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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

jeudi 25 mars 2021

Les tablettes diminueraient l’attention endogène des jeunes enfants mais augmenteraient leur attention exogène

Mercredi, 24/03/2021

Quel est l’impact des écrans sur l’attention des jeunes enfants ? C’est la question à laquelle ont tenté de répondre des psychologues, psychiatres, statisticiens et neuroscientifiques du développement de différentes équipes, alors que 63 % des 3–4 ans utilisaient une tablette à la maison en 2019 contre 28 % en 2013 ; des chiffres qui ont d’autant plus augmenté avec la crise sanitaire du Covid-19.

L’attention consiste à ne sélectionner que certaines informations de l’environnement et à rejeter les autres, jouant ainsi grandement sur notre comportement dès notre plus jeune âge. Bien que sous contrôle génétique, le développement de l’attention est également soumis aux influences de l'environnement lui-même, tels que les écrans.

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Un patch pour prévenir les crises graves d'épilepsie


 



Mardi, 23/03/2021 -

Un patch pour prévenir les crises graves d'épilepsie

Le principal écueil à la détection des crises d'épilepsie est leur extrême diversité. Elles sont en effet très différentes selon l'âge et le contexte de leur survenue. Mais dans ses formes graves, elle peut se manifester par l'exécution de gestes répétitifs saccadés ou par une brutale et impressionnante perte de conscience accompagnée de cris et de convulsions généralisées de l'ensemble du corps.

Ceux-ci, amples et désordonnés lors des crises, sont le reflet de l'activité interne du cerveau. Ils sont ensuite couplés à l'imagerie par résonance magnétique (IRM), ce qui permet aux médecins, dans environ la moitié des cas d'épilepsies rebelles aux médicaments, d'identifier une zone dite épileptogène, celle d'où part le signal électrique se propageant de neurone en neurone. « Si cette zone est accessible à la chirurgie, sans risque de lésion d'autres régions essentielles comme celle du langage ou de la vision, un geste chirurgical, efficace dans 60 % des cas, pourra être programmé », précise le Docteur Patrick Latour, responsable de l'unité de recherche clinique à la Teppe.

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Des ondes cérébrales spécifiques à nos états de pensée identifiées


 


Mardi, 23/03/2021 

Des chercheurs américains de l’Université de Berkeley en Californie ont réussi à identifier des ondes cérébrales correspondant spécifiquement à certains de nos états de pensée. Leurs résultats décrivent des signatures électrophysiologiques spécifiquement liées à différents états de pensée interne, permettant d’identifier si notre esprit est concentré ou s’il vagabonde.

Des zones d’ombre sur les mécanismes cérébraux impliqués dans nos flux de pensée demeurent. Pour mettre de la lumière, les chercheurs ont mené leur étude sur 39 participants à qui ils ont appris à distinguer 4 états de pensée distincts : liés à une tâche (“task-related”), errants (“freely moving”), délibérément contraints (“deliberately constrained”) et automatiquement contraints (“automatically constrained”).

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Adultes autistes sévères : la vie en unités plutôt qu'en HP?


 


Par 25 mars 2021

Des adultes autistes sévères maintenus en psychiatrie ou sans solution, fracassés par le système... Comment y mettre un terme ? La stratégie autisme prévoit la création de petites unités résidentielles, avec 6 personnes maximum... Mais pas avant 2022.

Dimitri Fargette, 41 ans, autiste sévère, interné en hôpital psychiatrique, sous camisole chimique, 10 comprimés par jour, à l'isolement avec des visites interdites, une permission tous les quinze jours. Oui, reconnaît sa famille, Dimitri peut avoir des « troubles du comportement » mais elle les explique par une « prise en charge inadaptée ». Pas de place en MAS (maison d'accueil spécialisée) depuis des années, seule solution, l'HP ! Sa famille a écumé tous les recours, poussé toutes les portes, cru à toutes les promesses. Elle est aujourd'hui si désespérée qu'elle projette de porter plainte contre l'Etat. Dimitri n'est pas un cas unique… Sur les 600 000 personnes autistes estimées en France, ils seraient environ un millier d'adultes avec des troubles si sévères qu'aucune solution ne leur est proposée. Certains sont au domicile de parents épuisés et dépassés, d'autres exilés en Belgique.

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VIDEO -"Cette crise sanitaire est extrêmement nocive sur le plan psychique", Marc Fillatre, psychiatre à Tours


 



Par  France Bleu Touraine  Jeudi 25 mars 2021

Les professionnels de la psychiatrie lancent un véritable cri d'alarme. En Touraine comme ailleurs en France, il n' y a jamais eu autant d'adolescents en extrême souffrance. Au CHRU de Tours, les demandes d'hospitalisations psychiatriques ont augmenté de 20 à 25 % depuis le deuxième confinement. 

Marc Fillatre, médecin psychiatre, responsable de l'unité adolescents à la Clinique Psychiatrique Universitaire du CHU de Tours
Marc Fillatre, médecin psychiatre, responsable de l'unité adolescents à la Clinique Psychiatrique Universitaire du CHU de Tours © Radio France

A l’unité d’adolescents de la CPU, la Clinique psychiatrique universitaire du CHU de Tours, basée à Saint-Cyr-sur-Loire, il y a 20 à 25% de demandes d’hospitalisation en plus depuis le deuxième confinement.  Aujourd'hui, il faut attendre plusieurs semaines avant d’avoir une place. 

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Nord Deux-Sèvres. Psychiatrie : « face à l’unité fermée, il faut l’ouvrir » plaide Gaby Richon

Publié le 

Gaby Richon, ancien chef de service en psychiatrie, reste opposé au projet d’unité fermée sur le site de Thouars de l’Hôpital nord Deux-Sèvres.

Ancien chef de service en psychiatrie, Gaby Richon explique en quoi le projet d’unité fermée représente « une régression conceptuelle et humaine ».

Le projet d’unité fermée au sein du service de psychiatrie de l’Hôpital nord Deux-Sèvres (CHNDS), sur le site de Thouars, recouvre une régression conceptuelle et humaine, justifiant les réactions réprobatrices de ceux qui ont inscrit leur pratique dans une exigence et un humanisme soucieux de la personne qu’elle soit malade ou soignante ​estime Gaby Richon. L’ancien chef de service en psychiatrie réitère son opposition à cette évolution dans une lettre ouverte intitulée face à l’unité fermée, il faut l’ouvrir !​.


Les complaintes de Vacher, tueur de bergers

LE 26/03/2021

À retrouver dans l'émission

LE COURS DE L'HISTOIRE

par Xavier Mauduit

Après une série d’assassinats sadiques, Joseph Vacher est le premier "tueur en série" français. Son procès donne lieu à des réflexions sur la responsabilité pénale et sur le rôle de la psychiatrie. Que nous enseigne les affres de cette affaire ?

Dans Le Juge et l'Assassin (1976) de Bertrand Tavernier, Michel Galabru (César du meilleur acteur) incarne la folie meurtrière d'un vagabond inspiré par la figure de Vacher.
Dans Le Juge et l'Assassin (1976) de Bertrand Tavernier, Michel Galabru (César du meilleur acteur) incarne la folie meurtrière d'un vagabond inspiré par la figure de Vacher. Crédits : FilmPublicityArchive/United Archives - Getty

L’affaire Vacher : une horreur ! Des crimes sont commis, accompagnés de mutilation et de viols post-mortem. Puisque, quelques années plus tôt, en Angleterre, d’autres crimes abominables ont défrayé la chronique, un surnom est tout trouvé pour ce tueur français : Jack l’Éventreur du sud-est ! Est-il possible de réunir les archives d’un tueur en série ? Oui, en compilant l’ensemble des documents produit par le criminel, quand celui-ci écrit, avec les documents de médecine légale, avec ceux de la justice… Un frisson d’angoisse nous saisit au moment de découvrir la description de ces horreurs. Quand l’histoire est étudiée par l’historien, elle devient passionnante car elle éclaire notre passé, mais aussi notre présent. Quand le cinéaste s’en empare, nous sommes fascinés par le récit. L’affaire Vacher : le juge et l’assassin, le réalisateur et l’historien. (Xavier Mauduit)

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Avec la pandémie, les femmes ont fait un bond de trente ans en arrière

NEW YORK MAGAZINE (NEW YORK)

Le retour de bâton contre les femmes a été particulièrement sévère avec la pandémie de Covid-19. En l’espace d’une année, trente ans de progrès ont été effacés, et les Américaines sont retournées s’occuper de leur foyer.

En 2012, je faisais paraître un livre intitulé The End of Men [“La Fin des hommes”, traduit en français, aux éditions Autrement, sous le titre Voici venu le temps des femmes], et la jaquette donnait à lire ce texte enjoué : “Aujourd’hui, fait inédit dans l’histoire, les femmes ne se contentent plus de rattraper les hommes, elles leur passent devant.”

Tragique candeur

Quel optimisme ! Quelle suffisance ! Quelle tragique candeur ! Je crois qu’à l’époque déjà je savais, au fond de moi, la fragilité de tout cela. Si les Américaines étaient parvenues à représenter la moitié de la population active, cela s’était fait sans presque aucun soutien institutionnel et avec zéro évolution des mentalités. Autant dire que cela tenait du miracle, et d’un miracle comme il est difficile d’en installer durablement. Nous n’y sommes pas parvenus.

Avec la pandémie, la part des femmes dans la population active est retombée à son plus bas niveau depuis 1988. L’année du film Working Girl (vous vous rappelez ?), où dans la scène finale l’héroïne se pâme devant son lugubre nouveau bureau comme si c’était le Taj Mahal. L’année aussi de cette bonne vieille blague entre collègues : “Les toilettes pour dames, s’il vous plaît ? Haha, il n’y en a pas !” 2020-1988 : la chute est rude.

mercredi 24 mars 2021

Sévérité des parents : une étude détaille son impact sur le développement cérébral de l’enfant

24/03/2021

Dans une nouvelle étude scientifique, des chercheurs se sont attelés à mettre en évidence les éventuelles conséquences cérébrales d’une éducation parentale sévère et stricte. Leurs observations sont édifiantes.

Sévérité des parents : une étude détaille son impact sur le développement cérébral de l’enfant
© istock 

Selon une nouvelle étude parue le 22 mars 2021 dans la revue Development and Psychology, le fait que des parents se mettent en colère à plusieurs reprises, frappent, tremblent ou crient après leurs enfants, pourrait avoir des conséquences réelles sur la structure de leur cerveau. Il a en tout cas été montré ici que les enfants de parents ayant ces comportements avaient des structures cérébrales plus petites à l’adolescence.

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Reportage Mobilisation à Bobigny : «Comment bien accompagner ces enfants avec des salariés en souffrance ?»

par Cassandre Leray et photos Marie Rouge  publié le 23 mars 2021 

Environ 70 salariés de la Sauvegarde 93 se sont rassemblés ce mardi matin devant le siège de l’association de protection de l’enfance, de l’adolescence et de l’adulte. Ils dénoncent leurs conditions de travail et un management autoritaire.

par Cassandre Leray et photos Marie Rouge

publié le 23 mars 2021

Sans hésitation, Sophie (1) est venue soutenir ses anciens collègues. Masque sur le nez, paillettes sur les paupières, elle le dit sans détour : «Intimidations, violences verbales voire harcèlement… A la Sauvegarde, la souffrance au travail fait partie du quotidien.» A tel point que la jeune femme a fini par démissionner il y a quelques mois, dégoûtée. Elle l’affirme, elle n’est «pas la seule» à avoir quitté la Sauvegarde, une des principales associations de protection de l’enfance, de l’adolescence et de l’adulte de Seine-Saint-Denis : «Je ne pourrais même pas compter le nombre de personnes que j’ai vu passer quand je bossais ici et qui sont parties, parfois au bout de quelques semaines seulement…» Aux côtés de Sophie, une de ses amies toujours en poste fulmine : «Le management au sein de l’asso a réussi à faire fuir des personnes vraiment investies.»

VIDÉO. Une oreille expérimentée au Samu 35 pour les appels de personnes en détresse

Publié le 







Depuis ce lundi 15 mars, le Samu d’Ille-et-Vilaine accueille des infirmières de psychiatrie qui assurent une permanence téléphonique quotidienne. Une première en France. Son rôle : écouter les personnes en détresse psychologiques et leur proposer la meilleure orientation


Aux urgences de l'hôpital Avicenne : une longue année sous Covid

LE 23/03/2021

À retrouver dans l'émission

LE REPORTAGE DE LA RÉDACTION

par Tara Schlegel

Comment font-ils pour tenir ? Voilà plus d'un an déjà que toutes les hôpitaux vivent avec le Covid, un tsunami qui a d'abord tout balayé sur son passage avant de se transformer aujourd'hui en maladie chronique. L'hôpital Avicenne a ouvert les portes de son service d'urgences et de sa direction.

La façade mauresque de l'hôpital Avicenne, à Bobigny. Aujourd'hui, il s'agit d'un des trois hôpitaux du GHU Paris Seine-Saint-Denis.
La façade mauresque de l'hôpital Avicenne, à Bobigny. Aujourd'hui, il s'agit d'un des trois hôpitaux du GHU Paris Seine-Saint-Denis. Crédits :  AP-HP

Depuis plus d'une année, les structures hospitalières vivent avec une nouvelle maladie qui sensiblement modifié toute leur organisation. L'hôpital universitaire Avicenne a ouvert les portes de son service d'urgences, dirigé par le professeur Frédéric Adnet. Dans cette ruche qui reçoit près de 40 000 passages chaque année, le Covid a été vécu comme un véritable cataclysme. Aujourd'hui, alors qu'une troisième vague menace à nouveau le navire, les soignants sont épuisés, raconte leur chef de service. De son côté le directeur de l'hôpital universitaire Avicenne AP-HP, Alban Amselli,  tient à féliciter tout son personnel et à rappeler sa mobilisation sans faille. Dialogue croisé.

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Covid-19 : les hospitalisations en pédopsychiatrie ont explosé de 80%


 





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Les hospitalisations des moins de 15 ans pour motifs psychiatriques ont explosé de 80%. Reportage en pédiatrie au CHU de Rouen (Seine-Maritime). 

Au CHU de Rouen (Seine-Maritime), une adolescente de 14 ans est hospitalisée pour la deuxième fois cette année. Elle souffre de troubles alimentaires depuis le premier confinement. "C'est à ce moment-là que j'ai commencé à me restreindre, à faire des régimes, alors qu'avant tout allait bien. On se retrouve seule face à soi-même, on voit moins ses amis, on ne va plus à l'école, on ne fait plus grand chose", explique l'adolescente. À un âge où la sensibilité est exacerbée, difficile de rebondir sans perspective positive. 

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Idées suicidaires : les hospitalisations des moins de 15 ans "en hausse de 80%", relève une membre du Conseil scientifique





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Idées suicidaires : les hospitalisations des moins de 15 ans "en hausse de 80%", relève une membre du Conseil scientifique






La pédopsychiatre Angèle Consoli confirme un fort impact de la crise sanitaire du Covid-19 sur les ados mais aussi les petits. Il faut leur parler d'avenir, conseille-t-elle.

Les hospitalisations des moins de 15 ans pour motif psychiatrique sont "en hausse de 80%", relève lundi 22 mars sur France Inter Angèle Consoli, pédopsychiatre à l'hôpital parisien de la Pitié-Salpétrière et membre du Conseil scientifique. Avec le ministre de la Santé Olivier Véran, le Premier ministre Jean Castex tiendra une réunion consacrée aux enjeux de santé mentale à l'aune de la pandémie, dans la journée à Matignon.

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Des troubles psychiatriques liés au Covid-19 à ne pas négliger

Par .  Publié le 22 mars 2021

Plus que l’impact spectaculaire de l’apparition de troubles psychotiques chez quelques personnes ayant contracté le Covid-19, l’anxiété, la dépression, les troubles de stress post-traumatique ou cognitifs, persistant après une infection, sont à ne pas minimiser.

Un patient dans le service des urgences de l’hôpital psychiatrique du Rouvray, à Rouen, en novembre 2020. Les mesures de confinement et la crise sanitaire entraînent une recrudescence de dépressions.

Une mère de famille se présente chez son médecin. Elle a 42 ans, quatre enfants et est plutôt de type alerte. Elle n’a jamais eu de problèmes psychiatriques. Cependant, cette Américaine a tout à coup entendu une voix intérieure qui lui disait de tuer ses enfants puis de se suicider. Ces symptômes psychotiques sont curieusement apparus à l’été 2020 chez cette femme qui avait contracté le virus du Covid-19 au printemps, sous une forme très modérée et sans hospitalisation aucune.

A Hongkong, le confinement qui arrache les enfants à leurs parents




par Anne-Sophie Labadie, correspondante à Hongkong  publié le 23 mars 202


La péninsule emploie les grands moyens pour éradiquer le Covid-19 et isole d’office en quarantaine tout suspect d’infection. Jusqu’à séparer les enfants de leurs parents. Notre correspondante et ses enfants ont été les victimes de ces mesures draconiennes.

«Je suis choquée de l’emprisonnement d’enfant», s’indigne cette femme qui préfère garder l’anonymat. Parce qu’un cas de Covid-19 a été diagnostiqué dans l’école de son fils de 4 ans, «on a été enlevés de chez nous et placés dans un environnement sommaire de 15 m² avec l’impossibilité de sortir même cinq minutes», s’emporte-t-elle. Dans son malheur, la jeune mère est toutefois autorisée à rester avec sa progéniture, une chance que d’autres parents ne peuvent goûter.

mardi 23 mars 2021

L’ostéopathie, pas plus efficace qu’un placebo contre le mal de dos ?

par Eric Favereau  publié le 23 mars 2021

Première mondiale, une étude de près de dix ans vient de rendre ses conclusions sur les effets de l’ostéopathie dans le traitement des lombalgies. Il apparaît que cette discipline, très prisée en France, n’est pas plus efficace qu’un placebo – mais cela ne veut pas dire non plus qu’elle est inefficace.

Alors que l’ostéopathie fait fureur en France, une étude affirme qu’elle ne serait pas plus efficace qu’un placebo dans le traitement des lombalgies. Menée pendant près de dix ans sur plus de 400 patients souffrant d’une lombalgie, publiée le 11 mars par l’équipe du professeur François Rannou de l’hôpital Cochin dans la grande revue médicale Jama, l’étude est catégorique : les séances d’ostéopathie n’ont pas plus d’efficacité qu’un placebo, ce qui, faut-il rappeler, n’est pas totalement nul.

Les complémentaires santé vont rembourser des consultations de psychologue

Par Le Parisien avec AFP 

Le 23 mars 2021 

Un minimum de quatre séances par année pourrait être pris en charge. Un projet rendu urgent avec la crise sanitaire, alors que les troubles dépressifs sont en nette hausse.

Les fédérations de mutuelles, assurances santé et institutions de prévoyance ont annoncé lundi la prise en charge de plusieurs consultations de psychologues par an, sur prescription médicale et « dans la limite de 60 euros par séance ». Les complémentaires santé prennent les devants, alors qu’une réunion de ministres « sur la santé mentale » était prévue lundi après-midi à Matignon.

Leurs trois fédérations ont décidé de concert de généraliser le remboursement « dès le premier euro » des psychologues libéraux, « sur orientation médicale ». Pour les mutuelles, « un minimum de quatre séances par année pourra être pris en charge dans une limite de 60 euros par séance », précise la Mutualité française dans un communiqué.

L’énigme des Covid longs, ce « brouillard cérébral » qui empêche de vivre normalement

Par  Publié le 22 mars 2021




C’était en mai 2020, la première vague de l’épidémie de Covid-19 commençait à reculer. La professeure Dominique Salmon-Ceron, infectiologue à l’Hôtel-Dieu (Assistance publique-Hôpitaux de Paris, AP-HP), à Paris, reçoit alors une patiente qui se plaint d’une fatigue intense et brutale, l’empêchant de prendre sa douche. Passionnée de voile, cette jeune femme travaille dans les ressources humaines. Infectée par le SARS-CoV-2 en mars 2020, elle n’avait alors eu que des maux de tête, une perte d’odorat passagère et un peu de fièvre, puis avait repris son travail, un mois après, bien qu’encore fatiguée. Mais elle avait beaucoup de mal à suivre ses visioconférences car elle n’arrivait pas à se concentrer et mélangeait les syllabes lorsqu’elle parlait. Elle se réveillait parfois en forme puis, brutalement, au cours de la journée, devait s’allonger. Aujourd’hui, elle va mieux.

Santé mentale des Français: «L'impression d'un burn-out généralisé, les gens vont très mal»

Publié le : 

Suite à l'alerte de professionnels de la psychiatrie, et après le résultat de l'enquête CoviPrev, menée par Santé Publique France, une réunion se tient ce lundi 22 mars à Matignon pour discuter de la santé mentale des Français. Augmentation de la prise en charge dans les services de psychiatrie, et notamment de jeunes patients, tentatives de suicide, état dépressif, anxiété, les Français vont mal. Comment l'expliquer ? Éléments de réponse avec le docteur Serge Hefez, psychiatre, responsable de l’unité familiale dans le service de psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent à l’hôpital parisien de La Pitié-Salpêtrière. 


« On a reçu la détresse des gens de plein fouet » : les travailleurs sociaux, en première ligne de l’autre crise du Covid-19



A la question de savoir comment elle se porte, Madame A. répond d’abord que « ça va ». « Ça va », même si son dernier contrat de travail s’est arrêté le 2 mars, et si elle ne comprend pas pourquoi son aide au logement (APL) n’est plus versée. Elle aborde aussi le problème de voisinage qui lui empoisonne le quotidien, et les retards de loyers qui, en plus de peser sur son budget, l’empêchent de changer de logement social. Le « ça va » se dilue finalement dans quelques larmes lorsqu’elle explique qu’elle ressent « beaucoup de stress », ne « dort plus », et que son médecin lui a « prescrit des médicaments ».

Blandine, assistante sociale au service social du département, lors d’un entretien, à Saint Etienne (Loire), le 11 mars.