Après vingt-deux longs mois de mobilisation, elles ont obtenu un accord améliorant leurs salaires et leurs conditions de travail. Une victoire pour ces femmes, novices en luttes syndicale
Elles n’en reviennent toujours pas de cette nuée de journalistes, de micros et de caméras venue les accueillir à leur sortie de l’Hôtel Ibis Batignolles, à Paris, mardi 25 mai. Le genre de cohue qu’on réserve habituellement aux vedettes ou aux ministres, mais pas aux femmes de chambre… Voilà pourtant ces invisibles dans la lumière, célébrant, poing levé, leur victoire contre le groupe Accor et son sous-traitant du nettoyage STN, au terme de vingt-deux mois de conflit.
Les écrits de ces créateurs singuliers sont souvent méconnus. L’historienne de l’art Lucienne Peiry leur consacre un très beau livre.
Tout amateur d’art brut le sait. Outre des images, ces œuvres nées dans l’urgence des marges et de la maladie incluent souvent des mots et des textes, plus ou moins longs, plus ou moins lisibles. Un peu paresseusement, on a souvent tendance à les considérer sur un plan uniquement formel, voire esthétique, oubliant qu’ils sont porteurs d’un message spécifique et possèdent une vie propre.
Dans un très bel ouvrage publié au Seuil, l’historienne de l’art Lucienne Peiry – qui a dirigé pendant dix ans la Collection de l’Art Brut à Lausanne – a choisi de placer ces Écrits d’art brut au centre de notre attention, proposant des retranscriptions et, si nécessaire, des traductions de ces superbes «lettres d’amour ou de rage, poèmes, messages érotiques et plaidoyers, journaux intimes et récits utopiques». Après une brève introduction, elle passe en revue et analyse avec finesse la production de trente de ces «graphomanes extravagants».
RÉCIT Les jeunes qui ont fait l’expérience de cette crise pendant cette période fondatrice du passage à l’âge adulte en sortent transformés. Partout en Europe, une forme de colère et de frustration latente s’exprime au sein de cette génération.
Ils ont revisité leurs choix d’études ou affirmé leurs convictions politiques, réévalué l’importance de leurs liens familiaux, amicaux, ou de leur cadre de vie. Beaucoup évoquent une colère, une frustration latente. Mais aussi un besoin, après ce traumatisme, de prendre soin de leur santé mentale, abîmée par les privations et la solitude. Tous le disent : cette période de pandémie de Covid-19 les a transformés.
C’est ce qui ressort d’un appel à témoignages lancé par cinq médias européens (Le Monde, The Guardian, La Vanguardia, Süddeutsche Zeitung, La Stampa) auprès des 18-25 ans, sur leurs sites et les réseaux sociaux. Plusieurs centaines de réponses ont été reçues.
De la naissance de l’impressionnisme à l’enfer blanc de la Norvège, qui résiste à son œil, en passant par la découverte de Giverny et l’émergence des tableaux en série — meules, peupliers —, Monet peignit sa vie durant, « dans les transes », « bouleversé et comme fou ».
Quel était le projet de ce peintre qui disait « chercher l’impossible » ? Comment définir son œil ? Peut-on dire qu’il regardait « le transitoire, le fugitif, le contingent », ce que Baudelaire appelle la modernité ?
Matthieu Garrigou-Lagrange esquisse aujourd’hui une analyse de l’œuvre de Monet en compagnie de Marianne Alphant, autrice de Claude Monet, une vie dans le paysage » aux éditions Hazan.
Monet peint toujours hors de lui. Dans une espèce de transe, il se confronte à quelque chose qu'il lui est impossible de maîtriser, car il essaie de fixer sur la toile des instants de lumière, qui parfois ne reviennent pas. (Marianne Alphant)
par Virginie Ballet, Envoyée spéciale à Arras et photo Stéphane Dubromel publié le 1er juin 2021
Près d’Arras, le centre Clotaire accueille les auteurs de violences conjugales, souvent envoyés par la justice, et tente, par la parole, de les faire passer du déni à la prise de conscience.
Il dit se sentir comme «au début d’un tunnel», et espérer «aller jusqu’à l’autre bout». Là, peut-être qu’il trouvera la réponse à cette question qui le taraude : «Qu’est-ce qui a déclenché en moi de devenir cet être-là ?» A 54 ans, Marc (1) est venu de lui-même trouver de l’aide au sein du centre Clotaire, structure spécialisée dans la prise en charge des auteurs de violences conjugales et intrafamiliales, située à Saint-Nicolas-lez-Arras (Pas-de-Calais). C’était en mars, lorsque son épouse depuis plus de trente ans a décidé de le quitter, après des années de violences. «Ça s’est produit à plusieurs reprises, et depuis longtemps. Je crois que la première fois, c’était trois ou quatre ans après notre rencontre», se souvient-il. Ensuite, sont venus «des menaces, des violences verbales, psychologiques, des insultes, les propos les plus horribles, les coups derrière la tête… Comme si toute la frustration que j’emmagasinais au travail ressortait à la maison, au moindre mot innocent de ma femme». Le départ de celle-ci a été chez lui un «déclencheur».
par Samuel Forey, Envoyé spécial à Gaza publié le 31 mai 2021 à 21h04
Dans l’enclave palestinienne laminée par quatorze ans de blocus, la récente escalade de violence entre le Hamas et Israël a aggravé les dégâts psychologiques, en particulier chez les mineurs.
Alaa Abou Hatab pensait qu’il était mort, quand son immeuble s’est écroulé sur sa famille, tuant sa femme, Yasmine, quatre de ses cinq enfants, ainsi que sa sœur aînée venue lui rendre visite cette nuit-là.Dans les deux fratries, c’est le plus jeune qui a survécu. Le père, 34 ans, est sorti indemne des décombres. Son visage ressemble à un masque de cire aux cheveux auburn. «Nous étions au troisième et dernier étage. L’immeuble a été frappé. Nous sommes revenus voir s’il y a quelque chose à sauver», se remémore-t-il. Mais, neuf jours après le bombardement israélien du 15 mai, il ne reste rien dans ce tas de ruines. Ils étaient sept. Ils ne sont plus que deux. Alaa Abou Hatab porte dans ses bras sa fille de 4 ans, Maria, aux cheveux roux comme le feu. Ils se tiennent seuls, devant les souvenirs de leur vie passée, sous le soleil déjà brûlant. La petite fille a été légèrement blessée et depuis la disparition des siens, elle n’a pas dit un mot.
Militant actif de l’association Ultime Liberté, le Montpelliérain revendique le droit de pouvoir «bien se suicider» et d’aider d’autres à le faire.
Entrée en matière parfaitement raccord avec cet entretien sur la mort : il tombe des trombes sur Montpellier, le quartier des Aubes est noyé, la paisible rue où réside Pierre Blanchet s’est transformée en torrent. A quelques pas de sa maison, patatras, notre précieux carnet de notes atterrit dans le caniveau. On franchit sa porte trempée et déprimée, donc fin prête à disserter sur le suicide.
Car Pierre Blanchet, 75 ans, est un fervent militant de «l’IVV», l’interruption volontaire de vie. A Montpellier, il est devenu l’un des piliers de l’association Ultime Liberté qui revendique 3 000 membres en France. Dix d’entre eux ont été mis en examen en mars dernier : on leur reproche d’avoir commandé à l’étranger du Nembutal, un barbiturique interdit ici à la vente et qui offre, paraît-il, une mort douce et rapide. Les mis en cause ont tous reconnu avoir aidé des candidats au suicide à s’en procurer.
Promis en décembre par le gouvernement, cette mesure, qui entre en vigueur ce mardi, permettra à tous les médecins de prescrire ce traitement de prévention d’infection par le VIH.
«Enfin !» Associations de lutte contre le VIH et médecins auront attendu cinq ans. La Prep, traitement préventif contre l’infection par le VIH et donc la maladie du sida, peut être primo prescrite depuis ce mardi par n’importe lequel des 220 000 médecins, généralistes et spécialistes. Jusqu’ici, seuls les 300 centres gratuits de dépistage et de diagnostic (Cegidd) en métropole et en outre-mer, ainsi que les services hospitaliers spécialisés dans la prise en charge du VIH pouvaient permettre aux patients de commencer le traitement.
Le collectif pour les morts en prison a recensé, sur 2019, 115 suicides de détenus. L’État refuse de communiquer un chiffre officiel et semble vouloir enterrer le sujet. Familles et soignants se battent pour éviter que ces drames ne se répètent.
« Un matin, on m’a appelé pour un suicide. J’ai vu un corps qui gisait là, sur le sol crasseux. Au milieu de cette cellule vétuste, c’était l’indifférence générale. Chacun vaquait à ses occupations. Ça m’a fait tellement de mal, je me suis dit : c’est pas possible, vraiment pas possible, que des jeunes puissent mourir comme ça. » Lorsqu’il crée le collectif pour les morts en prison, Étienne Roch-Noto est infirmier pénitentiaire depuis une dizaine d’années. Le suicide fait partie de son quotidien :
« On apprend que le détenu qu’on a croisé tout souriant le matin s’est étouffé à la tombée de la nuit avec un sac plastique. On ne voit rien venir. »
Bouleversé, il décide d’organiser un événement pour rappeler l’existence de ceux qui sont décédés derrière les barreaux. À haute-voix, on énumère : « B. 32 ans, mort par pendaison en 2020. Toulon, suicide d’un homme, la vingtaine, le 26.02. » Des informations parcellaires – cliniques – qui sont difficiles à obtenir. Depuis 2020, l’administration pénitentiaire ne communique plus le nombre de suicides de détenus. « Alors on essaie de s’organiser, chercher dans la presse locale, activer nos contacts », explique le collectif. L’année dernière, ils ont recensé 115 détenus qui se sont ôtés la vie et l’année précédente le ministère en recensait 119. Des chiffres très probablement sous-évalués. « Nous n’avons aucun moyen de retracer le nombre de tentatives. Ni ceux qui se suicident à leur sortie, après des années passées derrière les barreaux. D’autres sont emmenés à l’hôpital lors de leurs passages à l’acte et ne sont pas pris en compte par l’administration. » Ce que l’on sait c’est que, selon un calcul l’Observatoire International des Prisons (OIP), on se suicide six fois plus en détention qu’ailleurs.
Le collectif pour les morts en prison tente de comptabiliser le nombre de suicide de détenus, pour rappeler l'existence de ceux qui sont décédés derrière les barreaux. / Crédits : Caroline Varon
C’est un service unique dans la région Centre-Val de Loire. Le centre hospitalier Henry-Ey, spécialisé dans la psychiatrie, possède une unité dédiée aux patients atteints d’anorexie ou de boulimie, à Morancez près de Chartres. À l’occasion de la Journée mondiale des troubles des conduites alimentaires, qui a lieu mercredi 2 juin, des soignants et une malade donnent un éclairage nouveau sur des pathologies mal connues.
Les troubles des conduites alimentaires (TCA) concernent près d’un million de personnes en France, selon la Fédération française anorexie boulimie (FFAB). Le centre hospitalier Henri-Ey est le seul établissement d’Eure-et-Loir à proposer un suivi spécifique aux patients touchés par ces pathologies.
Un service d’hospitalisation de seize lits est implanté depuis 2009, à Morancez, près de Chartres. Cette unité de psychologie médicale comprend également trois places d’hospitalisation de jour.
Malgré l’obstruction technique de l’industrie pharmaceutique, le site Eurosfordocs.eu, lancé mardi 1er juin, met en lumière ses liens d’argent avec le monde de la santé, générateurs de possibles conflits d’intérêts.
Plus de 7 milliards d’euros. C’est la somme astronomique versée par l’industrie pharmaceutique aux professionnels de santé dans onze pays européens en trois ans (de 2017 à 2019). Honoraires pour une activité de consultant, intervention dans un congrès, voyage et frais pour y assister, siège dans un conseil scientifique consultatif… : le détail de ces largesses que les laboratoires comptabilisent comme « transferts de valeur » est désormais rassemblé sur Eurosfordocs.eu (« des euros pour les docteurs »), un site Internet ouvert à tous.
Lancée mardi 1er juin, cette base de données permet d’accéder aux informations extraites de quatre registres publics ou issues d’initiatives de transparence de l’industrie dans sept pays. Les requêtes pourront interroger la base par nom de professionnel, d’organisation ou de firme, mais aussi par catégorie de paiement, par pays et par année. Son nom est un clin d’œil à la base américaine « Dollars for Docs », pionnière du genre, proposée depuis 2012 par le site d’investigation ProPublica.
L'objectif de ce projet est d'inciter à "repenser l'idée d'unité".
Ces portails connectés se veulent être de véritables fenêtres en temps réel sur d'autres villes. Image : Benediktas Gylys / Portal
Que ce soit dans les séries telles que Stargate ou dans les jeux vidéo comme Portal, les portails permettant de voyager dans l'espace-temps ont toujours occupé une place importante dans les différents univers de science-fiction. Aujourd'hui, ils font (plus ou moins) leur arrivée dans la vie réelle, et c'est en Lituanie que ça se passe. À Vilnius, la capitale du pays, un portail interactif a fait son apparition. Son objectif ? Permettre aux habitants de se connecter en temps réel à ceux de Lublin, une ville polonaise située à 600 kilomètres de distance.
DOCUMENT – À Marseille, les équipes du centre médico-psychologique (CMP) sont mobilisées au quotidien pour éviter la rechute des patients à leur sortie de l'hôpital psychiatrique. Une aide précieuse mais pas toujours simple à mettre en œuvre.
C'est un bâtiment anonyme en plein cœur de Marseille où chaque jour, on accueille les âmes en peine, les consciences torturées et les esprits divagants. Les centres médico-psychologique (CMP) ont été créés dans les années 70 pour suivre et accompagner les patients à leurs sorties de l'hôpital psychiatrique. Il en existe 2 000 en France. Dans ces centres, il n'y a pas de lit. Les consultations sont prises sur rendez-vous et toutes gratuites. Les maladies traitées vont de la dépression aux troubles psychotiques les plus sévères, schizophrénie ou bipolarité.
Les personnes ayant traversé des expériences traumatisantes ou ayant besoin de soutien en Sierra Leone sont livrées à elles-mêmes du fait de l’absence quasi totale de services de santé mentale, des années après la guerre civile et l’épidémie dévastatrice d’Ébola que le pays a connues, écrit Amnesty International dans un nouveau rapport rendu public mardi 25 mai.
Dans ce document, intitulé « On nous oublie » : Les effets durables de la guerre et d’Ébola sur la santé mentale en Sierra Leone, des victimes révèlent qu’elles continuent à se débattre avec divers symptômes de détresse psychologique, notamment une sensation de tristesse tenace.
La santé mentale n’est pas un luxe, c’est un droit fondamental.
Les services de santé mentale dans le pays sont cependant loin de répondre aux besoins des citoyen·ne·s, du fait de divers obstacles de taille. Ces derniers incluent un manque de financement de la part du gouvernement, un soutien insuffisant de la part des donateurs, une pénurie de professionnel·le·s qualifiés de la santé mentale, et le fait que les quelques services existants sont essentiellement disponibles dans les villes.
« La population sierra-léonaise a enduré des événements extrêmement traumatisants ces dernières décennies, et le pays se trouve désormais aux prises avec les effets de la pandémie de COVID-19 », a déclaré Rawya Rageh, conseillère auprès d’Amnesty International pour les situations de crise.
« La Sierra Leone, comme de nombreux autres pays, fait face à des contraintes financières et aux difficultés inhérentes à un système de santé affaibli, mais la santé mentale n’est pas un luxe, c’est un droit fondamental.
« Le gouvernement sierra-léonais doit désormais traduire ses engagements politiques en mesures concrètes, en investissant dans l’amélioration des services de santé mentale. Travailler de concert avec les acteurs nationaux de ce secteur, les gouvernements donateurs et des organisations devrait permettre de donner un degré de priorité élevé à ces systèmes de soins essentiels. »
Amnesty International demande aussi au gouvernement d’accélérer le processus d’adoption d’une nouvelle loi portant sur la santé mentale, afin de remplacer la « Loi sur la démence » de 1902, un texte discriminatoire datant de l’époque coloniale, et ainsi de mettre le droit national en conformité avec les obligations de la Sierra Leone en vertu du droit international relatif aux droits humains.
Cette vaste somme illustrée prend son objet au sérieux pour éclairer d’un jour réjouissant deux siècles d’évolutions sociales en France.
« L’Empire du rire. XIXe-XXe siècle », sous la direction de Matthieu Letourneux et Alain Vaillant, CNRS Editions, 998 p.
Sous l’apparence d’une lourde somme universitaire, L’Empire du rire est une lecture réjouissante. Non pas, de façon simpliste, à cause de son objet : les auteurs ne cherchent jamais le bon mot ni la connivence facile avec le lecteur. Si l’on est souvent amusé par les illustrations, d’une remarquable variété, l’essentiel n’est pas là. C’est en prenant le rire au sérieux que l’ouvrage procure un véritable plaisir.
L’Alliance digitale contre le Covid-19, à l’origine du site « Maladie Coronavirus » lancé aux débuts de la pandémie, lance une nouvelle plateforme d’orientation des Français quant à leur santé mentale. Des assureurs de tous horizons sont partenaires de ce mouvement.
Le centre abbé Pierre-Emmaüs à Esteville (Seine-Maritime) a rouvert ses portes le 19 mai 2021. L'occasion de découvrir une nouvelle édition de l'expo "Le Génie des modestes".
Le centre abbé Pierre-Emmaüs à Esteville (Seine-Maritime), a rouvert ses portes au public le 19 mai 2021. L’occasion pour les visiteurs de se promener dans les grands espaces du parc, où une exposition permanente de street-art les accueille…
Dans le musée consacré à l’abbé Pierre, chacun peut s’imprégner de l’endroit où il a terminé sa vie. On connaît de lui l’appel de l’hiver 1954 et sa prise de position pour lutter contre le mal-logement, mais ses combats furent pluriels. Le musée nous le rappelle et prouve, s’il en était besoin, son engagement au service des autres.
Cinq artistes au programme
Jusqu’au 31 octobre, vous pourrez découvrir une exposition d’art brut. Depuis huit ans maintenant, le lieu de mémoire dévoile au regard des visiteurs des créations spontanées d’artistes autodidactes, qui travaillent en dehors des circuits culturels, indique le responsable du centre, Philippe Dupont. L’exposition, qui a pour titre « Le Génie des modestes », porte parfaitement son nom et montre que la différence peut être admirable.
Le commissariat d’exposition, effectué par Martine Lusardy, directrice de la Halle Saint-Pierre à Paris, met en avant cette année cinq artistes. Un sculpteur japonais autiste, Shinichi Sawada, qui conjugue différence et esthétisme ; trois artistes, Mr Jubs, Laurent Védrine et Louis Pons, qui expriment leurs fêlures, le reflet de leur inconscient ; et enfin François Jouvion, qui traite par l’art des sujets socio-politiques.
Entre sculptures et collages
Les modèles du sculpteur Shinichi Sawada sont d’une teinte brun rouge et tous hérissés de piquants, constitués d’innombrables petits morceaux de papier déchirés puis collés ensemble. Certains peuvent faire penser à des créatures de la mythologie, mais laissent au visiteur la liberté de l’imaginaire.