blogspot counter

Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

lundi 10 mai 2021

A Limoges, des fresques réalisées avec les jeunes patients du CH Esquirol

Par  France Bleu Limousin  Dimanche 9 mai 2021

A Limoges, le Centre Hospitalier Esquirol vient d'inaugurer plusieurs fresques dans le bâtiment Roger Garoux, sur le site de Bellevue. Ce bâtiment accueille deux unités de soins psychiatriques pour enfants et adolescents. Des jeunes qui ont participé pleinement à l'élaboration des peintures.

Les thèmes et les couleurs ont été choisis entre les jeunes, les professionnels des unités de soins et l'artiste
Les thèmes et les couleurs ont été choisis entre les jeunes, les professionnels des unités de soins et l'artiste © Radio France - Valérie Mosnier

Le bâtiment Roger Garoux est neuf, très fonctionnel, mais aussi très impersonnel et sans chaleur. Pour donner un côté plus accueillant à ce bâtiment, qui abrite deux unités de soins psychiatriques pour enfants et adolescents, l'Odyssée et le Petit Prince, la direction a décidé de faire appel à un artiste peintre : Grégory Réti

L'artiste parisien est spécialisé dans la décoration des services de santé, plus particulièrement ceux de pédiatrie. Il a déjà travaillé dans le service d'hémato-oncologie du Pôle mère enfant de Limoges. A l'automne dernier, il s'est lancé, grâce au soutien financier du Lion's Club St Martial, dans la réalisation de plusieurs fresques. 

Avec l'aide des jeunes patients, il a donc réalisé des personnages de BD, une planisphère, un basketteur ou encore une fresque sur le thème de la musique et du cinéma dans le hall d'accueil. 

Lire la suite ...


Saint-Cyr-sur-Menthon - Qui se souvient de la maison aux 10 000 bouteilles ?

La maison aux 10 000 bouteilles au début du siècle dernier. © Photo : DR

La maison aux 10 000 bouteilles au début du siècle dernier. - Photo : DR
Saint-Cyr-sur-Menthon a connu son facteur Cheval à la fin du XIXe siècle, il s'appelait monsieur Buiron et a construit une maison très originale, aujourd'hui disparue.

Selon le livre Pont-de-Veyle et son canton au début du XXe siècle, la maison aux 10 000 bouteilles fut construite vers 1875-1880 par monsieur Buiron, maçon de métier. En raison de son âge avancé, il décida de construire cette maison près du café tenu par son gendre, il s'agit donc du restaurant actuel Le Saint-Cyr, situé anciennement Au Logis, sur la RD 1079. On peut donc imaginer cette maison se situant à l'emplacement de la cour de l'école maternelle actuelle. Les murs étaient décorés par des fonds de bouteille, au total trois mille environ furent utilisées. Véritable chef-d'œuvre d'art brut, cette maison fut également construite avec du mortier, des briques et du bois. Afin d'être approvisionné en bouteilles, monsieur Buiron sollicita les écoliers qui lui fournissaient pour " un sou les dix bouteilles ". 

Lire la suite ...



Contre la stigmatisation, le rétablissement

Publié le 9 mai 2021

CHARLES-ALBERT MORIN

PATIENT-PARTENAIRE ET PAIR-AIDANT À L’INSTITUT UNIVERSITAIRE EN SANTÉ MENTALE DOUGLAS

QUEBEC

Contre mauvaise fortune, bon cœur. En dépit de toute la souffrance psychologique qu’elle a infligée dans la population, la pandémie nous offre une occasion unique d’aborder la stigmatisation de gens qui souffrent de troubles mentaux.

Jamais n’a-t-on autant parlé de santé mentale aussi abondamment dans un contexte d’épreuve collective ; on sait combien de victimes la grippe espagnole a faites, mais on en sait très peu sur les conséquences et sur le bien-être des gens qui ont traversé cette épreuve. 

Tous ceux qui en sont victimes vous le diront : les effets de la stigmatisation sont loin d’être des vues de l’esprit.

Dans un article de la revue scientifique The Lancet publié en 2016, on souligne que la souffrance que la stigmatisation occasionne chez les gens qui en sont victimes, ainsi que son internalisation (l’autostigmatisation) s’ajoutent littéralement à la souffrance découlant des troubles mentaux eux-mêmes. Pire encore, la stigmatisation a un effet négatif sur les pronostics des personnes qui en souffrent. Tout comme la maladie dont elles sont atteintes, les personnes aux prises avec un trouble mental mettent des années à la dompter. 

Pour une véritable déstigmatisation

Compte tenu de la gravité du problème, on doit se réjouir du fait que de plus en plus de personnes portent le message de s’attaquer à la stigmatisation. Seulement, sans faire le travail de compréhension de la maladie qui peut réellement changer les mœurs et les pratiques, on risque de s’en tenir à ce que l’on pourrait nommer de la déstigmatisation de surface, c’est-à-dire reprendre un slogan en vogue sans faire face à une réalité qui est nécessairement plus complexe. 

Les comportements des personnes malades peuvent être troublants pour quiconque en est témoin. Il est tout à fait légitime de ressentir un malaise face à l’altérité de quelqu’un qui nous bouleverse.

Une personne qui ne sort pas de son lit, qui s’isole des autres, qui a un problème de consommation… la maladie mentale fait peur. Or, on doit accueillir cette peur de manière décomplexée tout en gardant en tête le fort potentiel de rétablissement des personnes malades. 

Dans les mois précédant et suivant mon hospitalisation, mon comportement instable se traduisait par des changements d’humeur prononcés et par de l’irritabilité aiguë qui troublaient les gens qui m’entouraient, avec raison. C’est en me rétablissant et en ayant le parcours stable qui est le mien depuis plusieurs années que je vois maintenant ma maladie pour ce qu’elle est, un bouleversement exténuant, mais réversible. Bref, il faut voir la maladie dans un continuum, qui n’écarte pas la souffrance, mais qui fait la place qui lui revient au rétablissement.

Lire la suite ....


Psychiatrie – Six fois plus d’électrochocs dans le Centre-du-Québec que dans les autres régions sociosanitaires de la province

logo

  • Éric Beaupré  11 mai 2021

QUEBEC
Psychiatrie – Six fois plus d’électrochocs dans le Centre-du-Québec que dans les autres régions sociosanitaires de la province
L'hôpital Ste-Croix de Drummondville © Crédit photo Eric Beaupré / Vingt55. Tous droits réservés.

Le comité Pare-Chocs a découvert que le recours aux électrochocs était six fois plus fréquent dans la région du Centre-du-Québec que dans les autres régions sociosanitaires québécoises.

Des chiffres obtenus auprès de la Régie de l’assurance-maladie du Québec démontrent que deux établissements de cette région, l’hôpital Ste-Croix de Drummondville et l’Hôtel-Dieu d’Arthabaska (Victoriaville) ont réalisé 1551 séances d’électrochocs en 2019.  Cela représente 6.5 électrochocs par 1000 habitants, un ratio presque six fois plus élevé que la moyenne québécoise.

Lire la suite ...


LE FIL D'ASCO

 Ouvrages disponibles sur Cairn pour les établissements adhérents
Le conseil d’administration d’Ascodocpsy a décidé il y a quelques années d’acheter des livres numériques pour l’ensemble des établissements adhérents. L’objectif était de donner une occasion de découvrir les livres disponibles en ligne et de casser les stéréotypes ou appréhensions que certains utilisatrices ou utilisateurs ont vis-à-vis du support numérique. Cet accès n’est pas soumis à l’acquisition d’abonnements numériques.
Voici la liste des livres disponibles sur la plateforme Cairn, auxquels vous pouvez accéder en cliquant sur les titres : 

 

Reconnaître la pénibilité de la profession infirmière ? "Il est minuit moins une à l’horloge des soins infirmiers !"

V.dL  Publié le 

Le syndicat Union4U a lancé une pétition pour la reconnaissance de la profession infirmière comme "métier pénible". Son président, Thierry Lothaire, défend l'importance de cette initiative pour la profession.

Reconnaître la pénibilité de la profession infirmière ? "Il est minuit moins une à l’horloge des soins infirmiers !"
© AP

La pétition commence à circuler sur internet, surtout sur les groupes des professionnels des soins de santé. Union4U, premier syndicat autonome belge des praticiens de l'art infirmier (infirmiers et aides-soignants) récemment fondé par un petit groupe de bénévoles et professionnels du secteur, a lancé une pétition pour que la profession infirmière soit reconnue comme "métier pénible". 

Pour le moment, ils sont 10 611 à avoir soutenu cette demande du syndicat. Celui-ci explique que les infirmier(e)s "cumulent les quatre critères légalement requis pour que leur profession puisse être qualifiée de 'pénible' : la pénibilité de nature mentale ou émotionnelle, celle des circonstances de travail, celle de l’organisation du travail et celle des risques de sécurité élevés."

Lire la suite ...


« Avec la pandémie, on entre dans l’ère des Tanguy intermittents » : le retour au nid des étudiants

Par    Publié le 11 mai 2021

Beaucoup sont restés vivre chez leurs parents et ont renoncé à l’autonomie qui accompagne ces années de passage à l’âge adulte : logement à soi, séjours à l’étranger, petits jobs… Une situation qui, plus d’un an après le début de la crise due au Covid-19, laisse des traces.

De jeunes oiseaux qui prenaient leur envol brutalement scotchés au sol : en cette année de pandémie, de nombreux étudiants n’ont eu d’autres choix que de rentrer au nid. Quand les cours se font en visioconférence, quand disparaissent les petits boulots, à quoi bon payer un loyer ? Au moment du premier confinement, un tiers des 18-24 ans avaient quitté leur logement personnel pour s’installer chez un parent ou un proche, et 39 % déclaraient avoir subi une baisse de revenus, selon l’enquête Coconel réalisée par l’Institut national d’études démographiques (INED). Un an et trois confinements plus tard, certains ont le sentiment d’y avoir laissé des plumes – celles, notamment, de l’indépendance et de la liberté.

Entretiens entre Marguerite Duras et François Mitterrand, deux amis de longue date

LE 08/05/2021

À retrouver dans l'émission

LES NUITS DE FRANCE CULTURE

par Philippe Garbit

2006 |Entre 1985 et 1986 Michel Butel enregistra plusieurs discussions entre Marguerite Duras et François Mitterrand, deux amis de longue date qui revenaient notamment sur leur aventure commune dans la Résistance. Des entretiens diffusés pour la première fois dans "Radio libre" en mars 2006. 

Exposition de Marie-Laure de Decker, auteure de la photo de Marguerite Duras et François Mitterand en 1985
Exposition de Marie-Laure de Decker, auteure de la photo de Marguerite Duras et François Mitterand en 1985 Crédits :  Foc Kan - Getty

Il s'agit d'une sélection d'entretiens que Marguerite Duras et François Mitterrand ont eus entre 1985 et 1986 et qui avaient fait l'objet d'une première publication dans le magazine L'Autre Journal.

Michel Butel et Mehdi El Hadj, qui furent les témoins de ces rencontres et qui en conservèrent la trace radiophonique, ont choisi les moments les plus saisissants et les plus émouvants de ces entretiens.

Dix ans après la mort des deux protagonistes, et vingt ans après cette conversation amicale, on les retrouve évoquant longuement le passé, à travers leur aventure commune dans la Résistance. Le dialogue débutait par leur vision de la mort.

Lire la suite ...


Immunité Vaccin anti-Covid: bientôt au tour des enfants et ados ?

par Nathalie Raulin publié le 9 mai 2021

Selon un avis du Conseil d’orientation de la stratégie vaccinale, que «Libération» a pu consulter, il faudra en passer par la vaccination des enfants pour atteindre l’immunité collective. Les plus de 12 ans pourraient être concernés dès la rentrée 2021.

Raccourci dialectique ou message subliminal pour préparer l’opinion à un futur élargissement de la campagne vaccinale aux enfants ? Quand il annonce le 6 mai ouvrir l’accès au vaccin «sans limite d’âge», Emmanuel Macron grossit le trait, les plus de 18 ans étant alors seuls concernés. En réalité, le chef de l’Etat ne fait que lever le voile sur son ambition encore inavouée : enrôler les petites classes d’âge dans la «marche forcée» contre le virus.

dimanche 9 mai 2021

Because of my Body

83 min

Disponible du 01/05/2021 au 31/07/202







Handicapée, Claudia, 21 ans, s’initie à la sexualité avec un assistant de vie intime dûment formé. Un témoignage poignant, frémissant de liberté retrouvée. 

Cheveux violets et allure gothique, Claudia, 21 ans, bouillonne de vie, mais se languit de ne pouvoir goûter aux plaisirs de son âge. Atteinte d’un spina-bifida, une malformation congénitale de la colonne vertébrale, cette jeune Italienne dépend de sa mère pour le moindre de ses déplacements. Vive et sans concession, Claudia rêve de connaître l’amour et de perdre une virginité qui l’encombre. Alors que son éducation sexuelle se limite aux vidéos de Youporn, elle aspire à un réel contact avec un homme. Membre de l’association Love Giver, Marco va alors l’accompagner dans la quête de son identité sexuelle et l’exploration de son corps. Conçu à Bologne par des psychothérapeutes, des travailleurs sociaux et des sexologues, ce projet vise à donner aux personnes handicapées la possibilité de découvrir leur sexualité auprès d’assistants dûment formés, avec une règle d’or périlleuse et difficile à respecter : ne pas tomber amoureux.


DES INSTITUTIONS ET DES HOMMES


 




 Nouveautés d'avril

Cet ouvrage est un véritable travail de transmission destiné aux jeunes professionnels qui abordent les métiers du prendre soin.

Directeur d’établissements sociaux et médico-sociaux durant plus de trente ans, Régis Gaudet prend appui sur cette expérience qu’il élabore pour nous proposer sa vision de l’institution et une actualité de ce secteur professionnel avec ses pratiques, ses innovations, ses risques et ses espoirs.










Lire la suite et voir la vidéo ...


Vieille tradition Percer les oreilles des petites filles, une pratique «d’un autre âge» ?

par Marlène Thomas  publié le 9 mai 2021

Familiale et culturelle, la tradition du perçage d’oreilles des fillettes est de plus en plus contestée. Marqueur de genre, absence de consentement et respect de l’intégrité du corps de l’enfant sont convoqués pour remettre en question cette habitude esthétique.

Le rituel familial s’est soldé par une course-poursuite dans la rue. «Le bijoutier a réussi à ne me percer qu’une oreille. Quand ils ont enlevé le pistolet, je suis partie du magasin en courant», témoigne Lucie, 26 ans. Elle avait alors 4 ans. Dans la famille de cette Bretonne, il était de coutume «d’offrir le perçage en cadeau d’anniversaire aux fillettes». Gardant sur une oreille le vestige de cette première expérience avortée, elle réclame vers 7 ans de repasser sous l’aiguille, marchant dans les pas de ses cousines. Mylène avait, elle, 3 ans quand sa tante l’a emmenée se faire percer. Le souvenir est encore vif : «J’avais peur car je ne me rendais pas compte de ce qui allait se passer. J’ai eu super mal, j’ai crié très fort.»Influencée par l’exemple de sa mère et de ses copines, cette Avignonnaise de 39 ans avait pour sa part réclamé des boucles.

Les crèches à l’épreuve du Covid-19 : « Notre métier a perdu de son essence avec la crise sanitaire »

Par    Publié le 8 mai 2021

Depuis un an, les structures d’accueil de jeunes enfants vivent au gré des protocoles sanitaires. Les personnels évoquent « un manque de sens » et s’inquiètent pour l’apprentissage des enfants.

Des enfants jouent avec des outils éducatifs, dans une crèche de l’hôpital Saint-Louis, à Paris, en octobre 2018.

Lorsque Amir (le prénom a été modifié) a quitté le monde du management pour devenir éducateur de jeunes enfants en crèche, il entretenait l’optimisme des débutants. Celui de tout faire pour« permettre aux enfants de se développer de façon harmonieuse ». La crise sanitaire est passée par là. Quelques mois après l’obtention de son diplôme, le trentenaire a dû remiser ses ambitions pour s’adapter aux contraintes sanitaires instaurées dans la crèche du Var dont il est salarié.

« Mon rôle est de faire vivre des choses aux enfants, de leur offrir une diversité d’expériences… L’année écoulée a contraint tout cela », résume-t-il. Masques portés en permanence, distanciation sociale avec les familles et protocole sanitaire très strict sont venus bouleverser un quotidien déjà très encadré. A l’instar d’Amir, les personnels de crèches s’accordent sur un point : « Notre métier a perdu de son essence avec la crise sanitaire. »

Alzheimer : les dernières avancées avec le Pr Marie Sarazin








La 23ème semaine du cerveau organisée en France par la Société des Neurosciences a été l’occasion de faire le point sur les dernières connaissances en neurologie et en particulier sur la maladie d’Alzheimer. En France, cette dernière concernerait environ 900 000 personnes.

Cependant, malgré les avancées dans les domaines de la clinique, de la neuro-imagerie,  de la biologie cellulaire ou de l’immunologie, cette pathologie reste sous diagnostiquée.


Lire la suite et voir la vidéo ...


samedi 8 mai 2021

Cinq ans après la réforme du congé parental (PreParE), les objectifs sont-ils atteints ?

page1image251055008 






6 avril 2021


Hélène Périvier, Grégory Verdugo*

OFCE, Sciences Po

La loi sur l'égalité réelle entre les femmes et les hommes votée en 2014 a instauré la PreParE (Prestation partagée d'éducation de l'enfant). Son objectif était d'encourager le recours des pères au congé parental afin qu'ils consacrent davantage de temps aux tâches parentales et, d'autre part, d'inciter les mères à retourner sur le marché du travail plus rapidement afin de contribuer à la réduction des inégalités professionnelles liées à l'arrivée d'un enfant. La loi modifie la durée et la répartition du droit à l'allocation entre les parents : pour un premier enfant, la durée maximale de versement a été étendue, passant de 6 mois à partager entre les deux parents avant la réforme à 6 mois pour chaque parent après la réforme ; à partir du deuxième enfant, la réforme réduit à deux ans maximum la période d'indemnisation pour un même parent au lieu de trois initialement, ce qui oblige l'autre parent à prendre une partie du congé pour couvrir la période jusqu'au trois ans de l'enfant. À partir des données du fichier des allocataires mis à disposition par la Cnaf, nous évaluons les effets du passage à la PreParE sur le recours à l'allocation et les revenus des familles. La méthode et des résultats supplémentaires sont détaillés dans un document de travail (Périvier et Verdugo, 2021)1.

Principaux résultats sur le recours au dispositif :

1) Le recours des pères à l'allocation de congé parental n'a presque pas augmenté :

  • Pour le congé à taux plein, le recours des pères est passé de 0,5 % à 0,8 % quel

    que soit le rang de l'enfant ;

  • Pour le congé à taux partiel, le recours des pères d'un premier enfant est passé

    de 0,7 % à 0,9 % et celui des pères ayant deux enfants ou plus de 1 % à 1,8 % ;

  • Ces taux restent bien en deçà des objectifs affichés de 25 % des pères prenant

    un congé.
    2) Une large majorité des pères travaillant à temps partiel n'a pas eu recours au dispositif :

■ Nous estimons que 70 % des pères (contre seulement 25 % des mères) qui travaillent à temps partiel renoncent à percevoir l'allocation de congé parental à laquelle ils ont droit sans modifier leur comportement d'activité et, depuis la réforme, sans réduire le droit au congé de leur conjointe.

Lire la suite ...


Les personnes dépressives sont-elles prioritaires pour la vaccination ?

par Fabien Leboucq  publié le 7 mai 2021 

CheckNews

Si la schizophrénie ou la démence font partie, depuis le mois d’avril, des comorbidités permettant d’être vacciné, ce n’est pas le cas de toutes les catégories de troubles psychiatriques.

La Haute Autorité de santé a annoncé, dès le 2 mars, que les personnes atteintes de dépression «majeure» sont prioritaires sur la vaccination. (kitzcorner/Getty 

Question posée par Manon, le 03/05/2021

Vous nous demandez : «Est-il vrai qu’on peut se faire vacciner quand on a eu des troubles anxieux ou un antécédent de dépression ?» Votre question fait référence à un tweet de l’éditorialiste Renaud Pila, qui écrit le 4 mai : «Pour rappel, toute personne de plus de 18 ans qui a souffert de troubles d’anxiété ou d’état dépressif caractérisé peut aller se faire vacciner sans ordonnance ou certificat. L’information est trop peu passée.»

HÔPITAL: LA CGT DÉPOSE UN PRÉAVIS DE GRÈVE POUR LES INFIRMIERS ANESTHÉSISTES LE 17 MAI

Le 06/05/2021 

CGT

La CGT-Santé réclame notamment une "reconnaissance législative, réglementaire et financière" de la profession d'infirmier anesthésiste.
Après les réanimations le 11 mai, la CGT-Santé a déposé ce jeudi un préavis de grève national le 17 mai pour les infirmiers anesthésistes, qui réclament une reconnaissance de leur spécialité et des hausses de salaires. Le préavis, publié sur le site du syndicat, englobe comme à l'accoutumée l'ensemble des agents des hôpitaux publics et privés, mais vise en particulier "les salariés et étudiants infirmiers anesthésistes diplômés d'Etat (IADE) et sages-femmes anesthésistes".


Marseille : épuisés par la crise Covid, les infirmiers en réanimation se mettent en grève


 


Publié le 07/05/2021

Toujours sur le qui-vive, un infirmier en réanimation surveille ses malades à la loupe, manipule des produits très dangereux et du matériel de pointe. Il ne touche pas de prime. Alors il la demande. Témoignage à l'hôpital de la Timone à Marseille.

Le service de réa, une cohésion particulière

Le service de réa, une cohésion particulière • © DansNotreMonde

"Nous sommes capables de faire certains diagnostics. Nous sommes auprès du patient 24 heures sur 24. On prévient le médecin, qui nous écoute, on doit vérifier ses prescriptions, notre avis a du poids," décrit Aurélie Brésulier, infirmière au service de réanimation polyvalente de l’hôpital de la Timone, à Marseille.

En réanimation, elle est exposée à des risques importants. Pourtant, elle est considérée et payée comme une "infirmière générale". "Dans certains établissements privés, les infirmiers comme moi touchent jusqu'à 350 euros brut en plus (...) Il faut bien fidéliser le personnel," précise l'infirmière.

Le 11 mai sera la journée de mobilisation du personnel de réanimation : infirmiers et aides-soignants. Un mouvement national auquel ne pourra pas vraiment participer Aurélie Brésulier, réquisitionnée par l’hôpital.

"En cas de gros choc, on se protège les uns les autres"

Elle exerce son métier depuis 8 ans et travaille de 6h40 à 19h15. "Nos patients sont souvent polytraumatisés, parfois toxicomanes ou atteints de troubles psychiatriques. Nous sommes régulièrement couverts de sang et donc exposés aux virus, nous subissons l’agressivité des familles," raconte Aurélie Brésulier.

Lire la suite ...