveille la propriétaire. Depuis la fenêtre, celle-ci filme la scène. «Le détraqué a fait l’amour avec ma BMW», raconte-t-elle, affirmant que l’inconnu a laissé les traces explicites de son forfait. Le journal 20 Minutes qui relate l’affaire parle d’«objectophilie». Le terme date de 2002 (1), mais il désigne une catégorie de personnes dont l’existence – bien plus ancienne – suscite l’intérêt croissant des chercheurs. Comment parler des personnes amoureuses d’un objet sans en faire les spécimens d’une catégorie de doux dingues sortis tout droit d’un freak-show ?

10 lectrices partagent LE conseil de psy qui a changé leur vie


 



Aïda Djoupa 01 oct 2021

Certains psys ont l’art de la punchline : avec une petite phrase, ils peuvent parfois tout chambouler… Et nous aider à des prises de conscience radicales. 

« Est-ce que c’est votre responsabilité ? » 

Maureen a 31 ans, et elle a commencé sa psychothérapie dans une période difficile : après un burn-out et la fin d’une relation toxique, sa médecin généraliste lui conseille un suivi psychologique.

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Covid-19 : face au recul de l'épidémie, le Danemark ferme des centres de tests et des vaccinodromes


 


SANTÉ - Au Danemark, 85% des plus de 12 ans sont désormais vaccinés. Un effort collectif qui permet aux habitants du pays de retrouver la vie d'avant, tandis que les centres de tests et les vaccinodromes réduisent considérablement leur activité.

Prendre les transports en commun sans masque, aller au restaurant sans devoir présenter un QR code, c’est désormais le quotidien des Danois. Après un an et demi de restrictions, dont cinq mois de pass sanitaire, le Danemark retrouve la vie d’avant. 

Le résultat d’un effort collectif qui réjouit ses habitants. "On s’est fait vacciner, on a suivi les restrictions sanitaires et ça a marché", constate un homme croisé dans les rues de Copenhague, dans le reportage de TF1 en tête de cet article. "C’est rassurant de savoir que partout les gens sont vaccinés, ça fait du bien d’être à nouveau libre", souligne une autre passante.

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« On fêtera mes 80 ans et les 28 de mon petit-fils » : à deux c’est mieux

Publié le 26 septembre 2021

CHRONIQUE

Célébrer l’anniversaire d’un parent et de son enfant déjà grand, c’est la nouvelle tendance de cette rentrée. Un cumul de fiestas censé rattraper le temps perdu.

Parce qu’il faut bien écluser tout ce qu’on avait à célébrer, mais que les dates disponibles se font rares, la levée des restrictions sanitaires s’accompagne depuis l’été d’une floraison de fêtes « deux en une ». Les invitations précisent qu’on fêtera « les 50 ans du père et les 18 ans du fils », les 90 ans cumulés de la mère et sa fille. A l’origine, généralement, la génération qui a du mal à vieillir, parfois gênée d’un gros chiffre à zéro, croit ainsi mutualiser les années, avec l’approbation de la plus jeune génération, partante car elle n’a rien contre la mutualisation des frais.