— 19 décembre 2020
En France, en 2014, 19,8% des enfants vivaient sous le seuil de pauvreté. Photo d'illustration. Photo Mansi Thapliyal. Reuters
En ne se concentrant que sur l'argent gagné par leurs parents, les études sur le niveau de vie des plus jeunes occultent une partie du problème, estime l'Ined dans un récent rapport consacré aux bébés.
Parmi les critères pris en compte : la capacité à chauffer son logement, à payer ses factures à temps, à s’acheter des vêtements neufs ou encore la récurrence des interactions entre parents et enfants (chanter des chansons, lire des histoires, avoir des contacts peau à peau…). Autant de critères primordiaux pour le bien-être des bébés, mais qui passent sous les radars des mesures de lutte contre la pauvreté classiques. Entretien avec Lidia Panico et Marion Leturcq, chercheuses à l’Ined, deux des trois autrices de l’enquête : «La pauvreté des enfants à la naissance en France».