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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

mardi 27 octobre 2020

La cie OkO en résidence à l'hopital de Flers

 Cie OkO | site-2angles


Taya et Olivia de la compagnie de danse Oko poursuivent leur résidence au sein du service psychiatrique de l’hopital J.Monod, dans le cadre du programme Culture-Santé.

La compagnie mène un projet de création autour l'oeuvre CRAVE de la dramaturge anglaise Sarah Kane, un pièce dont le thème principal est le manque.

La compagnie intervient auprès des patients et des soignants autour de thèmes tels que l’émotion, le corps, la musique, l'entraide, le bien être, le partage à travers des jeux d’imitation de gestes et de postures.

Les ateliers se déroulent dans une ambiance bienveillante. Les deux artistes veillent à laisser des espaces d’échange afin que les participants puissent verbaliser et recueillir les sensations éprouvées.



Journée européenne de la dépression

 Fichier:RFI logo 2013.svg — Wikipédia

Par :Céline Guillaume Publié le : 

À l’occasion de la Journée européenne de la dépression, nous faisons un point sur ce trouble mental courant qui touche 264 millions de personnes dans le monde, selon l’OMS.

Première cause d’incapacité, la dépression peut s’installer et devenir une maladie grave. Entraînant une grande souffrance, elle altère la vie quotidienne de la personne concernée et, dans le pire des cas, peut conduire au suicide.

Certaines personnes sont-elles davantage exposées au risque de dépression ? Comment les soigner efficacement ? Que faire quand on a peur de prendre des médicaments ? Quel impact pour l'entourage ?

  • Pr Frank Bellivier, professeur de Psychiatrie adulte à l’Université Denis Diderot à Paris, délégué ministériel à la Santé mentale et à la Psychiatrie au ministère de la Santé, responsable du Service de Psychiatrie et du Service de Médecine Addictologique du Groupe Hospitalier Saint-Louis-Lariboisière-F. Widal à Paris.
  • Pr Baba Koumare, psychiatre, psychothérapeute à Bamako au Mali. Ancien chef du Service de Psychiatrie de l’Hôpital du Point G à Bamako, professeur honoraire de Psychiatrie et Psychologie médicale à la Faculté de Médecine de Bamako, et ancien conseiller régional en Santé mentale et lutte contre les Toxicomanies de l'OMS pour la région africaine à Brazzaville.

La télémédecine réduit l’attente pour les évaluations psychiatriques à l’Î.-P.-É.

 Nos services de programmation - CBC/Radio-Canada

Publié le 26 octobre 2020

CANADA

Un homme âgé consulte un médecin sur son ordinateur.

Les consultations par Zoom ont permis au système de santé de l'Île-du-Prince-Édouard de rattraper un retard qui était constamment observé au cours des dernières années.

PHOTO : ISTOC

Grâce aux consultations par vidéoconférence, le temps d’attente pour subir une évaluation psychiatrique a été grandement réduit à l’Île-du-Prince-Édouard, selon le service de santé mentale et de toxicomanie de la province.

Dr Heather Keizer, cheffe du service de santé mentale et de toxicomanie, se réjouit du fait que le système de santé insulaire ait rattrapé un retard de traitement des dossiers qui s’est accumulé au cours des trois dernières années.

La réduction des files d’attente n’a jamais été une possibilité auparavant.

Dr Heather Keizer, cheffe du service de santé mentale et de toxicomanie de l’Île-du-Prince-Édouard

Depuis juillet, les enfants et les adolescents ayant besoin de se faire évaluer doivent attendre un maximum de deux semaines pour une consultation, alors que le temps d’attente était d’environ 150 jours avant la pandémie.

Les adultes devaient, quant à eux, attendre environ 350 jours pour subir une évaluation. Maintenant, ce temps d’attente est d’environ deux semaines.

Selon la Dr Heather Keizer, plus de 400 Prince-Édouardiens ont été évalués lors de consultations en ligne depuis avril dernier.

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Formation des Instructeurs pour l’autonomie des personnes déficientes visuelles

 Fédération des Aveugles de France | La citoyenneté, ça nous regarde !

Photo Instructeur en loco et personne DV

L’instructeur pour l’autonomie des personnes déficientes visuelles aura pour vocation d’accompagner toute personne en situation de déficience visuelle dans la recherche d’une autonomie dans sa vie quotidienne aussi bien que en orientation et mobilité.

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Institut du MAI

 Institut du Mai - 10 Photos - Community Service/Non-Profit - 3 ave  Gambetta, Chinon, Indre-et-Loire, France - Yelp

L'Institut du MAI est le seul établissement en France dont la mission exclusive est la formation à l’autonomie et à l'insertion sociale de personnes ayant un handicap ou polyhandicap moteur, même très lourd. Tout a été pensé, réalisé, organisé, dans ce but.

L'Institut du MAI a dû élaborer des modules pour former les professionnels à une nouvelle approche de la personne handicapée et inventer tous les procédures, outils et programmes de formation pour aider chacun à compenser son handicap spécifique.

L'Institut du MAI a prouvé que l'installation à domicile participe sensiblement à la maîtrise des dépenses de santé publiques quelque 50.000 € par an et par personne de moins que pour un maintien en institution. Si cette alternative à la vie collective se développait vers les victimes d’accidents, elle entrainerait une réduction des indemnités à la charge des compagnies d’assurance.

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Accélérons l’évolution vers l’égalité Femmes-Hommes dans le monde de la santé

 Donner des ELLES à la santé (@DonnerELLESante) | Twitter

Malgré une nette féminisation médicale, il y a encore trop peu de femmes à des postes à responsabilité. Pourtant, la mixité est un facteur de cohésion et d’innovation. 
La crise sanitaire que nous vivons conforte une vision inégalitaire des rôles des femmes dans la société et en particulier dans le monde médical. 
« Donner des Elles à la santé » s’engage pour mobiliser tous les acteurs de santé vers un changement de culture et d’organisation, afin que le monde de la santé s’enrichisse de cette diversité.

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Déprime automnale : comment mieux résister ?

Sarah CAILLAUD    Publié le 

Pluie, vent frais, ciel gris, chute des températures et jours plus courts… L’automne est arrivé et le moral fait grise mine. Les conseils d’un psychiatre pour relativiser et mieux vivre cette période.

https://media.ouest-france.fr/v1/pictures/MjAyMDEwMTI3NmJiYWM1Nzk0MzNmYTc0ZTBlNTA1ZjAzZDM3M2Q?width=1260&height=712&focuspoint=50%2C25&cropresize=1&client_id=bpeditorial&sign=97c4bcd9026ae70126dc862434665bad67dd0dba3d80238283e17b117d095c05

« Il est important de faire la différence entre ce sentiment désagréable, très fréquent, et une perturbation de l’humeur qui dure, qui s’installe et qui nécessite un traitement, souligne Michel Lejoyeux, professeur de l’Université de Paris et responsable du département de psychiatrie et d’addictologie Bichat-Beaujon. Les cas où la baisse de l’ensoleillement est à l’origine d’une vraie maladie dépressive sont extrêmement rares. »

Le véritable « trouble affectif saisonnier » touche moins de 5 % de la population. « C’est un trouble bipolaire qui survient avec l’arrivée de l’automne ou l’hiver. Il se reconnaît par une perte d’envie, une culpabilité, un ralentissement et une tristesse majeure. »


Bouger plutôt que cocooner


Pour le petit coup de mou classique, pas de panique, des solutions existent : « On a à notre portée des petits antidépresseurs naturels », reprend l’auteur de l’ouvrage Les quatre saisons de la bonne humeurLe sport et ses endorphines en font partie. « Un des dangers de la grisaille, c’est d’y répondre par la sédentarité. On faisait assez naturellement du sport ou une activité physique sous le beau temps, il faut garder cette habitude même quand la météo ne s’y prête pas », conseille le psychiatre. Certes, courir sous la pluie n’a pas la même saveur que sous le soleil, mais il suffit d’adapter la nature de l’activité à la saison. « Une étude a montré que le fait de marcher six minutes rapidement augmente de 30 % le niveau de bonne humeur. »


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Le Corps et ses raisons

Publié le 

  • Auteur Jean Starobinski
  • Editeur Seuil
  • Pages 544p

La sensibilité fut, de bout en bout, le sujet qui passionna le philosophe suisse Jean Starobinski (mort en 2019). C’est pourquoi Rousseau fut, parmi les auteurs des Lumières qu’il étudia, celui qui l’inspira le plus. On savait que l’historien des idées avait été médecin – et son grand livre L’Encre de la mélancolie est une exploration aussi littéraire que médicale puisqu’y est publiée une partie de sa thèse de psychiatrie. Mais on le lisait comme un amoureux de la littérature qui avait touché à la médecine dans une vie antérieure. Ce volume de ses textes sur la médecine, écrits entre 1950 et 1980 et rassemblés sous son contrôle, vient rappeler que Jean Starobinski n’eut qu’une seule et grande vie intellectuelle et que, s’il opta professionnellement pour les études littéraires en 1958, il ne cessa jamais d’être médecin. C’est ainsi que la sensibilité est au cœur de son œuvre.

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Une « Origine du monde » préhistorique à Fontainebleau


 






Dans un abri en grès, un aménagement hydraulique a été en partie créé par l’homme et daterait du paléolithique supérieur.

Par  Publié le 26 octobre 2020

Les trois profondes entailles, en partie créées par l’homme au paléolithique supérieur, entourées de deux chevaux.

Entre Nemours et Etampes, les passionnés d’escalade se mesurent aux fameux rochers de la forêt de Fontainebleau. Il y a bien des millénaires, ces chaos de grès, qui surgissaient d’une froide mer de sable sans arbres, attiraient nos lointains ancêtres pour une autre activité : la gravure. Aujourd’hui, dans le secteur, on ne référence pas moins de deux mille abris-sous-roche gardant la trace, inscrite dans la pierre, des humains de la préhistoire. La plupart de ces gravures datent du mésolithique, il y a 9 000 ans, œuvres de ceux qui furent les derniers chasseurs-cueilleurs du territoire. On n’y voit que des figures géométriques, des alignements de traits, des quadrillages, encore des traits…