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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

samedi 27 février 2021

Le centre La Hesse expose 100 oeuvres sur l'amour à l'Orangerie

 TV Lux - Naturellement Proche

LUXEMBOURG

Publié le mercredi 24 fevrier 2021

Bansart, Jean-Michel, Sans titre, technique mixte sur papier cm, 72,8 x 55 cm, 2018PerleCouple

Après plusieurs mois de fermeture et seulement deux expos en 2020, l'Orangerie à Bastogne accueille à nouveau le public avec sa première exposition de l'année, traditionnellement consacrée à l'amour. 

Y sont présentées plus de cent oeuvres d'artistes porteurs d'un handicap mental qui fréquentent le centre La Hesse Grand atelier à Vielsalm : de l'art brut contemporain qui aborde aussi la question difficile de la sexualité des personnes handicapées.


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« De la peste noire à la grippe espagnole de 1918, l’histoire regorge de pandémies qui eurent de longues répercussions sociales »

Marie Charrel

 

Publié le 25 février 2021

Une récente étude par des économistes du FMI analyse le rapport entre épidémies et troubles sociaux dans l’histoire. De quoi en tirer certaines leçons par rapport à notre pandémie actuelle, analyse Marie Charrel, journaliste au « Monde », dans sa chronique.

Chronique. C’est l’une des grandes craintes soulevées par la pandémie : dans le sillage du Covid-19 et la crise économique, les inégalités risquent de se creuser dangereusement. Celles entre les secteurs à l’arrêt en raison des mesures sanitaires, comme le tourisme, et ceux continuant à tourner malgré tout. Mais aussi celles entre les précaires et ceux protégés par un emploi fixe, entre les ménages pauvres et les gros patrimoines, entre les femmes et les hommes, ou encore entre les pays bénéficiant de campagnes de vaccination avancées et ceux laissés pour compte.

Covid-19 : derrière les « 30 000 médecins » de Coordination santé libre, une galaxie de rassuristes, naturopathes et citoyens en colère

Par   Publié le 25 février 2021

Ce collectif, qui revendique le soutien de dizaines de milliers de généralistes, fait la promotion d’un protocole de soins ambulatoires contesté contre le Covid-19. Or selon un recensement indépendant, ce collectif ne compte que 1 300 médecins.

Claude Escarguel, Violaine Guérin et Martine Wonner, trois des piliers du collectif Coordination santé libre, lors d’une conférence début février 2021.

Mais où sont les 30 000 médecins du collectif Coordination santé libre ? La question agite les observateurs depuis que, fin janvier, ce groupe a présenté un traitement ambulatoire précoce contesté contre le Covid-19, souvent surnommé « protocole Wonner », en raison du soutien qu’il a reçu de la part de la députée du Bas-Rhin Martine Wonner. Ce protocole a été qualifié de « criminel » par plusieurs experts médicaux et officiellement déconseillé par la Haute Autorité de santé (HAS).

Pas de quoi faire vaciller le collectif qui, depuis sa création début 2021, revendique l’argument du nombre avec ses « 30 000 médecins ». C’est ce qu’ont ainsi affirmé l’oncologue Nicole Delépine, le collectif ReinfoCovidl’association BonSens ou encore l’endocrinologue Violaine Guérin, fondatrice du mouvement Laissons les médecins prescrire, tous membres ou relais de cette coordination.

Le nombre de 30 000 médecins mis en doute

Les 30 000 médecins revendiqués par la coordination représenteraient un huitième de l’ensemble des praticiens français. Ce nombre est sujet à caution.

  • Seuls 1 361 médecins enregistrés à l’ordre

Depuis mi-février, nombre d’internautes remettent très sérieusement en cause ce chiffre, arguant que la seule liste publique disponible, sur le site « Laissons les médecins prescrire », ne regroupe que 2 394 signataires. Plus intrigant encore : parmi ceux-ci, seuls 1 361 figurent réellement au registre de l’ordre des médecins, selon une analyse détaillée d’une association de défense de la science, Citizen4Science, réalisée .

Covid-19 : comment la lutte contre les variants pourrait modifier les stratégies vaccinales

Par  et   Publié le 25 février 2021

L’apparition de nouvelles mutations du virus contraint les laboratoires à adapter leurs vaccins, les agences sanitaires à inventer de nouvelles procédures réglementaires, et les Etats à réexaminer leur stratégie vaccinale.

2021 devait être l’année des vaccins. Ce sera aussi celle des variants. Depuis l’apparition, au Royaume-Uni, à l’automne 2020, d’une mutation du SARS-CoV-2 plus contagieuse et létale, de nouvelles souches, brésilienne et sud-africaine, sont venues doucher l’espoir suscité par l’administration des premières doses.

Ces trois variants, et ceux qui ne manqueront pas de suivre, ne risquent-ils pas de rendre les vaccins existants moins efficaces, voire obsolètes ? Entre durcissement des restrictions de liberté et accélération des campagnes vaccinales, le monde constate avec inquiétude que l’ennemi a changé de visage. Pis, qu’il se démultiplie.

Pour contrer ses mutations, l’Agence européenne du médicament (EMA) indiquait, le 10 février, avoir demandé aux fabricants de déterminer si leur vaccin offrait une protection contre les trois variants, et de lui soumettre les données pertinentes. A ce jour, trois (Pfizer-BioNTech, Moderna, AstraZeneca) sont autorisés dans l’Union européenne (UE). Un quatrième, développé en une seule dose par Johnson & Johnson, devrait être validé à la mi-mars et arriver en France en mai, avant ceux de CureVac et Novavax.

Le 17 février, la Commission européenne passait elle aussi à l’offensive avec l’annonce du plan « Hera Incubator » : 75 millions d’euros seront débloqués pour identifier plus rapidement les mutations du virus, en développant des tests spécifiques et en augmentant les séquençages du génome ; 150 millions d’euros renforceront la recherche sur les nouveaux variants. Avec cette initiative, Bruxelles veut préparer « la prochaine phase » de la pandémie, « depuis la détection précoce de nouveaux variants jusqu’à la production rapide de masse d’une seconde génération de vaccins si nécessaire ». Une saison 2 à haut risque, qui devra plus que jamais associer scientifiques, laboratoires, autorités sanitaires et décideurs politiques.

COVID-19: les moyens d’accroître le déploiement des vaccins débattus avec les PDG des entreprises pharmaceutiques

Parlement européen  

 Communiqué de presse
   
26 février 2021

Lors d'une audition jeudi, les députés ont demandé des clarifications sur les livraisons de vaccins et ont insisté pour que les sociétés pharmaceutiques honorent leurs contrats.

Les députés ont interrogé les PDG et les représentants des principales sociétés pharmaceutiques, notamment AstraZeneca, Moderna, CureVac, Novavax, Pfizer et Sanofi, sur la manière de lever les obstacles à une commercialisation, une fabrication et une distribution plus rapides des vaccins.


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Pendant le débat, les députés ont posé des questions sur les transferts de technologie au niveau mondial, le partage des brevets et la manière dont l'industrie a l’intention de mettre à jour les vaccins afin de suivre les nouveaux variants. Par ailleurs, ils ont interrogé les PDG sur la façon dont l'Agence européenne des médicaments pourrait accélérer l'approbation de mise sur le marché au niveau européen. Certains députés ont demandé si une interdiction européenne des exportations de vaccins aiderait l'Europe par rapport aux autres pays qui ont introduit des interdictions d'exportation. Les représentants de l'industrie ont souligné le défi que représente le renforcement des capacités de production pour des produits entièrement nouveaux et complexes, ainsi que la nature internationale des chaînes d'approvisionnement.


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« En thérapie », une série qui « libère les mots et les maux »

Anne DemoulinPublié le 25/02/21

« En thérapie » a « chamboulé » ses téléspectateurs, parce qu’elle « est explicitement en lien avec la découverte de l’inconscient », explique le psychanalyste Michaël Stora

Frédéric Pierrot et Mélanie Thierry dans En Thérapie.
Frédéric Pierrot et Mélanie Thierry dans En Thérapie. — Arte
  • Arte diffuse ce jeudi les épisodes 16 à 20 de la série En Thérapie, qui cumule près de 26,5 millions de vues sur Arte.tv.
  • 20 Minutes a demandé à ses lecteurs quel impact psychologique la série, qui met en scène un psy et ses patients, avait eu sur eux.
  • Le psychanalyste Michaël Stora a accepté de les commenter.

« J’ai beaucoup aimé la série, mais j’en suis sortie, bouleversée et chamboulée », écrit Caroline, 52 ans. En thérapie ne laisse pas ses spectateurs indifférents ! Cette fiction met en scène les séances d’un psychanalyste qui reçoit quatre jours durant un patient différent avant, le vendredi, de se rendre lui-même chez sa contrôleuse, au lendemain des attentats du 13-NovembreEn thérapieexplore ainsi au cours de ses 35 épisodes tout à la fois les traumatismes intimes de ces personnages et celui, national des attentats. Alors que l’adaptation française du format israélien BeTipul sur Arte fait un carton aussi bien à l’antenne qu’en ligne (avec près de 26,5 millions de vues), 20 Minutes a demandé à ses lecteurs quel impact psychologique la série initiée par le duo Eric Toledano et Olivier Nakache, dont les épisodes 16 à 20 sont diffusés sur Arte ce jeudi, a eu sur eux.

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Une pédopsychiatre interdite d'exercer après avoir dénoncé des faits de maltraitances sur une enfant

créé le 25 février 2021








Eugénie Izard, pédopsychiatre depuis 16 ans, est aujourd’hui interdite d’exercer la médecine. Les raisons de sa condamnation ? Avoir signalé des maltraitances supposées sur une enfant.

par Suruthi SRIKUMAR 

"Aujourd’hui je paye le prix de mon engagement… mon engagement à protéger les enfants contre les sévices." 

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vendredi 26 février 2021

Pour sauver les humains et la planète, un groupe de travail suggère d’en finir avec les pratiques financières abusives

   

ONU Info



25 février 2021

2,7% du PIB global est blanchi annuellement selon le Groupe FACTI

Les gouvernements pourraient financer les mesures radicales qu’exigent la lutte contre l’extrême pauvreté, la Covid-19 et la crise climatique en recouvrant les milliards de dollars perdus du fait de l’évasion fiscale, de la corruption et du blanchiment d’argent, affirme un groupe de travail des Nations Unies.

Le Groupe de haut-niveau sur la responsabilité, la transparence et l’intégrité financières internationales pour atteindre les objectifs du Programme de développement durable à l’horizon 2030 (Groupe FACTI) en appelle aux gouvernements pour qu’ils adoptent un Pacte global sur l’intégrité financière pour un développement durable.

Ce groupe a été créé par le Président de l'Assemblée générale des Nations Unies et le Président du Conseil économique et social des Nations Unies (ECOSOC) en mars 2020. Il est composé d’anciens chefs d’Etats et de gouvernement, de gouverneurs de banques centrales, de chefs d’entreprise, de figures de la société civile et de chercheurs.

Il affirme que jusqu’à 2,7% du PIB global est blanchi annuellement, alors que les pratiques d’optimisation fiscale des multinationales coûtent aux gouvernements jusqu’à 600 milliards de dollars par an.

Dans son rapport intitulé L’intégrité financière pour un développement durable, le Groupe FACTI souligne le besoin de lois plus sévères et d’institutions plus robustes pour prévenir la corruption et le blanchiment d’argent et en appelle à la fin de l’impunité pour les banquiers, avocats et experts comptables qui rendent possible ces crimes financiers.

Le rapport se prononce également en faveur d’une plus grande transparence eu égard à l’actionnariat des entreprises et aux procédures de financement public, pour une meilleure coopération internationale dans la lutte contre la corruption, pour un impôt international minimum sur les sociétés ainsi que pour la taxation des géants du numérique, et pour une gouvernance globale contre l’évasion fiscale et le blanchiment d’argent.

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En Chine, un homme a dû verser 6.300 euros à son ex-femme pour les tâches domestiques effectuées


 


Repéré par Juliette Thévenot — 25 février 2021

Depuis le 1er janvier 2021, une loi permet au conjoint qui s'occupe des tâches ménagères et des enfants de demander une compensation financière lors du divorce.

En Chine, un tribunal a ordonné à un homme de payer 50.000 yuans, soit environ 6.300 euros, à son ex-femme pour les tâches domestiques qu'elle a effectuées pendant leur mariage, rapporte un article du New York Post. Le tribunal populaire du district de Fangshan à Pékin a également accordé à la femme la garde complète de leur fils et a exigé le versement d'une pension de 2.000 yuans (environ 254 euros) par mois de la part de son ex-mari.

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Variants, vaccination, mesures de restriction : l’équation aux multiples inconnues. Avec Odile Launay et Samuel Alizon.

LE 25/02/2021

À retrouver dans l'émission

L'INVITÉ(E) DES MATINS

par Guillaume Erner

Ce mercredi, un nouveau conseil de défense sanitaire s’est tenu. Alors qu’une dizaine de départements fait face à une recrudescence préoccupante de l’épidémie, le gouvernement assure tout mettre en oeuvre pour éviter un nouveau confinement.

Essai clinique dans le laboratoire Xenothera Biotech du CHU de Nantes
Essai clinique dans le laboratoire Xenothera Biotech du CHU de Nantes Crédits :  LOIC VENANCE AFP

Après les Alpes-Maritimes, c’est au Nord et à la Moselle de faire face à une recrudescence préoccupante de l'épidémie. Trois semaines après la décision du Président  de ne pas reconfiner le pays, le gouvernement réitère son souhait et assure tout mettre en œuvre pour éviter un confinement national.  

Alors que le Royaume-Uni se déconfine progressivement après des mois de restrictions, la France met en place des mesures localisées. Quel bilan dresser de ces différentes stratégies ? Où en est-on de la modélisation de l’épidémie ? Comment les variants impactent les différentes projections ? 

Le point sur la campagne de vaccination

Notre problématique en France est qu’on a très peu de doses de vaccin contrairement au Royaume-Uni ou Israël. Là-bas, on voit déjà que la vaccination a un impact sur la circulation du virus. Odile Launay

En France le nombre de doses disponibles est faible et on ne ressent encore les effets de la vaccination. On peut essayer de donner plus de doses aux régions les plus touchées, mais si le nombre de doses est toujours faible, ça n’aura pas d’impact sur la circulation. Odile Launay

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La vaccination anti-COVID par les médecins de ville étape par étape

  • Stéphanie Lavaud   
    •  
       

    France Pour pouvoir commencer à vacciner contre le Covid avec le vaccin AstraZeneca, les médecins de ville doivent se porter volontaires et se faire connaitre auprès d’une officine de pharmacie. La Direction générale de la santé et le Collège de Médecine Générale décrivent la marche à suivre [1,2].

    Des vaccins au compte-goutte

    Bonne nouvelle : dès le 25 février, les médecins de ville pourront participer eux-aussi à la campagne de vaccination contre le Covid-19 avec le vaccin Astra Zeneca dont les contraintes de conservation sont plus souples que celles des vaccins à ARNm préalablement autorisés (voir encadré). Conformément aux recommandations de la Haute autorité de santé (HAS), le vaccin AstraZeneca serait utilisé, dans un premier temps, pour la vaccination des personnes de 50 à 64 inclus atteintes de comorbidités. « Les médecins de ville auront dès lors la possibilité de vacciner leur patientèle dans la cible précitée avec le vaccin AstraZeneca, qu’ils se procureront auprès d’une officine référente de leur choix » assure la DGS.

    A noter : le Collège de Médecine Générale a élaboré une fiche pratique complète et concise pour aider les médecins généralistes à s’organiser et à se préparer pour vacciner[2].

Encéphale 2021 - Dépression bipolaire sévère : le traitement par électroconvulsivothérapie fait ses preuves

  • Vincent Richeux   
    •  

    Virtuel — Selon de nouvelles études, le traitement de la dépression sévère par électrochocs (électroconvulsivothérapie) est encore plus efficace chez les patients bipolaires, en particulier les plus âgés. Ces résultats, qui contribuent à valoriser une thérapie mal considérée, ont été présentés lors d’une session du congrès virtuel Encéphale 2021 , consacrée aux nouveautés dans la prise en charge du trouble bipolaire [1].

    « L’électroconvulsivothérapie a prouvé son efficacité dans la prise en charge de la dépression bipolaire » et se présente comme « un traitement de choix » dans cette indication, a affirmé le Dr Clelia Quiles (unité de psychiatrie adulte, CH Charles Perrens, Bordeaux), lors de sa présentation. Selon la psychiatre, cette approche pourrait même être proposée en première intention, surtout dans les situations d’urgence, lorsqu’il existe un risque suicidaire élevé.

Enfants tyrans : des parents expérimentent la non-violence façon Gandhi

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Marine Cygler   18 février 2021

Virtuel – Les présentations de l'Encéphale abordent des thèmes très variés et ont permis cette année encore de porter à la connaissance de la communauté médicale des approches thérapeutiques novatrices. C'est le cas de celle déployée du CHU de Montpellier où les parents victimes de leur enfant au comportement tyrannique peuvent rejoindre des groupes de parole. Initié il y a cinq ans, ce programme a été présenté par le Dr Nathalie Franc (pédopsychiatre, CHU de Montpellier) lors d'une session intitulée « Enfants tyrans, parents non-violents » (Lire aussi Enfant « tyran » : une consultation pour aider les parents à Montpellier). Son but : lever le secret et la honte de ces parents tyrannisés par leur enfant – exemplaire en dehors du foyer familial – et leur apprendre à utiliser la résistance non-violente, cette doctrine politique popularisée par Gandhi.

Les pédopsychiatres ont du mal à prendre en charge ces enfants. Les premiers retours sur cette expérience de thérapeutique, expérimentée dans le Service duPr Diane Purper-Ouakil et fondée sur la résistance non-violente, sont d'autant plus intéressants. Si les résultats du programme de recherche, REACT, qui a inclus 82 familles, sont en cours d'analyse, la Dr Nathalie Franc a détaillé les différents aspects de la méthodologie.

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Philippe Jaccottet entre en Pléiade



LE 12/03/2014

À retrouver dans l'émission

LA GRANDE TABLE (1ÈRE PARTIE)

par Caroline Broué

Philippe Jaccottet à Grignan en 1990
Philippe Jaccottet à Grignan en 1990 Crédits :  DESPATIN & GOBELI / Opale / Leemage via AFP - AFP

L'un des poètes contemporains les plus lus et traduits au monde, Philippe Jaccottet, est mort ce 24 février 2021 à l'âge de 95 ans. Nous vous proposons de réentendre cette émission de 2014, sans lui mais consacrée à son œuvre, au moment où il entrait, de son vivant, dans la célèbre Bibliothèque de la Pléiade.

Alors que le printemps des poètes bat son plein, et à l'occasion de la publication des œuvres de Philippe Jaccottet dans la Bibliothèque de la Pléiade, Caroline Broué accueille aujourd'hui le poète et critique littéraire Jean-Michel Maulpoix , professeur à l'Université Paris III Sorbonne Nouvelle, et l'écrivain Pierre Pachet, grand lecteur de Philippe Jaccottet.

Philippe Jaccottet est le 15e écrivain à entrer de son vivant dans la Bibliothèque de la Pléiade, le troisième poète après Saint-John-Perse et René Char.

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David Mimoun : “La vie a-t-elle pu commencer ailleurs que sur Terre ?”

 



Sven Ortoli publié le  

Détail du panorama pris le 24 février 2021 par Mastcam-Z, la caméra montée sur l’astromobile Perseverance. L’image composite finale montre, à 360°, les bords du cratère Jezero, dans lequel la sonde a atterri. © NASA/JPL-Caltech

Sept minutes de suspense pour la Nasa, et sept minutes d’émerveillement pour l’humanité. Les images de l’agence spatiale américaine montrant Perseverance se poser sur Mars après un voyage de sept mois dans l’espace ont fait le tour du monde. Mais le son transmis par le robot mobile est tout aussi fascinant. David Mimoun, professeur à l’Institut supérieur de l’aéronautique et de l’espace à Toulouse, est avec son équipe à l’origine du microphone intégré au rover (ou astromobile, pour être linguistiquement plus hexagonal). Fruit d’un travail de cinq ans, ce micro vient d’envoyer aux scientifiques les premiers signaux sonores enregistrés. L’un des premiers hommes à avoir entendu la planète rouge, à plus de 70 millions de kilomètres de la Terre, nous parle du caractère à la fois magique et scientifique de ces enregistrements, qui devraient être rendus publics prochainement. Ceux-ci devraient notamment contribuer à déterminer s’il y a eu, un jour, de la vie sur Mars. Entretien.

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Interview Pauvreté : «Les gouvernants n’imaginent pas la honte et l’humiliation

par Marie Piquemal et illustration Jérémy Perrodeau publié le 26 février 2021 

A la tête de l’association ATD Quart Monde, Isabelle Bouyer dénonce le «choix politique assumé» de gérer la pauvreté plutôt que de la combattre, et plaide pour l’instauration d’un revenu convenable d’existence pour tous.

Isabelle Bouyer, déléguée nationale d’ATD Quart Monde, le crie sur tous les toits : il existe des solutions pour sortir de la pauvreté. Et pas simplement pour la «panser».

Lors d’une récente audition au Sénat, vous avez parlé de crise humanitaire, ce sont des termes forts…

L’explosion de la pauvreté, ce n’est pas une inquiétude. C’est là, c’est une réalité, objectivement quantifiable. Aujourd’hui, en France, 300 000 personnes sont à la rue. S’ajoute la pauvreté invisible : deux millions de personnes vivent avec moins de 40 % du revenu médian (soit 660 euros par personne et par mois), dans la grande pauvreté. Alors, oui, le terme de crise humanitaire décrit une réalité.