15.04.2021
SUISSE
Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.
15.04.2021
SUISSE
Depuis plus de dix ans, Caroline de Diesbach alias son clown Vroum, se rend dans les EHPAD, les hôpitaux, les services de soins de suite ou palliatifs. Ce livre, sous forme de petites vignettes, est un hommage aux personnes âgées rencontrées au fil des ans, Claude, Elena, Erneste, Paul, Georgette, Claudine... Un témoignage poétique du temps passé aux côtés de personnes Alzheimer ou souffrant de maladies apparentées, où l’artiste, dans sa singularité et l'exhibition paroxystique...
Par Pauline Petit 15/04/2021
"Je ne sais qu’une phrase est bonne qu’après l’avoir fait passer par mon gueuloir", confiait Gustave Flaubert. Moquée, cette technique de lecture à (très) haute voix permettait à l'écrivain de satisfaire son exigence stylistique.
"Il est 1 h. du matin. Je ne sais pas comment je n’ai pas la poitrine défoncée, depuis 4 h. que je hurle sans interruption." Ce message n'est pas celui d'un chanteur qui occupe ses nuits à répéter son grand concert, mais celui d'un écrivain : Gustave Flaubert. Celui dont on fête le bicentenaire de la naissancen'a jamais dissimulé la difficulté qu'il avait à écrire. Ses correspondances avec ses amis poètes, Louis Bouilhet à qui est adressé le mot ci-dessus, ou Louise Colet, en témoignent :
Ça ne va pas. Ça ne marche pas. Je suis plus lassé que si je roulais des montagnes. J'ai dans des moments, envie de pleurer. Il faut une volonté surhumaine pour écrire. Et je ne suis qu'un homme. (...) Vingt pages en un mois, et en travaillant chaque jour au moins 7 heures ! - Et la fin de tout cela ? Le résultat ? Des amertumes, des humiliations internes, rien pour se soutenir que la férocité d'une Fantaisie indomptable", Gustave Flaubert à Colet Louise, Croisset, 3 avril 1852. Lettre n° 418
Il faut imaginer Flaubert assis à sa table d'écriture de 9 heures à 13 heures, faire une sieste, puis se remettre à l'ouvrage de 16 heures jusqu'à 3 heures du matin en y apportant d'incessantes corrections. Toute la journée, il noircit du "papier gâché", sans savoir que cette accumulation de brouillons deviendra le trésor de futurs exégètes qui exhument, d'en-dessous les ratures, les bouts de phrases abandonnées.
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Par Melissa Makaya 15/04/2021
Sur Facebook, Natalie Fernando partage un témoignage dans lequel elle remercie un inconnu de lui être venu en aide pendant la crise de son fils de 5 ans, autiste.
Natalie Fernando, mère d’un petit garçon autiste, a tenu à publier lundi 12 avril un message sur sa page Facebook “Better To Be Different”, remerciant un inconnu de l’avoir aidée lorsque son fils faisait une crise.
Avec 300 morts jeudi, la France franchit officiellement la barre des 100 000 morts
Je me console avec Birago Diop : "ceux qui sont morts ne sont pas morts, ils sont dans le souffle du vent..."-No
Comment pouvons nous développer à l'occasion de cette pandémie une solidarité intergénérationnelle et non une scission comme nous pouvons parfois le constater ?-Joëlle
Quelles sont les grandes tendances de la relation des individus à la mort en France et quelles sont les caractéristiques de l'impact de la pandémie sur nos pratiques et rites funéraires ? Pouvez vous nous donner votre sentiment sur le situation des EHPAD durant la pandémie ?-domi92
LE 15/04/2021
À retrouver dans l'émission
LES PIEDS SUR TERRE
par Sonia Kronlund
Elles accueillent ceux qu'on appelle "les enfants du djihad" quand ils sont rapatriés en France. Elles les élèvent comme leurs propres enfants. Si elles ont une peur, c'est celle de la réputation de graines de terroristes qui leur est faite. Elles sont prêtes à tout pour les protéger et les aimer.
Elles accueillent les enfants du jihad et tiennent à garder l'anonymat pour protéger leurs familles. Elles s'appellent donc "Madame" avec des initiales et témoignent de leur expérience, dans le département de la Seine-Saint-Denis.
Madame T. est l’une d’entre elles. Depuis deux ans, elle héberge deux enfants rapatriés par l’État. Quand on lui a demandé si elle était prête, elle n’a pas hésité. Ils n’ont pas plus de quatre ans quand elle les voit pour la première fois :
Par Florence Rosier Publié ke 16 avril 2021
C’est un pas symbolique qui vient d’être franchi, en matière de recherches sur l’embryon. Certains parleront d’un risque de « transgression » ou de « brouillage des frontières » entre l’espèce humaine et les autres espèces animales. D’autres mettront en avant les perspectives de progrès scientifiques et biomédicaux ouvertes par ces travaux. Deux équipes, l’une française, l’autre sino-américaine, sont parvenues à créer des embryons chimères singe-homme. Plus précisément, elles ont introduit des cellules humaines dans des embryons de singe, qui ont ensuite été cultivés en laboratoire durant trois jours (pour l’équipe française) ou dix à dix-neuf jours (pour l’équipe sino-américaine). Les taux de cellules humaines intégrées dans les embryons de singe, cependant, sont restés très faibles dans la première étude, publiée le 12 janvier dans la revue Stem Cell Reports. Et modestes dans la seconde étude, publiée le 15 avril dans la revue Cell.
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Pierre Terraz publié le
Réouverture des débits de boissons, quartier de SoHo, Londres, le 12 avril 2021. À la fin d’un long troisième confinement imposé sur tout le territoire du Royaume-Uni, la population retrouve avec exaltation le chemin des “pubs” du pays. © Tolga Akmen/AFP
Le 12 avril dernier, la Grande-Bretagne annonçait la réouverture de ses fameux « pubs », au terme d’un confinement hivernal apparemment efficace. À la stupeur générale des médias européens, qui pointaient du doigt une première nuit de « débordements », une situation « hors de contrôle » et même des rues remplies d’« ivrognes qui ont du mal à se maîtriser ».
Cette inquiétude face à une activité ordinaire, celle de boire un verre, révèle la stupéfaction de personnes qui ont perdu l’habitude de vivre « normalement ». Et fait émerger cette « inquiétante étrangeté » du quotidien et du familier dont parle Sigmund Freud – qui est d’ailleurs mort à Londres. Psychanalyse de la réouverture des pubs.
Octave Larmagnac-Matheron publié le
Par Eric Albert(Londres, correspondance) Publié le 06 avril 2021
Passant outre le principe de précaution, quasiment inexistant au niveau politique au Royaume-Uni, le pays a réussi son pari.
Analyse. Quand l’ambassadeur de l’Union européenne au Royaume-Uni, João Vale de Almeida, a tenté d’expliquer les hésitations des pays européens sur le vaccin Oxford-AstraZeneca, il a avancé un argument : « Quand il y a des doutes, le principe de précaution prévaut », expliquait-il à la BBC le 16 mars. Outre-Manche, l’argument est tombé complètement à plat. Le principe de précaution, présent dans le préambule de la Constitution en France, inscrit dans l’article 191 du traité sur le fonctionnement de l’Union européenne, est un concept peu utilisé au Royaume-Uni. Quelques juristes se le sont approprié et le terme se retrouve dans le droit anglais, notamment environnemental, mais l’idée est quasiment inexistante au niveau politique.