Publié le
Une résidence pour les personnes en souffrance psychique, mariant autonomie et accompagnement, a ouvert. Elle vient combler un grand manque.
Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.
Publié le
Une résidence pour les personnes en souffrance psychique, mariant autonomie et accompagnement, a ouvert. Elle vient combler un grand manque.
Publié le
Depuis la reprise de l’épidémie, 26 patients et 17 professionnels de l’Établissement public de santé mentale (EPSM) à Saint-Avé (Morbihan) ont été testés positif au Covid ces dernières semaines. Une équipe de professionnels dédiés s’occupera des patients dans une unité spéciale qui s’ouvre ce vendredi 13 novembre 2020.
L’Établissement public de santé mentale (EPSM) sort les grands moyens pour contrer le Covid. L’hôpital psychiatrique de Saint-Avé (Morbihan) est confronté à une recrudescence de cas, de patients et de professionnels, depuis quelques semaines avec la deuxième vague. Sa cellule de crise a donc décidé d’activer son unité Covid dédiée à la prise en charge des patients infectés. Celle-ci est officiellement ouverte depuis ce vendredi. « Elle permettra d’accueillir et regrouper jusqu’à vingt patients », précise le directeur Pascal Bénard.
Seize malades testés positifs viennent d’être accueillis dans cette unité. « Depuis ces dernières semaines, vingt-six patients ont été testés positifs au Covid dans le cadre de tests réalisés régulièrement, explique le directeur. Mais ils vont bien. » Les professionnels n’ont pas été épargnés non plus. « Seize d’entre eux ont été testés positifs depuis la reprise [Vingt-trois au total depuis mars 2020 N.DL.R.]. Nous avons eu quelques arrêts maladie, mais ce sont principalement des personnes asymptomatiques, contaminées à l’extérieur de l’établissement. » Au terme de leur septaine, tous ont repris le chemin de l’EPSM.
Alors que la création d'une "profession intermédiaire" est à l’ordre du jour de l’amélioration du système de santé, les travaux des parlementaires ont invité uniquement les infirmiers et les médecins à discuter pour amorcer la réflexion. Les Conseils professionnels des autres filières paramédicales ainsi que l’Union Inter Professionnelle de Rééducateurs et Médicotechniques (UIPARM) auront un rôle majeur à jouer s’ils souhaitent voir les autres métiers paramédicaux influer sur les prochaines orientations conduisant à ce statut professionnel intermédiaire. D'autres réactions hostiles ne se sont pas fait attendre face à ce projet de loi, loin de faire l'unanimité...
Le Rapport de conclusions relatif au Ségur de la Santé a élaboré plusieurs constats sur lesquels les parlementaires planchent actuellement dans le cadre de l’amélioration du système de santé par la confiance et la simplification.
Une Proposition de Loi (n°3470) a ainsi été déposé le 22 octobre dernier par la député Stéphanie Rist (LREM, Loiret) et comportant plusieurs dispositions susceptibles de favoriser cette amélioration.
"Cette proposition de loi constitue donc la traduction législative des mesures issues des conclusions du Ségur de la santé qui ne relèvent pas du domaine budgétaire. En effet, la crise sanitaire a révélé un besoin urgent de simplification de notre système de santé qui doit s’appuyer sur une confiance renforcée dans nos professionnels de santé. Cette simplification aboutira à un système plus réactif et plus performant grâce à des mesures fortes et nécessaires. Il convient de simplifier les dispositifs actuels pour faire gagner du temps aux soignants et leur permettre de mieux s’organiser, en mettant à profit les compétences de chacun".
Information publiée le 12 novembre 2020 par Université de Lausanne
Lucienne Peiry
Traduit par : Elisabeth Monteiro Rodrigues
Traduit par : Gaëlle Cogan
Traduit par : Camille Luscher
Traduit par : Vincenzo Di Marco
Traduit par : Corinne Verdan-Moser
Seuil
Date de parution 12/11/2020
288 p.
Lettres d’amour ou de rage, prières poétiques, journaux intimes singuliers, plaidoyers véhéments, missives délirantes et grimoires, les écrits d’art brut ont été créés à huis clos, dans le secret et le silence. La très grande majorité sont privés d’adresse ou réservés à quelque destinataire onirique ou spirituel. Les manuscrits des 30 auteurs réunis ici sont souvent étrangement calligraphiés, enluminés, brodés, accompagnés de peintures et de dessins, mais aussi griffonnés à la hâte. Les lettres et les mots sont fréquemment utilisés pour leurs valeurs plastiques et graphiques, les règles orthographiques et grammaticale s’affolent. Abordée avec désinvolture et inventivité, l’écriture trouve un souffle nouveau et déploie une poésie sauvage.
03/08/2016
À retrouver dans l'émission
COLLÈGE DE FRANCE : 40 LEÇONS INAUGURALES
par Merryl Moneghetti
Quel sens donner à la mondialisation du droit ?
Avec la mondialisation qui touche tous les domaines, nous nous interrogeons, aujourd’hui, sur les évolutions et les enjeux pour la « conception même de l’ordre juridique », en compagnie de Mireille Delmas-Marty, titulaire de la chaire des « Études juridiques comparatives et internationalisation du droit » entre 2003 et 2011.
Dans une interview pour Télérama en 2013, elle souligne les défis de ce siècle qui commence :
« Pour une humanité en transit, prise entre la culture de la catastrophe et celle du surhomme, l’espérance d’humaniser la mondialisation appelle un droit en devenir apte à jouer pleinement son triple rôle : résister, responsabiliser et anticiper. C’est sans doute la condition pour tenter d’instaurer une communauté humaine confiante en son destin »
Certes "le système de sécurité collective de la Charte des Nations unies a montré sa fragilité et le droit n’a pas su désarmer la force". Mais à l’inverse, note la juriste pour sa leçon inaugurale en 2003,
"la force ne peut empêcher cette extension du droit, sans précédent dans l’histoire, au point qu’aucun État ne saurait durablement s’en affranchir.
De la superposition de normes – nationales, régionales et mondiales – à la surabondance d’institutions et de juges, le droit évolue vers des systèmes interactifs. La juriste, agrégée de droit privé et de sciences criminelles, qui est membre depuis 2007 de l’Académie des Sciences Morales et Politiques, rappelle que
« l’Europe constitue une sorte de laboratoire, d’analyse et parfois d’essais. »
La mondialisation des échanges s’accompagne de celle des crimes, « du terrorisme à la corruption ou aux grands trafics, des risques, écologiques aux biotechnologiques ». Il devient évident, résume Mireille Delmas-Marty que « les réponses ne peuvent plus se limiter au seul droit national »
Lire la suite et écouter le podcast ...
Après “Inglorious Basterds” (2009), “La Rafle” (2010) et “Galvestone” (2018), Mélanie Laurent se lance dans un nouveau projet grandiose : réaliser le premier film français pour le géant du streaming Amazon Prime. L’actrice-réalisatrice portera donc à l’écran “Le Bal des folles”, un thriller-psychologique adapté du roman homonyme de Victoria Mas, la fille de la chanteuse Jeanne Mas.
Par Clément Pernia Publié le
Une maison de retraite du Val-de-Marne a trouvé une solution pour maintenir le lien entre les résidents et les familles tout en limitant les risques.
Le mobile-home installé permet aux résidents de voir leurs proches pendant le confinement. Des créneaux de 45 minutes sont réservés pour chaque visite.
Lire la suite et voir la vidéo ...
13/11/2020
Par Emmanuel Laurentin et Rémi Baille
Coronavirus, une conversation mondiale |La pandémie bouleverse nos perceptions. Si les effets du confinement sur notre rapport au temps ont été davantage traités par la recherche, c'est moins le cas de nos représentations de l'espace. Sommes-nous perdus, égarés ou à la recherche de fuites ?
Dès le début du confinement l’équipe du Temps du débat a commandé pour le site de France Culture des textes inédits sur la crise du coronavirus. Intellectuels, écrivains, artistes du monde entier ont ainsi contribué à nous faire mieux comprendre les effets d’une crise mondiale. En cette rentrée, nous étoffons la liste de ces contributions (plus de 70 à ce jour) en continuant la Conversation entamée le 30 mars. En outre, chaque semaine, le vendredi, Le Temps du débat proposera une rencontre inédite entre deux intellectuels sur les bouleversements qu'induit cette pandémie.
Roberto Casati, philosophe de la perception, chercheur au CNRS et directeur de l'Institut Jean Nicod propose de comprendre notre sentiment de perte de repères sur le plan de l'espace et de notre incapacité, en ce moment, à voir loin. Tout en métaphores ...
Ce que nous traversons aujourd’hui se traduit en un sentiment : la désorientation. Dans une société mondialisée qui sort et rentre de confinements, dans le sillage de centaines de milliers de morts et de dizaines de millions de chômeurs, face à un flot d'informations à évaluer sur l'épidémie et face à l'efficacité aléatoire des mesures appliquées dans les différents États, chaque jour, plusieurs fois par jour, on se pose des questions et encore des questions : quelle sera la prochaine étape ? Sur le plan personnel, de ma famille, de l'institution ou de l'entreprise pour laquelle je travaille ou que je dirige, de l'État dans lequel je vis, dans la ville où vivent mes proches? Dans quelle direction aller ? Si nous nous posons cette question, c'est parce que nous nous sentons désorientés.
La désorientation que nous connaissons relativement bien est avant tout une désorientation spatiale, le sentiment très particulier que quelque chose ne va pas comme il faudrait dans la manière dont nous « naviguons ». Un sentiment de blocage, une absence de fluidité dans nos mouvements, nous oblige à tâtonner, accompagné de la peur de faire des erreurs, là où, il y a encore une minute, nous allions vite, sans nous poser des questions, avec la perception d’être étrangers de lieux familiers.
LE 13/11/2020
À retrouver dans l'émission
LE COURS DE L'HISTOIRE
par Xavier Mauduit
En 1918, pas moins de 15 000 soldats sortent de la guerre défigurés. Médecin, pionnière de la chirurgie, Suzanne Noël répare les visages et apporte un peu de réconfort à ces gueules cassées qui effraient les passants.
Pionnière de la chirurgie réparatrice et militante pour les droits des femmes, Suzanne Noël aura marqué le début du XXe siècle par son engagement et son ambition. Cette jeune femme élevée dans la bourgeoisie de l’Aisne refuse le rôle traditionnel d’épouse et de mère qu’on lui assigne pour s’imposer comme une élève brillante à la faculté de médecine quand encore trop peu de femmes atteignent l’enseignement supérieur. Cette amoureuse des arts défend alors la chirurgie esthétique comme un outil d’émancipation pour les femmes mais surtout comme un moyen de sauver des vies : celles des gueules cassées de la Grande guerre. Portée par une soif de savoir et d’innovation, elle mettra au point de nombreuses techniques et instruments encore employés à ce jour dans la chirurgie réparatrice.
C’est pour rendre hommage à ce destin exceptionnel que Leïla Slimani et Clément Oubrerie, publient aujourd’hui le premier tome d’une nouvelle bande-dessinée À mains nues aux éditions Les Arènes.
Leïla Slimani est écrivaine. Elle a écrit notamment les romans Chanson douce (Gallimard, 2016), prix Goncourt, et plus récemment Le Pays des autres (Gallimard, 2020).
Clément Oubrerie est dessinateur, scénariste et réalisateur. Il est l'auteur d’une vingtaine d’albums, dont ceux des séries Pablo (Dargaud) et Voltaire amoureux (Les Arènes).