blogspot counter

Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

samedi 21 novembre 2020

L'odyssée de l'écriture (1/3)

 Arte déprogramme un documentaire sur l'antisémitisme et se défend de toute  censure

https://api-cdn.arte.tv/api/mami/v1/program/fr/RC-020387/3188499/1400x350

  • Réalisation :
    • David Sington
  • Pays :
    • France
  • Année :
    • 2020




52 min

Disponible du 14/11/2020 au 19/01/2021


Des hiéroglyphes égyptiens aux signes sumériens, des glyphes mayas aux idéogrammes chinois, l’écriture commence par des images. Des origines à la révolution numérique, une passionnante plongée dans l’histoire de la plus grande des inventions humaines.

En voir plus

L’écriture commence par des images : les hiéroglyphes égyptiens, dont les premières traces datent de 3700 avant notre ère, les marques creusées sur des tablettes d’argile par les Sumériens pour tenir les comptes, les glyphes mayas ou encore les idéogrammes chinois. Tout groupe humain qui invente l’écriture utilise donc des images, ainsi que le principe du rébus, c’est-à-dire une méthode par laquelle une image représente un son. Mais comment sommes-nous passés de ce système à celui de l’alphabet ? Le secret se trouve dans le Sinaï, où l'égyptologue français Pierre Tallet nous guide à la découverte du premier alphabet au monde. Une révolution !

Lire la suite et voir les vidéos ...


Un faux documentaire sur les chats qui décrypte les ficelles du complotisme refait surface sur internet

par Xavier Demagny   publié le 20 novembre 2020 

En quelques minutes, ce court film, réalisé en 2016, veut nous prouver que les chats sont des extra-terrestres. Un documentaire qui reprend (puis décrypte) tous les codes du complotisme. Une démonstration plus que jamais d'actualité, après le succès de "Hold-up" sur les réseaux sociaux.

Révélation : la véritable identité des chats, meilleure réponse au "gloubiboulga complotiste".
Révélation : la véritable identité des chats, meilleure réponse au "gloubiboulga complotiste". © Capture d'écran Vimeo

"La réponse est sous nos yeux, tellement évidente que personne ne l'a vue", prévient la vidéo. Sur les réseaux sociaux, une semaine et demie après la sortie du documentaire "Hold-up" (qui vise à démontrer la mauvaise gestion de la crise sanitaire mais s'égare dans les théories les plus folles), un faux documentaire sur les chats refait surface. Révélation : la véritable identité des chats, meilleure réponse au "gloubiboulga complotiste"juge le journaliste spécialiste de la télé Samuel Gontier, qui fait partie de ceux qui l'ont récemment repartagé ces dernières heures. Ce documentaire, réalisé en 2016 par une classe de seconde d'un lycée de Bondy, décrypte en effet parfaitement la mécanique des démonstrations conspirationnistes.

Argent, mystère, surnaturel et inexplicable

Dans une première partie, le documentaire, qui dure à peine quelques minutes, évoque l'histoire des chats, "qui sont partout""considérés comme des dieux""animaux de compagnie les plus populaires au monde" et "que l'on pense connaître". Très vite, le film laisse entendre que l'on ne sait pas tout sur le félin. Et promet des révélations pour mettre fin à "4000 ans d'histoire officielle". Argent, mystère, secrets, maladie, surnaturel, inexplicable : tout y est sur le fond. Mais aussi sur la forme... Voix grave, commentaire angoissant, musique inquiétante, morphing, montages, et extraits d'interviews bien choisis. 

Lire la suite et voir lé vidéo ...


« Demain, qui répondra aux appels des femmes victimes de violences ? »


Le gouvernement veut mettre en concurrence la gestion de la ligne d’écoute du 3919, ce qui représente un risque majeur de voir la qualité du service réduite, estime, dans une tribune au « Monde », un collectif de personnalités parmi lesquelles Najat Vallaud-Belkacem, Alice Zeniter, Sylvie Le Bon de Beauvoir ou Laurence Rossignol.

Publié le 16 novembre 2020


Tribune. Strasbourg, 1973. Une jeune femme se défenestre pour échapper aux coups de son conjoint et meurt des suites de ses blessures. Une poignée de proches de la Ligue du droit des femmes se regroupent alors. Armées de colle et de rouleaux, à la nuit tombée, elles inondent la ville de posters affichant « SOS Femmes battues » ainsi qu’un numéro de téléphone. Ainsi naît l’une des premières lignes d’écoute destinées aux femmes victimes de violences domestiques.

En France, «l'avis des jeunes n'est pas entendu»

Par Cécile Bourgneuf — 

Visite de l'Atelier des lumières, le 28 juillet à Paris, organisée par le Secours populaire pour les enfants qui ne partent pas en vacances.

Visite de l'Atelier des lumières, le 28 juillet à Paris, organisée par le Secours populaire pour les enfants qui ne partent pas en vacances. Photo Camille McOuat pour Libération

Dans son rapport annuel sur les droits de l'enfant, la Défenseuse des droits, Claire Hédon, plaide pour une meilleure prise en compte de la parole des mineurs.

Ne pas prendre en compte la parole de l’enfant est considéré comme une première forme de violence. Or sa parole «est étrangement absente», constate la Défenseuse des droits, Claire Hédon, dans un rapport rendu public ce vendredi à l’occasion de la Journée internationale des droits de l’enfant. Pourtant, l’article 12 de la Convention internationale des droits de l’enfant garantit à chacun le droit d’exprimer librement son opinion le concernant. Qu’est-ce qui bloque alors ? Le rapport pointe d’abord le problème de formation et de sensibilisation des adultes sur cette question. Conséquence, ces derniers «manquent de considération à l’égard de l’enfant et de ses opinions».

Les enfants restent en effet trop souvent considérés comme des petits êtres fragiles, manquant de connaissances et de maturité pour se forger leur propre opinion et oser l’exprimer. Sans compter que les adultes estiment manquer de temps pour «mettre en place des dispositifs de participation efficaces». Les jeunes sont aussi mal informés. Le rapport s’appuie sur une consultation nationale lancée l’an dernier auprès de 2 200 enfants âgés de 4 à 17 ans. Les trois quarts d’entre eux ne connaissaient au départ pas leurs droits. Et tous partagent le même constat : «L’avis des jeunes n’est pas entendu.» La Défenseuse des droits leur donne raison, «la France est en retard.» Pour y remédier, elle propose une série de 17 recommandations. Libération se penche sur trois domaines dans lesquels il y a encore du boulot.

Consentement : le Haut Conseil à l'égalité exhorte à la fixation d'un seuil d'âge dans la loi

Par Virginie Ballet — 

Manifestation féministe devant la salle Pleyel, à Paris, pour protester contre la récompense de Roman Polanski aux césars, le 28 février.

Manifestation féministe devant la salle Pleyel, à Paris, pour protester contre la récompense de Roman Polanski aux césars, le 28 février. Photo Lucas Barioulet. AFP

Dans un appel publié ce vendredi, le HCE plaide une nouvelle fois pour que la loi soit modifiée, afin que tout acte sexuel entre un adulte et un enfant de moins de 13 ans soit considéré comme contraint.

En matière de violences sexuelles, il faut «aller plus loin» et «renforcer la protection des mineurs de 13 ans». C’est le sens de l’appel lancé ce vendredi par le Haut Conseil à l’égalité (HCE), à l’occasion de la Journée internationale des droits de l’enfant. Une nouvelle fois, l’instance nationale consultative indépendante exhorte à ce que soit fixé dans la loi française un seuil d’âge (13 ans), en dessous duquel tout acte sexuel entre un adulte et un mineur serait forcément considéré comme contraint, sans qu’il soit possible d’apporter de preuve contraire.

Courir, sauter, lancer, danser… ou comment bien commencer la journée d’école



CHRONIQUE

Pascale Santi

« 30 minutes d’exercice par jour », voilà ce qu’expérimentent six écoles primaires de l’académie de Créteil. Le but : que les enfants maintiennent leur capital santé alors que la sédentarité, aggravée par le confinement, est une bombe à retardement.

Publié le 18 novembre 2020



Et si l’école démarrait chaque jour en France en bougeant ? C’est en tout cas le but de l’initiative « 30 minutes d’exercice par jour », expérimentée depuis le 9 novembre dans six écoles primaires de l’académie de Créteil, en Seine-et-Marne et dans le Val-de-Marne. Annoncé en février par Jean-Michel Blanquer, ministre de l’éducation, et Tony Estanguet, président du comité d’organisation des JO de Paris 2024, ce programme devrait être prochainement élargi à d’autres académies : Besançon, Lyon, Poitiers, etc. Il est promu par la chorégraphe Fauve Hautot – à travers une vidéo au rythme entraînant –, le nageur handisport Sami El Gueddari et l’athlète Ladji Doucouré. Ce sera également le thème de la semaine olympique et paralympique, du 1er au 6 février 2021. « L’organisation des JO est un prétexte pour mettre plus d’activité physique dans le quotidien des Français », souligne Marie Barsacq, directrice Impact et héritage du comité Paris 2024.

Pas simple alors que la pandémie de Covid-19 a entraîné la fermeture des écoles durant le premier confinement, et la mise en place de protocoles sanitaires depuis fin octobre. Cette période a fortement réduit l’activité physique et augmenté la sédentarité, pour toute la population, notamment les enfants et adolescents, en raison de la forte progression du temps d’écran. Or, il y a urgence : seulement 11 % des filles et 25 % des garçons de 6 à 17 ans atteignent les soixante minutes d’activité physique quotidienne recommandées par l’Organisation mondiale de la santé.

Adrien Candiard, un prêtre face au fanatisme

Nicolas Gastineau publié le  

Peut-on vouloir comprendre le « fanatisme » ? Depuis Voltaire au moins, ce mot est celui qu’on réserve aux fous et à ceux qui tuent au nom de la religion. Peut-on appréhender l’incompréhensible, le désert de la raison ? Pour Adrien Candiard, prêtre dominicain au couvent du Caire et spécialiste de théologie islamique, oui : même le fanatisme a ses sinistres raisons. Et la violence des djihadistes d’aujourd’hui n’échappe pas à cette règle.

Dans le livre Du fanatisme (Éditions du Cerf, 2020), il remonte aux origines théoriques de la violence islamiste. Par quel enchaînement la pensée d’un théologien islamique médiéval, Ibn Taymiyya (1263-1328), se retrouve-t-elle à guider la main de terroristes en 2020 ? Comment s’est déroulé le glissement d’une affirmation théologique, l’absolue transcendance de Dieu, vers une tragique déformation – la haine de ceux qui ne respectent pas sa loi présumée ? Ce sont quelques-unes des questions posées par ce livre singulier, qui met de côté les habituelles analyses sociologiques ou politiques du terrorisme pour mener une enquête de croyant : comprendre le « déraillement » du religieux… en tant que religieux. 

Lire la suite ...


La fin des fermetures de lits ? FO demande à voir et exige des réouvertures !

 Syndicat FO au service des salariés d'ADREXO - Liens - Force Ouvrière - La  Force Syndicale

Publié vendredi 20 novembre 2020

Simon LAMBERT/HAYTHAM-REA

La Fédération Force Ouvrière des Personnels des Services Publics et des Services de Santé (FO-SPS) se félicite des propos d’Olivier VERAN, ministre des Solidarités et de la Santé, le 18 Novembre 2020, à l’occasion du séminaire national des hospitaliers sur l’arrêt de la fermeture de lits hospitaliers ! Le ministre marque-t-il ainsi un changement de politique et l’abandon de « Ma Santé 2022 » ? Si tel était le cas, nous devrions rapidement ouvrir un cycle de négociations et de consultations sur de nouvelles orientations en matière de Santé. La Fédération FO-SPS tient à rappeler que depuis des années elle dénonce les politiques qui ont conduit l’Hôpital dans la situation dramatique que nous connaissons aujourd’hui, sans avoir été entendu par les différents gouvernements qui se sont succédé.

Lire la suite ...


« Si rien ne se passe, c’est la fin du métier » : famille d’accueil, une profession en déshérence

Quelque 76 000 mineurs sont hébergés chez des accueillants familiaux, mais cette profession est en panne de vocation. Avec une moyenne d’âge de 55 ans, elle est aussi vieillissante. Sans plan d’action, le métier pourrait disparaître dans les dix ans à venir.

Par  Publié le 21 novembre 2020


Il y a un an, lors du lancement de la « stratégie nationale de prévention et de protection de l’enfance 2020-2022 », le gouvernement annonçait plusieurs chantiers prioritaires pour les trois ans à venir. Parmi eux figurait l’ouverture de négociations collectives pour « rénover le métier » des assistants familiaux – ou plus précisément des assistantes familiales, la profession qui consiste à accueillir chez soi, contre rémunération, des mineurs placés étant largement exercée par des femmes.

La crise sanitaire a bouleversé l’agenda initial, et la feuille de route gouvernementale annoncée pour la rentrée de septembre a finalement été repoussée au premier trimestre 2021. D’ici là, les représentants syndicaux et ceux des employeurs (départements et associations) ont prévu de poursuivre leurs échanges sur les conditions d’exercice de cette profession méconnue mais centrale dans l’organisation de la protection de l’enfance en France. Près d’un jeune sur deux confiés à l’Aide sociale à l’enfance (ASE) est en effet hébergé chez une famille d’accueil, soit 76 000 mineurs à la fin 2018, selon la direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques.

Aujourd’hui, la profession est « traversée de doutes, d’interrogations, de difficultés », avait reconnu devant le Sénat, le 5 février, le secrétaire d’Etat à l’enfance, Adrien Taquet. Depuis des années, le vivier s’épuise, sous l’effet conjugué d’une baisse des vocations et d’un vieillissement des professionnels, dont la moyenne d’âge tourne autour de 55 ans.

"Je n'avais jamais vu une telle affluence de patients", reconnaît le chef du service psychiatrique d'un hôpital

 LCI — Wikipédia

Virginie Fauroux    19 novembre 2020

INTERVIEW - Alors que Jérôme Salomon rapportait mardi que le nombre de personnes souffrant d'un état dépressif a doublé depuis le début de l'automne, les services de psychiatrie se font également l'écho de cette recrudescence, comme au CHU de Clermont-Ferrand où la demande est huit fois supérieure à la normale.

La crise actuelle n'est pas qu'épidémiologique, elle est également psychologique. Comme l'indiquait mardi Jérome Salomon lors de son point presse, "cette épidémie est stressante et anxiogène et peut générer une souffrance psychologique pour nombre d’entre nous". Et pour mieux affirmer son propos, le directeur général de la Santé a révélé que "la santé mentale des Français s'est dégradée entre fin septembre et début novembre". "On observe une augmentation importante des états dépressifs qui a doublé durant cette période", a-t-il dit, s'appuyant sur une étude de Santé publique France.

Pour autant, il n’existe pas de données chiffrées sur une certaine affluence vers les hôpitaux psychiatriques. Le délégué ministériel à la santé mentale et à la psychiatrie, Frank Bellivier, souhaite d'ailleurs rester vigilant tant que des chiffres n’étayent pas la situation. "Quelques régions sont aux prises à de fortes tensions, mais on ne peut pas parler de vague psychiatrique pour l’instant", nuance-t-il dans Marianne

Lire la suite ...


Covid-19 : « Les femmes sont plus respectueuses des mesures de confinement et des gestes barrières »


Les hommes et les femmes ne sont pas égaux devant la gestion de la pandémie et celle-ci est un puissant révélateur de différences de comportements entre les sexes, notent, dans une tribune au « Monde », le politiste Martial Foucault et l’économiste Vincent Pons.

Publié le 20 novembre 2020


« La pression éducative qui pousse les femmes à respecter les règles dès leur plus jeune âge explique sans doute une partie de nos résultats. »

Tribune. Les médias ont largement relayé le fait que les pays dirigés par des femmes chefs d’Etat (Allemagne, Nouvelle-Zélande, Taïwan, Islande, Norvège, Finlande, Danemark, Serbie) présentaient un bilan sanitaire plus honorable lors de la première vague épidémique. Ce phénomène reflète peut-être une manière de gouverner plus démocratique et participative et une communication plus claire et donc plus convaincante.

Mais les pays dirigés par des femmes sont aussi plus souvent dotés d’un Etat-providence assurantiel, qui a facilité la gestion de la crise, et ils ne sont qu’une petite vingtaine. C’est trop peu pour identifier l’effet causal du sexe des dirigeants sur le nombre de cas et de décès dus au Covid-19.

En revanche, étudier les comportements ordinaires des hommes et des femmes par rapport à la pandémie ouvre des perspectives d’action publique ignorées jusqu’à présent.

Confinés, consternés

LE 19/11/2020

À retrouver dans l'émission

LE JOURNAL DES IDÉES

par Jacques Munier

Ce deuxième confinement affecte davantage que le précédent la santé mentale des Français, selon le constat du directeur général de la Santé, Jérôme Salomon.

Ajaccio, 30 octobre 2020
Ajaccio, 30 octobre 2020 Crédits : AFP

« Le nombre de personnes concernées par des états dépressifs a doublé entre fin septembre et début novembre. » Le reconfinement semble avoir un effet cumulatif. Une étude de la Fondation Jean Jaurès intitulée Suicide : l’autre vague à venir du coronavirus ? et citée par Marianne souligne la montée des idées suicidaires. 20% des personnes interrogées ont envisagé sérieusement de se donner la mort.

[...] 

« Comment ne pas devenir fou ? »

Christophe Debien, chargé du dispositif de prévention du suicide VigilanS, confirme « une grosse différence entre les deux confinements ».

En psychiatrie de catastrophe, plus la communication de crise est désorganisée, plus on constate des manifestations difficiles. Les différents discours, les revirements plus ou moins justifiés, en tout cas tels qu’ils sont perçus, peuvent donner le sentiment d’un manque de clarté. Les populations ont besoin de repères carrés.

Lire la suite et écouter les podcasts ...