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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

lundi 9 août 2021

La contraception masculine existe, même si elle est mal connue

Lou Roméo   Publié le : 

La pilule pour homme n'est pas prête de voir le jour, mais des méthodes de contraception masculine existent déjà.

Slip chauffant, injection, vasectomie, préservatif… Sécurité pour certains, pas vers l’égalité homme/femme pour d’autres, quelles sont les méthodes disponibles en matière de contraception masculine ?

Où en est la pilule pour hommes ? Si selon les Nations unies, 63% des femmes âgées de 15 à 49 ans dans le monde utilisaient un moyen de contraception « moderne » en 2012, le contrôle de la fertilité masculine demeure un angle mort des recherches et des pratiques. Hors du préservatif, point de salut !

Mais si la « capote » reste le seul moyen de se prémunir contre les infections sexuellement transmissibles, elle peut se rompre ou être oubliée. La pratique courante du retrait, elle aussi, manque de fiabilité, puisqu'elle diminue par quatre le risque de grossesse, et que celui-ci reste donc élevé.

D’où l’intérêt de la contraception masculine : mal connue, souvent peu accessible, elle est une solution de plus à la portée des couples. En 2002, déjà, une étude menée sur quatre continents affirmait que 55% des hommes interrogés étaient intéressés par une méthode contraceptive autre que le préservatif et le retrait. 

Mais pour comprendre les différentes méthodes de contraception masculine disponibles, il faut d’abord s’attarder un peu sur le fonctionnement de l’appareil génital masculin lui-même. La production des spermatozoïdes, la spermatogénèse, s’étale sur un cycle d’environ trois mois. Son bon déroulement dépend de plusieurs facteurs, dont un apport normal en testostérone et une température testiculaire n’excédant pas les 35° celsius.

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dimanche 8 août 2021

« Ça fait du bien de voir des vieux heureux » : au bal musette des quais de Seine

Par    Publié le 7 août 2021



Leur été s’étire d’avril à novembre. Depuis qu’ils ont trouvé leur repaire en extérieur au bon goût de souvenir des bals populaires, et où les visages sont démasqués depuis peu, il n’est pas question pour eux d’en perdre une miette. Ils ne disent plus leur âge, ou bien en sont fiers. Demain demeure la seule inconnue de ces anciens épris de liberté, bien décidés à embrasser le plaisir pur de chaque jour qui point.

La danse au corps, chaque samedi et chaque dimanche de leur été à rallonge, peu importe la couleur du ciel, ils se retrouvent sur le quai Saint-Bernard, en bord de Seine, dans le 5e arrondissement de Paris. Ici, ils disent habiter une vie qui leur correspond à nouveau, le temps d’une parenthèse enchantée. De 14 heures à 20 heures, côté jardin Tino-Rossi, au creux du petit amphithéâtre en plein air de l’alvéole dite « numéro 3 ».

Sur le sol de dalles lisses qui rend les pivots, pirouettes et flottements faciles comme sur un parquet de dancing, a lieu le bal populaire Rock et Musette, qui rassemble à nouveau et en moyenne 200 danseurs et spectateurs. Ce sont des vieux qui dansent la résistance.

Au bal populaire Rock et Musette, à Paris, le 31 juillet 2021.

Vous connaissez celle du Français qui crie partout qu'il vit dans une dictature ?



Et si la France qui se vaccine manifestait à son tour?

Laurent Sagalovitsch — 

[BLOG You Will Never Hate Alone] À force de parler de la France qui manifeste, on en oublie celle –archi-majoritaire– qui se vaccine. Il serait peut-être temps de changer le rapport de force, non ?

La France silencieuse doit cesser de l'être. | Nicolas Alejendro via Flickr
La France silencieuse doit cesser de l'être. | Nicolas Alejendro via Flickr

À n'en pas douter, demain sera un jour de forte mobilisation contre le pass sanitaire. Défilera dans les rues de l'Hexagone tout un agglomérat d'individus venus crier leur colère de vivre dans un pays devenu à leurs yeux une dictature. Chacun ira de sa petite musique. Quand certains réaffirmeront leur refus de la vaccination, d'autres s'alerteront de la confiscation des libertés publiques. Les plus effrontés invoqueront l'esprit de résistance et n'hésiteront pas à se réclamer de l'héritage de Jean Moulin, en appelant à la grandeur de la France et à son sursaut. On y chantera, on y dansera, on y cassera et à la fin de la journée, on rentrera chez soi, assurés cette fois d'avoir marqué les esprits.

Mais quelle que soit la manière prise pour les comptabiliser, ces joyeux drilles représenteront un infime pourcentage de la population française. Une goutte d'eau si scrupuleusement étudiée par les chaînes d'information en continu qu'elle donnera l'impression à certains de ressembler à une averse torrentielle. Ce sera un succès manifeste des anti-vaccins et autres aimables complotistes dont on nous montrera en boucle les images, ces avenues et places noires de monde où, entre pancartes révolutionnaires et drapeaux tricolores, on distinguera ici et là quelques douteuses références à la Seconde Guerre mondiale.

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Covid-19 : fin juillet, 87% des personnes admises en soins critiques n'étaient pas vaccinées

franceinfo avec AFP Publié 

Les personnes non vaccinées contre le Covid-19 représentaient la grande majorité des personnes hospitalisées en France entre le 19 et le 25 juillet, selon une étude du service statistique des ministères sociaux.

Des soignants des services de réanimation de l'Institut Mutualiste Montsouris à Paris, le 6 mai 2021. (ANTONIN BURAT / HANS LUCAS / AFP)

"Fin juillet, les entrées en soins critiques sont 12 fois moindres au sein de la population complètement vaccinée que parmi les personnes non vaccinées" contre le Covid-19, selon une étude publiée (PDF) vendredi 6 août par la Direction de la recherche, des études, de l'évaluation et des statistiques (Drees). Entre le 19 et le 25 juillet, 87% des personnes admises en soins critiques et 83% de celles entrées en hospitalisation conventionnelle étaient non vaccinées, détaille la Drees.

Une précédente étude, menée entre le 31 mai et le 11 juillet, rapportait que les personnes non vaccinées représentaient 85% des hospitalisations en soins critiques et 84% des entrées en hospitalisation dite "conventionnelle".

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COVID-19 : impact sur la sexualité

Nathalie Barrès  11 févr. 2021

Comment imaginer que la pandémie actuelle et les mesures sanitaires associées n’aient pas d’impact sur la sexualité des populations ? Le rapprochement physique, le contact et l’échange de quelques fluides font partie intégrante de la sexualité. Hormis pour les membres d’une même famille, une distanciation d’un mètre, voire deux et un siège vide sur deux est devenue une règle élémentaire dans les quelques lieux de rassemblement qui ne sont pas encore fermés … Difficile de croire que cela n’a pas de conséquence sur la vie sociale, amoureuse et sexuelle des jeunes et moins jeunes.

Un nouveau paradigme ?

Un article publié dans la revue Sexologies fait un bilan de la recherche dans le domaine de la sexualité en lien avec l’épidémie de COVID-19. Il positionne ce que nous vivons comme la « construction et la préfiguration d’un nouveau paradigme des sexualités » où pour certains les relations sexuelles virtuelles côtoient, entretiennent, ou présupposent les relations sexuelles de la vie réelle…

Une recherche foisonnante

Dans l’abondance des publications médicales qui ont accompagné la pandémie de COVID-19, de nombreux travaux se sont intéressés aux conséquences délétères de la situation sur les modes de vie, la santé physique, psychique et sexuelle. Au 8 décembre 2020, une recherche Medline sur la base des mots clés « COVID & Sexual » faisait apparaître 381 publications ; au 4 janvier 2021, la même recherche indiquait 86.170 publications...

Les mesures sanitaires et politiques liées à la pandémie impactent l’ensemble de la vie relationnelle et sexuelle bien plus que le virus.

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Conquêtes amoureuses et sexuelles : une histoire d’âge, de genre… vraiment ?

Nathalie Barrès    18 mai 2021

Dans bon nombre de pays à travers le monde, les relations romantiques et sexuelles ont profondément changé au cours des dernières décennies. Mariages tardifs, dissolutions des relations, divorces, veuvages… sont autant de situations qui favorisent le retour de célibataires de tous âges sur le « marché des rencontres amoureuses et sexuelles ».

Une étude américaine s’est intéressée à l’évolution des rencontres et de la sexualité d’adultes célibataires au cours de la vie. Sur l’ensemble de la cohorte (5.864 répondants âgés de 21 à 94 ans), 29% avaient une vingtaine d’années, 19% une trentaine, 14% une quarantaine, 15% une cinquantaine, 15% une soixantaine, environ 8% au-delà.

Parmi les répondants, environ 19% ont indiqué sortir fréquemment, 18% rechercher activement une relation et 47% souhaitaient se marier un jour. La moyenne des partenaires sexuels par individus au cours de la vie était de 10,41, et 45% des participants rapportaient avoir eu des rapports sexuels au moins une fois au cours de l’année écoulée. 

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Jusqu’à quel point les réseaux sociaux lèvent-ils le tabou sur les troubles psychiques ?

Pauline Porro. 6 août 2021







Dans les œuvres de fiction, par la voix de célébrités… Jamais les troubles psychiques n’ont été si présents dans l’espace public. Une visibilité croissante à laquelle la crise du Covid n’est pas étrangère. En la matière, les réseaux sociaux font office d’espace d’expression privilégié. Comment comprendre cette libération de la parole numérique ? Mais surtout, jusqu’à quel point contribue-t-elle réellement à une véritable prise de conscience sociétale plus globale ?

Kristine souffre de bipolarité de type 2 et de cyclothymie. Lors d’une période de down particulièrement sévère, elle décide de créer la page cyclothymia.and.bipolar sur Instagram. « Je me suis dit qu’il devait bien exister quelque part quelqu’un qui souffrait de bipolarité et qui comme moi ne parvenait pas à être comprise par ses proches. »

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« J’ai toujours été très seule avec ma maladie, confie Julie, 30 ans, qui souffre de dépression chronique et d’anorexie mentale restrictive. À la suite de mon diagnostic en 2019, cela ne s’est pas arrangé ».

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Afin de sortir de sa solitude, l’idée d’ouvrir un compte Instagram fait son chemin. Elle lance alors la page depression_sans_pression. Lorsqu’elle est hospitalisée sous contrainte en raison d’un risque suicidaire, elle témoigne au jour le jour de son quotidien sur son compte, où 1188 abonnés la suivent.

Je voulais mettre en évidence la gravité de la maladie mais également faire connaître le traitement hospitalier qui nous est réservé. Je voulais témoigner et surtout dénoncer
Sandra*, détentrice du compte Instagram Noire et Bipolaire 
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C’est suite à une hospitalisation particulièrement traumatique que Sandra* suit les conseils d’une amie psychologue et crée sa page Instagram, Noire et Bipolaire. « Je voulais mettre en évidence la gravité de la maladie mais également faire connaître le traitement hospitalier qui nous est réservé. Je voulais témoigner et surtout dénoncer. »

23,7 millions de publications pour #depression

À l’instar du compte de Kristine, Sandra ou de Julie, les réseaux sociaux regorgent de pages consacrées aux troubles psychiques et psychiatriques. En la matière, Instagram fait figure d’application reine. Sur le réseau social, le hashtag #depression culmine à 23,7 millions de publications, celui de #bipolar à 2,5 millions. À tel point que les psychologues en font désormais un lieu d’information et de promotion incontournable.

 Ouvrir un espace d’échanges ou d’aide mutuelle, volonté de dédramatiser et de démystifier la maladie, dénoncer les failles du système médical… les raisons qui poussent à médiatiser sa maladie mentale sur les réseaux sociaux sont multiples. En agissant comme révélateur, les réseaux sociaux participent d’un phénomène de libération de la parole autour de la maladie mentale, notamment pour le jeune public.

« La crise a suscité des idées suicidaires. Auparavant, on se battait pour lever les tabous liés à la santé mentale, mais désormais, on se permet beaucoup plus de communiquer sur ses maux, et de les assumer publiquement. »
Vanessa Lalo, psychologue clinicienne, spécialiste des pratiques numériques

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samedi 7 août 2021

L’inconscient de la comtesse

LE 06/08/2021

À retrouver dans l'émission

GRANDE TRAVERSÉE : LA COMTESSE DE SÉGUR, SANS MANIÈRE

par Matthieu Garrigou-Lagrange

Où il est question des nombreuses analyses psychanalytiques qui ont été faites de son œuvre.

Illustration issue des Petites Filles modèles, Hachette, coll. « Bibliothèque rose illustrée », Paris, 1927,  chap. VIII : Les hérissons.
Illustration issue des Petites Filles modèles, Hachette, coll. « Bibliothèque rose illustrée », Paris, 1927, chap. VIII : Les hérissons. Crédits :  Charles Constant Albert Nicolas, vicomte d'Arnoux

Pourquoi tant de fouets ? D’où vient que la comtesse de Ségur décrit régulièrement des scènes de violence sur enfants ? Que signifient ces fantasmes et comment les expliquer ? Nos invités (dont certains sont psychanalystes) se penchent sur les livres de la comtesse de Ségur pour en analyser des passages au regard de la science de Freud.

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«Les enfants revenus de Syrie appartiennent à la communauté nationale»

par Luc Mathieu et Willy Le Devin publié le 5 août 2021

Les juges Claire Paucher et Muriel Eglin se chargent des enfants de jihadistes qui reviennent en France. Depuis 2016, les magistrates tentent de trouver la meilleure façon de les accompagner, entre angoisses psychologiques et traumatismes physiques. 

C’est un dossier jugé toxique par l’Elysée et Emmanuel Macron. L’un de ceux qui sont tenus à distance, qui n’apparaissent pas dans les discours du Président. La France est l’un des pays européens les plus réticents à rapatrier de Syrie les enfants de jihadistes de l’Etat islamique. Au printemps 2019, leur retour était pourtant programmé. Une liste des services de renseignement intérieurs (DGSI, Direction générale de la sécurité intérieure) avait prévu des vols vers la France pour plus de 160 hommes, femmes et enfants français, comme l’avait révélé Libération.

vendredi 6 août 2021

Témoignages : ces travailleurs en première ligne du contrôle du passe sanitaire

Cécile Rousseau  Jeudi 5 Août 2021

Depuis le 21 juillet, le QR code du passe sanitaire est contrôlé à l’entrée des musées, comme ici au Louvre, à Paris. © Eric Tschaen/Réa

Depuis le 21 juillet, le QR code du passe sanitaire est contrôlé à l’entrée des musées, comme ici au Louvre, à Paris. © Eric Tschaen/Réa

Sommés de contrôler les passes sanitaires et de refuser des clients ou des patients en cas de non-présentation, les agents des services publics, les restaurateurs ou encore les ambulanciers pointent les limites déontologiques atteintes avec ce dispositif.

La colère monte. Que ce soit à l’hôpital, dans les trains ou les restaurants, la perspective de devoir contrôler le passe sanitaire à partir du 9 août fait unanimement grincer des dents. Si la plupart des salariés et agents saluent l’efficacité de la vaccination, ils estiment que non seulement cette vérification ne relève pas de leurs prérogatives, mais qu’elle est, en plus, en opposition avec leur éthique. Sans parler de la surcharge de travail qu’elle va engendrer. Dans chaque secteur, les arguments ne manquent pas pour dénoncer ce couperet qui leur est tombé dessus du jour au lendemain.


Pass sanitaire en psychiatrie : la profession s'inquiète!

 

Le pass sanitaire pourrait devenir obligatoire dès le 9 août 2021 pour les patients non urgents ayant des soins programmés dans les hôpitaux et lieux de soins ou les visiteurs dans les établissements de santé et maisons de retraite. Adopté par le Parlement le 25 juillet pour faire face à la pandémie, le mot de la fin reviendra au Conseil constitutionnel. Verdict le 5 août. En attendant, l'Ordre des médecins s'inquiète « vivement des conditions de cette mise en œuvre (…) qui ne doit pas priver des patients de soins ». Même son de cloche dans le champ de la psychiatrie, qui a mis en place des « gestes barrière et l'éducation à la santé bien rôdés depuis le début de la pandémie » et se dit en mesure de continuer à les faire respecter, redoutant l'effet delétère du pass sur ses patients.

La psychiatrie en alerte

Le 30 juillet 2021, dans une lettre ouverte, la Fédération française de psychiatrie, soutenue par des associations et syndicats, fait part de ses inquiétudes au Premier ministre : « Les malades sans pass sanitaire bannis des soins ». Cette obligation concernera en effet également les centres médico-psychologiques, qui accueillent des personnes avec des troubles psychiques ou mentaux. « Avec le pass sanitaire, deux principes constitutionnels sont honteusement bafoués : la liberté d'aller et venir à l'hôpital et la protection de la santé en désirant se faire soigner », font valoir les signataires. Ils jugent ce positionnement « déontologiquement et éthiquement inacceptable pour des soignants », qui pourraient, en outre, « être accusés d'un défaut de soins ». Cette contrainte est « rejetée par la majorité des psychiatres et soignants (…), d'autant plus que le besoin en santé mentale et les troubles mentaux se sont accentués avec la pandémie, notamment chez les jeunes ».


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« Trier entre patients possesseurs ou non d’un passe sanitaire aggrave une fracture sociale déjà bien ouverte »


Publié le 04 août 2021

Dans l’attente de la décision du Conseil constitutionnel, le 5 août, un collectif de psychiatres s’alarme, dans une tribune au « Monde », du fait que les malades atteints de souffrance mentale et sans passe sanitaire puissent être bannis de soins.


Tribune. Il fut un moment de cette pandémie où une « vague psychiatrique » avait été constatée. La souffrance mentale était alors reconnue. Avec l’obligation de présenter un passe sanitaire pour les patients ayant des soins programmés dans les hôpitaux, notamment pour les centres médico-psychologiques (CMP), les préoccupations pour les personnes souffrant de troubles mentaux semblent reléguées au second plan.

Comment accepter que des personnes ayant besoin de soins et qui s’adressent à l’hôpital puissent être refoulées parce qu’elles n’ont pas de passe sanitaire ? Non seulement ce positionnement est déontologiquement et éthiquement inacceptable pour des soignants, mais ils pourraient en outre être accusés d’un défaut de soins.

Alix Garin : "Le corps vieillissant n’a pas à être caché, il est sublime"

LE 05/08/2021

À retrouver dans l'émission

L'INVITÉ(E) DES MATINS D'ÉTÉ

par Chloë Cambreling et Guillaume Erner

L'autrice nous présente son roman graphique "Ne m’oublie pas", lauréat du prix France Culture BD des étudiants. 

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. Crédits :  Robin Nissen

Ne m'oublie pas dévoile le récit de Clémence, une femme d’une vingtaine d’années, en plein doute dans son passage à l'âge adulte, qui aide sa grand-mère à s’échapper de la maison de retraite spécialisée où cette dernière est résidente. Atteinte d’Alzheimer, elle souhaite retourner dans la maison de ses parents. L'occasion d’un road-trip émouvant entre une jeune femme et sa grand-mère, toutes deux en proie au doute face au temps. 

"Ne m'oublie pas"
"Ne m'oublie pas" Crédits :  Alix Garin

L’autrice belge nous parle ce matin de ce récit à la fois inspiré de sa propre grand-mère, atteinte d’Alzheimer, et purement fictionnel. Une histoire qui lui donne l’opportunité d’explorer des thèmes encore peu abordés dans les romans graphiques : la vieillesse des corps et la démence mentale. 

"Ne m'oublie pas"
"Ne m'oublie pas" Crédits :  Alix Garin

Une histoire du temps et de la vieillesse

Cette bande dessinée aborde le passage à l'âge adulte, comment on navigue à travers les âges et comment la vieillesse peut avoir des airs de retour à l'enfance.

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