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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

vendredi 22 janvier 2021

Pénurie de psychiatres : deux jeunes médecins témoignent de leur installation en Dordogne



Par Jonathan Guérin   Publié le 21/01/2021

Pénurie de psychiatres : deux jeunes médecins témoignent de leur installation en Dordogne

Simon Dalgé et Tiphaine Bugeaud ont ouvert leur cabinet à Champcevinel en septembre 2020. © Crédit photo : J. G.

Ils ont voulu s’installer en périphérie de Périgueux. Ils ont été pris d’assaut par les patients.

Le constat est implacable : il manque des psychiatres dans l’agglomération de Périgueux. Malgré tout, la Dordogne arrive tout de même à séduire de jeunes médecins. C’est le cas de Tiphaine Bugeaud et Simon Dalgé. Ils se sont installés à Champcevinel, près de Périgueux, au mois de septembre 2020. Mais ce choix ne doit rien au hasard : les deux psychiatres sont originaires du département.

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Olivier Véran : pas de grandes annonces pour la psychiatrie

21/01/2021

C'est une tradition, depuis quelques années, que le ministre de la Santé s'exprime lors du Congrès de l'Encéphale dédié à la psychiatrie. À distance cette fois, Olivier Véran a assuré la continuité de la tradition lors d'un discours d'une quinzaine de minutes, enregistré. Il s'y est efforcé à mettre en avant, malgré la contestation, les avancées du Ségur.

C'est indéniable aujourd'hui : la psychiatrie est le parent pauvre du monde médical. La crise a précipité le secteur dans un désarroi sans précédent. La santé mentale des Français s'aggrave, les urgences psychiatriques, les tentatives de suicide, les troubles du comportement, les addictions ont flambé ces derniers mois. C'est dans ce contexte qu'Olivier Véran est intervenu, ce jeudi 21 janvier, lors de la 19e édition du congrès de l'Encéphale, rendez-vous majeur la communauté psychiatrique. « L'idée que la santé mentale nous concerne tous, qu'elle est l'affaire de tous commence enfin à s'imposer dans le pays, a introduit Olivier Véran. La dimension psychologique de la crise est tout aussi importante que la dimension somatique ».


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Au Havre le personnel de l’hôpital psychiatrique à bout de nerf manifeste

Mis en ligne le 21/01/2021

Santé. Les personnels de l’hôpital Janet se sont mobilisés jeudi 21 janvier 2021 afin de partager leurs revendications : manque d’effectif, conditions de travail insupportables, des salariés évincés de la prime Ségur, etc. Les agents se sentent maltraités. La direction de l’hôpital répond.

Les agents étaient réunis jeudi 21 janvier devant l’hôpital Janet. (Photo Virginie Veiss)
Les agents étaient réunis jeudi 21 janvier devant l’hôpital Janet. (Photo Virginie Veiss)

Les agents de l’hôpital Janet étaient à nouveau rassemblés jeudi 21 janvier 2021, devant la loge de l’établissement. Parmi les points à l’ordre du jour de cette assemblée générale, les inégalités de salaires liées à la prime Segur ont été soulignées. « Certains collègues du médico-social se sont vus évincés de cette prime de 183 € », déplore Jennifer Bouder, co-secrétaire de la CGT. « Au niveau national, la CGT a exigé une revalorisation des salaires. On est loin du compte », complète-t-elle. Elle a également évoqué le manque d’effectif alors que la demande de soins de la population ne cesse d’augmenter : « les conditions de travail étaient déjà pénibles. Depuis un an, elles deviennent insupportables. Les plannings sont modifiés au dernier moment, tout comme nos congés. Nos RTT sont supprimées », regrette la syndicaliste. 

Contactée, la direction de l’hôpital affirme que « depuis juin 2018, des moyens humains ont fortement renforcé la psychiatrie : 17,5 ETP (équivalent temps plein) de professionnels médicaux. À ces postes s’ajoutent 36,3 ETP de professionnels soignants. Ils exercent dans des services comme les urgences psychiatriques, les équipes mobiles, les pools de nuit, les pavillons d’hospitalisations adultes, les unités de pédopsychiatrie ». Quant aux RTT et congés, la direction rétorque qu’« au GHH (Groupe hospitalier du Havre), les congés annuels sont posés avant le 14 février pour l’année entière sur les plannings et sont respectés ».

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Alice Oppetit, jeune pédopsychiatre : « Parfois, on a l’impression d’être des sauveteurs en mer »


Cette Franco-Américaine de 33 ans dirige une unité de six lits dans le service de pédopsychiatrie de l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière, à Paris. Rencontre.

Le dernier patient accueilli vient de Bourgogne. Sa grand-mère a fait une hémorragie intracrânienne après qu’il l’a frappée, plusieurs soignants de l’hôpital d’où il a été transféré ont fini aux urgences. Avant d’atterrir ici, l’adolescent de 15 ans, violent, dormait depuis six mois en chambre d’isolement. Sa mère n’a pas pu lui rendre visite pendant de longs mois. « Ils étaient tous les deux en larmes quand ils ont pu se voir », raconte dans son bureau Alice Oppetit, la psychiatre à la tête depuis deux ans de l’unité Simon, au sein du service de pédopsychiatrie de l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière, à Paris.


 

Anne Muxel : « Les Français se sont réfugiés dans des micro-appartenances »

Propos recueillis par     Publié le 22 janvier 2021

Crise sanitaire sans précédent, déficit de citoyenneté au profit du communautarisme, tensions sociales et incertitudes économiques… A près d’un an de l’élection présidentielle de 2022, la sociologue se penche, dans un entretien au « Bilan du Monde », sur cette société française de plus en plus fracturée, fatiguée et inquiète.

Anne Muxel, au Centre de recherches politiques de Sciences Po (Cevipof), à Paris, le 9 janvier 2019.

Directrice de recherches en sociologie et en science politique au CNRS (Cevipof/Sciences Po), Anne Muxel travaille essentiellement à la compréhension des formes du lien des individus à la politique et, plus largement, du système démocratique. Selon elle, il est urgent de reconstruire le lien citoyen qui s’est délité depuis une dizaine d’années.

Dans quel état politique, économique et social se trouve la France après plus d’un an de crise liée au Covid-19 ?

Anne Muxel.- Au début de l’année 2020, la France traversait une période de crise sociale et politique. Sur le plan social, la réforme des retraites se heurtait à un fort mouvement de contestation et la majorité de l’opinion était loin d’être convaincue des vertus de la réforme proposée. Sur le plan politique, l’équipe au pouvoir restait impopulaire, particulièrement le président. Seul le terrain économique, avec une baisse de la courbe du chômage et des signes encourageants de reprise, présentait un bilan davantage positif.

« L’enfant de personne ». À l’épreuve du placement et de sa sortie

ROBIN Pierrine

Les épreuves de la sortie des institutions font l’objet d’un intérêt croissant dans la littérature en sciences sociales. Dans ce même mouvement, les études sur la sortie de la protection de l’enfance se multiplient. Dans un contexte de démantèlement du dispositif d’accompagnement à l’âge adulte des jeunes sortant de la protection de l’enfance, cet ouvrage s’intéresse aux recompositions des liens d’affiliation qui s’opèrent pour les jeunes confiés au temps du...


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La sérotonine joue un rôle dans le développement du cerveau

 RTFLASH

Jeudi, 21/01/2021

La sérotonine joue un rôle dans le développement du cerveau

Une équipe de l’Institut Max Planck de biologie cellulaire moléculaire et génétique (MPI-CBG) de Dresde (Allemagne), spécialisée dans l’étude de l’expansion du néocortex humain, vient de mettre en évidence dans la revue Neuron le rôle que pourrait jouer la sérotonine dans le développement du cerveau.

Seuls certains progéniteurs sont cependant responsables de l’expansion du néocortex. Car il en existe deux sortes, qui n’ont pas la même capacité de prolifération et n’assurent pas la même fonction selon les espèces. Situées dans la zone ventriculaire, les cellules apicales prolifèrent grandement chez tous les mammifères, à la différence des cellules progénitrices basales, situées dans la zone sous-ventriculaire, dont la capacité de prolifération varie selon les espèces. Cette variabilité serait fonction de la quantité proportionnelle des deux sous-catégories de ce type de cellules (progéniteurs neuraux intermédiaires et cellules radiales gliales basales) et de leur propre capacité de prolifération.

L’expansion du néocortex selon les espèces dépendrait ainsi de l’action proliférative des progéniteurs basaux, comme l’indique le fait que dans le néocortex lissencéphale (de la souris par exemple), ils n’ont pas une grande capacité de prolifération, alors que dans le néocortex gyrencéphale (chez l’homme ou le furet), les cellules de la glie radiaire sont capables de se diviser pour donner naissance à d’autres cellules de même type. Le sous-ventricule, qui contient le plus grand nombre de glies radiaires, est donc la zone où se produit le développement du néocortex.

Quel rôle la sérotonine, produite par le placenta pendant la gestation et amenée au cerveau par le biais de la circulation sanguine, pourrait alors jouer dans la prolifération des progéniteurs basaux ? C’est la question que s’est posée l’équipe du MPI-CBG, sachant que des études réalisées sur des souris transgéniques ont déjà montré que le neurotransmetteur est impliqué dans certains aspects du développement cortical.

En comparant son effet sur des cultures de tissus de néocortex d’embryons de souris, de furet et de fœtus humain, ils ont constaté une augmentation significative de progéniteurs basaux mitotiques chez le furet et dans le fœtus. L’embryon de souris est cependant resté inchangé, laissant supposer que son néocortex ne contient pas de récepteurs de la sérotonine. La deuxième étape a donc consisté à chercher le génome de ces récepteurs dans le néocortex de souris et dans celui du fœtus.

Sept récepteurs principaux de la sérotonine (5-HT) ont été trouvés dans le néocortex humain, mais le génome d’un seul, le récepteur HTR2A, est fortement exprimé dans les zones germinales du ventricule et du sous-ventricule, essentiellement dans les glies radiaires apicales et basales. En revanche, ce récepteur est pratiquement absent du néocortex de souris embryonnaire. Pour confirmer sa fonction, les chercheurs ont alors incorporé de l’HTR2A humain dans un embryon de souris et constaté une augmentation de la prolifération des progéniteurs basaux.

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Bruno Latour : «Un conflit oppose les Extracteurs et les Ravaudeurs...»

Par Thibaut Sardier et Nicolas Celnik — 21 janvier 2021 

Image issue de la série «Totem». Sologne. 2011

Image issue de la série «Totem». Sologne. 2011 Photo Flore-Ael Surun.Tendance floue

Le philosophe et sociologue des sciences nous invite dans son nouveau livre à une métamorphose. Pour réorganiser la société autour des urgences écologiques, il faut repenser nos liens avec le vivant et décrire ce qui nous ancre sur la Terre. C’est ainsi que l’on verra émerger des classes «géo-sociales» susceptibles d’entreprendre la transition écologique.

C’était, dès le premier confinement, l’une de ses grandes convictions : crise écologique et pandémie sont liées. Bruno Latour confirme l’intuition dans son nouveau livre, Où suis-je ?(La Découverte). Suite de son précédent ouvrage à succès Où atterrir ?, dans lequel il décrivait une humanité hors-sol sous l’effet de la mondialisation – et déchirée entre ceux qui veulent poursuivre sur cette lancée et ceux qui cherchent à retrouver un ancrage terrestre – ce nouvel opus prépare la piste d’atterrissage : entamer la transition écologique, c’est être capable de se localiser sur Terre, en étant lié au reste du monde vivant. C’est aussi prendre le temps de décrire à la fois ce dont on estime avoir besoin pour vivre, et ce à quoi l’on tient. Pour cela, il nous faut assumer notre condition d’être vivants confinés dans une biosphère étroite et aux ressources limitées. Une métamorphose s’impose à la façon du personnage de Kafka : «Le devenir blatte offre un assez bon départ pour que j’apprenne à me repérer et à faire aujourd’hui le point», écrit Latour. Insectes de tous les pays, unissez-vous !

Amanda Gorman, plus jeune poétesse jamais invitée à une cérémonie d'investiture dans l'histoire des États-Unis


 


Par Maïwenn Bordron  20/01/2021

Amanda Gorman, 22 ans, été choisie pour composer et réciter un poème sur l'unité nationale lors de la cérémonie d’investiture de Joe Biden à la présidence des États-Unis, ce mercredi 20 janvier. C'est la plus jeune poétesse jamais invitée à cette cérémonie dans l'histoire du pays.

Amanda Gorman a récité son poème The Hill We Climb, appelant à l'unité nationale, lors de la cérémonie d'investiture du 46e président des États-Unis, Joe Biden, le 20 janvier 2021.
Amanda Gorman a récité son poème The Hill We Climb, appelant à l'unité nationale, lors de la cérémonie d'investiture du 46e président des États-Unis, Joe Biden, le 20 janvier 2021.Crédits :  Pool / Getty Image North America - AFP

"When day comes we ask ourselves, / where can we find light in this never-ending shade? / The loss we carry, / a sea we must wade" : c'est par ces mots que commence le poème lu par Amanda Gorman, la plus jeune poétesse jamais invitée à une cérémonie d'investiture dans l'histoire des États-Unis. Originaire de Los Angeles, elle a été choisie par Joe Biden pour composer et réciter un poème lors de sa prise de fonction à la Maison Blanche, ce mercredi 20 janvier. Selon la presse américaine, la Première Dame, Jill Biden, apprécie beaucoup le travail de cette poétesse de 22 ans, originaire de Los Angeles, et a convaincu le comité chargé de la cérémonie d'investiture de la choisir. Cette tradition démocrate du poète inaugural remonte à l'investiture du président John Fitzgerald Kennedy : le 20 janvier 1961, le poète Robert Frost avait alors récité The Gift Outright. En 2009, Barack Obama avait par exemple choisi Elizabeth Alexander, qui avait récité Praise Song for the Day pour sa première cérémonie d'investiture. Le poème lu par Amanda Gorman pour l'investiture du 46e président des États-Unis, est intitulé The Hill We Climb (La colline que nous gravissons), et aborde le thème de l'unité nationale.

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Habitat inclusif et handicap : le choix de la liberté

Publié le 23/01/2021

L'Association Départementale de Parents et Amis de Personnes Handicapées mentales (ADAPEI) de la Creuse porte depuis un an un projet d'habitats inclusifs. Cela permet à des personnes handicapées, de quitter le giron familial pour vivre seules, mais jamais isolés, dans des appartements.

Autonomes mais jamais isolés.

Autonomes mais jamais isolés. • © Yves Robin - France Télévision


Victor Tournaud, 18 ans, est élève en terminale STMG au lycée d'Aubusson. Depuis le 18 décembre dernier, il vit seul dans un appartement de 55m² du centre-ville.

Presque banal, si ce n'est que Victor est autiste, atteint du syndrome d'Asperger. C'est lui qui a voulu quitter la maison familiale, un choix qu'il ne regrette absolument pas : "Je m’en sors bien globalement, je sais me faire à manger, la vaisselle, j’assure mon ménage. Je me rend à l’école tous les jours pour suivre mes études. J’ai besoin d’aide pour des tâches complexes ou qui demandent beaucoup d’énergie, mais dans l’ensemble je me débrouille seul."

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jeudi 21 janvier 2021

La réalité virtuelle, une arme contre l’anxiété, les TOC, phobies et addictions

 20 janvier 2021 

BELGIQUE

Comment ne plus avoir peur de prendre l’avion, la voiture ou l’ascenseur ? Comment supporter la vue d’une araignée, d’un serpent ? Comment ne plus être dépendant de la cigarette ? L’utilisation de la réalité virtuelle, combinée avec des thérapies cognitivo-comportementales et la psychanalyse, offre une méthode innovante qui permet de soigner efficacement les peurs, les phobies, les TOC et les addictions. Comment ces psychothérapies se déroulent-elles ? Un guide de référence détaille les étapes de la thérapie intégrant les environnements virtuels 3D. Explications avec ses auteurs.

Le docteur Éric Malbos est médecin psychiatre, enseignant et chercheur au pôle psychiatrie du CHU Conception, APHM (Marseille), et à l’Institut Fresnel de l’université Aix-Marseille. Il pratique depuis plus de quinze ans la thérapie par exposition à la réalité virtuelle pour les troubles mentaux dans un cadre clinique et de recherche.
Rodolphe Oppenheimer, pychothérapeute-psychanalyste, spécialisé dans les crises d’angoisse, de panique, l’agoraphobie et les dépressions. Il combine dans sa pratique réalité virtuelle et psychanalyse.

Ensemble, ils publient Psychothérapie et réalité virtuelle – anxiété, TOC, phobies et addictions ! (Ed. Odile Jacob)

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Documentaire. “Pas folle, la liberté” : à Dun-sur-Auron, des patients psychiatriques accueillis dans des familles du vill

Par Corinne Bian Rosa et Lucie Lagoutte  Publié le 19/01/2021

Portrait de patient de l’hôpital psychiatrique de Dun-Sur-Auron. / © France 3 Centre-Val de Loire

Dans ce documentaire de Corinne Bian Rosa, découvrez le village de Dun-Sur-Auron, dans le Cher, et son hôpital psychiatrique hors du commun avec des patients accueillis en familles d'accueil.

Dun-Sur-Auron un village de Berry peu ordinaire

Dun-sur-Auron est un village accueillant un hôpital psychiatrique. Contrairement aux hôpitaux habituels, les malades ne sont pas enfermés.

Ils vivent une vie tout à fait normale, ils fonts leurs courses, boivent un café, discutent avec les commerçants... Ils résident avec les familles de la commune et des alentours. Des familles de fonctionnaires, d’agriculteurs, de petits commerçants etc. Certain partent car ils sont guéris, d’autres arrivent, mais ils peuvent aussi passer leur vie ici.

Cet hôpital psychiatrique peu ordinaire a vu le jour il y a près d’un siècle. Depuis, on y expérimente une autre manière de faire et on y montre, au quotidien, comment une vie "dans la cité" est bénéfique à ces malades. Dans ce village chacun connait son rôle et connait l’autre. Les malades sont ici chez eux, en cas de difficultés, les habitants savent comment réagir.

Un héritage appris par leurs grands-parents puis leurs parents.

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"Cerveau musical" avec Isabelle Peretz

La Grande table reçoit Isabelle Peretz, chercheuse québécoise spécialisée dans l'étude du "cerveau musical"


30 messages clés pour limiter les maladies cardiovasculaires et suicides chez les mères

Nathalie Barrès  19 janv. 2021

Le 6e rapport de l’Enquête nationale confidentielle sur les morts maternelles (ENCMM) pour la période 2013-2015 élaboré par l’Inserm et Santé publique France révèle que les maladies cardiovasculaires et les suicides constituent la première et seconde cause de mortalité maternelle. Le comité d’experts en charge de ce dossier a cherché à mettre en évidence les facteurs qui par une meilleure prise en charge pourraient permettre d’éviter ces décès.

Adolescence et agression sexuelle : impact d’une thérapie de groupe

Nathalie Barrès    21 janv. 2021

À retenir

Une étude portant sur l’impact d’une thérapie de groupe chez des adolescentes victimes d’agression sexuelle montre que la majorité des symptômes en lien avec des problèmes intériorisés, des difficultés relationnelles et certains problèmes cognitifs sont améliorés par cette prise en charge. Les symptômes associés à l’agression sexuelle, les symptômes de stress post-traumatique, la dissociation et le sentiment de culpabilité liés à l’agression sexuelle pourraient également être améliorés. Cet accompagnement pourrait permettre la restructuration cognitive des pensées et croyances inadaptées contribuant à réduire la sévérité des symptômes de dissociation. En revanche, selon les résultats de cette étude, les comportements extériorisés (délinquance, agressivité) ne seraient pas modifiés par ces interventions. Cette étude met également en évidence qu’un nombre important de victimisation pourrait réduire les effets bénéfiques de cet accompagnement.

La Parabole du bon samaritain

LE 16/01/2021

À retrouver dans l'émission

RÉPLIQUES

par Alain Finkielkraut

En octobre 2020, le pape François a signé l’encyclique "Fratelli Tutti" où il développe la notion d'amitié sociale. L'émission du jour propose une exégèse de la parabole du bon samaritain.

Le Bon Samaritain, par Johannes Pieter de Frey (1780 - 1834).
Le Bon Samaritain, par Johannes Pieter de Frey (1780 - 1834). Crédits :  Sepia Times - Getty

"C'est celui qui a fait preuve de bonté envers lui. Jésus lui dit 'Va et toi aussi fait de même.'" La brûlante question migratoire a mis au cœur de l'actualité le texte extrait de l'Évangile selon Saint Luc. Dans sa dernière encyclique "Fratelli Tutti", le pape François s'appuie sur ce texte pour réclamer aux pays européens arc boutés sur leurs frontières une politique d'ouverture et même d'hospitalité inconditionnelle. Le souverain pontife a-t-il raison ? Est-il dans son rôle ? Peut-on ou doit-on, pour être fidèle à l'enseignement du Christ, politiser sans autre forme de procès la parabole du bon Samaritain ? Si l'on veut répondre intelligemment à cette épineuse question, il faut commencer par faire un peu d'exégèse. Je demanderai donc à mes deux invités, les philosophes Pierre Manent et Camille Riquier, ce que signifie selon eux cette parabole si justement célèbre. 

Quelle signification politique pour cette parabole ? 

La question de l'hospitalité et de la manière dont on doit accueillir l'étranger se pose. La parabole du bon Samaritain peut être une réponse possible. Après, il y a la difficulté d'en faire une politique. Parce que c'est là que le pape François va très loin puisqu'il n'en fait pas simplement une éthique, mais semble lui donner une portée politique. Il est très compliqué de penser une politique chrétienne et il n'est pas sûr qu'il y en ait jamais eu. Néanmoins, il est juste de proposer une signification politique de la parabole sans pour autant en faire une politique. [...] Le pape se retrouve face à une situation dramatique qui a lieu d'ailleurs en Méditerranée, c'est-à-dire la mer du Saint-Siège. Camille Riquier

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À retrouver dans l'émission


Lire quand on est malvoyant : des progrès mais encore beaucoup à faire

Par Maxime Tellier 21/01/2021

La première librairie de livres en grands caractères de France a ouvert ses portes à Paris ce mercredi. L'initiative est saluée par les associations de personnes malvoyantes qui militent toutefois pour que l'édition littéraire "adaptée" étoffe son catalogue, encore trop limité.

La Librairie des Grands Caractères a ouvert le 20 janvier rue Laplace à Paris. C'est la première du genre en France à s'adresser aux personnes malvoyantes.
La Librairie des Grands Caractères a ouvert le 20 janvier rue Laplace à Paris. C'est la première du genre en France à s'adresser aux personnes malvoyantes. Crédits :  Librairie des Grands Caractères

L'ouverture d'une nouvelle librairie en temps de pandémie est déjà une bonne nouvelle. Mais que cette librairie soit en plus la première de France à s'adresser exclusivement aux personnes malvoyantes en est encore une meilleure ; et l'information est d'ailleurs largement relayée par le milieu associatif sur les réseaux sociaux. La Librairie des Grands Caractères (c'est son nom) a ouvert ce mercredi, rue Laplace, dans le 5e arrondissement de Paris et propose des livres écrits en plus gros. Les associations rappellent cependant que l'édition adaptée ne propose qu'une très petite partie du catalogue disponible dans les libraires dites classiques.

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Les 4 facteurs clés de réussite d'une psychothérapie

Par Alexandra Osorio    le 19 janvier 2021

Les 4 facteurs clés de réussite d'une psychothérapie sont les suivants: 

  • Le patient
  • L'approche utilisée
  • La relation thérapeutique
  • Le psychothérapeute

Les patients gagneraient à en être conscients pour faire bon usage des services de psychothérapie. 

Il ne s'agit pas ici de savoir quelle approche théorique est la meilleure dans l'absolu . 

Il s'agit de savoir quelle psychothérapie fonctionne lorsque le traitement, mené par un thérapeute donné avec un patient particulier à un moment et à un endroit précis, amène à un changement dans la disparition d'un sentiment de mal-être. 

Il s'agit, en fin de compte, de pouvoir constater si les investissements accordés en temps et en argent  pour le traitement sont en train d'être bien investis. 

Le patient

Les patients ne sont pas des objets de diagnostic ni des objets de soins, sur lesquels des techniques sont administrées. Les patients sont des personnes qui éprouvent des difficultés dans la vie, qui font de vaillantes tentatives de changement et qui sont capables d'utiliser la thérapie de manière constructive. Ils apportent : motivation (disponibilité au changement), ressources internes (atouts, niveau de fonctionnement avant traitement), ressources externes (réseau de soutien social existant, statut socio-économique, événements de leur vie). Par conséquent, la psychothérapie n'est pas réductible à un ensemble d'algorithmes de diagnostic ou de pratiques à suivre au pied de la lettre. Partir de la réalité du client pour développer l'approche psychothérapeutique est une obligation d'une importance cruciale pour le psychothérapeute et un droit fondamental pour le patient. Concrètement, cela signifie que pour obtenir de "bons" résultats : La psychothérapie doit être adaptée à chaque patient: qui il est, ce qu'il veut, quelles sont les circonstances de sa vie. L'évaluation de la qualité du résultat de la psychothérapie doit venir du patient. La psychothérapie doit tenir compte de l'évaluation et du feedback du patient.

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“En thérapie”, la série qui nous fait vivre la psychanalyse


Par Stéphanie Torre  21 janvier 2021

“En thérapie”, la série qui nous fait vivre la psychanalyse

C’est le rendez-vous télé incontournable de ce début d’année. En adaptant l’inoubliable série américaine In Treatment avec un casting français impeccable, Arte fait un beau pari : démocratiser la pratique, et la théorie freudienne, grâce au savoir-faire d’Éric Toledano et Olivier Nakache.

C’est une expérience de réalité virtuelle à tenter, en direct ou en replay. S’installer devant un épisode d’En Thérapie, c’est presque comme franchir le seuil d’un cabinet de psy, malgré toutes les résistances qui s’y opposent dans la vraie vie. Soutenus par cinq personnages principaux qui, jour après jour, défilent sur le divan, on ose enfin. Parce que dans les récits de chacun d’entre eux, tout le monde se reconnaît (au moins) un peu.

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Pour l'Obs, Emmanuel Carrère est allé écrire de jeunes fous à la Pitié-Salpêtrière, il les imprime en nous.

par Claude Askolovitch   20 janvier 2021

On parle d'un adolescent...  

Qui est d'une remarquable beauté, lis-je sur le site de l'Obs, mais il est aussi très peu expressif, il parle de lui  dans un curieux détachement.  Pendant le premier confinement, Augustin s'est jeté sur sa mère et l'a rouée de coup parce qu'elle insistait pour qu'il sorte de sa chambre, il aurait pu la tuer. Le lendemain, il a recommencé en plus violent encore avec la compagne de son père... Alors, maitrisé au taser, il s'est retrouvé dans une unité de pédopsychiatrie de la  Pitié-Salpêtrière...  Et c'est là que l'écrivain Emmanuel Carrère l'a rencontré, qui pour l'Obs autour de Noel est parti voir de jeunes fous pour comprendre ce que la Covid avait fêlé en eux.  Augustin allait mieux, il devait rentrer chez lui,  mais il ne pouvait  pas promettre qu'il ne recommencerait pas, il n'en savait rien, comment fait-on, disaient les parents, si nous comme confinés à nouveau ...

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