Sur le sol de la grotte découverte en 1990 près du village de Bruniquel, des centaines de stalagmites brisées, comportant, pour certaines, des traces de feu, ont été agencées en cercles par l’homme de Néandertal. Quel en est le sens ? De quand datent-ils précisément ? Enquête sur une découverte archéologique majeure en cours de recherche qui bouleverse notre vision de l’homme de Néandertal.
Des hiéroglyphes égyptiens aux signes sumériens, des glyphes mayas aux idéogrammes chinois, l’écriture commence par des images. Des origines à la révolution numérique, une passionnante plongée dans l’histoire de la plus grande des inventions humaines.
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L’écriture commence par des images : les hiéroglyphes égyptiens, dont les premières traces datent de 3700 avant notre ère, les marques creusées sur des tablettes d’argile par les Sumériens pour tenir les comptes, les glyphes mayas ou encore les idéogrammes chinois. Tout groupe humain qui invente l’écriture utilise donc des images, ainsi que le principe du rébus, c’est-à-dire une méthode par laquelle une image représente un son. Mais comment sommes-nous passés de ce système à celui de l’alphabet ? Le secret se trouve dans le Sinaï, où l'égyptologue français Pierre Tallet nous guide à la découverte du premier alphabet au monde. Une révolution !
En quelques minutes, ce court film, réalisé en 2016, veut nous prouver que les chats sont des extra-terrestres. Un documentaire qui reprend (puis décrypte) tous les codes du complotisme. Une démonstration plus que jamais d'actualité, après le succès de "Hold-up" sur les réseaux sociaux.
"La réponse est sous nos yeux, tellement évidente que personne ne l'a vue", prévient la vidéo. Sur les réseaux sociaux, une semaine et demie après la sortie du documentaire "Hold-up" (qui vise à démontrer la mauvaise gestion de la crise sanitaire mais s'égare dans les théories les plus folles), un faux documentaire sur les chats refait surface. Révélation : la véritable identité des chats, meilleure réponse au "gloubiboulga complotiste", juge le journaliste spécialiste de la télé Samuel Gontier, qui fait partie de ceux qui l'ont récemment repartagé ces dernières heures. Ce documentaire, réalisé en 2016 par une classe de seconde d'un lycée de Bondy, décrypte en effet parfaitement la mécanique des démonstrations conspirationnistes.
Argent, mystère, surnaturel et inexplicable
Dans une première partie, le documentaire, qui dure à peine quelques minutes, évoque l'histoire des chats, "qui sont partout", "considérés comme des dieux", "animaux de compagnie les plus populaires au monde" et "que l'on pense connaître". Très vite, le film laisse entendre que l'on ne sait pas tout sur le félin. Et promet des révélations pour mettre fin à "4000 ans d'histoire officielle". Argent, mystère, secrets, maladie, surnaturel, inexplicable : tout y est sur le fond. Mais aussi sur la forme... Voix grave, commentaire angoissant, musique inquiétante, morphing, montages, et extraits d'interviews bien choisis.
Le gouvernement veut mettre en concurrence la gestion de la ligne d’écoute du 3919, ce qui représente un risque majeur de voir la qualité du service réduite, estime, dans une tribune au « Monde », un collectif de personnalités parmi lesquelles Najat Vallaud-Belkacem, Alice Zeniter, Sylvie Le Bon de Beauvoir ou Laurence Rossignol.
Publié le 16 novembre 2020
Tribune. Strasbourg, 1973. Une jeune femme se défenestre pour échapper aux coups de son conjoint et meurt des suites de ses blessures. Une poignée de proches de la Ligue du droit des femmes se regroupent alors. Armées de colle et de rouleaux, à la nuit tombée, elles inondent la ville de posters affichant « SOS Femmes battues » ainsi qu’un numéro de téléphone. Ainsi naît l’une des premières lignes d’écoute destinées aux femmes victimes de violences domestiques.
Visite de l'Atelier des lumières, le 28 juillet à Paris, organisée par le Secours populaire pour les enfants qui ne partent pas en vacances.Photo Camille McOuat pour Libération
Dans son rapport annuel sur les droits de l'enfant, la Défenseuse des droits, Claire Hédon, plaide pour une meilleure prise en compte de la parole des mineurs.
Ne pas prendre en compte la parole de l’enfant est considéré comme une première forme de violence. Or sa parole «est étrangement absente», constate la Défenseuse des droits, Claire Hédon, dans un rapport rendu public ce vendredi à l’occasion de la Journée internationale des droits de l’enfant. Pourtant, l’article 12 de la Convention internationale des droits de l’enfant garantit à chacun le droit d’exprimer librement son opinion le concernant. Qu’est-ce qui bloque alors ? Le rapport pointe d’abord le problème de formation et de sensibilisation des adultes sur cette question. Conséquence, ces derniers «manquent de considération à l’égard de l’enfant et de ses opinions».
Les enfants restent en effet trop souvent considérés comme des petits êtres fragiles, manquant de connaissances et de maturité pour se forger leur propre opinion et oser l’exprimer. Sans compter que les adultes estiment manquer de temps pour «mettre en place des dispositifs de participation efficaces». Les jeunes sont aussi mal informés. Le rapport s’appuie sur une consultation nationale lancée l’an dernier auprès de 2 200 enfants âgés de 4 à 17 ans. Les trois quarts d’entre eux ne connaissaient au départ pas leurs droits. Et tous partagent le même constat : «L’avis des jeunes n’est pas entendu.» La Défenseuse des droits leur donne raison, «la France est en retard.» Pour y remédier, elle propose une série de 17 recommandations. Libération se penche sur trois domaines dans lesquels il y a encore du boulot.
Manifestation féministe devant la salle Pleyel, à Paris, pour protester contre la récompense de Roman Polanski aux césars, le 28 février.Photo Lucas Barioulet. AFP
Dans un appel publié ce vendredi, le HCE plaide une nouvelle fois pour que la loi soit modifiée, afin que tout acte sexuel entre un adulte et un enfant de moins de 13 ans soit considéré comme contraint.
En matière de violences sexuelles, il faut «aller plus loin» et «renforcer la protection des mineurs de 13 ans». C’est le sens de l’appel lancé ce vendredi par le Haut Conseil à l’égalité (HCE), à l’occasion de la Journée internationale des droits de l’enfant. Une nouvelle fois, l’instance nationale consultative indépendante exhorte à ce que soit fixé dans la loi française un seuil d’âge (13 ans), en dessous duquel tout acte sexuel entre un adulte et un mineur serait forcément considéré comme contraint, sans qu’il soit possible d’apporter de preuve contraire.
« 30 minutes d’exercice par jour », voilà ce qu’expérimentent six écoles primaires de l’académie de Créteil. Le but : que les enfants maintiennent leur capital santé alors que la sédentarité, aggravée par le confinement, est une bombe à retardement.
Publié le 18 novembre 2020
Et si l’école démarrait chaque jour en France en bougeant ? C’est en tout cas le but de l’initiative « 30 minutes d’exercice par jour », expérimentée depuis le 9 novembre dans six écoles primaires de l’académie de Créteil, en Seine-et-Marne et dans le Val-de-Marne. Annoncé en février par Jean-Michel Blanquer, ministre de l’éducation, et Tony Estanguet, président du comité d’organisation des JO de Paris 2024, ce programme devrait être prochainement élargi à d’autres académies : Besançon, Lyon, Poitiers, etc. Il est promu par la chorégraphe Fauve Hautot – à travers une vidéo au rythme entraînant –, le nageur handisport Sami El Gueddari et l’athlète Ladji Doucouré. Ce sera également le thème de la semaine olympique et paralympique, du 1er au 6 février 2021. « L’organisation des JO est un prétexte pour mettre plus d’activité physique dans le quotidien des Français », souligne Marie Barsacq, directrice Impact et héritage du comité Paris 2024.
Pas simple alors que la pandémie de Covid-19 a entraîné la fermeture des écoles durant le premier confinement, et la mise en place de protocoles sanitaires depuis fin octobre. Cette période a fortement réduit l’activité physique et augmenté la sédentarité, pour toute la population, notamment les enfants et adolescents, en raison de la forte progression du temps d’écran. Or, il y a urgence : seulement 11 % des filles et 25 % des garçons de 6 à 17 ans atteignent les soixante minutes d’activité physique quotidienne recommandées par l’Organisation mondiale de la santé.
Peut-on vouloir comprendre le « fanatisme » ? Depuis Voltaire au moins, ce mot est celui qu’on réserve aux fous et à ceux qui tuent au nom de la religion. Peut-on appréhender l’incompréhensible, le désert de la raison ? Pour Adrien Candiard, prêtre dominicain au couvent du Caire et spécialiste de théologie islamique, oui : même le fanatisme a ses sinistres raisons. Et la violence des djihadistes d’aujourd’hui n’échappe pas à cette règle.
Dans le livreDu fanatisme(Éditions du Cerf, 2020), il remonte aux origines théoriques de la violence islamiste. Par quel enchaînement la pensée d’un théologien islamique médiéval, Ibn Taymiyya (1263-1328), se retrouve-t-elle à guider la main de terroristes en 2020 ? Comment s’est déroulé le glissement d’une affirmation théologique, l’absolue transcendance de Dieu, vers une tragique déformation – la haine de ceux qui ne respectent pas sa loi présumée ? Ce sont quelques-unes des questions posées par ce livre singulier, qui met de côté les habituelles analyses sociologiques ou politiques du terrorisme pour mener une enquête de croyant : comprendre le « déraillement » du religieux… en tant que religieux.
La Fédération Force Ouvrière des Personnels des Services Publics et des Services de Santé (FO-SPS) se félicite des propos d’Olivier VERAN, ministre des Solidarités et de la Santé, le 18 Novembre 2020, à l’occasion du séminaire national des hospitaliers sur l’arrêt de la fermeture de lits hospitaliers! Le ministre marque-t-il ainsi un changement de politique et l’abandon de «Ma Santé 2022»? Si tel était le cas, nous devrions rapidement ouvrir un cycle de négociations et de consultations sur de nouvelles orientations en matière de Santé. La Fédération FO-SPS tient à rappeler que depuis des années elle dénonce les politiques qui ont conduit l’Hôpital dans la situation dramatique que nous connaissons aujourd’hui, sans avoir été entendu par les différents gouvernements qui se sont succédé.