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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

mercredi 21 avril 2021

Le remboursement des psychologues, la fausse bonne idée de la Cour des Comptes - BLOG

19/04/2021

Par Valentine Legoux - des Mazery Psychologue et psychothérapeute

Un remboursement, oui, mais pas n’importe comment.

SANTÉ MENTALE - La crise sanitaire actuelle met en lumière l’importance de la santé psychique, et le rôle majeur des psychologues.

La Cour des Comptes préconise la généralisation d’une expérimentation de remboursement menée dans 4 départements depuis 2018. L’objectif: désengorger les centres de consultation publics, et économiser le coût des traitements.

Si les psychologues ne peuvent que s’associer à une démarche de remboursement et s’en réjouir, la forme annoncée est très éloignée de la réalité et mènera à un parcours maltraitant, incohérent, voire repoussant pour le patient. Les psychologues se soulèvent aujourd’hui pour dénoncer ces conditions et éviter qu’elles ne se généralisent. Leur objectif : faciliter l’accès au soin psychique.

Alors que la notion de remboursement est largement diffusée dans les médias, la parole des principaux intéressés, elle, n’est pas relayée, et les conséquences réelles de telles mesures restent inconnues du grand public. Soucieux de l’accès à leur expertise, les psychologues se manifestent pour dénoncer ce qui s’avérera un véritable parcours du combattant pour les patients, alors que les besoins n’ont jamais été aussi grands.

« La vraie folie c’est quand la raison pense qu’elle a raison »

Communiqué du collectif national
Inter-collèges des psychologues hospitaliers

« La vraie folie c’est quand la raison pense qu’elle a raison » 1

L’arrêté du 10 Mars 21 relatif à la « définition de l’expertise spécifique » des psychologues sur les « plateformes d’orientation – coordination » qui concorde avec la proposition de Loi d’une instance ordinale sans aucune concertation préalable avec les corps intermédiaires, s’inscrit dans l’orientation hautement contestable du remaniement de la loi santé 2022.

Il n’est pourtant pas difficile à ce jour de mesurer la responsabilité des prétentions réformatrices de la logique gestionnaire et managériale qui ont mené l’hôpital au bord du gouffre, la psychiatrie y tenant la place de laboratoire du désastre.
L’inflation de structures de surplomb, les postures hiérarchiques outrancières, le contrôle social et moral ininterrompu cachent difficilement l’inculture qui détruit jusqu’au cœur des métiers le délicat travail de rencontre avec la souffrance psychique.

Par cet arrêté dogmatique et autoritaire qui constitue en lui-même une atteinte frontale à la démocratie, cette logique affiche un peu plus au grand jour ses choix techniques afin de séparer son bon grain scientiste de « l’inutile ivraie » relationnelle.

Alice Davazoglou danse et dessine son exception

Par   Publié le 21 avril 2021

La jeune artiste et pédagogue évoque sa trisomie à travers plusieurs projets : un ouvrage, des ateliers et un spectacle étonnant, avec sa mère Françoise.

Françoise (gauche) et Alice Davazoglou, dans « De Françoise à Alice », aux Quinconces-L’Espal, scène nationale du Mans (Sarthe), en octobre 2020.

Sur la couverture du livre, on peut lire ce titre : Je suis Alice Davazoglou. Sur l’autre face : Je suis trisomique normale mais ordinaire. Selon l’humeur, on peut choisir d’entrer par un côté ou l’autre de l’ouvrage. Les deux font miroiter des portraits d’Alice, de ses amis Didier, Frédéric et Léa, de sa compagne Agathe Lacorne et de sa mère Françoise, écrits et illustrés par des dessins peints très colorés, aussi épurés qu’aiguisés dans le trait.

Aux manettes de cet objet littéraire et plastique, à savourer par tous les bouts, édité par L’échangeur-CDCN : Alice Davazoglou, 36 ans, porteuse de trisomie 21, danseuse et pédagogue. Elle se présente sur le fil de vingt et un mots ou idées comme « bonheur, colère, fêtes, gentillesse… ». Ses réponses, sortes de courts textes, proches de poèmes parfois, tissent le profil rayonnant d’une jeune femme décidée, fière, autonome qui « danse, lit, va au cinéma, est amoureuse ». Elle a d’abord écrit seule, puis relu ce que sa mère Françoise Davazoglou a finalisé sur ordinateur. Quant aux dessins à l’encre de chine et à la peinture, elle les réalise à partir de photos.

Héritage Psychogénéalogie : la thérapie par les racines




par Charles Delouche-Bertolasi  publié le 20 avril 2021

L’analyse selon laquelle les traumas se transmettent entre générations connaît un regain d’intérêt. Si cette discipline peut permettre aux patients de mieux comprendre leur histoire familiale, son manque d’encadrement favorise l’amateurisme.

Les maux vécus par nos parents ou nos aïeux peuvent-ils influencer nos vies ? Deuils inachevés, suicides, incestes, secrets de famille… Ces traumatismes aiguillent notre héritage psychique et peuvent être les sources de pathologies, d’angoisses, de souffrances : c’est le postulat de la psychogénéalogie, ou analyse transgénérationnelle, une méthode thérapeutique qui connaît un regain d’intérêt depuis quelques années.

Théorisée dans les années 70 par la psychologue française Anne Ancelin Schützenberger, cette discipline part du principe que les ascendants lèguent plus que des gènes, et que nous sommes tous porteurs d’un inconscient familial. Dans l’Héritage invisible, publié en janvier (éditions Larousse), la psychologue Evelyne Bissone Jeuffroy, élève de Françoise Dolto et disciple d’Anne Ancelin Schützenberger, décrypte les apports de la psychogénéalogie au fil d’expériences vécues par des personnes rencontrées dans le monde entier, à l’occasion de conférences et d’ateliers tenus par l’autrice.

Documentaire «Time», american drame

par Elisabeth Franck-Dumas  publié le 20 avril 2021

Le fascinant documentaire de Garrett Bradley, en lice pour les oscars samedi, retrace le combat d’une femme dont le mari purge une peine de soixante ans de prison.

Bill Gates s’est fendu de deux tweets pour saluer Time, espérant que le film sera, dimanche, «le premier documentaire tourné par une femme noire» à gagner un oscar. Claire Denis a déclaré sa flamme à son autrice, Garrett Bradley, dans une conversation avec la cinéaste diffusée sur le site de Variety. Et l’influent critique du New YorkerRichard Brody a décrété que le doc aurait dû être nommé aux oscars dans la catégorie meilleur film. Bref, ce beau film d’une heure et vingt minutes sur la vie d’une famille noire dont le père est incarcéré jouit d’un buzz conséquent, dont une large part revient en droit à son personnage principal, l’extraordinaire Sibil Fox Richardson, dite «Fox Rich». Magnétique présence à l’écran, impériale de ténacité, d’intelligence et d’amour, elle se bat depuis vingt ans pour que son mari, condamné à soixante ans de prison sans possibilité de conditionnelle pour un vol à main armé où personne ne fut blessé (elle-même, qui y participa, fut libérée au bout de trois ans et demi), jouisse d’une exceptionnelle révision et sorte du pénitencier où il croupit en Louisiane.

mardi 20 avril 2021

Prisons : "Pourquoi ne pas rénover" celles qui existent, interroge la contrôleure générale des lieux de privation de liberté

Publié 

Dominique Simonnot rappelle que de nombreuses prisons françaises sont en très mauvais état et que le taux d'occupation dépasse régulièrement les 100%.

Des détenus à la maison centrale de Saint-Maur (Indre), en février 2021 (illustration). (GUILLAUME SOUVANT / AFP)

"Nos prisons sont dans un état lamentable", déplore mardi 20 avril sur franceinfo Dominique Simonnot, contrôleure générale des lieux de privation de liberté, alors que Jean Castex, en déplacement sur un chantier de construction d'une nouvelle prison à Lutterbach (Haut-Rhin), doit annoncer les sites retenus dans le cadre du plan de 15 000 nouvelles places voulu par Emmanuel Macron.

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Critique Le «malheureux», figure discrète de la révolte

par Simon Blin  publié le 19 avril 2021

Dans «De si violentes fatigues», le chercheur Romain Huët, longtemps bénévole dans un service d’écoute des personnes dépressives, explore le phénomène d’épuisement existentiel. Selon lui, le désaveu pour la vie exprime paradoxalement une forme de subversion politique.

Après plus d’un an de pandémie, les Français ont le moral dans les chaussettes. Les études sont unanimes : si l’on s’est occupé de soigner les malades du coronavirus, certains ont vécu un choc bien moins visible et qui inquiète sérieusement les spécialistes. Au point qu’Emmanuel Macron a annoncé l’organisation d’Assises de la santé mentale et de la psychiatrie cet été. Isolement, anxiété, dépression, troubles du sommeil… l’Organisation mondiale de la santé (OMS) alerte sur les dégâts à long terme de la crise sanitaire et des restrictions liées au Covid-19. Car même en bonne santé, même quand tout va bien, a priori, sur le papier, les experts constatent une épidémie du sujet «épuisé». On appelle ça la «fatigue pandémique».

L'un des experts psy de l'affaire Sarah Halimi s'explique : "l'irresponsabilité pénale s'imposait" Entretien exclusif

Propos recueillis par    Publié le 

Entretien exclusif

L'expert psychiatre Paul Bensussan avait examiné le tueur de Sarah Halimi. En se fondant notamment sur ses conclusions, la justice a déclaré l'assassin irresponsable et l'a exonéré d'un procès. Au cœur de la polémique, très critiqué, il a accepté de répondre aux questions de « Marianne ».

Le corps des femmes, angle mort de la médecine

  • Emma Ruffenach, 

Critique 

Dans le documentaire « Femmes, les oubliées de la santé », diffusé mardi 20 avril à 20h50 sur France 5, la réalisatrice Véronique Préault met en lumière les inégalités d’accès aux soins entre les hommes et les femmes.


Le corps des femmes, angle mort de la médecine

« Aujourd’hui, en matière de santé, naître femme est un désavantage ». C’est par ces mots cinglants que la réalisatrice Véronique Préault ouvre son documentaire. Dans Femmes, les oubliées de la santé, elle montre que les symptômes d’infarctus, d’endométriose ou de cancer du poumon chez la femme demeurent méconnus dans le monde médical. Les patientes sont moins bien diagnostiquées, se dépistent moins et sont donc moins rapidement soignées. Au CHU de Lille, la cardiologue Claire Mounier-Véhier sonne l’alerte : « Les maladies cardiovasculaires tuent 200 femmes par jour en France, dans le monde c’est 12 000 femmes par jour ».

Et si on faisait cours en rêve ?

Audrey Jougla publié le  

Reprise des cours au Lycée Arago de Perpignan, le 10 juin 2020. © Jean-Christophe Milhet/Hans Lucas/AFP


Convier ses élèves à rejoindre leur classe en rêve, telle est l’idée surprenante qui est venue à l’esprit d’Audrey Jougla, professeur de philosophie au lycée Sainte-Marie à Chantonnay dans la Loire. « Vous voyez, a-t-elle dit à ses élèves, je vous donne l’adresse de mon rêve, vous m’y retrouvez, et on fait cours en rêve» Un dispositif qui pourrait prendre le relais des cours en visio ? Elle nous raconte comment ça marche.

« La salle de classe n’avait pas changé. Il n’y avait absolument rien d’inhabituel ce jour-là. Je me tenais près du tableau, venais d’ouvrir l’ordinateur et de poser mes affaires sur le bureau. J’attendais. Alors des voix familières, venant des escaliers, semblèrent se rapprocher. Puis, enfin, la porte de la classe s’ouvrit, hésitante. Une tête surgit dans l’entrebâillement. “Ah mais oui, c’est bien là, je te dis !”, dit le jeune garçon aux autres, restés derrière lui. Je les observai entrer un à un, et souris, comme un magicien ayant réussi son tour. Une petite dizaine d’élèves. Ou plus précisément, une petite dizaine de mes élèves – même si j’utilise peu cette formulation – ravis d’avoir trouvé la salle. “Madame, on a réussi, on vous a retrouvée !”, s’exclama l’un, quand les autres restaient encore un peu décontenancés par ce qui s’apparentait à un évènement. “Mais oui, vous voyez, ce n’était pas si compliqué”, répondis-je. “Mais, alors, ça marche vraiment ?”, me demanda l’un d’entre eux. “Oui, vous voyez : je vous donne l’adresse de mon rêve, vous m’y retrouvez, et on fait cours en rêve. Pendant qu’on dort.” Ils riaient, certains disant “que c’était génial”, d’autres se demandant pourquoi il manquait encore les deux tiers de la classe – “t’inquiète, ils vont trouver, ou alors ils y arriveront la nuit prochaine”, lui répondit un autre. Alors que nous étions tous aussi heureux qu’étonnés d’être parvenus à nous retrouver en rêve, et que mon cours allait commencer, évidemment je me réveillai, avec cette incertitude flottante, de quelques secondes, où l’on ne parvient pas encore à démêler le réel du songe. 

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lundi 19 avril 2021

Covid-19 dans le monde : un comité de l’OMS opposé à la mise en place d’un passeport vaccinal

Publié le 19 avril 2021

Les experts mandatés par l’organisation onusienne pointent notamment « l’inégalité persistante en matière de distribution mondiale des vaccins ».

Alors que la pandémie de Covid-19 continue de sévir dans de nombreux pays, la vaccination semble une étape indispensable à la sortie de crise. L’accès aux vaccins reste toutefois inégalitaire à travers le monde.

Si, dans certains Etats, un quart de la population a pu recevoir une dose, cette proportion chute à une personne sur 500 dans des pays pauvres, a regretté, lundi 19 avril, le directeur de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), Tedros Adhanom Ghebreyesus.

Nains de jardins, libérez-nous !

Sept nains de jardin en pleine activité

À PROPOS DE LA SÉRIE

Épisode 1 : Sur les traces du Front de libération des nains de jardin 

Dans la ville d'Alençon, 30 000 habitants, préfecture de l'Orne, Basse-Normandie, dans les années 1990, on s'ennuie ferme quand on a 17, 18 , 19, 20 ans. Il y a bien un théâtre, un cinéma, une salle de concert. Sinon, il y a l'attente, d'en partir enfin, et puis la forêt et les champs autour. Mais en 1996, à Alençon, un fait divers sans mort et sans blessé défraie la chronique et se fait une place jusque dans les journaux et les télévisions nationales : des nains de jardins sont volés par dizaines dans des propriétés privées, des terrains pavillonnaires la plupart du temps, puis regroupés dans la forêt. Le FLNJ, Front de libération des nains de jardins était né. L'année suivante, des actions similaires ont lieu ailleurs en France

TOUS LES ÉPISODES 

LE 27/01/2018

Dans les années 90, des dizaines de nains de jardin disparaissent.

LE 28/01/2018

D'où vient la fascination pour les nains de jardin ?

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Sondage : un élève sur trois pense au suicide en raison de fardeau scolaire

 19.04.2021

SEOUL, 19 avr. (Yonhap) -- Près d'un élève sur trois des collèges et lycées en Corée du Sud a pensé au suicide au cours de l'année écoulée en raison du fardeau scolaire, a montré ce lundi une enquête.


Dans un sondage mené auprès de 5.669 collégiens et lycéens par l'Institut national des politiques de jeunesse de juillet à octobre de l'année dernière, 27% ont déclaré avoir pensé à se suicider l'année dernière. Par sexe, 35% des filles l'ont dit, contre 19,6% des garçons.

Interrogés sur les raisons, 39,8% ont cité des problèmes scolaires, tels que les notes scolaires et le stress scolaire, suivis par l'anxiété concernant l'avenir et la carrière (25,5%), les conflits familiaux (16%), les conflits avec leurs camarades (4,8%) et des difficultés économiques (1,7%), selon le sondage.


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Pascal Papé revient sur sa dépression et sa tentative de suicide pour France TV Slash [VIDÉO]

 Le Rugbynistère

  •  
  •  19 avril 2021
  • Pascal Papé revient sur sa dépression et sa tentative de suicide pour France TV Slash [VIDÉO]
    Papé revient sur sa tentative de suicide dans un documentaire touchant.

Vous connaissez Pascal Papé pour ses qualités physiques sur le terrain, mais l'histoire du géant n'est pas des plus faciles.

Après une blessure au dos en 2013, Pascal Papé sombre dans une terrible dépression. Son passé douloureux revient à la surface, et il ne saura pas le gérer. Découvrez son entretien avec Océane Lerouge, pour la série documentaire diffusée sur France TV Slash « Dans ma tête - mon trouble psy, ma thérapie ». Une série qui donne la parole à des jeunes adultes souffrant notamment de troubles psychiques.

"[Dans le rugby], quand on a des points faibles, on évite d’en parler", déclare Pascal Papé. C’est la raison pour laquelle il gardera son histoire et son passé douloureux pour lui seul, tel un fardeau. Un passé marqué, entre autres, par l’abandon de sa mère, qu’il livre dans un ouvrage intitulé Double jeu, paru en 2016. Sauf, qu’après une terrible blessure au dos lors du tournoi des 6 nations 2013, l’ancien vice-capitaine du XV de France tombe dans une terrible dépression. En effet, après avoir été éloigné des terrains à cause de cette blessure, le colosse d’1.96 m pour 115 kg, sera livré à lui-même, avec un passé douloureux qui le rattrape. Il se sent alors inutile dans sa vie de rugbyman comme dans sa vie d’homme et sa vie personnel. Cette blessure stoppe toutes ses belles histoires de rugby, et le met face à lui-même.

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Meurtre de Sarah Halimi : comprendre l’arrêt de la Cour de cassation

Ariane Nicolas publié le  

Des membres de la communauté juive se rassemblent place de la République à Paris, le 5 janvier 2020, pour réclamer le procès du meurtrier de Sarah Halimi, déclaré pénalement irresponsable. Une irresponsabilité confirmée mercredi dernier par la Cour de cassation. © Christophe Petit Tesson/EPA/Maxppp

Le meurtrier de Sarah Halimi ne sera pas jugé. Mercredi 14 avril, la Cour de cassation a rejeté le pourvoi des parties civiles, qui demandaient de reconnaître la responsabilité pénale de Kobili Traoré, l’homme qui avait frappé et défenestré sa voisine de 65 ans le 4 avril 2017, à Paris. Un collège d’experts a de nouveau conclu à « l’abolition » du jugement du meurtrier, reconnu comme « psychotique » et pris d’une « bouffée délirante », ce qui coupe court à tout procès.

Cet arrêt de la Cour de cassation a soulevé l’émoi dans une partie de l’opinion publique, notamment au sein de la communauté juive, le caractère antisémite du meurtre ayant, lui, été reconnu. Plusieurs personnes ont fait le parallèle avec une autre affaire, celle d’un homme condamné à de la prison ferme après avoir jeté un chien par la fenêtre, à Marseille, et qui était sous l’emprise d’alcool et de cocaïne pendant les faits. En quoi ces deux affaires sont-elles différentes au regard de la justice ? Explications.

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Séminaire "Micro-révolutions dans les institutions psychiatriques et éducatives françaises (de 1945 à 1980)"

16-11-2020

« L’extermination douce » de dizaines de milliers de malades mentaux dans les hôpitaux psychiatriques durant le régime de Vichy a donné le jour à quelques-unes des hétérotopies les plus marquantes de la seconde moitié du XXe siècle.

Catherine PERRET et Manuel RUBIO


Faut-il réinventer l'éducation des garçons ?

LE 19/04/2021

À retrouver dans l'émission

ÊTRE ET SAVOIR

par Louise Tourret

Comment réinventer l'éducation des garçons à l'école et à la maison pour lutter contre les stéréotypes et les inégalités.

éducation des garçons : comment dépasser les paradoxes et les stéréotypes ?
éducation des garçons : comment dépasser les paradoxes et les stéréotypes ? Crédits : Flashpop - Getty

Faut il éduquer les garçons autrement ? Pour un monde plus égalitaire, pour en finir avec les stéréotypes qui pèsent sur les résultats ou l’orientation scolaires, les choix de vie et les dominations genrées.

Faudrait-il le faire dans l’intérêt des garçons aussi car ils réussissent moins bien à l’école, en décrochent davantage, ils constituent 80% des élèves punis et 97% des élèves renvoyés. Ils sont, dans la vie, plus sujets aux conduites à risque et plus violents – ce qu’un récent ouvrage de l’historienne Lucile Peytavin appelle "le coût de la virilité".

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Santé mentale : comment reconnaître une dépression ?


 



Publié le : 

La dépression est un trouble mental courant et constitue la première cause d’incapacité dans le monde. Selon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), plus de 300 millions de personnes sont confrontées à ce problème, et dans le pire des cas, la dépression peut conduire au suicide.

Comment reconnaître une dépression ? Peut-on en guérir ? Certaines personnes sont-elles davantage sujettes à la dépression ?

  • Dr Marie-Claude Gavard, médecin psychiatre, psychothérapeute, psychanalyste à Paris. Auteur de Mais qu’est-ce qui se passe dans ma tête ? chez Marabout et Adoption, blessures d’amour, aux éditions Odile Jacob

INFOGRAPHIE - Covid-19: ce que l'on sait sur l'efficacité des vaccins contre les variants

 

Alors que des variants brésiliens et indiens inquiètent, on fait le point sur l'efficacité des vaccins Pfizer, AstraZeneca, Moderna ou encore Sputnik V face à ces nouvelles formes du Covid-19.Plus de trois millions de personnes sont mortes dans le monde du Covid-19 depuis son apparition fin 2019, selon un comptage réalisé par l'AFP samedi, et la course à l'immunisation se poursuit.

Au total, 3.000.955 morts du Covid-19 ont été recensés, selon ce comptage réalisé à 10h00 GMT à partir de bilans fournis par les autorités de santé, soit déjà bien plus que la plupart des épidémies virales des XXe et XXIe siècles, aux exceptions notables de la terrible "grippe espagnole" et du sida.