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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

jeudi 13 mai 2021

Écrire par la pensée grâce à une nouvelle interface cerveau-machine

LE 13/05/2021

À retrouver dans l'émission

LE JOURNAL DES SCIENCES

par Natacha Triou

Écrire par la pensée grâce à une nouvelle interface cerveau-machine, et autres actualités scientifiques

Un nouvelle interface cerveau/machine testé sur un patient tétraplégique
Un nouvelle interface cerveau/machine testé sur un patient tétraplégique  Crédits : futurasciences

Selon une étude parue hier dans la revue Nature, une intelligence artificielle a traduit les pensées d’un patient tétraplégique en écriture manuscrite.  

Les chercheurs de l'Université de Stanford ont créé une nouvelle interface cerveau-machine qu’ils ont testée sur un patient paralysé depuis 2007. Ils lui ont implanté deux petits réseaux de capteurs juste sous la surface du cerveau, pour enregistrer l'activité électrique de 200 neurones dans le cortex moteur. L’homme a d’abord du imaginer qu’il tenait un stylo et qu’il écrivait chaque lettre de l’alphabet sur du papier. Les électrodes ont ainsi enregistré l'activité cérébrale associée à chacun de ces mouvements. Puis, ces données ont été traitées par une IA (un algorithme d’apprentissage automatique) qui a ainsi pu reconnaitre la signature neuronale spécifique à chaque lettre. Enfin, par la simple pensée, le patient a pu écrire des phrases sur un écran, à une vitesse de frappe record et un taux de précision de 99%. Ce système est capable de taper 90 caractères par minute, ce qui est presque aussi rapide que la vitesse d'un adulte valide qui écrirait un texto.

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Colette Marin-Catherine, frère d’âme

par Juliette Deborde et photo Adeline Keil.   publié le 13 mai 2021 

Le documentaire sur le pèlerinage de cette ancienne résistante normande sur les traces de son frère mort en camp de concentration vient d’être récompensé d’un oscar.











La scène dure une poignée de secondes mais elle prend aux tripes. Les deux femmes s’avancent dans une forêt verdoyante. La vieille dame à la chevelure immaculée s’appuie sur une canne, et sur la frêle adolescente qui l’accompagne. On aperçoit les ruines d’un bâtiment en brique, autrefois le Block 7 du camp allemand de Dora. Là où Jean-Pierre Catherine, le frère de Colette, dormait à même le sol, sans couverture. La voix de la nonagénaire tressaille. Dans un sanglot, elle demande : «Pourquoi on n’a pas ramené des fleurs ?» Sa jeune compagne lui tend un mouchoir. Le duo repart bras dessus, bras dessous, les yeux humides.

Une promotion de dix-huit futurs médecins au sein de l’Association hospitalière Bourgogne-Franche-Comté

Le 13 mai 2021

L’Association hospitalière de Bourgogne-Franche-Comté (AHBFC) a accueilli dix-huit futurs médecins, généralistes et psychiatres dont six font fonction d’interne. Ils compléteront leur formation en Haute-Saône et sur l’Aire urbaine.

Les futurs médecins ont intégré les équipes médicales de l’Association hospitalière de Bourgogne-Franche-Comté.  Photo ER

En ce mois de mai, dix-huit futurs médecins ont intégré les équipes médicales de psychiatrie infanto-juvénile, générale ou encore du sujet âgé de l’Association hospitalière de Bourgogne-Franche-Comté (AHBFC), tant sur la Haute-Saône que sur l’Aire urbaine, pour y parfaire leur formation. Six faisant fonction d’internes, un interne en médecine générale et onze internes en psychiatrie (dont un titulaire du nouveau statut de docteur junior*).

Dans ce contexte particulier de crise sanitaire, où les internes se mobilisent eux aussi, la nouvelle promotion est majoritairement constituée d’étudiants qui ont fait le choix de renouveler leur stage auprès de l’AHBFC.

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Le chant des Goze, musiciennes itinérantes et aveugles du Japon

Samedi 15 mai 2021

Les Goze sont des musiciennes itinérantes non-voyantes du Japon. Leur tradition remonte sûrement à la période médiévale, voire antique. Les premières archives qui racontent leur histoire remontent à l’époque d’Edo, dès 1600.

Le chant des Goze, musiciennes itinérantes et aveugles du Japon
Musicienne de rue au Japon avec son shamisen. Image de 1920., © Getty / Carl Simon / United Archives

Les Goze, des musiciennes itinérantes et non-voyantes japonaises répondent à une organisation très codifiée. Le principe d'origine, c’est le regroupement de femmes aveugles autour de la musique. Elles apprennent pendant plusieurs années le chant et la pratique du shamisen, luth traditionnel japonais, auprès de professeures appelées “mères”. Une fois prêtes, elles partent sur les routes lors de longues tournées pour chanter et gagner leur vie.

Ces femmes sont indépendantes, courageuses aussi parce qu’il faut parfois marcher de longs jours dans les montagnes et elles possèdent en plus une sensibilité artistique. Les règles de ces communautés sont strictes. La plus importante à laquelle il ne faut pas déroger c’est celle du célibat. Ces musiciennes n’ont pas le droit d’avoir une relation avec un homme, de tomber enceinte, de se marier, sous peine d’être expulsée. Elles vivent un peu comme des nonnes.

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mercredi 12 mai 2021

"Ouvrez le 1". Malaise dans la psychiatrie

Présenté parLucie Chaumette, Julien Bisson.  publié le 

Franceinfo et l'hebdomadaire Le 1 s’associent pour proposer un rendez-vous, tous les dimanches à 21 heures sur le canal 27 et ses supports numériques. 

Pour ce nouveau numéro de la saison 2, Lucie Chaumette, Julien Bisson et leurs invités s’intéressent à la question de la santé mentale en France et aux conséquences psychologiques de la crise sanitaire liée au coronavirus Covid-19.

Au sommaire 

Une question / Plusieurs regards : Raphaël Gaillard, professeur de psychiatrie, chef de pôle à l’hôpital Sainte-Anne à Paris et président du Congrès de l’Encéphale ; Nathalie Coutinet, économiste de la santé, maîtresse de conférence à Paris XIII, membre du Centre d’économie de l’université Paris Nord (CEPN), auteure, avec Philippe Abecassis, du livre Economie du médicament (éd. La Découverte).

1 + 2 : Joy Sorman, écrivaine, auteure du livre A la folie (éd. Flammarion), qui est le récit d’une immersion dans deux unités de soins psychiatriques pendant un an.

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Féminicide de Mérignac : «Une série de défaillances et de dysfonctionnements»

par Virginie Ballet  publié le 12 mai 2021

Le gouvernement a lancé une mission d’inspection après la mort de Chahinez, 31 ans, tuée par son mari la semaine dernière en Gironde, alors qu’elle avait déposé plainte en mars contre lui et qu’il avait déjà été condamné pour violences conjugales.

Y a-t-il eu des failles ? Ce féminicide aurait-il «pu être évité», comme l’estiment plusieurs associations féministes ? Probablement, à en juger par les premières conclusions de la mission d’inspection lancée la semaine dernière par le gouvernement. Elles pointent une «une suite de défaillances qui peuvent être reprochées à différents acteurs dans la communication et la coordination entre les services», selon un communiqué laconique du ministère de la Justice, ce mercredi. «La mission doit se poursuivre pour caractériser ces dysfonctionnements et proposer les initiatives propres à y remédier», indique encore le texte.

Que signifie être pénalement responsable ?

Ariane Nicolas publié le 

« Irresponsable pénalement. » C’est ainsi que la Cour de cassation a qualifié Kobili Traoré, le 14 avril dernier. L’institution a suivi l’avis des psychiatres, selon qui le meurtrier de Sarah Halimi avait été pris d’une bouffée délirante au moment des faits, ce qui avait « aboli » son discernement et coupait court à tout procès. Cette décision a été dénoncée par de nombreuses personnes, qui estiment que la consommation délibérée de drogue avant le meurtre justifiait un procès.

Cette affaire remet ainsi la notion de responsabilité au cœur du débat. Quelles sont les sources philosophiques de la responsabilité ? Depuis quand « l’abolition du discernement » est-elle reconnue ? Peut-on être responsable de son irresponsabilité, comme le suggèrent les défenseurs de Sarah Halimi ? L’éclairage de Stamatios Tzitzis, juriste et philosophe, directeur de recherche à l’Institut de criminologie de Paris.

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Le «vampire» de Nanterre, échappé de l’hôpital psychiatrique, a été retrouvé

Par Valérie Mahaut et Jean-Michel Décugis Le 11 mai 2021 

La police recherchait activement Jean-Pierre R., schizophrène déclaré pénalement irresponsable après le meurtre horrible d’un jeune homme de 20 ans, en 2004. Il a été retrouvé ce mardi matin dans un hôtel du 18e arrondissement de Paris.

Il était activement recherché depuis le 6 mai, jour où il s’est échappé de l’unité psychiatrique dans laquelle il était enfermé depuis bientôt dix-sept ans, comme Le Parisien le révélait lundi. Le « vampire de Nanterre » a finalement été retrouvé ce mardi matin à 6 heures, selon une source policière, confirmant une information de BFMTV. Il avait été localisé un peu plus tôt par les enquêteurs dans un hôtel du 18e arrondissement parisien. Il a été repris en charge en psychiatrie.


mardi 11 mai 2021

Nordahl Lelandais au bord de "l'effondrement narcissique"

par Jean-Philippe Deniau  publié le 

Le verdict est attendu ce mardi soir aux assises de la Savoie pour Nordahl Lelandais qui comparait depuis le 3 mai pour le meurtre d’Arthur Noyer, un jeune militaire qu’il avait pris en stop à Chambéry, dans la nuit du 11 au 12 avril 2017. Lundi, les psychiatres ont remis leurs conclusions, inquiétantes.

Une fois encore, ce lundi soir, l’accusé a répété qu'il n'avait jamais eu l'intention de tuer Arthur Noyer : "Ce que je vous ai expliqué, c’est ce qu’il s’est passé". Une phrase sibylline qui tranche avec les longues explications des experts autour de la notion "d’effondrement narcissique". 

Les psychologues se souviennent d’un entretien particulier qu’elles ont eu avec Nordahl Lelandais en février 2018, deux mois après sa mise en examen, et alors qu’il avait constamment nié être à l’origine de la mort d’Arthur Noyer jusque-là. "Un monde s’écroule ce 14 février" racontent-elles, quand, acculé par des éléments de preuve, il passe aux aveux et reconnait avoir donné la mort au jeune caporal. "Avant, il n’existait que ce qu’il racontait, mais quand je le rencontre, le 16 février, je vois un homme effondré, saisi, et je mettrai 45 minutes avant qu’il puisse verbaliser des choses. Il y avait quelque chose de l’ordre du chaos, à ce moment-là. C’était quelqu’un d’abattu, qui pleurait, et qui dira à la fin qu’il est très touché par les parents d’Arthur Noyer. Et il a été hospitalisé en psychiatrie le soir-même".

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L’ombre de l’irresponsabilité pénale sur l’attentat de Romans-sur-Isère

Par   Publié le 11 mai 2021

Deux experts psychiatres estiment que le discernement d’Abdallah Ahmed-Osman qui avait tué, en avril 2020, deux personnes et blessé cinq autres à l’arme blanche dans la Drôme, a été « altéré et non aboli ».

Dépôt de fleurs devant la plaque commémorative en hommage aux victimes de l’attentat de Romans-sur-Isère (Drôme), le 3 avril 2021.

Après la polémique déclenchée par l’arrêt de la Cour de cassation confirmant, le 14 avril, l’irresponsabilité pénale de Kobili Traoré dans le meurtre de Sarah Halimi en 2017, suivie de l’annonce par le gouvernement d’une nouvelle loi, le cas d’Abdallah Ahmed-Osman ne manque pas d’interroger. Ce réfugié politique soudanais de 34 ans avait tué, le 4 avril 2020, deux personnes et en avait blessé cinq autres à l’arme blanche, dans la petite ville de Romans-sur-Isère (Drôme).

En prison, ceux qui souffrent de maladie mentale vivent un cauchemar

Par Robin Bouctot Guiduch  11/05/2021







« ILS N'ONT RIEN À FAIRE LÀ, C'EST ASSASSIN ! »

Suivi médical aléatoire, interruption de soins, abus sexuels, instrumentalisation, traumatismes... Pour les détenus qui souffrent de troubles psychiatriques, le passage derrière les barreaux s'apparente souvent à un cauchemar.

Tribunal de Tulle, Corrèze (19) – Dans le box des accusés, les deux policiers qui encadrent Maxime (1), 25 ans, se mordent le poing pour ne pas rire. En remontant son pantalon qui n’arrête pas de tomber, le jeune homme, penaud, vient d’avouer à la présidente du tribunal de Tulle que c’est « pour aller à Disneyland » qu’il a piqué 140 euros dans la caisse de l’association de réparation de vélos où il avait ses habitudes. Une paille, mais qui vient s’ajouter à une longue liste de délits. Sous tutelle, reconnu handicapé mental, présentant de lourdes déficiences intellectuelles et soumis à un traitement antipsychotique « à dose conséquente », Maxime comparaît régulièrement devant un juge. Tantôt c’est pour le vol d’un engin de chantier, abandonné 200 mètres plus loin, – « parce que j’aime bien les conduire » –, tantôt pour une énième amende auprès de la SNCF. Cette fois, le tribunal le condamne à un mois de prison ferme.

« Mais il ne comprend pas la peine. Il a la maturité d’un jeune homme de dix ans. En détention, il se fait bouffer », déplore Maître Armand, son avocat, à l’issue de l’audience. Ce que confirme Dominique Rivière, psychiatre de la maison d’arrêt de Tulle : « C’est typiquement le genre de profil dont personne ne veut. Il a fait une dizaine de séjours en psychiatrie, jusqu’à être mis à la porte. Depuis, il passe son temps à errer et faire des bêtises qui l’amènent derrière les barreaux. Mais la prison n’est pas du tout une réponse pour des gens comme lui. Son état empire ici », regrette-t-il, en pointant du doigt la « psychiatrisation de la prison » :

« Près d’un tiers des détenus qu’on a ici relèvent du secteur médico-social ou psychiatrique. Pour eux, l’expérience carcérale est extrêmement difficile. Soit ils se ratatinent et se cachetonnent, soit ils sont utilisés ou maltraités par les autres détenus. »

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Steeldoorstudios, de la prison vers l’ailleurs (Le blog de l'Association nationale des visiteurs de prison)

Le blog de l'ANVP

Condamné à purger une longue peine dans une prison au sud d’Oxford, un détenu explique comment la peinture a redonné un sens à sa vie, la créativité s’opposant à la brutalité et à l’apathie de la vie carcérale.

Le site « Prison Insider » a récemment donné la parole à l’animateur du site Steeldoorstudios (les studios des portes en acier). Âgé de près de 54 ans, il a passé de nombreuses années en prison. Étant daltonien, il pensait la peinture inaccessible pour lui et n’y est venu que tardivement. Il mesure la chance d’être incarcéré dans une prison qui favorise l’expression artistique « surtout tout au long de cette pandémie où nous avons passé une quantité excessive de temps enfermés dans nos minuscules boîtes de béton. »

Comment s’adapter à l’isolement ? Telle est la question qui se pose dès le premier jour en prison. « Alors que cette porte en acier claque pour la première de nombreuses nuits d’incarcération, vous vous retrouvez seul, sans famille, sans amis, mari, épouse ou enfants. Complètement privé des êtres aimés, vous ressentez vraiment le poids de cet isolement.

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lundi 10 mai 2021

Toulouse : un homme de 38 ans qui voulait être psy devant les assises pour avoir tenté de tuer son psychanalyste

Publié le 10/05/2021

Un homme de 38 ans comparait depuis ce lundi devant la cour d'assises de Haute-Garonne pour tentative d'homicide sur son psychanalyste. Il voulait lui-même être psy, il n'aurait pas supporté son échec.

La cour d'assises de Haute-Garonne à Toulouse- archives.

La cour d'assises de Haute-Garonne à Toulouse- archives. • © J.Meurin/FTV

Les faits remontent au mois de juin 2018. Benjamin P. se rend au cabinet de son ancien psychanalyste. Quand la porte s'ouvre, il le frappe violemment à coup de poings puis à coup de pieds et enfin il donne au moins un coup de couteau au psychanalyste tombé à terre. Seuls les cris d'une femme, témoin de la scène dans la salle d'attente, le fera arrêter. Il replie alors son couteau et part. Il n'a jamais prononcé un seul mot durant cette violente attaque.
Le psychanalyste blessé et choqué survivra.

"Je n'ai jamais voulu tuer"

Ce lundi, premier jour du procès, dans le box des accusés, devant les jurés, il peine à s'expliquer ; il bredouille, ne trouve pas les mots mais parvient à dire qu'il n'a jamais voulu tuer. Il invoque une période trouble et compliquée après la mort de son père.

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Covid-19 : la santé mentale des Français mise à mal

Publié le 10 mai 2021

PODCAST De la simple baisse de moral jusqu’à la dépression, la pandémie et ses restrictions affectent durablement notre santé mentale. Sandrine Cabut, journaliste au « Monde », explique les ressorts de ce phénomène dans un podcast. Et ébauche des pistes pour y faire face.

ÉCOUTEZ L’ÉPISODE DU 10 MAI 2021

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Dépression, troubles du sommeil, troubles alimentaires, anxiété… après un an de pandémie de Covid-19 et de restrictions, toujours présentes, la santé mentale des Françaises et des Français est fortement touchée, alerte le monde médical. Les populations les plus précaires sont particulièrement vulnérables.

CHU de Nantes. Les personnels de la psychiatrie en souffrance

Publié le 

Selon le syndicat Sud santé sociaux du CHU de Nantes les personnels de psychiatrie sont soumis à une forte pression due à l’accroissement des consultations et hospitalisations en lien avec la crise sanitaire.

La période que nous traversons, en lien avec la crise sanitaire, a provoqué une augmentation des besoins de soins au sein d’une population déjà suivie, mais également un besoin croissant de nouvelles consultations ou hospitalisations pour des patients avec une recrudescence de symptômes anxieux, une augmentation du risque suicidaire chez une population de plus en plus jeune et précaire​, constatent dans un communiqué les représentants du syndicat Sud santé sociaux du CHU de Nantes. L’organisation syndicale a déposé un préavis de grève, non daté, pour demander plus de moyens humains à la direction du CHU de Nantes.


Statistiques et visualisations de données Covid19

COVIDTRACKER

CovidTracker est un outil permettant de suivre l'évolution de l'épidémie à Coronavirus en France et dans le monde. Pour des analyses quotidiennes des chiffres, vous pouvez suivre @guillaumerozier sur Twitter, ainsi que @covidtracker_fr

En un coup d'œil

Mise à jour : hier

192

ÉLEVÉ ET EN BAISSE

Taux d'incidence
Nombre de cas par semaine pour 100k habitants. Le seuil d'alerte est 50.

5.77%

MODÉRÉ ET EN BAISSE

Taux de positivité
Proportion des tests qui sont positifs parmi l'ensemble des tests.

0.79

BAS ET STABLE

Taux de reproduction R
Nombre de personnes contaminées par 1 malade. Au-dessus de R=1, l'épidémie progresse.

96.4%

ÉLEVÉ ET STABLE

Tension hospitalière
Nombre de lits de réanimation occupés par les patients Covid19 par rapport au nombre de lits fin 2018.


Cas positifs

On prélève en moyenne 18 337 tests positifs au Covid19 chaque jour, en baisse (- 25 %) par rapport à la semaine dernière (par date de prélèvement, J-3)


Derniers chiffres : 9 128 tests positifs remontés le 09/05 (SpF), 19 121 tests positifs prélevés le 06/05 (SI-DEP).

Manon Garcia : «La philosophie a implicitement écarté la moitié de l’humanité de sa réflexion»

par Anastasia Vécrin et Sonya Faure.  publié le 6 mai 2021

Entretien

La spécialiste de Beauvoir, rassemble dans un ouvrage dix textes clés de philosophie féministe. Loin de se limiter à dénoncer le sexisme de la discipline, ce courant a permis d’ouvrir de nouveaux champs de réflexion et d’interroger le monde de façon nouvelle : le genre, le corps mais aussi les rapports de domination, notamment dans la sphère intime.

La philosophe Manon Garcia s’en est récemment agacée dans un tweet. «C’est pénible les classements de la Bibliothèque nationale de France : je découvre que mon livre et mon recueil de philosophie féministe sont classés en féminisme et non en philosophie. Le Deuxième Sexe de Simone de Beauvoir est en littérature et en féminisme, pas en philo. La philosophie féministe n’est pas de la philosophie ?» 

Après un an de Covid, la précarité des jeunes stagne toujours et leur santé mentale se dégrade

par Cassandre Leray  publié le 9 mai 2021 

La Fédération des associations générales étudiantes publie ce dimanche une enquête montrant que les difficultés rencontrées par les jeunes durant cette la crise sanitaire ne cessent de s’accumuler. Et alerte sur l’inefficacité des mesures déployées par le gouvernement.

Plus d’un an de pandémie au compteur, et un bilan à tirer. Ce dimanche, la Fédération des associations générales étudiantes (Fage) publie une enquête au titre évocateur : «Un an après : l’urgence d’agir pour ne pas sacrifier la jeunesse». Commandée auprès de l’institut de sondage Ipsos, elle retrace les problématiques concernant l’ensemble des jeunes : étudiantes et étudiants, stagiaires, mais aussi les personnes à la recherche d’un emploi ou actives. L’occasion pour l’organisation étudiante d’analyser l’évolution des difficultés des jeunes, et d’évaluer les mesures prises par le gouvernement pendant la crise sanitaire pour les accompagner.